Nemesis: Peurs & silences -1, 2, 3 et épilogue)
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
Merci surtout à toi Psychee, ce moment restera pour moi un moment magique passé sur Ryzom
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
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"Je vais où mon coeur me porte"
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
Je vais quand même écrire la fin, en fait transcrire ce qui s'est passé, de manière résumée, car il faudrait trop en dire.
Mais cela permettra aux gens qui auraient voulu etre là, et ne purent pas, de ne pas se sentir lésés.
Et merci à toi, Melowen d'avoir été là, désormais, tu ne pourra plus jamais briser ce lien
Mais cela permettra aux gens qui auraient voulu etre là, et ne purent pas, de ne pas se sentir lésés.
Et merci à toi, Melowen d'avoir été là, désormais, tu ne pourra plus jamais briser ce lien
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
Melowen séveilla dans une chambre inconnue. Elle avait dormi dun sommeil agité et sans rêves. Son corps lui faisait mal comme si on lavait roué de coups, elle sentait une douleur sourde à son flanc. Où était elle ? Progressivement des bribes de souvenirs revinrent à sa mémoire. Elle était dans une chambre du hall des Gardiens de la Sève, mais pourquoi ?
Tout avait commencé par cette vision quelle avait eu prés du petit Kami noir. Elle avait vu Psychee agonisante dans un lieu inconnu. Elle sétait alors précipitée chez les Gardiens de la Sève pour les avertir, mais un message leur était déjà parvenu. Sa vision, bien que précise, ne permettait pas de savoir où Psychee était. Elle nétait donc daucun secours Troublée, découragée, elle erra sans but dans Zora. Elle ne parvenait pas à effacer la terrible image et son impuissance la désespérait. Vers le soir, elle sortit de Zora, elle avait besoin de se retrouver dans la forêt. Aux portes de Zora, elle croisa Soryu, elle se réjouit dapprendre quil postulait chez les Gardiens, mais elle navait pas le cur à parler. Elle continua son chemin au hasard. Ses pas la portèrent à proximité du téléport de la Karavan. De loin elle aperçut une silhouette agenouillée et bien que nappréciant pas la présence de la Karavan, elle approcha cependant. Un corps était étendu aux pieds de la silhouette. Elle pressa le pas.
Puis elle reconnu le corps, cétait Psychee, totalement inconsciente, sale, dune pâleur extrême, une jeune Matis se tenait à son chevet, lui tenant la main et psalmodiant. Sous le choc Melowen sagenouilla, elle adressa une prière silencieuse au Kami des Lacs, mais celui-ci resta désespérément muet. Elle se leva, effleura de la main lépaule de la Matis inconnue, demandant sil elle pouvait faire quelque chose. Mais la Matis était comme plongée dans une sorte de transe. Melowen vit alors la blessure au flanc de Psychee, une blessure affreuse, doù coulait quelque chose dinnommable. Elle approcha sa main de la blessure puis léloigna aussitôt.
Que pouvait elle faire, elle nétait quune jeune combattante sans beaucoup dexpérience, elle connaissait quelques sorts de soins, mais ceci dépassait de beaucoup ses capacités.
Elle sassit aux côtés de Psychee, faisant face à la jeune Matis. Elle prit la main de Psychee. La froideur de celle-ci la fit tressaillir. Lentement elle sentit le froid lenvahir, remontant le long de son bras, puis gagnant tout son être, puis la douleur vint, dabord lointaine, puis de plus en plus pressante . Elle partait de son ventre, irradiant jusquà ses pieds et ses mains. Le temps seffaça, tout nétait plus que douleur, souffrance
Des gens arrivèrent, elle entendit leurs voix, lointaines comme assourdies. Le peu qui restait de conscience en elle lui disait de lacher la main de Psychee, mais autre chose, un sentiment de compassion puissant lui dictait de nen rien faire. Elle serra plus fort la main de Psychee. Un hurlement inhomine, bestial, lui glaça le sang, effrayée elle comprit que cétait elle qui hurlait avec la jeune Matis. La douleur était maintenant insupportable, ses dernières pensées cohérentes sengloutissaient dedans.
Ajoutés à la douleur, survinrent comme des coups de fouets, la flagellant sur tout son corps. Elle comprit que les homins qui les entouraient, essayaient de leur lancer des sorts de soins. Non Non Elle avait limpression que de sa bouche sèche, ne pouvait sortir aucune parole, pourtant ils comprirent et les coups de fouets sarrêtèrent. La douleur progressait par vagues, entre les vagues se mélangèrent des bribes de souvenirs inconnus. Elle apprit ainsi le nom de la Matis Florimelle et ressentit ce qui la liait à Psychee. Un lien puissant la reliait maintenant à Florimelle et Psychee. Leurs corps et leurs esprits se confondaient.
Elle sentit quon la soulevait comme pour lemporter, elle serra encore plus fort la main de Psychee, aucune force humaine ne pouvait brisait ce lien
Ils la reposèrent sur le sol.
Lâme de Psychee sen allait, Florimelle et Melowen le sentaient, elles étaient au bord du gouffre, elles retenaient encore Psychee du bout des doigts. « Ne pars pas ».Elle ne sut si elle pensa ou prononça ces paroles.
Psychee faiblissait de plus en plus. Quelque chose dinnommable pulsait au fond de sa blessure, elle devait les avertir, mais plus aucun mot ne semblait pouvoir franchir le seuil de ses lèvres.
La souffrance continuait toujours. Ils comprirent et enlevèrent la boule cachée dans le flanc de Psychee. Mais il était trop tard. Psychee séloignait, les entrainant avec elle. Florimelle lachait prise, une immense fatigue envahit Melowen, elle navait plus envie de se battre, juste dormir
Le cur de Psychee sarrêta de battre. Lesprit de Melowen lui parut se dissoudre, elle glissait dans le gouffre. Une ultime pensée damour la retint, Kalean Kalean, elle évoqua le visage aimé, il restait flou, indistinct, puis plus net il lui apparut
Quelque chose au fond de Psychee refusait de mourir, la vie repartit au fond delle. Imperceptiblement, elle sétait remis à respirer. La douleur était toujours là, moins forte, mais suffisante pour effacer le visage de Kalean. Psychee était revenue, mais le souffle de vie était incroyablement fragile, Melowen était épuisée, elle sentait quil en était de même pour Florimelle, elles ne pouvaient plus rien faire, juste par ce lien maintenir Psychee auprès delles. La douleur refluait maintenant faisant place à une fatigue irrésistible. Ne pas sendormir
Autour delles, ils sagitaient toujours, ils lancèrent des sorts de soins, ceux ci ne faisaient plus mal, mais ils restaient impuissants. Combien de temps pourrait elle tenir ainsi avant que le sommeil ne la prenne. Elle pensa au Kami des Lacs, et sentendit prononcer : « Unis Ils ne font quun ». Un temps infini parut sécouler, puis une main dans la sienne, la reliant à dautres mains formant un cercle. Zorai, Fyros, Matis et Tryker unis. Un tourbillon mêlant leurs vies et leurs souvenirs. Les yeux du Kami quavait contemplé Psychee, et par delà les yeux .
Elle sentit le lien qui la reliait à Psychee se distendre, la douleur avait presque complètement disparu, la chaleur revenait dans son corps, elle pouvait bouger et parler à nouveau. Psychee reprit alors connaissance. Melowen vit alors les homines qui lentouraient, des Gardiens de la Sève visiblement. La journée était bien avancée, presque un cycle sétait écoulé Elle les salua silencieusement. Tous se réjouirent de revoir Psychee. Sa tête était vide, son corps douloureux, mais rien de comparable avec la souffrance indicible quelle avait ressentie. Ils rentrèrent tous ensembles à Zora et les Gardiens de la Sève lui offrirent lhospitalité.
Elle avait du dormir longtemps. Tout ce quelle avait vécu avait la consistance dun rêve mais elle savait que ce nétait que la réalité. Certaines questions avaient trouvé des réponses, mais plus nombreuses encore étaient celles qui nen avaient pas. Melowen comprit alors que sa vision navait pas pour fonction davertir, ce nétait que la traduction dun lien que le Kami avait tissé entre elle et Psychee. Un lien qui lavait amené près de Psychee sans lavoir cherchée. Mais pourquoi elle ? Et à quoi avait-elle servi exactement durant cette longue nuit ? Un lancement dans son ventre lavertit que si le lien avait sans doute changé de nature, il était toujours présent
Tout avait commencé par cette vision quelle avait eu prés du petit Kami noir. Elle avait vu Psychee agonisante dans un lieu inconnu. Elle sétait alors précipitée chez les Gardiens de la Sève pour les avertir, mais un message leur était déjà parvenu. Sa vision, bien que précise, ne permettait pas de savoir où Psychee était. Elle nétait donc daucun secours Troublée, découragée, elle erra sans but dans Zora. Elle ne parvenait pas à effacer la terrible image et son impuissance la désespérait. Vers le soir, elle sortit de Zora, elle avait besoin de se retrouver dans la forêt. Aux portes de Zora, elle croisa Soryu, elle se réjouit dapprendre quil postulait chez les Gardiens, mais elle navait pas le cur à parler. Elle continua son chemin au hasard. Ses pas la portèrent à proximité du téléport de la Karavan. De loin elle aperçut une silhouette agenouillée et bien que nappréciant pas la présence de la Karavan, elle approcha cependant. Un corps était étendu aux pieds de la silhouette. Elle pressa le pas.
Puis elle reconnu le corps, cétait Psychee, totalement inconsciente, sale, dune pâleur extrême, une jeune Matis se tenait à son chevet, lui tenant la main et psalmodiant. Sous le choc Melowen sagenouilla, elle adressa une prière silencieuse au Kami des Lacs, mais celui-ci resta désespérément muet. Elle se leva, effleura de la main lépaule de la Matis inconnue, demandant sil elle pouvait faire quelque chose. Mais la Matis était comme plongée dans une sorte de transe. Melowen vit alors la blessure au flanc de Psychee, une blessure affreuse, doù coulait quelque chose dinnommable. Elle approcha sa main de la blessure puis léloigna aussitôt.
Que pouvait elle faire, elle nétait quune jeune combattante sans beaucoup dexpérience, elle connaissait quelques sorts de soins, mais ceci dépassait de beaucoup ses capacités.
Elle sassit aux côtés de Psychee, faisant face à la jeune Matis. Elle prit la main de Psychee. La froideur de celle-ci la fit tressaillir. Lentement elle sentit le froid lenvahir, remontant le long de son bras, puis gagnant tout son être, puis la douleur vint, dabord lointaine, puis de plus en plus pressante . Elle partait de son ventre, irradiant jusquà ses pieds et ses mains. Le temps seffaça, tout nétait plus que douleur, souffrance
Des gens arrivèrent, elle entendit leurs voix, lointaines comme assourdies. Le peu qui restait de conscience en elle lui disait de lacher la main de Psychee, mais autre chose, un sentiment de compassion puissant lui dictait de nen rien faire. Elle serra plus fort la main de Psychee. Un hurlement inhomine, bestial, lui glaça le sang, effrayée elle comprit que cétait elle qui hurlait avec la jeune Matis. La douleur était maintenant insupportable, ses dernières pensées cohérentes sengloutissaient dedans.
Ajoutés à la douleur, survinrent comme des coups de fouets, la flagellant sur tout son corps. Elle comprit que les homins qui les entouraient, essayaient de leur lancer des sorts de soins. Non Non Elle avait limpression que de sa bouche sèche, ne pouvait sortir aucune parole, pourtant ils comprirent et les coups de fouets sarrêtèrent. La douleur progressait par vagues, entre les vagues se mélangèrent des bribes de souvenirs inconnus. Elle apprit ainsi le nom de la Matis Florimelle et ressentit ce qui la liait à Psychee. Un lien puissant la reliait maintenant à Florimelle et Psychee. Leurs corps et leurs esprits se confondaient.
Elle sentit quon la soulevait comme pour lemporter, elle serra encore plus fort la main de Psychee, aucune force humaine ne pouvait brisait ce lien
Ils la reposèrent sur le sol.
Lâme de Psychee sen allait, Florimelle et Melowen le sentaient, elles étaient au bord du gouffre, elles retenaient encore Psychee du bout des doigts. « Ne pars pas ».Elle ne sut si elle pensa ou prononça ces paroles.
Psychee faiblissait de plus en plus. Quelque chose dinnommable pulsait au fond de sa blessure, elle devait les avertir, mais plus aucun mot ne semblait pouvoir franchir le seuil de ses lèvres.
La souffrance continuait toujours. Ils comprirent et enlevèrent la boule cachée dans le flanc de Psychee. Mais il était trop tard. Psychee séloignait, les entrainant avec elle. Florimelle lachait prise, une immense fatigue envahit Melowen, elle navait plus envie de se battre, juste dormir
Le cur de Psychee sarrêta de battre. Lesprit de Melowen lui parut se dissoudre, elle glissait dans le gouffre. Une ultime pensée damour la retint, Kalean Kalean, elle évoqua le visage aimé, il restait flou, indistinct, puis plus net il lui apparut
Quelque chose au fond de Psychee refusait de mourir, la vie repartit au fond delle. Imperceptiblement, elle sétait remis à respirer. La douleur était toujours là, moins forte, mais suffisante pour effacer le visage de Kalean. Psychee était revenue, mais le souffle de vie était incroyablement fragile, Melowen était épuisée, elle sentait quil en était de même pour Florimelle, elles ne pouvaient plus rien faire, juste par ce lien maintenir Psychee auprès delles. La douleur refluait maintenant faisant place à une fatigue irrésistible. Ne pas sendormir
Autour delles, ils sagitaient toujours, ils lancèrent des sorts de soins, ceux ci ne faisaient plus mal, mais ils restaient impuissants. Combien de temps pourrait elle tenir ainsi avant que le sommeil ne la prenne. Elle pensa au Kami des Lacs, et sentendit prononcer : « Unis Ils ne font quun ». Un temps infini parut sécouler, puis une main dans la sienne, la reliant à dautres mains formant un cercle. Zorai, Fyros, Matis et Tryker unis. Un tourbillon mêlant leurs vies et leurs souvenirs. Les yeux du Kami quavait contemplé Psychee, et par delà les yeux .
Elle sentit le lien qui la reliait à Psychee se distendre, la douleur avait presque complètement disparu, la chaleur revenait dans son corps, elle pouvait bouger et parler à nouveau. Psychee reprit alors connaissance. Melowen vit alors les homines qui lentouraient, des Gardiens de la Sève visiblement. La journée était bien avancée, presque un cycle sétait écoulé Elle les salua silencieusement. Tous se réjouirent de revoir Psychee. Sa tête était vide, son corps douloureux, mais rien de comparable avec la souffrance indicible quelle avait ressentie. Ils rentrèrent tous ensembles à Zora et les Gardiens de la Sève lui offrirent lhospitalité.
Elle avait du dormir longtemps. Tout ce quelle avait vécu avait la consistance dun rêve mais elle savait que ce nétait que la réalité. Certaines questions avaient trouvé des réponses, mais plus nombreuses encore étaient celles qui nen avaient pas. Melowen comprit alors que sa vision navait pas pour fonction davertir, ce nétait que la traduction dun lien que le Kami avait tissé entre elle et Psychee. Un lien qui lavait amené près de Psychee sans lavoir cherchée. Mais pourquoi elle ? Et à quoi avait-elle servi exactement durant cette longue nuit ? Un lancement dans son ventre lavertit que si le lien avait sans doute changé de nature, il était toujours présent
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
[HRP] chuis en train de taper moi aussi la fin, laissez-moi le teeeemps [/hrp]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
/hrp héhé j'ai été plus rapide hrp/
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
[HRP] m'apprendra à écrire des textes trop longs... Et puis zut, faut que je bosse aussi!
Bon, j'y retourne, tout le monde me saute dessus pour savoir comme ca s'est fini, et tout les absents râlent de pas avoir été là[/HRP]
Bon, j'y retourne, tout le monde me saute dessus pour savoir comme ca s'est fini, et tout les absents râlent de pas avoir été là[/HRP]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
[HRP] ouaou trop de frisson super histoire moi pas ose en faire part [HRP]
Zouran, frere de Zoulian
vagabond d atys
vagabond d atys
Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)
(Ceci se passe quelques jours -disons un ou deux- après la fin de l'event. je pense qu'IG, et même ici, certaines personnes vont encore réagir, car il y a beaucoup de choses non-dites et non-dénouées, mais le principal est là)
Lauberge de la Canopée, le petit lieu de repos et de rencontres du hall de Guilde des Gardiens de la Sève était bondée, ce soir là.
Leonil dévorait des yeux Psychée, assis dans un fauteuil confortable, une ceinture de toile enserrant encore sa taille douloureuse. Elle, sétait assise près de lui, tenant sa main doucement, après avoir passé près dune heure à conter sa quête personnelle, sa recherche de vérité. Quand elle avait conté tout cela, ses yeux pourpres dalbinos avaient pris presque la même texture, la même profondeur que les yeux du Kami dans lesquelles elle avait plongé son âme. Et avait du sarrêter, parfois, retenant des larmes à ce souvenir Et à ce qui resterait la plus grande, la plus immense, réponse de sa vie. Elle avait achevé son récit sur son retour maladroit à pied, puis son dernier souvenir : la lance, la plongée dans leau glacée, et le vide qui sen suivit.
Leonil avait poursuivi, hésitant à raconter ce quil avait vécu et enduré. Arrivé à Zora, il avait été terrassé par la même souffrance et la même agonie que Psychée. Le lien entre elle et lui avait duré des heures entières. Il avait du mal à se souvenir de tout, mais se rappelait de sentir sa mort proche. Et ses derniers mots, quand il avait senti que, sans savoir comment, ni pourquoi, sa promise était revenue près de lui, quelque part, sans savoir Avant que la souffrance ne décide à lépuiser pour longtemps.
Eblahom reprit le récit. Il avait trouvé Leonil agonisant dans les rues de Zora, et lavait ramené à la guilde. Malgré labsence de blessure, le jeune prince tryker se mourrait, appelant encore et encore Psychée. Nul ny comprenait rien, ni la sève, ni les onguents navaient effet, mais la sagesse du Zoraï lui avait fait comprendre que ce nétait pas lhomin qui mourrait, mais sa compagne, et quelle lentraînait à travers leur lien vers lagonie. Le très ancien Jeruz était venu à la rescousse, bientôt suivi dautres. Jeruz avait reçu un message laconique dun Izam, à moitié épuisé par un voyage éperdu. Loiseau en mourrait quelques heures plus tard, mais le message avait pu leur faire comprendre que quelquun avait du retrouver Psychée.
Et quand Leonil hurla, criant quelle était là, quelle était là mais quelle partait, ils comprirent que quelquun avait pu ramener jusquà Zora la mourante.
Il fallait la chercher.
Jeruz prit la place de conteur, un clin dil à Eblahom :
Tout les Gardiens proches de Zora se mirent à sa recherche, et alors que les plus éloignés arrivaient de partout, Jeruz eu lintuition daller voir le poste de la Karavan face à Zora. Il trouva là Florimelle, la Prêtresse de Jena, et Melowen, la Porte parole de la Fraternité Kami des Lacs, penchées toutes deux au dessus dun corps quil connaissait.
Psychée était allongée, une blessure béante que ne couvrait plus un cataplasme de fortune. La déchirure faisait une main de long, presque la moitié de large, et en suintait une chose purulente mêlée de sève rouge. Il appela à travers le lien des Gardiens tous à le rejoindre, car là, le puissant Fyros se savait impuissant.
Melowen reprit lhistoire, sans oser se lever de sa chaise, toujours attablée dans lauberge. Timide et gênée, sa voix resta faible, et le silence se fit pour entendre, on chassa même les jeunes yubos joueurs pour lécouter : Elle raconta sa tentative pour retrouver Psychée, en proie à des doutes quelle espérait pouvoir dissiper près delle. Sa prière devant le protecteur de Zora, et la vision terrible, prise de plein fouet. Elle avait cherché des Gardiens pour demander où était la jeune Matis, mais personne ne su répondre, et, paniquée elle couru dans Zora, avant que ses pas ne la mène devant les machines de la Karavan. Et le corps de Psychée. Elle expliqua quelle avait essayé de parler à Florimelle, absorbée en prière. Mais celle-ci semblait en transe, et navait pas répondu. Elle ne savait que faire, quand elle sagenouilla à son tour, et prit la main de Psychée, essayant de communiquer avec la jeune adolescente, scellant pour les heures qui suivaient et presque tout un jour son destin à celle de la mourante.
Florimelle était resté silencieuse. Prêtresse de Jena dans une auberge des Gardiens, entourée dadeptes des Kamis, elle savait ne pas avoir sa place ici. Ou du moins le pensait. Mais tous savaient quils lui devait la vie de Psychée, et elle était en train de découvrir une chose, rassurante : les Gardiens regardent avant tout lâme de lhomin, non sa foi, ou sa couleur. Même Shinrah, si dure avec les pro-Karavan, étais venu lui apporter elle-même à boire.
Melowen se demandait si elle devait continuer, mais Thun, de sa voix grave et posée tel un roc sur la plaine interpella Florimelle : « racontez-nous, à votre tour, comment vous avez retrouvé Psychée, et comment vous lavez ramené à nous, quand nous vous avons trouvés ».
Florimelle hésita, avant de se lever, et de prendre sa place de conteuse :
Elle raconta comment son instinct lui avait fait traverser tout le Jardin Majestueux, suivant un appel impérieux, celui de son amie, un mot qui dans sa bouche prenait un sens immense et spécial. Elle dissimula tant bien que mal sous son masque de prêtresse de Jena maîtresse delle les sentiments quelle pouvait avoir pour Psychée. Mais tout les témoins et acteurs de ce qui sétait passé, tout ceux qui avaient partagé le lien et lâme de Psychée à son agonie, savaient. Savaient sans le moindre doute.
Florimelle avait attendu longtemps, jusquà ce quelle voit que la blessure saggravait, et que la vie de Psychée seffaçait. Elle avait alors pris le ticket de Zora quelle gardait, celui qui menait devant la Karavan. Devant les serviteurs de sa Déesse. Elle serra son amante contre elle, et se retrouva à sa destination. Mais impossible de faire plus. Elle était loin des Gardiens, loin de tout, personne ne venait, et elle ne pouvait laisser Psychée.
Elle resta agenouillée, la tête de la jeune mourante sur ses genoux, et pria. Que quelque chose arrive, que Jena la sauve quil y ai un miracle. Elle avait ses mains sur le front, et les lèvres de la jeune homine et sentit son esprit glisser dans celui de son amie mourante.
Le reste impossible de dire combien de temps cela dura. Elowen était arrivée, et, priant à son tour en tenant la main de Psychée, fondit elle aussi dans cette âme refusant de se battre encore pour ne plus chercher que le repos de la mort.
Florimelle se souvînt de leur lutte, à toute deux. Des heurs à appeler, essayer de la retenir. Il y avait des gens autour delle, et se rappelait de leur présence, de leurs actes, de leurs tentatives pour sauver lune des leurs, et libérer les deux homines en transe. Mais cétait si flou. Elle navait pensé quà celle qui représentait sa vie et son amour, et à la moindre chance quelle avait encore de la retenir en vie. Elle ne pu le raconter ainsi mais tout le monde devina, dans les larmes quelle ne pu retenir, ce qui sétait réellement joué.
Eblahom reprit : Il était arrivé devant les trois homines, et de suite, la blessure paraissait clairement anormale. Tandis que tous découvraient que soigner par la sève ne faisait quamplifier la souffrance de Psychée, et celle des deux jeunes filles liées à cet instant à elle sous la transe, il avait observé, et compris de suite. De la Goo.
Dune tâtement délicat, il repéra la boule au fond des entrailles de la mourante, et aidé dune fine lame, se mit à fouiller les chairs, pour retirer le bout de glaise collante et infecté. Il jeta la chose infectée, et aidé de Shinrah, Tomasi et Houyo nettoya la blessure, avant que tous ne déploient leur sève pour guérir la plaie.
Mais elle ne se réveillait pas, malgré les soins, son cur sétait arrêté, sa respiration aussi, et les deux homines, toujours liées à elles, seffondraient en murmurant des propos où les Gardiens comprirent que Psychée refusait de vivre encore. Et toutes leurs prières ny faisaient rien. Le corps avait reprit vie sous la puissance de leurs Arts, oui, mais sans son âme.
Mais Houyo reprit, vidant son verre de Muscaï personne ne savait combien il en avait descendu avant : en priant, de toutes ses forces, il avait senti quelque chose. Pas de parole divine, ou de message, mais une expression directe de la présence des Kamis. Limpression de plonger dans le même regard que celui dans lequel la mourante avant plongé peu avant dans sa vision, et il avait partagé cela. Une brève seconde, il avait vécu la sensation dêtre tout ce qui existe. Et avait compris. Il ny avait plus de corps à soigner, mais son âme, lâme de Psychée, et le seul moyen était daller la chercher.
Shinrah raconta la fin, à sa demande. Elle sétait assise, avec les Gardiens, et ils avaient joints leurs mains, tous, avant daller chercher les mains de Florimelle et Melowen. Sans savoir comment faire, ils prièrent, essayant de penser à toutes les raisons de vivre quils partageaient, à tout leurs espoirs, et leurs devenirs, à tout ce qui pouvait séduire cette âme mourante de renoncer au bien-être de la mort. Les minutes sécoulant, ils sentaient le piège du lien qui sétait noué sur les deux jeunes homines se refermer sur eux. La magie, la sève elle-même participait de ce moment se mettant à vibrer sourdement, puis devenir chant cristallin.
Et tous furent précipités dans leurs âmes propres. Chaque histoire de chacune des personnes assises là devint part de lâme de chacun : peurs, douleurs, faiblesses, envies, convoitises, haines, amours, angoisses, terreurs, espoirs, joies, désirs, secrets, paix, tout devenait un livre écrit en milles mots éparpillés, quil fallait lire et comprendre, et surtout, surtout, ne pas chercher à absorber. Leurs efforts devinrent une lutte pour ne pas céder à ce quil y avait de plus puissant et affreux à cette instant : le désir de mourir, la peur de vivre de la jeune homine à lâme quasi-éteinte.
Lespoir, et lamour devinrent les seules pensées du groupe et le lien céda enfin. Il seffilocha doucement. Il ne disparaîtrait jamais entre tout ces gens, ne pourrait plus se briser. Mais il acceptait de céder à cet instant. Et Psychée, dans un soupir, ouvrit les yeux.
Elle avoua elle-même quelle avait du mal à se rappeler de tout, depuis que la lance lavait transpercée. Et quelle était effrayée de ce qui avait pu lamener à cet abandon, et au risque demporter avec elle deux âmes dans la mort, ou la folie. Elle navait pas pu éviter de pleurer, à tous ces récits, et navait pas refusé le muscaï tendrement proposé par Houyo quand il avait vu ses larmes. Elle se serra contre Leonil, mais pas sans jeter un regard tendre sur Florimelle, et lui faire signe de sasseoir avec eux.
Peut-être apprendraient-ils à vivre tout les deux sans se déchirer pour elle.
Mais pour lheure, Psychée voulait juste un peu de paix et ses amis aussi. Aux aubes suivantes, il y aurait bien des choses à faire, mais ce soir, le banquet les attendait.
Lauberge de la Canopée, le petit lieu de repos et de rencontres du hall de Guilde des Gardiens de la Sève était bondée, ce soir là.
Leonil dévorait des yeux Psychée, assis dans un fauteuil confortable, une ceinture de toile enserrant encore sa taille douloureuse. Elle, sétait assise près de lui, tenant sa main doucement, après avoir passé près dune heure à conter sa quête personnelle, sa recherche de vérité. Quand elle avait conté tout cela, ses yeux pourpres dalbinos avaient pris presque la même texture, la même profondeur que les yeux du Kami dans lesquelles elle avait plongé son âme. Et avait du sarrêter, parfois, retenant des larmes à ce souvenir Et à ce qui resterait la plus grande, la plus immense, réponse de sa vie. Elle avait achevé son récit sur son retour maladroit à pied, puis son dernier souvenir : la lance, la plongée dans leau glacée, et le vide qui sen suivit.
Leonil avait poursuivi, hésitant à raconter ce quil avait vécu et enduré. Arrivé à Zora, il avait été terrassé par la même souffrance et la même agonie que Psychée. Le lien entre elle et lui avait duré des heures entières. Il avait du mal à se souvenir de tout, mais se rappelait de sentir sa mort proche. Et ses derniers mots, quand il avait senti que, sans savoir comment, ni pourquoi, sa promise était revenue près de lui, quelque part, sans savoir Avant que la souffrance ne décide à lépuiser pour longtemps.
Eblahom reprit le récit. Il avait trouvé Leonil agonisant dans les rues de Zora, et lavait ramené à la guilde. Malgré labsence de blessure, le jeune prince tryker se mourrait, appelant encore et encore Psychée. Nul ny comprenait rien, ni la sève, ni les onguents navaient effet, mais la sagesse du Zoraï lui avait fait comprendre que ce nétait pas lhomin qui mourrait, mais sa compagne, et quelle lentraînait à travers leur lien vers lagonie. Le très ancien Jeruz était venu à la rescousse, bientôt suivi dautres. Jeruz avait reçu un message laconique dun Izam, à moitié épuisé par un voyage éperdu. Loiseau en mourrait quelques heures plus tard, mais le message avait pu leur faire comprendre que quelquun avait du retrouver Psychée.
Et quand Leonil hurla, criant quelle était là, quelle était là mais quelle partait, ils comprirent que quelquun avait pu ramener jusquà Zora la mourante.
Il fallait la chercher.
Jeruz prit la place de conteur, un clin dil à Eblahom :
Tout les Gardiens proches de Zora se mirent à sa recherche, et alors que les plus éloignés arrivaient de partout, Jeruz eu lintuition daller voir le poste de la Karavan face à Zora. Il trouva là Florimelle, la Prêtresse de Jena, et Melowen, la Porte parole de la Fraternité Kami des Lacs, penchées toutes deux au dessus dun corps quil connaissait.
Psychée était allongée, une blessure béante que ne couvrait plus un cataplasme de fortune. La déchirure faisait une main de long, presque la moitié de large, et en suintait une chose purulente mêlée de sève rouge. Il appela à travers le lien des Gardiens tous à le rejoindre, car là, le puissant Fyros se savait impuissant.
Melowen reprit lhistoire, sans oser se lever de sa chaise, toujours attablée dans lauberge. Timide et gênée, sa voix resta faible, et le silence se fit pour entendre, on chassa même les jeunes yubos joueurs pour lécouter : Elle raconta sa tentative pour retrouver Psychée, en proie à des doutes quelle espérait pouvoir dissiper près delle. Sa prière devant le protecteur de Zora, et la vision terrible, prise de plein fouet. Elle avait cherché des Gardiens pour demander où était la jeune Matis, mais personne ne su répondre, et, paniquée elle couru dans Zora, avant que ses pas ne la mène devant les machines de la Karavan. Et le corps de Psychée. Elle expliqua quelle avait essayé de parler à Florimelle, absorbée en prière. Mais celle-ci semblait en transe, et navait pas répondu. Elle ne savait que faire, quand elle sagenouilla à son tour, et prit la main de Psychée, essayant de communiquer avec la jeune adolescente, scellant pour les heures qui suivaient et presque tout un jour son destin à celle de la mourante.
Florimelle était resté silencieuse. Prêtresse de Jena dans une auberge des Gardiens, entourée dadeptes des Kamis, elle savait ne pas avoir sa place ici. Ou du moins le pensait. Mais tous savaient quils lui devait la vie de Psychée, et elle était en train de découvrir une chose, rassurante : les Gardiens regardent avant tout lâme de lhomin, non sa foi, ou sa couleur. Même Shinrah, si dure avec les pro-Karavan, étais venu lui apporter elle-même à boire.
Melowen se demandait si elle devait continuer, mais Thun, de sa voix grave et posée tel un roc sur la plaine interpella Florimelle : « racontez-nous, à votre tour, comment vous avez retrouvé Psychée, et comment vous lavez ramené à nous, quand nous vous avons trouvés ».
Florimelle hésita, avant de se lever, et de prendre sa place de conteuse :
Elle raconta comment son instinct lui avait fait traverser tout le Jardin Majestueux, suivant un appel impérieux, celui de son amie, un mot qui dans sa bouche prenait un sens immense et spécial. Elle dissimula tant bien que mal sous son masque de prêtresse de Jena maîtresse delle les sentiments quelle pouvait avoir pour Psychée. Mais tout les témoins et acteurs de ce qui sétait passé, tout ceux qui avaient partagé le lien et lâme de Psychée à son agonie, savaient. Savaient sans le moindre doute.
Florimelle avait attendu longtemps, jusquà ce quelle voit que la blessure saggravait, et que la vie de Psychée seffaçait. Elle avait alors pris le ticket de Zora quelle gardait, celui qui menait devant la Karavan. Devant les serviteurs de sa Déesse. Elle serra son amante contre elle, et se retrouva à sa destination. Mais impossible de faire plus. Elle était loin des Gardiens, loin de tout, personne ne venait, et elle ne pouvait laisser Psychée.
Elle resta agenouillée, la tête de la jeune mourante sur ses genoux, et pria. Que quelque chose arrive, que Jena la sauve quil y ai un miracle. Elle avait ses mains sur le front, et les lèvres de la jeune homine et sentit son esprit glisser dans celui de son amie mourante.
Le reste impossible de dire combien de temps cela dura. Elowen était arrivée, et, priant à son tour en tenant la main de Psychée, fondit elle aussi dans cette âme refusant de se battre encore pour ne plus chercher que le repos de la mort.
Florimelle se souvînt de leur lutte, à toute deux. Des heurs à appeler, essayer de la retenir. Il y avait des gens autour delle, et se rappelait de leur présence, de leurs actes, de leurs tentatives pour sauver lune des leurs, et libérer les deux homines en transe. Mais cétait si flou. Elle navait pensé quà celle qui représentait sa vie et son amour, et à la moindre chance quelle avait encore de la retenir en vie. Elle ne pu le raconter ainsi mais tout le monde devina, dans les larmes quelle ne pu retenir, ce qui sétait réellement joué.
Eblahom reprit : Il était arrivé devant les trois homines, et de suite, la blessure paraissait clairement anormale. Tandis que tous découvraient que soigner par la sève ne faisait quamplifier la souffrance de Psychée, et celle des deux jeunes filles liées à cet instant à elle sous la transe, il avait observé, et compris de suite. De la Goo.
Dune tâtement délicat, il repéra la boule au fond des entrailles de la mourante, et aidé dune fine lame, se mit à fouiller les chairs, pour retirer le bout de glaise collante et infecté. Il jeta la chose infectée, et aidé de Shinrah, Tomasi et Houyo nettoya la blessure, avant que tous ne déploient leur sève pour guérir la plaie.
Mais elle ne se réveillait pas, malgré les soins, son cur sétait arrêté, sa respiration aussi, et les deux homines, toujours liées à elles, seffondraient en murmurant des propos où les Gardiens comprirent que Psychée refusait de vivre encore. Et toutes leurs prières ny faisaient rien. Le corps avait reprit vie sous la puissance de leurs Arts, oui, mais sans son âme.
Mais Houyo reprit, vidant son verre de Muscaï personne ne savait combien il en avait descendu avant : en priant, de toutes ses forces, il avait senti quelque chose. Pas de parole divine, ou de message, mais une expression directe de la présence des Kamis. Limpression de plonger dans le même regard que celui dans lequel la mourante avant plongé peu avant dans sa vision, et il avait partagé cela. Une brève seconde, il avait vécu la sensation dêtre tout ce qui existe. Et avait compris. Il ny avait plus de corps à soigner, mais son âme, lâme de Psychée, et le seul moyen était daller la chercher.
Shinrah raconta la fin, à sa demande. Elle sétait assise, avec les Gardiens, et ils avaient joints leurs mains, tous, avant daller chercher les mains de Florimelle et Melowen. Sans savoir comment faire, ils prièrent, essayant de penser à toutes les raisons de vivre quils partageaient, à tout leurs espoirs, et leurs devenirs, à tout ce qui pouvait séduire cette âme mourante de renoncer au bien-être de la mort. Les minutes sécoulant, ils sentaient le piège du lien qui sétait noué sur les deux jeunes homines se refermer sur eux. La magie, la sève elle-même participait de ce moment se mettant à vibrer sourdement, puis devenir chant cristallin.
Et tous furent précipités dans leurs âmes propres. Chaque histoire de chacune des personnes assises là devint part de lâme de chacun : peurs, douleurs, faiblesses, envies, convoitises, haines, amours, angoisses, terreurs, espoirs, joies, désirs, secrets, paix, tout devenait un livre écrit en milles mots éparpillés, quil fallait lire et comprendre, et surtout, surtout, ne pas chercher à absorber. Leurs efforts devinrent une lutte pour ne pas céder à ce quil y avait de plus puissant et affreux à cette instant : le désir de mourir, la peur de vivre de la jeune homine à lâme quasi-éteinte.
Lespoir, et lamour devinrent les seules pensées du groupe et le lien céda enfin. Il seffilocha doucement. Il ne disparaîtrait jamais entre tout ces gens, ne pourrait plus se briser. Mais il acceptait de céder à cet instant. Et Psychée, dans un soupir, ouvrit les yeux.
Elle avoua elle-même quelle avait du mal à se rappeler de tout, depuis que la lance lavait transpercée. Et quelle était effrayée de ce qui avait pu lamener à cet abandon, et au risque demporter avec elle deux âmes dans la mort, ou la folie. Elle navait pas pu éviter de pleurer, à tous ces récits, et navait pas refusé le muscaï tendrement proposé par Houyo quand il avait vu ses larmes. Elle se serra contre Leonil, mais pas sans jeter un regard tendre sur Florimelle, et lui faire signe de sasseoir avec eux.
Peut-être apprendraient-ils à vivre tout les deux sans se déchirer pour elle.
Mais pour lheure, Psychée voulait juste un peu de paix et ses amis aussi. Aux aubes suivantes, il y aurait bien des choses à faire, mais ce soir, le banquet les attendait.
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, 3 et épilogue)
[hrp] J'ai déjà dis merci à tous les gens qui ont joué le jeu, et m'ont aidé à ce superbe moment hier soir, qui, je l'espère, donnera envie à tous de tenter l'aventure, et à nous de recommencer encore. Mais j'ai oublié quelque chose:
Ce qui m'a donné envie de faire ce RP, en plus de plein d'idées, est un morceau de musique, et il a été si important quand j'ai écris le texte que je ne peux pas ne aps le citer: Muse: "Butterfies and Hurricanes". C'est à son bercement et sa folie que j'ai crée cette histoire, et qu'elle a pris tout ce sens [/hrp]
Ce qui m'a donné envie de faire ce RP, en plus de plein d'idées, est un morceau de musique, et il a été si important quand j'ai écris le texte que je ne peux pas ne aps le citer: Muse: "Butterfies and Hurricanes". C'est à son bercement et sa folie que j'ai crée cette histoire, et qu'elle a pris tout ce sens [/hrp]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, 3 et épilogue)
[hrp]Merci pour cette référence c'est effectivement un superbe morceau, moi en ce moment mon inspiration je la puise dans Enya et les premiers albums de Genesis [/hrp]psychee wrote:[hrp] Ce qui m'a donné envie de faire ce RP, en plus de plein d'idées, est un morceau de musique, et il a été si important quand j'ai écris le texte que je ne peux pas ne aps le citer: Muse: "Butterfies and Hurricanes". C'est à son bercement et sa folie que j'ai crée cette histoire, et qu'elle a pris tout ce sens [/hrp]
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
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