1- Un nouveau départ
Malmontagne venait d'être repris par la coalition fyros, comme un privilège que l'on vous juge indigne de conserver, les fyros avaient jugés sous pretextes que les Rodeurs ne devaient jamais revoir malmontagne.
Les lames savaient que cela ne dureraient qu'un temps, que les fyros etaient incapables de combattres la puissances des Rodeurs.
Certains d'entre eux les avaient déja combattus, certains d'entre eux avaient déja vécu la défaite cuisante lors de la vaine tentative de prendre malmontagne.
Assis au dessus du canyons à observer le desert, les Lames réflechissaient à leur avenir, plus rien ne les rattachaient aux fyros actuels, trop faibles pour s'affirmer en tant qu'entité, les Lames préféraient tourner le dos à leurs anciens compagnons qui les avaient attaqués.
Continuellement, ils se demandaient les raisons de leur existence, les raisons de leur actes, les consèquences de ces derniers les avaient menés à cette défaites cuisante.
Ensembles ils rentrèrent au hall de guilde, dépités ,tristes , attentifs au moindre signe, la bataille ne les avaient pas épargnés, ils avaient perdu de si peu et pourtant contre un ennemis tellement supérieur en nombre.
En rentrant, ils tombèrent sur les recits du dernier tour du deserts, des images, des textes, l'un d'eux en particulier attira leur attention, celui concernant les cendres draconiques, ce récit issus certe des textes des stèles karavanières, mais pourtant si riche d'enseignement...
Ils se mirent à la lire ensembles :
Ils se regardèrent suite à la lecture du texte, et s'interrogère sur la vérité derrières les mots de la karavan, sur le sens cachés des mots, ils pensèrent alors que les kamis etaient né des cendres draconiques, tout comme eux, qu'en cela ils leurs étaient similaires, qu'en cela ils leur étaient proche, la magie des cendres avaient transformé les homins, les avaient imprégnés, et avaient fait naitre les kamis, des êtres de magie pure."Le Dragon a été vaincu, mais il a marqué Atys de son empreinte. Lorsque Jena remplit le Dragon ténébreux du feu du soleil, la Bête se tordit de douleur et cracha son souffle enflammé sur toute la planète glacée. Sous l'action de son souffle, le limon originel d'Atys, que le Dragon avait enfoui sous des gangues de glace, réapparut. Alors Jena inonda la planète de sa Lumière, et le sol fertile germa en un miracle frénétique.
Le Dragon se retrouva pris dans les racines d'Atys lors de la Poussée Verte. II tenta de se dégager en crachant le feu du soleil, réduisant en cendres le bois nouveau-né, mais le miracle de la Vie était trop fort, et le feu fut étouffé sous le poids des frondaisons. Epuisé, vaincu, le Dragon se réfugia dans l'obscurité d'une caverne végétale, au plus profond des entrailles de la planète, et finit par s'endormir. Les cendres issues du feu du Dragon furent dispersées sur toute la surface d'Atys. Elles se mêlèrent aux rivières de sève, au pollen des fleurs géantes, aux spores des champignons ancestraux.
Elles s'incrustèrent dans les lignes de l'écorce primordiale. Lorsque la Poussée Verte arriva à son terme, elles étaient partout. Et elles contenaient en elles les restes de la colère du Dragon. Tous les êtres d'Atys portent en eux des cendres draconiques. Elles sont dans l'air, dans les plantes, dans la pluie. Elles sont invisibles, sans odeur ni saveur, infimes poussières respirées par les créatures vivantes.
Les élus de la Karavan, dont la pureté n'a pas été entachée par le Dragon, se protègent des cendres en s'enfermant dans des armures sacrées. Respirer les cendres draconiques reviendrait pour eux à s'ouvrir au souffle du Dragon."
La karavan avait peur de ces cendres, et cherchait à s'en protéger, elle avait peur que ces cendres les rapproche des homins, et de ce fait devait également craindre les homins, voilà la raison de leur masque et de leur combinaisons intégrale les protégeant des ces cendres, ils se jugent pure, trop pure pour respirer le même air que leur suivants.
Ainsi, la karavan ne pouvait être leur allié, pourtant, ils ne voyaient pas non plus les kamis comme des dieux, comme des être supérieurs, mais comme un idéal à atteindre, la recherche d'une plus grande maitrise de leur environnement, et la maitrise passe par la compréhension, celà , les Lames le savaient bien.
Petit à petit ces interprétations des stèles karavans et kamis firent leur chemin dans leurs cerveaux de homins conditionnés à guerroyer, mais leur curiosité naturelle leur rappela que la vérité est rarement ce à quoi on s'attend, elle est souvent laide, inatendue et déplaisante, pourtant, ils étaient décidés à suivre le chemin de la connaissance, et à trouver leur voie parmis la multitude atysienne.
Un nouveau chemin se décinait devant eux, celui des Cendres Draconiques !