je me nomme laisolestydyll, frère de laivorondyl chefs de la famille laikendii,
nous sommes une famille, basé sur les préceptes de l'entraide et de la fraternité.
Protecteur des valeurs de nos ancêtres nous sommes des défenseurs du peuple matis et de la Karavan.
Nous sommes pacifistes, privilégiant le verbe à la force.
nous sommes ouvert aux autres cultures, et avons des alliances avec les autres races afin de nous unir pour faire face a nos ennemis communs les kitins et tous les fruits de la goo.
Nous pensons que les gueguerre xénophobes ou les luttes intestines entre matis ne sont pas des solutions mais des problèmes.
De ce fait, nous sommes ouvert à toutes alliances avec d'autres guildes a condition qu'elles soient:
- pacifistes
- tolérantes (pas de xénophobies)
-et qu'elles sachent faire la part des choses entre la religion et l'alliance, en effet les guildes prokamis sont acceptés pour l'alliance meme si nous sommes amené a notre combattre pour des conflits de religion (karavan vs kami), cela restera dans les règles du respect mutuel.
laisolestydyll
laikendii les enfants de la forêt
Moderators: Saphendar, Yumeroh
laikendii les enfants de la forêt
Last edited by tonyp on Tue Dec 14, 2004 5:44 pm, edited 1 time in total.
l'histoire des laikendii
CELUI QUI SEME LA MORT RECOLTE LA MORT
La pluie se déversait à flot sur la forêt silencieuse, et les chemins rendus boueux effaçaient progressivement les traces fraîches des mektoubs lourdement équipés comme pour effacer des mémoires le passage des chevaliers matis.
Le hameau de Laiae, arrosé par les pluies diluviennes confinait les enfants du village dans létable a labri du déluge où Sigshi, le vieux mektoub, paissait paisiblement. Un mélange dodeur de paille fraîche et de bouse de mektoub emplissait les narines délicates des enfants assis en cercle.
« On sembête » constata cholathyne avec une moue boudeuse.
« Ouais cest pas juste, on devait chasser des yubos. » ajouta Caroline en colère.
« Je peux vous y emmener quand même. » proposa Laivorondyl.
« On doit pas sortir du village quand il pleut a dit Mami Lacchidio. » rappela son frère jumeau, Laisolestydyll.
« De toute façon cest nul les yubos, ils sont pas assez forts. » dit Mickdundyl en donnant un coup de pied dans la patte de Sigshi qui ne prêta aucune attention a la jeune fille.
« Mick, tapes pas sur mon mektoub » réprimanda Caroline.
« Il est pas a toi, il est a ton père. » répondis Kanys.
« La prochaine fois on ira aux kipees ? » demanda Draaak.
« Tu es vraiment fou, on est trop petits. » répondit Sywendhyl en suçant son pouce.
« Je préfère aller chercher de lhuile dirin pour mami Lacchidio. » répondit Dracognack.
« En plus elle nous donne des gâteaux et des bonbons. » ajouta Merli en se frottant le ventre.
La, terre se mit à trembler lorsque quinze chevaliers en armures lourdes entrèrent dans le village sous la pluie battante, le père de Caroline, palefrenier du village, sortit à leur rencontre et les conduisit à létable.
Les soldats entrèrent en tenant la bride de leur monture sous le regard fasciné des enfants.
« Caroline quest-ce que tu fais là, rentre à la maison, ta mère se fait un sang dencre. » gronda le palefrenier.
La fillette partit en courant avec un clin dil signifiant son retour prochain.
« Et vous, bande de garnements rentrez chez vous. » cria t-il à lattroupement denfants.
Draaak tira la langue au père de Caroline.
« Non, venez ici » ordonna la voix autoritaire de lofficier.
Tous les enfants sapprochèrent craintivement, à lexception de Laivorondyl et de son frère quil retint par le bras.
Lofficier retira son heaume et dévoila son visage fin aux traits aristocratiques couturé de cicatrices.
« Parmi vous, y en a-t-il qui veulent être soldats ? » demanda til.
Quelques petites mains se levèrent timidement.
« Cest très bien les enfants, nous avons besoin de soldats pour écraser les autres peuples. » cracha le chevalier aux cicatrices.
« Est-ce que vous avez déjà tué des Trickers ? » demanda Lyandil.
« Oui petite, beaucoup et encore plus de ZoraÏ. » répondit-il en riant avec ses hommes.
Les enfants étaient fascinés par le héros quils avaient devant eux, le symbole de la puissance militaire matis.
Soudain le regard de lofficier se porta sur les jumeaux restés à lécart.
« Vous deux venez ici. » ordonna t-il.
« Non » répondit Laivorondyl.
« Quoi ? » sénerva le chevalier.
« Lai, venez ici, le monsieur ne va pas vous faire de mal. » intervint le palefrenier
« Non. » sobstina Laivorondyl.
« Ca suffit, venez immédiatement ou je le dis à vos parents. » menaça le père de Caroline.
« Je ne veux pas quil nous approche mon frère et moi. Il porte la mort sur lui. » cria Laivorondyl.
Tous les enfants se mirent à pleurer.
Les quinze chevaliers pâlirent comme un seul homme et échangèrent des regards inquiets.
Lofficier qui perdait la face devant lassemblée avança et attrapa un jumeau par bras quil leva avec aisance.
« Quand je vous dit de venir, vous venez. » dit froidement le chevalier.
« Demain vous serez mort. » lança Laivorondyl.
« Mon frère ne se trompe jamais, pour sentir la mort, alors sil dit que vous et vos hommes allez mourir, il a raison. » Ajouta Laisolestydyll.
Une tension à couper à la hache klout régna.
Les chevaliers jetaient des coups dil vers une petite boîte en carapace de kipee finement ouvragée attachée à la ceinture de lofficier. Ce dernier vérifia discrètement le système de fermeture.
« Vous avez la chance dêtre de jeunes matis, ou je vous aurez punis de façon exemplaire. » menaça le chevalier avant de els reposer par terre.
« Et vous, vous avez de la chance quon soit petit. » lança Mickdundyl en mettant un coup de poing dans Sigshi.
« Ouais, on vous aurez fait mal. » ajouta Draaak en tirant la langue.
Tous les enfants hochèrent la tête.
Les chevaliers rirent à lunisson.
« Je suis fier de vous. Gardez cette colère pour les tryckers et les autres peuples. » Conclus lofficier avant de reporter son attention sur le palefrenier.
« Mes hommes et moi avons grand soif, mènes nous aux amusements palefrenier. » ordonna le chevalier.
Le père de Caroline sexécuta en lançant des regards virulents aux enfants.
« Pourquoi tu leur a dis ça Laivo ? » demanda Cholathyne.
« Ils sont déjà morts. » répondit-il sans plus dexplication.
Virt, Obiben Teutate et se mirent à pleurer.
« On va chez mami Lacchidio. » proposa Laisolestydyll pour changer les idées du groupe.
« Ouais, elle a sûrement des baies confis et de la confiture. » répondit Dracognack.
La vielle Matis assise sur son siège à bascule réchauffée par le feu dévorant des bûches dans la cheminée, tricotait des chaussettes pour les enfants en cette fin dautomne.
La porte souvrit à la volée et une tornade denfants pénétra dans la maison et se jetèrent sur elle pour la couvrir de baisés.
« Vous êtes mouillés mes enfants, approchez-vous de la cheminée et donnez-moi vos affaires, je vous apporte des couvertures. »
« Mami on a faim. » dit Virt repris en cur par tous.
La vieille dame leur apporta un saladier de fruits confis, des pots de confitures et des tartelettes.
La fin de la journée se termina en goinfrerie générale ponctuée par le retour de Caroline.
Ainsi repus les garnements sendormirent près de la cheminée et la vieille dame alla prévenir les parents qui étaient tous réunis pour un festin avec des chevaliers qui allaient passer une grosse commande auprès de lartisan local, le père des jumeaux Lai.
Mami Lacchidio, ne se joignit pas au festin afin de surveiller les enfants.
Les rêves des enfants furent hantés de cauchemar et la vielle matis due déployé des trésors de tendresse pour que les enfants se rendorment.
Laivorondyl se réveilla le premier, son impression de mort était plus marquante que la veille. Il se leva sans bruit et sortit faire un tour dinspection. En passant devant létable il vit les mektoubs couchés sur le flancs, le corps raide, leur langue gonflée et bleue dépassait de leur babine. Aucun navait survécu.
Un terrible pressentiment sempara de lenfant. Un bref coup dil lui appris que la végétation avait changé, lharmonie était brisée, et en une nuit la végétation avait dégénéré. Il pensa tout de suite à ses parents et imagina le pire.
Les maisons étaient vides.
Lhorreur submergea Laivorondyl quand il vit tous les gens du village et les chevaliers fauchés par la mort dans la salle des festins.
Leur mort avait être brève et rapide, les visages ne portaient aucun stigmates. Les larmes coulèrent à flot quand il vit ses parents assis côte à côte le nez dans les assiettes, et bien quil voulut les prendre dans ses bras, linstinct de survie lui dictait de ne pas sapprocher.
« Aides moi petit. » chuchota lofficier en tentant de se lever.
« Non. Vous avez tué mes parents. » Accusa t-il.
Le chevalier seffondra par terre.
« Tout ça, cest la faute des zoraï, des tryckers et des fyros, sans eux nous naurions jamais eu la goo. Et nous naurions pas cherché à en ramener. » dit il
Le petit garçon vit que la petite boîte attachée a la ceinture de lagonisant était ouverte. Il tourna les talons et sortit.
Mami Lacchidio avait un mauvais pressentiment et décida de réunir ses affaires pour partir avec les enfants, lexpérience dune vie lui disait que les enfants ne verraient plus leur parent. Ceci fut confirmé en voyant le petit Laivorondyl en larme rentré chez elle.
En peu de temps elle avait mis dans des sacs tout le nécessaire quelle avait répartis sur les enfants.
Alors que le groupe quittait Laiae, le village maudit, un hurlement se fit entendre.
« Des gingos » cria kanys.
Une meute de 3 gingos affamés fondit sur le groupe au même moment.
« Partait les enfants suivez toujours le chemin. » cria mami Lacchidio en ramassant une grosse branche quelle abattit sur un gingo.
« Mami on va taider. » cria Dracogniack les yeux en larmes.
« Non on doit faire ce que mami a dit. » contra Laisolestydyll.
Les enfants coururent aussi vite que leurs petites jambes le leur permirent, mais les cris de la vieille dame aux prises avec les gingos hanteraient longtemps leur nuit.
LA REVELATION
Les oiseaux gazouillaient sur les branches fleuries. Le soleil encore faible en ce début de printemps offrait sa chaleur a quiconque restait assez longtemps sous ses rayons.
Lilihuète, le marchand tryckers, avançait dun pas guilleret, sur le chemin forestier, en tenant la bride de son mektoub de bât. Ce dernier croulait littéralement sous le poid des sacoches remplies a ras bord dargent et dartisanat matis que Lilihuète sapprêtait a revendre chez lui.
Le petit homme cessa soudain de siffler, il prit conscience du silence anormal qui régnait sur la forêt en cette saison des amours.
Le Mektoub piaffa dangoisse, le tryckers eut à peine le temps de voir bouger un buisson quil était déjà au pays des songes, assommé.
A son réveil, Lilihuète était attaché à une épaisse racine affleurant dans une grotte. Lorsque ses yeux saccoutumèrent à lobscurité, il vit quune quarantaine de matis se tenaient en cercle autour dun feu.
« Il est réveillé. » lança joyeusement Hayate en passant à côté du captif.
« Quest-ce que vous allez me faire. » cria le tryckers au bord de la crise dangoisse.
« Nous allons texécuter ce soir. » dit simplement Evendil en faisant danser une hache Klout dans ses mains.
« Mais je nai rien fait moi, je suis un simple marchand. » pleurnicha t-il.
« Nos parent non plus navaient rien fait quand ils sont morts à cause de vous. » cracha Caroline.
« 10 ans mon ami que notre village a été détruit de votre faute. » dit Liria froidement.
Le tryckers chercha un allié dans lassemblée de matis déterminé et ne vit que des regards froids et déterminés, alors il éclata en sanglot, dehors un orage éclata et fit échos au petit Tryckers.
Un vieil homin entra dans la grotte et alla sinstaller près du feu.
« Bonjour à vous jeunes homins. » lança t-il joyeusement.
« Quel temps, il ny a plus de saison. » ajouta til en se servant un bol de soupe.
« On peut vous aider monsieur ? » demanda Lyandil intrigué
« Oui, je cherche une bande de jeunes homins qui se font appelés les enfants de la forêt, vous ne les connaîtriez pas par hasard ? » demanda til en se coupant un morceau de pain quil trempa dans la soupe.
« Cest nous vieil homin. Que nous veux tu ? » Répondit Laisolestydyll.
Le vieux visage ridé sillumina tout dun coup.
« Aidez moi monsieur, sil vous plait ils vont me tuer. » cria le tryckers.
« Nayez crainte mon ami, ils ne vous tueront pas. »
« Et quest-ce qui te fais dire ça vieil homme ? » demanda Laivorondyl en défiant du regard son vis-à-vis.
« Parce que je vous connais. » répondit simplement le sage.
« Tu nous connais ? » demanda Liria.
« Ça fait longtemps que je vous observe et vous me faites penser à une meute de ragus. » cracha til à lassemblée.
« Vieil homme, ou tu es fou, ou tu es sur de toi ? » rit Draaak.
Toute lassemblée fit de même à lexception des jumeaux lais.
« Pour qui te prends tu vieille écorce pour venir chez nous, nous insulter de ragus. » explosa Laivorondyl
Toute lassemblée cessa de rire.
« Quest-ce que tu veux ? Je te poserai cette question une seule fois. » Interrogea Laisolestydyll.
Les yeux bleus du sage sabîmèrent dans une profonde réflexion, il écarta les pans de sa lourd veste en peau de bodoc, prit une profonde inspiration.
« Vous êtes les survivants du hameau de Laiae, je connais votre histoire, et jen suis attristé croyez moi. Mais vous ne pouvez continuer de gaspiller votre énergie bêtement, alors que le pays à besoin de vous. »
« Nous allons bientôt partir pour la guerre vieil homme. » lança fièrement Schoushen.
« Vous nêtes pas des tueurs, vous le savez aussi bien que moi, vous nauriez pas tué le tryckers. »
Personne ne répondit.
« Si vous partez à la guerre vous allez reproduire ce que vous avez vécut en privant des enfants de leur parent, est-ce que cest ça que vous voulez ? »
Tous les enfants de la forêt se sentirent mal à laise et évitèrent le regard azur du vieil homme.
« Nous vengerons nos parents. » cria Dracognak.
« Oui, vous devez les venger, mais sûrement pas la mort dautres innocents. Ceux qui sèment la mort, récoltent la mort. »
Tous les matis repensèrent aux soldats, semeurs de mort par excellence, fauchés en une nuit par un terrible mal.
« Si vous avez survécut aussi longtemps, cest uniquement grâce à lamour et lentraide dont vous avez su faire preuve durant toutes ces années. »
« Que nous proposes-tu vieux sage ? » demandèrent les jumeaux Lai en même temps.
« Le monde tel que vous le connaissez vit ses dernières heures, mes enfants, les gouvernements sémiettent, les peuples sentretuent. Bientôt il ne restera rien de mon uvre. » Le vieil homme termina sa phrase tout doucement, et ses dernières paroles furent à peine audibles.
« Le monde a besoin dhomins fort et solidaires, des gens au curs vaillants et bons, vous êtes ses personnes. » conclut il.
Les enfants de la forêt échangèrent des regards interrogateurs, le vieil homme nétait plus là, mais ses paroles avaient pris racines dans les curs des survivants de Laiae.
Le lendemain matin, Lilihuète fut libéré et accompagné jusquà la frontière où de nombreux convois faisaient halte avant de repartir pour les terres tryckers.
« On ne taurais pas tuer Lilihuète, juste terrorisé. » murmura Sywendhyl à loreille du tryckers.
Chaque matis donna au marchand une bourse remplis de dappers.
« Nous te présentons nos excuses, mon ami. Jamais nous ne taurions fait de mal. » dit Laivorondyl.
« Oh ce nest rien. » répondit le petit homme en chargeant sa monture avec les présents matis.
« Le vieil homme que nous avons vu hier, cest bien celui que je crois ? » demanda timidement le tryckers.
« Oui cest lui. » répondit Virt respectueusement.
« Mais quest-ce que vous allez faire à présent ? » demanda t-il.
« Nous allons fonder une guilde, les Laikendii, et tenter de sauver ce qui peut lêtre encore. » répondit Laisolestydyll.
« Ben bonne chance alors Laikendii. Au fait, ça veut dire quoi ? » demanda le petit homme.
« Laikendii, les enfants de la forêt. » répondit Merli.
Laisolestydyll
La pluie se déversait à flot sur la forêt silencieuse, et les chemins rendus boueux effaçaient progressivement les traces fraîches des mektoubs lourdement équipés comme pour effacer des mémoires le passage des chevaliers matis.
Le hameau de Laiae, arrosé par les pluies diluviennes confinait les enfants du village dans létable a labri du déluge où Sigshi, le vieux mektoub, paissait paisiblement. Un mélange dodeur de paille fraîche et de bouse de mektoub emplissait les narines délicates des enfants assis en cercle.
« On sembête » constata cholathyne avec une moue boudeuse.
« Ouais cest pas juste, on devait chasser des yubos. » ajouta Caroline en colère.
« Je peux vous y emmener quand même. » proposa Laivorondyl.
« On doit pas sortir du village quand il pleut a dit Mami Lacchidio. » rappela son frère jumeau, Laisolestydyll.
« De toute façon cest nul les yubos, ils sont pas assez forts. » dit Mickdundyl en donnant un coup de pied dans la patte de Sigshi qui ne prêta aucune attention a la jeune fille.
« Mick, tapes pas sur mon mektoub » réprimanda Caroline.
« Il est pas a toi, il est a ton père. » répondis Kanys.
« La prochaine fois on ira aux kipees ? » demanda Draaak.
« Tu es vraiment fou, on est trop petits. » répondit Sywendhyl en suçant son pouce.
« Je préfère aller chercher de lhuile dirin pour mami Lacchidio. » répondit Dracognack.
« En plus elle nous donne des gâteaux et des bonbons. » ajouta Merli en se frottant le ventre.
La, terre se mit à trembler lorsque quinze chevaliers en armures lourdes entrèrent dans le village sous la pluie battante, le père de Caroline, palefrenier du village, sortit à leur rencontre et les conduisit à létable.
Les soldats entrèrent en tenant la bride de leur monture sous le regard fasciné des enfants.
« Caroline quest-ce que tu fais là, rentre à la maison, ta mère se fait un sang dencre. » gronda le palefrenier.
La fillette partit en courant avec un clin dil signifiant son retour prochain.
« Et vous, bande de garnements rentrez chez vous. » cria t-il à lattroupement denfants.
Draaak tira la langue au père de Caroline.
« Non, venez ici » ordonna la voix autoritaire de lofficier.
Tous les enfants sapprochèrent craintivement, à lexception de Laivorondyl et de son frère quil retint par le bras.
Lofficier retira son heaume et dévoila son visage fin aux traits aristocratiques couturé de cicatrices.
« Parmi vous, y en a-t-il qui veulent être soldats ? » demanda til.
Quelques petites mains se levèrent timidement.
« Cest très bien les enfants, nous avons besoin de soldats pour écraser les autres peuples. » cracha le chevalier aux cicatrices.
« Est-ce que vous avez déjà tué des Trickers ? » demanda Lyandil.
« Oui petite, beaucoup et encore plus de ZoraÏ. » répondit-il en riant avec ses hommes.
Les enfants étaient fascinés par le héros quils avaient devant eux, le symbole de la puissance militaire matis.
Soudain le regard de lofficier se porta sur les jumeaux restés à lécart.
« Vous deux venez ici. » ordonna t-il.
« Non » répondit Laivorondyl.
« Quoi ? » sénerva le chevalier.
« Lai, venez ici, le monsieur ne va pas vous faire de mal. » intervint le palefrenier
« Non. » sobstina Laivorondyl.
« Ca suffit, venez immédiatement ou je le dis à vos parents. » menaça le père de Caroline.
« Je ne veux pas quil nous approche mon frère et moi. Il porte la mort sur lui. » cria Laivorondyl.
Tous les enfants se mirent à pleurer.
Les quinze chevaliers pâlirent comme un seul homme et échangèrent des regards inquiets.
Lofficier qui perdait la face devant lassemblée avança et attrapa un jumeau par bras quil leva avec aisance.
« Quand je vous dit de venir, vous venez. » dit froidement le chevalier.
« Demain vous serez mort. » lança Laivorondyl.
« Mon frère ne se trompe jamais, pour sentir la mort, alors sil dit que vous et vos hommes allez mourir, il a raison. » Ajouta Laisolestydyll.
Une tension à couper à la hache klout régna.
Les chevaliers jetaient des coups dil vers une petite boîte en carapace de kipee finement ouvragée attachée à la ceinture de lofficier. Ce dernier vérifia discrètement le système de fermeture.
« Vous avez la chance dêtre de jeunes matis, ou je vous aurez punis de façon exemplaire. » menaça le chevalier avant de els reposer par terre.
« Et vous, vous avez de la chance quon soit petit. » lança Mickdundyl en mettant un coup de poing dans Sigshi.
« Ouais, on vous aurez fait mal. » ajouta Draaak en tirant la langue.
Tous les enfants hochèrent la tête.
Les chevaliers rirent à lunisson.
« Je suis fier de vous. Gardez cette colère pour les tryckers et les autres peuples. » Conclus lofficier avant de reporter son attention sur le palefrenier.
« Mes hommes et moi avons grand soif, mènes nous aux amusements palefrenier. » ordonna le chevalier.
Le père de Caroline sexécuta en lançant des regards virulents aux enfants.
« Pourquoi tu leur a dis ça Laivo ? » demanda Cholathyne.
« Ils sont déjà morts. » répondit-il sans plus dexplication.
Virt, Obiben Teutate et se mirent à pleurer.
« On va chez mami Lacchidio. » proposa Laisolestydyll pour changer les idées du groupe.
« Ouais, elle a sûrement des baies confis et de la confiture. » répondit Dracognack.
La vielle Matis assise sur son siège à bascule réchauffée par le feu dévorant des bûches dans la cheminée, tricotait des chaussettes pour les enfants en cette fin dautomne.
La porte souvrit à la volée et une tornade denfants pénétra dans la maison et se jetèrent sur elle pour la couvrir de baisés.
« Vous êtes mouillés mes enfants, approchez-vous de la cheminée et donnez-moi vos affaires, je vous apporte des couvertures. »
« Mami on a faim. » dit Virt repris en cur par tous.
La vieille dame leur apporta un saladier de fruits confis, des pots de confitures et des tartelettes.
La fin de la journée se termina en goinfrerie générale ponctuée par le retour de Caroline.
Ainsi repus les garnements sendormirent près de la cheminée et la vieille dame alla prévenir les parents qui étaient tous réunis pour un festin avec des chevaliers qui allaient passer une grosse commande auprès de lartisan local, le père des jumeaux Lai.
Mami Lacchidio, ne se joignit pas au festin afin de surveiller les enfants.
Les rêves des enfants furent hantés de cauchemar et la vielle matis due déployé des trésors de tendresse pour que les enfants se rendorment.
Laivorondyl se réveilla le premier, son impression de mort était plus marquante que la veille. Il se leva sans bruit et sortit faire un tour dinspection. En passant devant létable il vit les mektoubs couchés sur le flancs, le corps raide, leur langue gonflée et bleue dépassait de leur babine. Aucun navait survécu.
Un terrible pressentiment sempara de lenfant. Un bref coup dil lui appris que la végétation avait changé, lharmonie était brisée, et en une nuit la végétation avait dégénéré. Il pensa tout de suite à ses parents et imagina le pire.
Les maisons étaient vides.
Lhorreur submergea Laivorondyl quand il vit tous les gens du village et les chevaliers fauchés par la mort dans la salle des festins.
Leur mort avait être brève et rapide, les visages ne portaient aucun stigmates. Les larmes coulèrent à flot quand il vit ses parents assis côte à côte le nez dans les assiettes, et bien quil voulut les prendre dans ses bras, linstinct de survie lui dictait de ne pas sapprocher.
« Aides moi petit. » chuchota lofficier en tentant de se lever.
« Non. Vous avez tué mes parents. » Accusa t-il.
Le chevalier seffondra par terre.
« Tout ça, cest la faute des zoraï, des tryckers et des fyros, sans eux nous naurions jamais eu la goo. Et nous naurions pas cherché à en ramener. » dit il
Le petit garçon vit que la petite boîte attachée a la ceinture de lagonisant était ouverte. Il tourna les talons et sortit.
Mami Lacchidio avait un mauvais pressentiment et décida de réunir ses affaires pour partir avec les enfants, lexpérience dune vie lui disait que les enfants ne verraient plus leur parent. Ceci fut confirmé en voyant le petit Laivorondyl en larme rentré chez elle.
En peu de temps elle avait mis dans des sacs tout le nécessaire quelle avait répartis sur les enfants.
Alors que le groupe quittait Laiae, le village maudit, un hurlement se fit entendre.
« Des gingos » cria kanys.
Une meute de 3 gingos affamés fondit sur le groupe au même moment.
« Partait les enfants suivez toujours le chemin. » cria mami Lacchidio en ramassant une grosse branche quelle abattit sur un gingo.
« Mami on va taider. » cria Dracogniack les yeux en larmes.
« Non on doit faire ce que mami a dit. » contra Laisolestydyll.
Les enfants coururent aussi vite que leurs petites jambes le leur permirent, mais les cris de la vieille dame aux prises avec les gingos hanteraient longtemps leur nuit.
LA REVELATION
Les oiseaux gazouillaient sur les branches fleuries. Le soleil encore faible en ce début de printemps offrait sa chaleur a quiconque restait assez longtemps sous ses rayons.
Lilihuète, le marchand tryckers, avançait dun pas guilleret, sur le chemin forestier, en tenant la bride de son mektoub de bât. Ce dernier croulait littéralement sous le poid des sacoches remplies a ras bord dargent et dartisanat matis que Lilihuète sapprêtait a revendre chez lui.
Le petit homme cessa soudain de siffler, il prit conscience du silence anormal qui régnait sur la forêt en cette saison des amours.
Le Mektoub piaffa dangoisse, le tryckers eut à peine le temps de voir bouger un buisson quil était déjà au pays des songes, assommé.
A son réveil, Lilihuète était attaché à une épaisse racine affleurant dans une grotte. Lorsque ses yeux saccoutumèrent à lobscurité, il vit quune quarantaine de matis se tenaient en cercle autour dun feu.
« Il est réveillé. » lança joyeusement Hayate en passant à côté du captif.
« Quest-ce que vous allez me faire. » cria le tryckers au bord de la crise dangoisse.
« Nous allons texécuter ce soir. » dit simplement Evendil en faisant danser une hache Klout dans ses mains.
« Mais je nai rien fait moi, je suis un simple marchand. » pleurnicha t-il.
« Nos parent non plus navaient rien fait quand ils sont morts à cause de vous. » cracha Caroline.
« 10 ans mon ami que notre village a été détruit de votre faute. » dit Liria froidement.
Le tryckers chercha un allié dans lassemblée de matis déterminé et ne vit que des regards froids et déterminés, alors il éclata en sanglot, dehors un orage éclata et fit échos au petit Tryckers.
Un vieil homin entra dans la grotte et alla sinstaller près du feu.
« Bonjour à vous jeunes homins. » lança t-il joyeusement.
« Quel temps, il ny a plus de saison. » ajouta til en se servant un bol de soupe.
« On peut vous aider monsieur ? » demanda Lyandil intrigué
« Oui, je cherche une bande de jeunes homins qui se font appelés les enfants de la forêt, vous ne les connaîtriez pas par hasard ? » demanda til en se coupant un morceau de pain quil trempa dans la soupe.
« Cest nous vieil homin. Que nous veux tu ? » Répondit Laisolestydyll.
Le vieux visage ridé sillumina tout dun coup.
« Aidez moi monsieur, sil vous plait ils vont me tuer. » cria le tryckers.
« Nayez crainte mon ami, ils ne vous tueront pas. »
« Et quest-ce qui te fais dire ça vieil homme ? » demanda Laivorondyl en défiant du regard son vis-à-vis.
« Parce que je vous connais. » répondit simplement le sage.
« Tu nous connais ? » demanda Liria.
« Ça fait longtemps que je vous observe et vous me faites penser à une meute de ragus. » cracha til à lassemblée.
« Vieil homme, ou tu es fou, ou tu es sur de toi ? » rit Draaak.
Toute lassemblée fit de même à lexception des jumeaux lais.
« Pour qui te prends tu vieille écorce pour venir chez nous, nous insulter de ragus. » explosa Laivorondyl
Toute lassemblée cessa de rire.
« Quest-ce que tu veux ? Je te poserai cette question une seule fois. » Interrogea Laisolestydyll.
Les yeux bleus du sage sabîmèrent dans une profonde réflexion, il écarta les pans de sa lourd veste en peau de bodoc, prit une profonde inspiration.
« Vous êtes les survivants du hameau de Laiae, je connais votre histoire, et jen suis attristé croyez moi. Mais vous ne pouvez continuer de gaspiller votre énergie bêtement, alors que le pays à besoin de vous. »
« Nous allons bientôt partir pour la guerre vieil homme. » lança fièrement Schoushen.
« Vous nêtes pas des tueurs, vous le savez aussi bien que moi, vous nauriez pas tué le tryckers. »
Personne ne répondit.
« Si vous partez à la guerre vous allez reproduire ce que vous avez vécut en privant des enfants de leur parent, est-ce que cest ça que vous voulez ? »
Tous les enfants de la forêt se sentirent mal à laise et évitèrent le regard azur du vieil homme.
« Nous vengerons nos parents. » cria Dracognak.
« Oui, vous devez les venger, mais sûrement pas la mort dautres innocents. Ceux qui sèment la mort, récoltent la mort. »
Tous les matis repensèrent aux soldats, semeurs de mort par excellence, fauchés en une nuit par un terrible mal.
« Si vous avez survécut aussi longtemps, cest uniquement grâce à lamour et lentraide dont vous avez su faire preuve durant toutes ces années. »
« Que nous proposes-tu vieux sage ? » demandèrent les jumeaux Lai en même temps.
« Le monde tel que vous le connaissez vit ses dernières heures, mes enfants, les gouvernements sémiettent, les peuples sentretuent. Bientôt il ne restera rien de mon uvre. » Le vieil homme termina sa phrase tout doucement, et ses dernières paroles furent à peine audibles.
« Le monde a besoin dhomins fort et solidaires, des gens au curs vaillants et bons, vous êtes ses personnes. » conclut il.
Les enfants de la forêt échangèrent des regards interrogateurs, le vieil homme nétait plus là, mais ses paroles avaient pris racines dans les curs des survivants de Laiae.
Le lendemain matin, Lilihuète fut libéré et accompagné jusquà la frontière où de nombreux convois faisaient halte avant de repartir pour les terres tryckers.
« On ne taurais pas tuer Lilihuète, juste terrorisé. » murmura Sywendhyl à loreille du tryckers.
Chaque matis donna au marchand une bourse remplis de dappers.
« Nous te présentons nos excuses, mon ami. Jamais nous ne taurions fait de mal. » dit Laivorondyl.
« Oh ce nest rien. » répondit le petit homme en chargeant sa monture avec les présents matis.
« Le vieil homme que nous avons vu hier, cest bien celui que je crois ? » demanda timidement le tryckers.
« Oui cest lui. » répondit Virt respectueusement.
« Mais quest-ce que vous allez faire à présent ? » demanda t-il.
« Nous allons fonder une guilde, les Laikendii, et tenter de sauver ce qui peut lêtre encore. » répondit Laisolestydyll.
« Ben bonne chance alors Laikendii. Au fait, ça veut dire quoi ? » demanda le petit homme.
« Laikendii, les enfants de la forêt. » répondit Merli.
Laisolestydyll
Re: laikendii les enfants de la forêt
Bonjour Alliance Matis, c'est un plaisr de traité avec vous. Je vous souhaite longue vie sur Atys. Les Questeurs d'Atys vous remetent leur salutation. Nous attendons patiament notre chasse commune!
Venom,le Fléau
Venom,le Fléau
Venom: expert en épée lourde, prêtre, Foreur de la Jungle, crafteur de Pique et avatar de destruction.
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Re: laikendii les enfants de la forêt
bonjour a vous frères zorais,
c'est toujours un plaisir pour les laikendii de fouler le sol d'atys a vos cotés.
laisolestydyll
c'est toujours un plaisir pour les laikendii de fouler le sol d'atys a vos cotés.
laisolestydyll
Re: laikendii les enfants de la forêt
Les Questeurs d'Atys et moi meme vous souhaitons longue vie et prosperité, amis matis