laikendii les enfants de la forêt

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tonyp
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laikendii les enfants de la forêt

Post by tonyp »

je me nomme laisolestydyll, frère de laivorondyl chefs de la famille laikendii,


nous sommes une famille, basé sur les préceptes de l'entraide et de la fraternité.
Protecteur des valeurs de nos ancêtres nous sommes des défenseurs du peuple matis et de la Karavan.
Nous sommes pacifistes, privilégiant le verbe à la force.
nous sommes ouvert aux autres cultures, et avons des alliances avec les autres races afin de nous unir pour faire face a nos ennemis communs les kitins et tous les fruits de la goo.


Nous pensons que les gueguerre xénophobes ou les luttes intestines entre matis ne sont pas des solutions mais des problèmes.


De ce fait, nous sommes ouvert à toutes alliances avec d'autres guildes a condition qu'elles soient:
- pacifistes
- tolérantes (pas de xénophobies)
-et qu'elles sachent faire la part des choses entre la religion et l'alliance, en effet les guildes prokamis sont acceptés pour l'alliance meme si nous sommes amené a notre combattre pour des conflits de religion (karavan vs kami), cela restera dans les règles du respect mutuel.


laisolestydyll
Last edited by tonyp on Tue Dec 14, 2004 5:44 pm, edited 1 time in total.
tonyp
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l'histoire des laikendii

Post by tonyp »

CELUI QUI SEME LA MORT RECOLTE LA MORT

La pluie se déversait à flot sur la forêt silencieuse, et les chemins rendus boueux effaçaient progressivement les traces fraîches des mektoubs lourdement équipés comme pour effacer des mémoires le passage des chevaliers matis.

Le hameau de Laiae, arrosé par les pluies diluviennes confinait les enfants du village dans l’étable a l’abri du déluge où Sigshi, le vieux mektoub, paissait paisiblement. Un mélange d’odeur de paille fraîche et de bouse de mektoub emplissait les narines délicates des enfants assis en cercle.
« On s’embête » constata cholathyne avec une moue boudeuse.
« Ouais c’est pas juste, on devait chasser des yubos. » ajouta Caroline en colère.
« Je peux vous y emmener quand même. » proposa Laivorondyl.
« On doit pas sortir du village quand il pleut a dit Mami Lacchidio. » rappela son frère jumeau, Laisolestydyll.
« De toute façon c’est nul les yubos, ils sont pas assez forts. » dit Mickdundyl en donnant un coup de pied dans la patte de Sigshi qui ne prêta aucune attention a la jeune fille.
« Mick, tapes pas sur mon mektoub » réprimanda Caroline.
« Il est pas a toi, il est a ton père. » répondis Kanys.
« La prochaine fois on ira aux kipees ? » demanda Draaak.
« Tu es vraiment fou, on est trop petits. » répondit Sywendhyl en suçant son pouce.
« Je préfère aller chercher de l’huile d’irin pour mami Lacchidio. » répondit Dracognack.
« En plus elle nous donne des gâteaux et des bonbons. » ajouta Merli en se frottant le ventre.

La, terre se mit à trembler lorsque quinze chevaliers en armures lourdes entrèrent dans le village sous la pluie battante, le père de Caroline, palefrenier du village, sortit à leur rencontre et les conduisit à l’étable.
Les soldats entrèrent en tenant la bride de leur monture sous le regard fasciné des enfants.
« Caroline qu’est-ce que tu fais là, rentre à la maison, ta mère se fait un sang d’encre. » gronda le palefrenier.
La fillette partit en courant avec un clin d’œil signifiant son retour prochain.
« Et vous, bande de garnements rentrez chez vous. » cria t-il à l’attroupement d’enfants.
Draaak tira la langue au père de Caroline.
« Non, venez ici » ordonna la voix autoritaire de l’officier.
Tous les enfants s’approchèrent craintivement, à l’exception de Laivorondyl et de son frère qu’il retint par le bras.
L’officier retira son heaume et dévoila son visage fin aux traits aristocratiques couturé de cicatrices.
« Parmi vous, y en a-t-il qui veulent être soldats ? » demanda t’il.
Quelques petites mains se levèrent timidement.
« C’est très bien les enfants, nous avons besoin de soldats pour écraser les autres peuples. » cracha le chevalier aux cicatrices.
« Est-ce que vous avez déjà tué des Trickers ? » demanda Lyandil.
« Oui petite, beaucoup et encore plus de ZoraÏ. » répondit-il en riant avec ses hommes.
Les enfants étaient fascinés par le héros qu’ils avaient devant eux, le symbole de la puissance militaire matis.
Soudain le regard de l’officier se porta sur les jumeaux restés à l’écart.
« Vous deux venez ici. » ordonna t-il.
« Non » répondit Laivorondyl.
« Quoi ? » s’énerva le chevalier.
« Lai, venez ici, le monsieur ne va pas vous faire de mal. » intervint le palefrenier
« Non. » s’obstina Laivorondyl.
« Ca suffit, venez immédiatement ou je le dis à vos parents. » menaça le père de Caroline.
« Je ne veux pas qu’il nous approche mon frère et moi. Il porte la mort sur lui. » cria Laivorondyl.
Tous les enfants se mirent à pleurer.
Les quinze chevaliers pâlirent comme un seul homme et échangèrent des regards inquiets.
L’officier qui perdait la face devant l’assemblée avança et attrapa un jumeau par bras qu’il leva avec aisance.
« Quand je vous dit de venir, vous venez. » dit froidement le chevalier.
« Demain vous serez mort. » lança Laivorondyl.
« Mon frère ne se trompe jamais, pour sentir la mort, alors s’il dit que vous et vos hommes allez mourir, il a raison. » Ajouta Laisolestydyll.
Une tension à couper à la hache klout régna.
Les chevaliers jetaient des coups d’œil vers une petite boîte en carapace de kipee finement ouvragée attachée à la ceinture de l’officier. Ce dernier vérifia discrètement le système de fermeture.
« Vous avez la chance d’être de jeunes matis, ou je vous aurez punis de façon exemplaire. » menaça le chevalier avant de els reposer par terre.
« Et vous, vous avez de la chance qu’on soit petit. » lança Mickdundyl en mettant un coup de poing dans Sigshi.
« Ouais, on vous aurez fait mal. » ajouta Draaak en tirant la langue.
Tous les enfants hochèrent la tête.
Les chevaliers rirent à l’unisson.
« Je suis fier de vous. Gardez cette colère pour les tryckers et les autres peuples. » Conclus l’officier avant de reporter son attention sur le palefrenier.
« Mes hommes et moi avons grand soif, mènes nous aux amusements palefrenier. » ordonna le chevalier.
Le père de Caroline s’exécuta en lançant des regards virulents aux enfants.
« Pourquoi tu leur a dis ça Laivo ? » demanda Cholathyne.
« Ils sont déjà morts. » répondit-il sans plus d’explication.
Virt, Obiben Teutate et se mirent à pleurer.
« On va chez mami Lacchidio. » proposa Laisolestydyll pour changer les idées du groupe.
« Ouais, elle a sûrement des baies confis et de la confiture. » répondit Dracognack.

La vielle Matis assise sur son siège à bascule réchauffée par le feu dévorant des bûches dans la cheminée, tricotait des chaussettes pour les enfants en cette fin d’automne.
La porte s’ouvrit à la volée et une tornade d’enfants pénétra dans la maison et se jetèrent sur elle pour la couvrir de baisés.
« Vous êtes mouillés mes enfants, approchez-vous de la cheminée et donnez-moi vos affaires, je vous apporte des couvertures. »
« Mami on a faim. » dit Virt repris en cœur par tous.
La vieille dame leur apporta un saladier de fruits confis, des pots de confitures et des tartelettes.
La fin de la journée se termina en goinfrerie générale ponctuée par le retour de Caroline.
Ainsi repus les garnements s’endormirent près de la cheminée et la vieille dame alla prévenir les parents qui étaient tous réunis pour un festin avec des chevaliers qui allaient passer une grosse commande auprès de l’artisan local, le père des jumeaux Lai.
Mami Lacchidio, ne se joignit pas au festin afin de surveiller les enfants.

Les rêves des enfants furent hantés de cauchemar et la vielle matis due déployé des trésors de tendresse pour que les enfants se rendorment.
Laivorondyl se réveilla le premier, son impression de mort était plus marquante que la veille. Il se leva sans bruit et sortit faire un tour d’inspection. En passant devant l’étable il vit les mektoubs couchés sur le flancs, le corps raide, leur langue gonflée et bleue dépassait de leur babine. Aucun n’avait survécu.
Un terrible pressentiment s’empara de l’enfant. Un bref coup d’œil lui appris que la végétation avait changé, l’harmonie était brisée, et en une nuit la végétation avait dégénéré. Il pensa tout de suite à ses parents et imagina le pire.
Les maisons étaient vides.
L’horreur submergea Laivorondyl quand il vit tous les gens du village et les chevaliers fauchés par la mort dans la salle des festins.
Leur mort avait être brève et rapide, les visages ne portaient aucun stigmates. Les larmes coulèrent à flot quand il vit ses parents assis côte à côte le nez dans les assiettes, et bien qu’il voulut les prendre dans ses bras, l’instinct de survie lui dictait de ne pas s’approcher.
« Aides moi petit. » chuchota l’officier en tentant de se lever.
« Non. Vous avez tué mes parents. » Accusa t-il.
Le chevalier s’effondra par terre.
« Tout ça, c’est la faute des zoraï, des tryckers et des fyros, sans eux nous n’aurions jamais eu la goo. Et nous n’aurions pas cherché à en ramener. » dit –il
Le petit garçon vit que la petite boîte attachée a la ceinture de l’agonisant était ouverte. Il tourna les talons et sortit.

Mami Lacchidio avait un mauvais pressentiment et décida de réunir ses affaires pour partir avec les enfants, l’expérience d’une vie lui disait que les enfants ne verraient plus leur parent. Ceci fut confirmé en voyant le petit Laivorondyl en larme rentré chez elle.
En peu de temps elle avait mis dans des sacs tout le nécessaire qu’elle avait répartis sur les enfants.
Alors que le groupe quittait Laiae, le village maudit, un hurlement se fit entendre.
« Des gingos » cria kanys.
Une meute de 3 gingos affamés fondit sur le groupe au même moment.
« Partait les enfants suivez toujours le chemin. » cria mami Lacchidio en ramassant une grosse branche qu’elle abattit sur un gingo.
« Mami on va t’aider. » cria Dracogniack les yeux en larmes.
« Non on doit faire ce que mami a dit. » contra Laisolestydyll.
Les enfants coururent aussi vite que leurs petites jambes le leur permirent, mais les cris de la vieille dame aux prises avec les gingos hanteraient longtemps leur nuit.

LA REVELATION

Les oiseaux gazouillaient sur les branches fleuries. Le soleil encore faible en ce début de printemps offrait sa chaleur a quiconque restait assez longtemps sous ses rayons.
Lilihuète, le marchand tryckers, avançait d’un pas guilleret, sur le chemin forestier, en tenant la bride de son mektoub de bât. Ce dernier croulait littéralement sous le poid des sacoches remplies a ras bord d’argent et d’artisanat matis que Lilihuète s’apprêtait a revendre chez lui.
Le petit homme cessa soudain de siffler, il prit conscience du silence anormal qui régnait sur la forêt en cette saison des amours.
Le Mektoub piaffa d’angoisse, le tryckers eut à peine le temps de voir bouger un buisson qu’il était déjà au pays des songes, assommé.

A son réveil, Lilihuète était attaché à une épaisse racine affleurant dans une grotte. Lorsque ses yeux s’accoutumèrent à l’obscurité, il vit qu’une quarantaine de matis se tenaient en cercle autour d’un feu.

« Il est réveillé. » lança joyeusement Hayate en passant à côté du captif.
« Qu’est-ce que vous allez me faire. » cria le tryckers au bord de la crise d’angoisse.
« Nous allons t’exécuter ce soir. » dit simplement Evendil en faisant danser une hache Klout dans ses mains.
« Mais je n’ai rien fait moi, je suis un simple marchand. » pleurnicha t-il.
« Nos parent non plus n’avaient rien fait quand ils sont morts à cause de vous. » cracha Caroline.
« 10 ans mon ami que notre village a été détruit de votre faute. » dit Liria froidement.
Le tryckers chercha un allié dans l’assemblée de matis déterminé et ne vit que des regards froids et déterminés, alors il éclata en sanglot, dehors un orage éclata et fit échos au petit Tryckers.

Un vieil homin entra dans la grotte et alla s’installer près du feu.
« Bonjour à vous jeunes homins. » lança t-il joyeusement.
« Quel temps, il n’y a plus de saison. » ajouta t’il en se servant un bol de soupe.
« On peut vous aider monsieur ? » demanda Lyandil intrigué
« Oui, je cherche une bande de jeunes homins qui se font appelés les enfants de la forêt, vous ne les connaîtriez pas par hasard ? » demanda t’il en se coupant un morceau de pain qu’il trempa dans la soupe.
« C’est nous vieil homin. Que nous veux tu ? » Répondit Laisolestydyll.
Le vieux visage ridé s’illumina tout d’un coup.

« Aidez moi monsieur, s’il vous plait ils vont me tuer. » cria le tryckers.
« N’ayez crainte mon ami, ils ne vous tueront pas. »
« Et qu’est-ce qui te fais dire ça vieil homme ? » demanda Laivorondyl en défiant du regard son vis-à-vis.
« Parce que je vous connais. » répondit simplement le sage.
« Tu nous connais ? » demanda Liria.
« Ça fait longtemps que je vous observe et vous me faites penser à une meute de ragus. » cracha t’il à l’assemblée.
« Vieil homme, ou tu es fou, ou tu es sur de toi ? » rit Draaak.
Toute l’assemblée fit de même à l’exception des jumeaux lais.
« Pour qui te prends tu vieille écorce pour venir chez nous, nous insulter de ragus. » explosa Laivorondyl
Toute l’assemblée cessa de rire.
« Qu’est-ce que tu veux ? Je te poserai cette question une seule fois. » Interrogea Laisolestydyll.
Les yeux bleus du sage s’abîmèrent dans une profonde réflexion, il écarta les pans de sa lourd veste en peau de bodoc, prit une profonde inspiration.
« Vous êtes les survivants du hameau de Laiae, je connais votre histoire, et j’en suis attristé croyez moi. Mais vous ne pouvez continuer de gaspiller votre énergie bêtement, alors que le pays à besoin de vous. »
« Nous allons bientôt partir pour la guerre vieil homme. » lança fièrement Schoushen.
« Vous n’êtes pas des tueurs, vous le savez aussi bien que moi, vous n’auriez pas tué le tryckers. »
Personne ne répondit.
« Si vous partez à la guerre vous allez reproduire ce que vous avez vécut en privant des enfants de leur parent, est-ce que c’est ça que vous voulez ? »
Tous les enfants de la forêt se sentirent mal à l’aise et évitèrent le regard azur du vieil homme.
« Nous vengerons nos parents. » cria Dracognak.
« Oui, vous devez les venger, mais sûrement pas la mort d’autres innocents. Ceux qui sèment la mort, récoltent la mort. »
Tous les matis repensèrent aux soldats, semeurs de mort par excellence, fauchés en une nuit par un terrible mal.
« Si vous avez survécut aussi longtemps, c’est uniquement grâce à l’amour et l’entraide dont vous avez su faire preuve durant toutes ces années. »
« Que nous proposes-tu vieux sage ? » demandèrent les jumeaux Lai en même temps.
« Le monde tel que vous le connaissez vit ses dernières heures, mes enfants, les gouvernements s’émiettent, les peuples s’entretuent. Bientôt il ne restera rien de mon œuvre. » Le vieil homme termina sa phrase tout doucement, et ses dernières paroles furent à peine audibles.
« Le monde a besoin d’homins fort et solidaires, des gens au cœurs vaillants et bons, vous êtes ses personnes. » conclut –il.
Les enfants de la forêt échangèrent des regards interrogateurs, le vieil homme n’était plus là, mais ses paroles avaient pris racines dans les cœurs des survivants de Laiae.

Le lendemain matin, Lilihuète fut libéré et accompagné jusqu’à la frontière où de nombreux convois faisaient halte avant de repartir pour les terres tryckers.
« On ne t’aurais pas tuer Lilihuète, juste terrorisé. » murmura Sywendhyl à l’oreille du tryckers.
Chaque matis donna au marchand une bourse remplis de dappers.
« Nous te présentons nos excuses, mon ami. Jamais nous ne t’aurions fait de mal. » dit Laivorondyl.
« Oh ce n’est rien. » répondit le petit homme en chargeant sa monture avec les présents matis.
« Le vieil homme que nous avons vu hier, c’est bien celui que je crois ? » demanda timidement le tryckers.
« Oui c’est lui. » répondit Virt respectueusement.
« Mais qu’est-ce que vous allez faire à présent ? » demanda t-il.
« Nous allons fonder une guilde, les Laikendii, et tenter de sauver ce qui peut l’être encore. » répondit Laisolestydyll.
« Ben bonne chance alors Laikendii. Au fait, ça veut dire quoi ? » demanda le petit homme.
« Laikendii, les enfants de la forêt. » répondit Merli.



Laisolestydyll
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gamerz80
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Re: laikendii les enfants de la forêt

Post by gamerz80 »

Bonjour Alliance Matis, c'est un plaisr de traité avec vous. Je vous souhaite longue vie sur Atys. Les Questeurs d'Atys vous remetent leur salutation. Nous attendons patiament notre chasse commune!


Venom,le Fléau
Venom: expert en épée lourde, prêtre, Foreur de la Jungle, crafteur de Pique et avatar de destruction.

Membre de la guilde L'Ordre des Questeurs d'Atys(info)

Site et Forum de l'Ordre

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tonyp
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Joined: Wed Sep 22, 2004 4:29 pm

Re: laikendii les enfants de la forêt

Post by tonyp »

bonjour a vous frères zorais,

c'est toujours un plaisir pour les laikendii de fouler le sol d'atys a vos cotés.


laisolestydyll
mynuko
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Joined: Wed Sep 29, 2004 7:45 pm

Re: laikendii les enfants de la forêt

Post by mynuko »

Les Questeurs d'Atys et moi meme vous souhaitons longue vie et prosperité, amis matis :)
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