Pari stupide :
Papi attendait patiemment le jeunot (comme il disait) pour faire le point sur la guilde avec ses officiers. A cette époque, il tenait encore d'une main de fer les Lames d'Aeden et peu osaient s'opposer à lui.
Je revenai d'un entrainement intensif, mes sorts de soins s'amélioraient de jour en jour, et en ce temps là, j'en étais sacrement fier.
La tournée était fraichement servie, les verres tronaient sur le comptoir d'une si belle façon que j'en oubliai de saluer notre chef... Cela me valu une torgnolle derriere les oreilles, ce qui avec les mains caleuses et osseuses de Fei, n'était jamais bien agréable.
Après un salut bref, la réunion commencait. Comme d'habitude, les sujets de discussions étaient ô combien essentiels, et nous y allions gaiement. Nous ne voyions alors pas le temps passer (ni les tournées d'ailleurs).
Ba'Naer nous fit alors comprendre, avec sa légendaire délicatesse, qu'il fermait pour la soirée.
Un peu dépités, nous regardions nos verres a moitié vide, ou moitié plein. Le liquide fermenté commencait à faire des ravages dans nos cerveaux, et la, une idée sublime vint à l'esprit du Papi lorsque le fond de son verre commenca à sécher.
- DIs DoNc lE GGGGrrrand soigneur là..[rire gras]. Tu es si bon que ca ?
- Pffff, evidement !! Je soigne quiconque très rapidement et avec un acharnement thérapeutique prouvé !
- Hin hin hin, je suis pret a te parier que tu ne saurai pas le soigner lui.
- Qui donc ?
- tatatata, tu paries et je te le dis.
Ni une ni deux, le pari était relevé,
mais la personne a soigner
n'était en fait qu'un godet.
Et le mal dont il souffrait,
le pire des Lacs connu,
était d'être aussi sec que les kamis sont poilus.
J'enfilai alors mes gants,
et commencait à me concentrer.
Le sort fut leger,
le verre trembla,
mais le néant resta.
J'entamai un second sort plus puissant,
le verre trembla
mais en mille morceaux se brisant
lorsque du bar il tomba.
Le papi me narguait,
se voyant deja plus riche de quelques milliers.
Ni une ni deux j'enchainai sur mon verre,
De l'electricité flottait dans l'air,
Et le sort si puissant, détruisit le bien de Ba'naer.
Dépités, j'en jettai mes amplis dans le Lac,
regrettant très vite mon acte.
Moralités de l'histoire :
- Contente toi d'un verre à moitié plein.
- Ne fait jamais de pari avec plus malin surtout quand tu es pété comme un coing.
Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Nepher K'aan.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Une hutte de peau et d'os s'élevait tel un animal voûté. Le vent froid d'hiver, gémissant, jouait avec la lueur pâle du feu. Un jeune Tryker jeta une écorce dans les flammes, ravivant brutalement les braises. Les autres réfugiés faisaient passer de main en main une jarre de bois, tétant avec enthousiasme son contenu brûlant.
Tous regardaient le vieux Matis, amusés. Une crinière de cheveux argentés cascadait de son front jusqu'à ses larges épaules. Ses yeux étaient deux étincelles bleues lumineuses. Il était extrêmement maigre et ses vêtements, en haillons, témoignaient de jours meilleurs passés. Une longue épée reposait sur le sol près de sa main gauche.
- " Vous riez de moi, je le sais bien. La jeunesse est un bienfait qui permet de rire. Aujourd'hui, je suis vieux, mais j'ai été jeune comme vous. Et j'ai renoncé à plus de choses que ne pourront jamais rêver de jeunes blancs-becs tels que vous. C'était un temps béni."
- " Hélas ! Je ne puis l'oublier. Cet exil glacé me semblerait plus doux au lieu de me souvenir de choses qu'il vaudrait mieux condamner au néant."
Ses yeux s'embuèrent. Etait-ce dû à la souffrance ou au bonheur ?
- " Viccia Antone était une homine ! Une Matis comme on en rencontre plus aujourd'hui. Elle était grande. Sa chevelure possédait l'éclat doré du soleil par un soir de fin d'été. Et dans ses yeux, le bleu, le vert et le gris se mêlaient tant et si bien qu'ils pouvaient arracher aux homins leur âme. Mais il m'est arrivé de les voir rougis par la sève et aussi froids que le vent de cette nuit. C'était une homine dont vous pourriez rêver, gamins. Son image vous ferait mouiller vos couvertures."
- " C'était une guerrière de renom. Elle tuait en souriant et, lorsqu'il s'allongeait à ses côtés, l'homin qu'elle choisissait était prêt à mourir pour le plaisir à l'état brut. Mais comment vous parler d'une légende ? Je ne puis, sans risquer de la ternir à vos yeux."
- " J'ai parcouru l'écorce avec elle, vécu maintes aventures à ses côtés et partagé sa couche à l’occasion. Hélas, je l’ai perdue lors du chaos du Grand Essaim. Le jour de sa dernière bataille. Je ne l’ai jamais revue sinon en rêve."
- " Elle dort quelque part, peut-être dans les Terres du nord. Peut-être dort-elle au cœur des vents ? Je l’ignore. Tout cela s ‘est passé… Tout cela s’est passé il y a trop longtemps."
Il garda le silence, perdu dans ses souvenirs, et les réfugiés qui l’observaient sentirent la vague de tristesse qui engloutissait leur hôte. Puis la tête chenue se redressa, le regard intense se fixa sur eux, la bouche s’entrouvrit sur un sourire, un sourire de triomphe, un sourire où se lisait le souvenir d’anciens plaisirs.
- " C’était une homine oui. Une guerrière aussi. Je vais vous raconter notre première rencontre..."
Tous regardaient le vieux Matis, amusés. Une crinière de cheveux argentés cascadait de son front jusqu'à ses larges épaules. Ses yeux étaient deux étincelles bleues lumineuses. Il était extrêmement maigre et ses vêtements, en haillons, témoignaient de jours meilleurs passés. Une longue épée reposait sur le sol près de sa main gauche.
- " Vous riez de moi, je le sais bien. La jeunesse est un bienfait qui permet de rire. Aujourd'hui, je suis vieux, mais j'ai été jeune comme vous. Et j'ai renoncé à plus de choses que ne pourront jamais rêver de jeunes blancs-becs tels que vous. C'était un temps béni."
- " Hélas ! Je ne puis l'oublier. Cet exil glacé me semblerait plus doux au lieu de me souvenir de choses qu'il vaudrait mieux condamner au néant."
Ses yeux s'embuèrent. Etait-ce dû à la souffrance ou au bonheur ?
- " Viccia Antone était une homine ! Une Matis comme on en rencontre plus aujourd'hui. Elle était grande. Sa chevelure possédait l'éclat doré du soleil par un soir de fin d'été. Et dans ses yeux, le bleu, le vert et le gris se mêlaient tant et si bien qu'ils pouvaient arracher aux homins leur âme. Mais il m'est arrivé de les voir rougis par la sève et aussi froids que le vent de cette nuit. C'était une homine dont vous pourriez rêver, gamins. Son image vous ferait mouiller vos couvertures."
- " C'était une guerrière de renom. Elle tuait en souriant et, lorsqu'il s'allongeait à ses côtés, l'homin qu'elle choisissait était prêt à mourir pour le plaisir à l'état brut. Mais comment vous parler d'une légende ? Je ne puis, sans risquer de la ternir à vos yeux."
- " J'ai parcouru l'écorce avec elle, vécu maintes aventures à ses côtés et partagé sa couche à l’occasion. Hélas, je l’ai perdue lors du chaos du Grand Essaim. Le jour de sa dernière bataille. Je ne l’ai jamais revue sinon en rêve."
- " Elle dort quelque part, peut-être dans les Terres du nord. Peut-être dort-elle au cœur des vents ? Je l’ignore. Tout cela s ‘est passé… Tout cela s’est passé il y a trop longtemps."
Il garda le silence, perdu dans ses souvenirs, et les réfugiés qui l’observaient sentirent la vague de tristesse qui engloutissait leur hôte. Puis la tête chenue se redressa, le regard intense se fixa sur eux, la bouche s’entrouvrit sur un sourire, un sourire de triomphe, un sourire où se lisait le souvenir d’anciens plaisirs.
- " C’était une homine oui. Une guerrière aussi. Je vais vous raconter notre première rencontre..."
Last edited by sheelba on Thu Sep 14, 2006 6:40 am, edited 1 time in total.
Tomelin
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Evolution.
L Homin, seul et perdu, cherche son chemin dans le ciel. Il est debout, attentif au mouvement de ces formes mysterieuses et magnifiques qui garnissent cette immensité indefinissable.
L Homin pense, reve, imagine, cherche sa route et trouve la plus belle etoile, celle qui resplendie parmis toutes les autres.
Alors l Homin marche, court, nage, saute, tombe, se releve, progresse à travers la sciure, les eaux, les lianes et les herbes hautes, poursuivant et traquant celle lumiere malgré tout lointaine.
Mais il finit par perdre l Etoile.
Epuisé, blessé, à bout de souffle et d espoir, il s arrete, impuissant face à cette quete échouée et vaine.
Pendant un instant, un sentiment horrible le parcourt, il se sent à l étroit, prisonnier de cette terre qui ne veut le lacher, et qui ne cesse de le retenir contre elle.
L Homin regarde avec peine ce ciel qui avait mille fois changé de visage, ou les astres s' etaient relayés pour l illuminer et l animer. L' Homin lui est affaibli, son corps et son esprit perdus dans la désillusion et le desespoir, enchainé à cette terre etouffante.
Comme un coup de grace divin, une lueure fine et lumineuse carressa le visage de l Homin qui s' écroula, foudroyé par la pureté et la magie de ce rayon celeste..
L Homin, seul et perdu, cherche son chemin dans le ciel. Il est debout, attentif au mouvement de ces formes mysterieuses et magnifiques qui garnissent cette immensité indefinissable.
L Homin pense, reve, imagine, cherche sa route et trouve la plus belle etoile, celle qui resplendie parmis toutes les autres.
Alors l Homin marche, court, nage, saute, tombe, se releve, progresse à travers la sciure, les eaux, les lianes et les herbes hautes, poursuivant et traquant celle lumiere malgré tout lointaine.
Mais il finit par perdre l Etoile.
Epuisé, blessé, à bout de souffle et d espoir, il s arrete, impuissant face à cette quete échouée et vaine.
Pendant un instant, un sentiment horrible le parcourt, il se sent à l étroit, prisonnier de cette terre qui ne veut le lacher, et qui ne cesse de le retenir contre elle.
L Homin regarde avec peine ce ciel qui avait mille fois changé de visage, ou les astres s' etaient relayés pour l illuminer et l animer. L' Homin lui est affaibli, son corps et son esprit perdus dans la désillusion et le desespoir, enchainé à cette terre etouffante.
Comme un coup de grace divin, une lueure fine et lumineuse carressa le visage de l Homin qui s' écroula, foudroyé par la pureté et la magie de ce rayon celeste..
Kress
Ordre Du Metal
Ordre Du Metal
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
[hrp] Je me permet une p'tite autre bribe [/hrp]
Chansonette
Petite pop de noël
Quand tu remont'ras d' l'écorce
Avec tes mps par milliers...
N'oublie pas le Vorax à butter.
Chansonette
Petite pop de noël
Quand tu remont'ras d' l'écorce
Avec tes mps par milliers...
N'oublie pas le Vorax à butter.
Last edited by bozo123 on Wed Sep 13, 2006 1:33 pm, edited 1 time in total.
Ex joueur
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
un texte vieux d'un an , voire plus .. : ' Une Déza spé ... une ...'
Le pays Zoraï ne manque pas de charme; tout d'abord son peuple dont le masque uniforme gomme toute différence physique, pour mieux laisser filtrer l'authenticité de l'âme; et puis surtout cette végétation si vivante, si présente, que l'on peut comprendre la souffrance de ses habitants face à cette lèpre qu'est la Goo, qui comme une maladie de peau ronge le sol sans qu'aucun remède ne puisse enrayer le mal. Chaque fois j'y pensais dès que je foulais le sol de ce pays , et je ne manquais pas d'être impressionné par ces fiers guerriers, et il faut bien l'avouer par ces fières guerrières aux formes sculpturales; mais la téléportation qui me laissait pendant de longues minutes dans un état d'hébétude, ne me laissait que le loisir de sourire béatement à toutes les créatures qui passaient aux abords du TP, ce qui par la suite me rendait moins hardi dans l'approche de ces beautés Zoraï.
Mais à vrai dire là n'était pas le but de notre voyage, en fait, Meteer avait entreprit de faire de moi un foreur, et comme je m'étais pleins que notre désert n'était pas résolu à me céder ses ressources ; elle avait décidé de m'entraîner sur une terre fertile, ou je ne pourrais prétendre casser ma pioche sur des cailloux stériles ...
Meteer m'avait étonné dès son arrivée dans la guilde, elle avait tout d'abord affirmé son goût pour le forage, et alors que la plupart des réfugiés ne rêvaient que de combat, elle négligeait totalement cet aspect de la vie communautaire pour se consacrer à la connaissance des richesses que recelait le sous sol d'Atys. Mon ancienneté me permettait d'y voir une certaine maturité, car j'avais connu beaucoup de homins qui n'avaient envisagé cet aspect qu'après avoir écumé leur rage envers le peuple kittin dans des chasses vengeresses sans fin. Moi même, je ne pensais pas avoir atteint cette maturité, car je restais revêche à ce travail, qui pourtant m'aurait permis de pouvoir crafter des armures lourdes de meilleure facture. Et devant mon entêtement à ne pas manier ma pioche, elle s'était mis en tête de m'enseigner l'art de s'en servir. J'avais milles autres choses plus intéressantes à faire, mais il m'aurait d'abord fallu affronter le courroux de Meteer, et cela était plus difficile que de faire face à une horde de varynx !
Et nous voilà en route vers ces terres sensées me livrer leurs trésors au prix de quelques leçons de ma tutrice. Elle m'entraîna à l'ouest des eaux paisibles, entre Zora et Hoî-cho, une terre connue pour sa richesse en matériaux aiséments accessibles aux débutants tels que moi. Il est vrai que dès mon premier forage, je trouvais une source de matière première, mais là ou j'en trouvais une, Meteer à quelques pas de moi en trouvais sept, et dans le même temps d'extraction, elle récoltait sept fois plus de quantités .... de quoi être découragé ! Mais j'étais là pour apprendre, et en conséquence j'essayais de m'appliquer. « En fait Siro, tu manques de concentration, il faut bien comprendre qu 'en forage tout est question de concentration, pas besoin d'être très intelligent »; 'merci de me le faire remarquer, je l'avais constaté' grommelais-je, 'ça me réconforte un peu quand même' poursuivis-je pour moi même avec un sourire discret. Meteer était un bon professeur, et elle excellait dans ce domaine; je ne pensais pas être de mauvaise volonté, mais comme elle me le faisait remarquer j'avais toute les peines du monde à me concentrer sur mon extraction, et au final je n'extrayais que de petites quantités de matières assez pauvres. J'étais habitué à soigner mes compagnons de chasse lors des combats, grâce aux soins magiques que j'avais appris à manier, et à la différence du forage, tout était question de rapidité et de choix stratégiques; et l'issue de la chasse dépendait bien souvent de ces deux éléments. Mais prospecter, souvent sans résultat, puis extraire patiemment ces matériaux, me semblaient bien fade en comparaison.
« Siro, tu as entendu Papy sur canal guilde ? » ... Dézagraibab, le doyen de la guilde; un jour Kinna nous l'avait présenté comme étant son père: un vieux Zoraï barbu, un peu ronchon. Elle racontait qu'il combattait seul les kittins, ce pourquoi elle avait préféré qu'il intègre une guilde. Toutefois cela n'avait pas beaucoup changé ses habitudes, et nous avons par la suite constaté cette propension à la solitude. Il était peu bavard, son vocabulaire semblait se résumer à une cinquantaine de mots, et il n'en utilisait jamais plus de dix par phrase, mais je soupçonnais tout de même sous cette façade un vieil érudit. Comme Meteer, je venais de l'entendre demander de l'aide sur le canal télépathique de la guilde, ce qui était surprenant de sa part, car ce n'était pas un homin a appeler à l'aide, mais il entretenait des rapports de complicité avec Meteer, et il avait du nous apercevoir dans la région. C'était les 'Homins Hounder', une troupe de bandit de grands chemins qui l'avaient agressé et malmené. Je les connaissais bien, lors d'un précédent passage je m'étais laissé surprendre par eux également, et n'ayant pas suffisamment récupéré d'un précédent combat, j'avais succombé sous leur nombre, et subi le même sort que Dézagraihab. Cette fois ci, j'étais bien décidé à prendre ma revanche et par la même occasion à sortir mon vieux compagnon de leur griffe. Je savais Meteer tiraillée entre son envie d'aider son ami et sa soif de forage. J'avais déjà constaté chez d'autres foreurs cette addiction à leur passion: la concentration que demandait leur travail, les absorbait et semblait commander leur volonté. Mais l'attachement de Meteer à Déza était plus fort et la zone de forage peu riche pour elle; et alors qu 'elle s 'apprêtait à quitter son extraction, je lui signifiais que je préférais y aller seul, mes forces étaient intactes, et je craignais qu'elle ne me gêne dans le combat. Je me sentais de taille à les affronter seul. Mon ton péremptoire suffit à la rassurer, car dans le domaine du combat son expérience ne valait pas la mienne, et elle m'avait toujours fait confiance à ce sujet.
[à partir d'ici, et pour l'ambiance, je conseille d'écouter cette musique en cliquant ici ]
Si la téléportation me répugne chaque fois que je l'utilise, il n'en est pas de même de la course à travers les magnifiques paysages de notre écorce. Je prends alors mon épée à la main, épée conçue dans les forges d'Athanos, et rassuré par son contact, je foule à vive allure le sol d'Atys, guidé par mes sens aux aguets. Dans le désert Fyros , la vue seule suffit à se guider, car la flore est très réduite, et la vue dégagée. Mais dans la jungle Zoraï l'extrême richesse de la végétation justifie l'utilisation de tous les autres sens, car derrière chaque buisson, chaque bosquet, peut se trouver un prédateur hostile. D'autant plus au printemps, ou il n'est pas plus beau pays que celui ci avec ces buissons colorés par des fleurs aux milles couleurs, mais chacune de ces beautés pouvait cacher un ennemi mortel. Le terrain m'était toutefois connu, j'avais eu l'occasion de l'arpenter plus d'une fois et je savais que je trouverais les agresseurs de Déza entre l'atelier du lac poussiéreux et le poste frontière de l'arc des kinchers. Il me restait à charger mon épée en cristaux de sève, ce qui me permettrait de lancer un soin magique à Déza dès que je l'apercevrais. J'étais habitué , comme tous les homins entraînés, à le faire en courant, ça ne me distrayait donc pas de l'attention que je portais à éviter tout agresseur potentiel qui aurait pu compromettre l'exécution de la tâche que je m'étais fixé. Après les efforts de concentration que je venais de fournir, cette course ou l'instinct primait, me procurait comme une ivresse, et libérait les tensions que j'avais accumulé sur la zone de forage. La rage du combat qui s 'annonçait montait en moi, et me donnait la sensation d'une puissance contenue qui ne demandait qu'a se libérer avec violence.
Par le canal télépathique de la guilde, je demandais à Déza de se tenir prêt, et d'essayer dès que je l'aurais relevé, d'occire les deux tireurs qui de loin pouvaient m'infliger des dégâts pendant que je m'occuperais du gros de la troupe. Comme j'arrivais en vue du campement des 'Homins Hounders', je cherchais du regard mon compagnon, et je n'eus aucune difficulté à le repérer, allongé à terre, en raison de sa taille imposante, et aussi de son armure Zoraï matelassée qui ne passait pas inaperçue. Je lançais alors le sort de guérison que j'avais chargé dans mon épée, c'était à peine si on ressentait un léger frissonnement , la magie était puissante, la maîtriser demandait une longue expérience, mais son essence restait mystérieuse pour l'homin. Ce faisant, le premier bandit se trouvait à ma portée, et venait tout juste de m'apercevoir qu'emporté par mon élan j'entaillais son thorax par un puissant coup d'épée horizontal, je l'achevais de deux autres coups, car son armure était épaisse, et il était important de ne pas laisser de blessé sous peine de se trouver débordé sous le nombre. L'effet de surprise avait joué, mais un deuxième malfaisant proche se précipitait maintenant vers moi et plus loin d'autres faisaient mouvement dans ma direction. Mon deuxième adversaire se révéla plus puissant, réussissant à contrer mon premier coup, mais la vitesse et la puissance des deux suivants ne lui laissèrent aucune chance. Emporté par mon élan, je poursuivais en direction des silhouettes hostiles qui convergeaient vers moi, ma vision latérale me permis pendant un fragment de seconde d'entr'apercevoir Déza aux prises avec un tireur; il virevoltait dans les airs, appliquant la technique du combat à deux dagues : on effectuait un salto avant et avec le poids du corps, on plantait les deux dagues dans le corps de l'ennemi en dépeçant les chairs en de longues entailles. Cette technique nécessitait une agilité et une grande souplesse, compétences qu'un vieux Zoraï en armure matelassée n'était pas censé posséder .... Et pourtant dans cette discipline, notre vieil ami semblait capable de prouesses, et sa masse lui donnait une puissance redoutable.
Je me trouvais maintenant encerclé par quatre 'Homins Hounder', je n'étais pas blessé, et mes forces étaient intactes. La rage brillait dans les yeux de mes ennemis, j'étais seul, (ils n'avaient pas vu dans l'urgence que j'avais relevé Déza), sur leur territoire, et j'avais tué deux des leurs. Pour eux j'étais un homin mort. Pour moi, la rapidité de mon intervention m'avait donné l'avantage, et j'avais maintenant l'impression qu'ils évoluaient au ralenti autour de moi, ce qui me permettait d'anticiper leurs attaques, de les contrer, et en effectuant de larges moulinets avec mon épée en une attaque circulaire, d'en blesser plusieurs à la fois. Les techniques de combat homins étaient élaborées, et une fois qu'on les maîtrisait et qu'on possédait la force nécessaire acquise lors d'entraînements incessants, on pouvait combattre des ennemis supérieurs en force et en nombre. Trois de mes attaques circulaires avaient affaibli mes adversaires, et je profitais de leur désarroi pour en achever un avec avec deux coups puissants l'un porté à l'abdomen, l'autre à la nuque alors qu'il se penchait en avant en hurlant de douleur. Pendant ce temps un des survivants tentait de m'atteindre dans le dos, je me projetais alors en avant effectuant une nouvelle attaque circulaire qui écarta ses deux autres complices et lui coupa le bras. Il restait face à moi deux combattants maintenant blessés et décontenancés de la tournure des évènements; dans notre dos Déza ahanait en effectuant ses cabrioles, et ses cris avaient peine à couvrir les hurlements de douleurs que ses dagues arrachaient à son deuxième adversaire. La partie était finie, et quelques coups d'épée rapides et biens placés achevèrent mes ennemis.
Le combat était fini, et son issue nous avait été favorable, l'intensité de l'action pouvait maintenant céder la place à l'euphorie de la victoire, je me retournais et avançais vers mon vieil ami qui venait d'achever son adversaire, un sourire béat au lèvre, et ne pu m'empêcher de m'esclaffer en l'apercevant la barbe souillée du sang et de lambeaux de chair de son adversaire. « Eh bien Déza, c'était bon le pâté de 'Homins Hounder' ? ». Pour toute réponse il me donna une grosse bourrade dans le dos en me gratifiant d'un « vient avec moi Siro ! » (4 mots). Je n'avais nul besoin d'une invitation plus protocolaire pour le suivre, me doutant bien de ce qu'il allait me proposer. Je le suivis jusqu'au poste frontière de l'arc des kinchers ou son mektoub attendait en sécurité, et il sortit de ses sacoches une bouteille remplie d'un liquide trouble en m'assénant d'un « Je t'offre une Déza spéciale Siro !! » (7 mots). La Déza spéciale était une matière première unique sur Atys, notre doyen possédait quelque part sur Atys en un lieu connu de lui seul une distillerie ou il fabriquait ce breuvage à partir paraitrait il de cratchas pourris. En fait je ne tenais pas tellement à savoir comment il le fabriquait, seul le résultat comptait, et je connaissais nombres d'homins qui auraient payé cher pour être à ma place.
La première gorgée surprenait un peu pour qui ne l'avait jamais goutté, mais les suivantes étaient inoubliables, et l'on s 'étonnait toujours que la bouteille fusse vide si vite. On avait l'impression que son breuvage ouvrait les sens aux communications non verbales, ce qui permettait d'être en phase avec son créateur qui semblait avec l'âge oublier l'usage du verbe. De plus je n'avais nul envie de grands discours, ma séance de forage m'avait épuisé, et boire un verre avec un copain était pour moi comme pour lui une affaire d'un grand intérêt. J'entendis Déza prévenir tout de même Meteer sur le canal guilde que nous étions sauf, et celle ci répondre qu'il était inutile de l'attendre car elle avait prospecté une source de matières premières excellentes qu'elle comptait épuiser jusqu'à la dernière parcelle. Je pris alors mon parti d'accrocher mon hamac dans un coin bien tranquille tout proche alors que Déza s'éloignait après avoir pris congé d'un « salut Siro, ma douce m'attends ... » (6 mots) . Je m'allongeais dans la toile, les yeux fixés sur les étoiles qui miroitaient bien au delà des racines qui zébraient le ciel d'Atys en devisant sur la douceur de vivre en ce beau pays en compagnie d'amis fidèles comme on en côtoyait à la 'guilde des champions'.
Épilogue : je ne sais si c'est la faute à la Déza spéciale ou si j'avais mal réglé mon canal télépathique de guilde, mais je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit aux cris de « Siro, reviens tout de suite, la leçon n'est pas finie, si je te retrouve ça va ch....(censuré) dans le ventilo » ce dont je suis sur, c'est qu'il s'agissait bien de la voix de Meteer, et qu'elle employait une de ses expressions incompréhensibles sans un décodage de sa part. ....
Edit : désolé pour le pavé, j'ai pas vu de règles
Le pays Zoraï ne manque pas de charme; tout d'abord son peuple dont le masque uniforme gomme toute différence physique, pour mieux laisser filtrer l'authenticité de l'âme; et puis surtout cette végétation si vivante, si présente, que l'on peut comprendre la souffrance de ses habitants face à cette lèpre qu'est la Goo, qui comme une maladie de peau ronge le sol sans qu'aucun remède ne puisse enrayer le mal. Chaque fois j'y pensais dès que je foulais le sol de ce pays , et je ne manquais pas d'être impressionné par ces fiers guerriers, et il faut bien l'avouer par ces fières guerrières aux formes sculpturales; mais la téléportation qui me laissait pendant de longues minutes dans un état d'hébétude, ne me laissait que le loisir de sourire béatement à toutes les créatures qui passaient aux abords du TP, ce qui par la suite me rendait moins hardi dans l'approche de ces beautés Zoraï.
Mais à vrai dire là n'était pas le but de notre voyage, en fait, Meteer avait entreprit de faire de moi un foreur, et comme je m'étais pleins que notre désert n'était pas résolu à me céder ses ressources ; elle avait décidé de m'entraîner sur une terre fertile, ou je ne pourrais prétendre casser ma pioche sur des cailloux stériles ...
Meteer m'avait étonné dès son arrivée dans la guilde, elle avait tout d'abord affirmé son goût pour le forage, et alors que la plupart des réfugiés ne rêvaient que de combat, elle négligeait totalement cet aspect de la vie communautaire pour se consacrer à la connaissance des richesses que recelait le sous sol d'Atys. Mon ancienneté me permettait d'y voir une certaine maturité, car j'avais connu beaucoup de homins qui n'avaient envisagé cet aspect qu'après avoir écumé leur rage envers le peuple kittin dans des chasses vengeresses sans fin. Moi même, je ne pensais pas avoir atteint cette maturité, car je restais revêche à ce travail, qui pourtant m'aurait permis de pouvoir crafter des armures lourdes de meilleure facture. Et devant mon entêtement à ne pas manier ma pioche, elle s'était mis en tête de m'enseigner l'art de s'en servir. J'avais milles autres choses plus intéressantes à faire, mais il m'aurait d'abord fallu affronter le courroux de Meteer, et cela était plus difficile que de faire face à une horde de varynx !
Et nous voilà en route vers ces terres sensées me livrer leurs trésors au prix de quelques leçons de ma tutrice. Elle m'entraîna à l'ouest des eaux paisibles, entre Zora et Hoî-cho, une terre connue pour sa richesse en matériaux aiséments accessibles aux débutants tels que moi. Il est vrai que dès mon premier forage, je trouvais une source de matière première, mais là ou j'en trouvais une, Meteer à quelques pas de moi en trouvais sept, et dans le même temps d'extraction, elle récoltait sept fois plus de quantités .... de quoi être découragé ! Mais j'étais là pour apprendre, et en conséquence j'essayais de m'appliquer. « En fait Siro, tu manques de concentration, il faut bien comprendre qu 'en forage tout est question de concentration, pas besoin d'être très intelligent »; 'merci de me le faire remarquer, je l'avais constaté' grommelais-je, 'ça me réconforte un peu quand même' poursuivis-je pour moi même avec un sourire discret. Meteer était un bon professeur, et elle excellait dans ce domaine; je ne pensais pas être de mauvaise volonté, mais comme elle me le faisait remarquer j'avais toute les peines du monde à me concentrer sur mon extraction, et au final je n'extrayais que de petites quantités de matières assez pauvres. J'étais habitué à soigner mes compagnons de chasse lors des combats, grâce aux soins magiques que j'avais appris à manier, et à la différence du forage, tout était question de rapidité et de choix stratégiques; et l'issue de la chasse dépendait bien souvent de ces deux éléments. Mais prospecter, souvent sans résultat, puis extraire patiemment ces matériaux, me semblaient bien fade en comparaison.
« Siro, tu as entendu Papy sur canal guilde ? » ... Dézagraibab, le doyen de la guilde; un jour Kinna nous l'avait présenté comme étant son père: un vieux Zoraï barbu, un peu ronchon. Elle racontait qu'il combattait seul les kittins, ce pourquoi elle avait préféré qu'il intègre une guilde. Toutefois cela n'avait pas beaucoup changé ses habitudes, et nous avons par la suite constaté cette propension à la solitude. Il était peu bavard, son vocabulaire semblait se résumer à une cinquantaine de mots, et il n'en utilisait jamais plus de dix par phrase, mais je soupçonnais tout de même sous cette façade un vieil érudit. Comme Meteer, je venais de l'entendre demander de l'aide sur le canal télépathique de la guilde, ce qui était surprenant de sa part, car ce n'était pas un homin a appeler à l'aide, mais il entretenait des rapports de complicité avec Meteer, et il avait du nous apercevoir dans la région. C'était les 'Homins Hounder', une troupe de bandit de grands chemins qui l'avaient agressé et malmené. Je les connaissais bien, lors d'un précédent passage je m'étais laissé surprendre par eux également, et n'ayant pas suffisamment récupéré d'un précédent combat, j'avais succombé sous leur nombre, et subi le même sort que Dézagraihab. Cette fois ci, j'étais bien décidé à prendre ma revanche et par la même occasion à sortir mon vieux compagnon de leur griffe. Je savais Meteer tiraillée entre son envie d'aider son ami et sa soif de forage. J'avais déjà constaté chez d'autres foreurs cette addiction à leur passion: la concentration que demandait leur travail, les absorbait et semblait commander leur volonté. Mais l'attachement de Meteer à Déza était plus fort et la zone de forage peu riche pour elle; et alors qu 'elle s 'apprêtait à quitter son extraction, je lui signifiais que je préférais y aller seul, mes forces étaient intactes, et je craignais qu'elle ne me gêne dans le combat. Je me sentais de taille à les affronter seul. Mon ton péremptoire suffit à la rassurer, car dans le domaine du combat son expérience ne valait pas la mienne, et elle m'avait toujours fait confiance à ce sujet.
[à partir d'ici, et pour l'ambiance, je conseille d'écouter cette musique en cliquant ici ]
Si la téléportation me répugne chaque fois que je l'utilise, il n'en est pas de même de la course à travers les magnifiques paysages de notre écorce. Je prends alors mon épée à la main, épée conçue dans les forges d'Athanos, et rassuré par son contact, je foule à vive allure le sol d'Atys, guidé par mes sens aux aguets. Dans le désert Fyros , la vue seule suffit à se guider, car la flore est très réduite, et la vue dégagée. Mais dans la jungle Zoraï l'extrême richesse de la végétation justifie l'utilisation de tous les autres sens, car derrière chaque buisson, chaque bosquet, peut se trouver un prédateur hostile. D'autant plus au printemps, ou il n'est pas plus beau pays que celui ci avec ces buissons colorés par des fleurs aux milles couleurs, mais chacune de ces beautés pouvait cacher un ennemi mortel. Le terrain m'était toutefois connu, j'avais eu l'occasion de l'arpenter plus d'une fois et je savais que je trouverais les agresseurs de Déza entre l'atelier du lac poussiéreux et le poste frontière de l'arc des kinchers. Il me restait à charger mon épée en cristaux de sève, ce qui me permettrait de lancer un soin magique à Déza dès que je l'apercevrais. J'étais habitué , comme tous les homins entraînés, à le faire en courant, ça ne me distrayait donc pas de l'attention que je portais à éviter tout agresseur potentiel qui aurait pu compromettre l'exécution de la tâche que je m'étais fixé. Après les efforts de concentration que je venais de fournir, cette course ou l'instinct primait, me procurait comme une ivresse, et libérait les tensions que j'avais accumulé sur la zone de forage. La rage du combat qui s 'annonçait montait en moi, et me donnait la sensation d'une puissance contenue qui ne demandait qu'a se libérer avec violence.
Par le canal télépathique de la guilde, je demandais à Déza de se tenir prêt, et d'essayer dès que je l'aurais relevé, d'occire les deux tireurs qui de loin pouvaient m'infliger des dégâts pendant que je m'occuperais du gros de la troupe. Comme j'arrivais en vue du campement des 'Homins Hounders', je cherchais du regard mon compagnon, et je n'eus aucune difficulté à le repérer, allongé à terre, en raison de sa taille imposante, et aussi de son armure Zoraï matelassée qui ne passait pas inaperçue. Je lançais alors le sort de guérison que j'avais chargé dans mon épée, c'était à peine si on ressentait un léger frissonnement , la magie était puissante, la maîtriser demandait une longue expérience, mais son essence restait mystérieuse pour l'homin. Ce faisant, le premier bandit se trouvait à ma portée, et venait tout juste de m'apercevoir qu'emporté par mon élan j'entaillais son thorax par un puissant coup d'épée horizontal, je l'achevais de deux autres coups, car son armure était épaisse, et il était important de ne pas laisser de blessé sous peine de se trouver débordé sous le nombre. L'effet de surprise avait joué, mais un deuxième malfaisant proche se précipitait maintenant vers moi et plus loin d'autres faisaient mouvement dans ma direction. Mon deuxième adversaire se révéla plus puissant, réussissant à contrer mon premier coup, mais la vitesse et la puissance des deux suivants ne lui laissèrent aucune chance. Emporté par mon élan, je poursuivais en direction des silhouettes hostiles qui convergeaient vers moi, ma vision latérale me permis pendant un fragment de seconde d'entr'apercevoir Déza aux prises avec un tireur; il virevoltait dans les airs, appliquant la technique du combat à deux dagues : on effectuait un salto avant et avec le poids du corps, on plantait les deux dagues dans le corps de l'ennemi en dépeçant les chairs en de longues entailles. Cette technique nécessitait une agilité et une grande souplesse, compétences qu'un vieux Zoraï en armure matelassée n'était pas censé posséder .... Et pourtant dans cette discipline, notre vieil ami semblait capable de prouesses, et sa masse lui donnait une puissance redoutable.
Je me trouvais maintenant encerclé par quatre 'Homins Hounder', je n'étais pas blessé, et mes forces étaient intactes. La rage brillait dans les yeux de mes ennemis, j'étais seul, (ils n'avaient pas vu dans l'urgence que j'avais relevé Déza), sur leur territoire, et j'avais tué deux des leurs. Pour eux j'étais un homin mort. Pour moi, la rapidité de mon intervention m'avait donné l'avantage, et j'avais maintenant l'impression qu'ils évoluaient au ralenti autour de moi, ce qui me permettait d'anticiper leurs attaques, de les contrer, et en effectuant de larges moulinets avec mon épée en une attaque circulaire, d'en blesser plusieurs à la fois. Les techniques de combat homins étaient élaborées, et une fois qu'on les maîtrisait et qu'on possédait la force nécessaire acquise lors d'entraînements incessants, on pouvait combattre des ennemis supérieurs en force et en nombre. Trois de mes attaques circulaires avaient affaibli mes adversaires, et je profitais de leur désarroi pour en achever un avec avec deux coups puissants l'un porté à l'abdomen, l'autre à la nuque alors qu'il se penchait en avant en hurlant de douleur. Pendant ce temps un des survivants tentait de m'atteindre dans le dos, je me projetais alors en avant effectuant une nouvelle attaque circulaire qui écarta ses deux autres complices et lui coupa le bras. Il restait face à moi deux combattants maintenant blessés et décontenancés de la tournure des évènements; dans notre dos Déza ahanait en effectuant ses cabrioles, et ses cris avaient peine à couvrir les hurlements de douleurs que ses dagues arrachaient à son deuxième adversaire. La partie était finie, et quelques coups d'épée rapides et biens placés achevèrent mes ennemis.
Le combat était fini, et son issue nous avait été favorable, l'intensité de l'action pouvait maintenant céder la place à l'euphorie de la victoire, je me retournais et avançais vers mon vieil ami qui venait d'achever son adversaire, un sourire béat au lèvre, et ne pu m'empêcher de m'esclaffer en l'apercevant la barbe souillée du sang et de lambeaux de chair de son adversaire. « Eh bien Déza, c'était bon le pâté de 'Homins Hounder' ? ». Pour toute réponse il me donna une grosse bourrade dans le dos en me gratifiant d'un « vient avec moi Siro ! » (4 mots). Je n'avais nul besoin d'une invitation plus protocolaire pour le suivre, me doutant bien de ce qu'il allait me proposer. Je le suivis jusqu'au poste frontière de l'arc des kinchers ou son mektoub attendait en sécurité, et il sortit de ses sacoches une bouteille remplie d'un liquide trouble en m'assénant d'un « Je t'offre une Déza spéciale Siro !! » (7 mots). La Déza spéciale était une matière première unique sur Atys, notre doyen possédait quelque part sur Atys en un lieu connu de lui seul une distillerie ou il fabriquait ce breuvage à partir paraitrait il de cratchas pourris. En fait je ne tenais pas tellement à savoir comment il le fabriquait, seul le résultat comptait, et je connaissais nombres d'homins qui auraient payé cher pour être à ma place.
La première gorgée surprenait un peu pour qui ne l'avait jamais goutté, mais les suivantes étaient inoubliables, et l'on s 'étonnait toujours que la bouteille fusse vide si vite. On avait l'impression que son breuvage ouvrait les sens aux communications non verbales, ce qui permettait d'être en phase avec son créateur qui semblait avec l'âge oublier l'usage du verbe. De plus je n'avais nul envie de grands discours, ma séance de forage m'avait épuisé, et boire un verre avec un copain était pour moi comme pour lui une affaire d'un grand intérêt. J'entendis Déza prévenir tout de même Meteer sur le canal guilde que nous étions sauf, et celle ci répondre qu'il était inutile de l'attendre car elle avait prospecté une source de matières premières excellentes qu'elle comptait épuiser jusqu'à la dernière parcelle. Je pris alors mon parti d'accrocher mon hamac dans un coin bien tranquille tout proche alors que Déza s'éloignait après avoir pris congé d'un « salut Siro, ma douce m'attends ... » (6 mots) . Je m'allongeais dans la toile, les yeux fixés sur les étoiles qui miroitaient bien au delà des racines qui zébraient le ciel d'Atys en devisant sur la douceur de vivre en ce beau pays en compagnie d'amis fidèles comme on en côtoyait à la 'guilde des champions'.
Épilogue : je ne sais si c'est la faute à la Déza spéciale ou si j'avais mal réglé mon canal télépathique de guilde, mais je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit aux cris de « Siro, reviens tout de suite, la leçon n'est pas finie, si je te retrouve ça va ch....(censuré) dans le ventilo » ce dont je suis sur, c'est qu'il s'agissait bien de la voix de Meteer, et qu'elle employait une de ses expressions incompréhensibles sans un décodage de sa part. ....
Edit : désolé pour le pavé, j'ai pas vu de règles
Last edited by tiapri on Wed Sep 13, 2006 9:29 pm, edited 1 time in total.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Je rappelle cette règle :tiapri wrote:...
Le texte devra faire un maximum de 60 lignes... et chaque ligne comportera un maximum de 20 mots (sans avoir obligation des 60 lignes ou des 20 mots par ligne ) Le saut de ligne, ne compte bien sûr pas pour une ligne comptée. Toute ligne commencée vaut pour un comptage d'une ligne.
http://ryzom.com/forum/showthread.php?t=25377
(ajout du lien pour la section Bazaar )
Last edited by shantag on Wed Sep 13, 2006 10:36 pm, edited 1 time in total.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
6 jours de marches !!!
Il y a 8 jours, notre chef de guilde nous a proposé une expédition en direction de Pyr (la capitale Fyros). Avant de partir nous savions que ce serait très dur de rejoindre la capitale Fyros(en tout les cas pour les plus faible d'entre nous).
Laisser moi vous racontez cette histoire des plus belles vécues par moi :
"Zyoun - officier de la guilde des veilleurs de nuit".
Tout d'abord, il fallait tous se retrouvez.
J'étais à Avalae, Iori (chef de Guilde) était à Davae quant à Gabs et Heimdall, il se trouvait tout deux quelque part en terre Matis. Iori et moi nous sommes donné rendez-vous au croisement de Davae. Une fois arrivée, nous sommes partie aussitot rejoindre Gabs et Heimdall qui nous attendait à Natae.
****
Ah oui j'étais en armure légères au départ avec gants amplificateurs dans le but d'apporter soins, seve et stamina à mes compagnons (lvl 56).
Gabs semblait beaucoup plus expérimentez que moi dans le domaine de la magie curative et au fil et à mesure que nous avancions, je m'en suis bien rendu compte.
Que dire de notre chef "Iori", d'une puissance de frappe en magie offensive impressionnante...(lvl 200+ / Maitre de la souffrance).
Quant à Heimdall celui-ci fit office de "noobs" mais il ne l'est pas réellement, il connait très bien les recoins d'Atys (serait-ce un don qu'il eut à la naissance? Soyez sur qu'il en découvrira bien d'autre au fil des années). Malgré son lvl peu élevé de tanker, il a su nous surprendre tout au long de notre périple.
****
Continuons cette histoire passionnante.
Nous commençâmes à partir peu après la levée du soleil sur les terres Matis...bien sur quelques aggros de gingos mais nous y survimes sans problemes.
Apres seulement quelques centaines de metres,"Macro" entra en conversation avec "Iori" par télépathie certainement. Celui-ci avait confectionné de magnifiques parures full vie pour toute la guilde, il nous fallait donc retourner à Avalae les chercher, elles nous serait d'un grand besoin.
Retour à Avalae.
Iori et moi retournames donc à Avalae afin de récupérer ces magnifiques parures.
Heimdall et Gabs restèrent aux alentours de l'arène Matis pour s'occuper des Gingos trainant dans les environs, ce qui, il faut bien le dire, ne plut pas trop à Iori qui eut certainement peur de ne pas avoir assez de place dans nos 2 sacs pour toutes ces parures.
Arrivée à Avalae, Iori échangea donc quelques dappers (surement beaucoup) contre les parures de bijoux de Macro. Une fois l'argent remis à Macro, nous le remercions grandement pour ses services qui lui prirent tout de meme deux bonnes semaines de travail (forage et craft des MP).
Nous repartimes en direction de Gabs et Heimdall.
Une fois arrivée, notre amie "Joricks" nous contacta.
Aussitot nous sommes donc allé en direction de Yrkanis (capitale Matis) afin de tous partir ensemble.
Une expédition de Guilde.
Je déposa donc nos parures au Hall de la guilde de Yrkanis, nous en profitions tous afin de nous équiper correctement.
Enfin nous partions.
Premiere étape, le téléporteur du bosquet de la confusion.
Iori passa devant devant donna quelques directives :
- Personne ne devait le dépasser
- Tout au long du chemin il ne devait y avoir aucun loot de mobs
- Enfin cette expédition devait se faire dans la bonne humeur.
En chemin nous rencontrames de nombreux mobs...Le bestiaire était au complet.
Gingo, Javing, Ragus (fidèles aggros) nous attaquèrent jusqu'au alentours du monticule du dissentiment.
Ensuite ce fut le tour de quelques Cuttler, Gibbai et Javing.
Les Mobs se firent de plus en plus agressifs, nous aurions dit qu'ils faisaient tout pour nous empécher de rejoindre notre premier objectif.
Nous étions très près du but, lorsque Joricks tomba et ne fut pas relevé.
Des Cuttlers très malins tactiquement.
Apres 1 journée de marche, les cuttlers nous attaquèrent à plusieurs par l'arrière. Ils sont très malin et je les avait sous estimé. Ils tuèrent tout d'abord Joricks, qui tomba sous les assauts de ses bêtes puissantes malgré mes soins, ensuite ils se dirigèrent rapidemment sur moi, je n'eu pas le temps de sortir mon Pique et tomba à mon tour... Gabs fut alerté par mes cris au secours et stoppa sa foulée prévenant Iori et Heimdall.
Elle me soigna, je me releva et la soigna à mon tour.
Iori tua les 2 cuttlers mais c'était sans compter sur l'arrivée de deux autres qui avait en fait contourné nos lignes. Ce sommet était semé d'embuches. Ils s'acharnèrent sur Iori malgré une belle bataille de celui-ci, il tomba...
Un sursaut de forces envoya un soin puissant pour relever Iori de ses blessures.
Il tua un nouveau Cuttler, mais le second était vraiment très puissant.
Nous tombames finalement tous peu de temps après sous les assauts répétés de ss maudits cuttler.
L'arrivée de Nevly
C'est alors que "Nevly", amies de Iori fit son apparition, elle tua aisément les cuttlers restant et nous releva tous un par un.
Nous nous soignons tous les uns les autres.
Grace à Nevly nous réussissions à rejoindre notre objectif, le teleporteur du bosquet.
Là-bas, nous vimes quelques amis de Gabs et Iori. Il y avait parmi eux Apollon.
Nous nous sommes reposé pendant 2 heures et sommes repartis aussitot.
Le deuxième objectif était de rejoindre le vortex menant aux terres Fyros.
Apollon nous proposa donc son aide, nous n'en attendions pas moins de sa part, un magicien offensif puissant ne serait pas de trop.
Il proposa aussi l'aide de Jody, une magicienne curative expérimentez qu'il fallait rejoindre peu avant le vortex.
C'était donc d'accord.
En chemin nous rencontrions de nouveaux Mobs (pour moi en tout cas)...Parmi ceux-ci, le Gnoof mais aussi l'Ocyx.
Nous prenions donc la direction du vortex menant aux "primes du goufre d'Ichor" croyant que Jody nous y attendait, mais en faites celle-ci avait déjà pris la direction des terres fyros, en tout les cas celle du désert de la source cachée.
En effet Jody nous y attendait.
Les mobs ne résistèrent pas aux assauts de nos 3 magiciens offensifs, le role des healer était bien tenus, l'entente était parfaite et l'expédition bonne enfant.
Nous réussissions à rejoindre le Vortex sans aucun problèmes avant le coucher du soleil.
Les Terres Fyros.
Enfin les terres Fyros.
Nous étions déjà très content. Tous très fatigués par les asssaut du bestiaire, nous nous reposions pendant quelques heures avant de reprendre notre route vers Pyr.
Pyr.
La capitale Fyros était notre dernière objectif. Nous étions donc dans les dunes sauvages semés d'embuches elles aussi mais encore une fois nos mages tuèrent les kittins sans le moindre soucis.
Le chemin bien que difficiles ne fut pas trop long, il faut dire que le pas de course était de rigueur sous les ordres de Revly.
Nous atteignimes le premier téléporteur des kamis et continuerent ensuite direction Pyr.
Une journée plus tard, nous étions arrivés. Nous avons donc fait le tour de cette magnifique capitale et nous sommes reposés pendant 2 jours.
Nous avons festoyés tout en pensant à notre amis Joricks.
La superbe Joricks avait quant à elle réssussité à Yrkanis et nous en étions tous très heureux.
Il y a 8 jours, notre chef de guilde nous a proposé une expédition en direction de Pyr (la capitale Fyros). Avant de partir nous savions que ce serait très dur de rejoindre la capitale Fyros(en tout les cas pour les plus faible d'entre nous).
Laisser moi vous racontez cette histoire des plus belles vécues par moi :
"Zyoun - officier de la guilde des veilleurs de nuit".
Tout d'abord, il fallait tous se retrouvez.
J'étais à Avalae, Iori (chef de Guilde) était à Davae quant à Gabs et Heimdall, il se trouvait tout deux quelque part en terre Matis. Iori et moi nous sommes donné rendez-vous au croisement de Davae. Une fois arrivée, nous sommes partie aussitot rejoindre Gabs et Heimdall qui nous attendait à Natae.
****
Ah oui j'étais en armure légères au départ avec gants amplificateurs dans le but d'apporter soins, seve et stamina à mes compagnons (lvl 56).
Gabs semblait beaucoup plus expérimentez que moi dans le domaine de la magie curative et au fil et à mesure que nous avancions, je m'en suis bien rendu compte.
Que dire de notre chef "Iori", d'une puissance de frappe en magie offensive impressionnante...(lvl 200+ / Maitre de la souffrance).
Quant à Heimdall celui-ci fit office de "noobs" mais il ne l'est pas réellement, il connait très bien les recoins d'Atys (serait-ce un don qu'il eut à la naissance? Soyez sur qu'il en découvrira bien d'autre au fil des années). Malgré son lvl peu élevé de tanker, il a su nous surprendre tout au long de notre périple.
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Continuons cette histoire passionnante.
Nous commençâmes à partir peu après la levée du soleil sur les terres Matis...bien sur quelques aggros de gingos mais nous y survimes sans problemes.
Apres seulement quelques centaines de metres,"Macro" entra en conversation avec "Iori" par télépathie certainement. Celui-ci avait confectionné de magnifiques parures full vie pour toute la guilde, il nous fallait donc retourner à Avalae les chercher, elles nous serait d'un grand besoin.
Retour à Avalae.
Iori et moi retournames donc à Avalae afin de récupérer ces magnifiques parures.
Heimdall et Gabs restèrent aux alentours de l'arène Matis pour s'occuper des Gingos trainant dans les environs, ce qui, il faut bien le dire, ne plut pas trop à Iori qui eut certainement peur de ne pas avoir assez de place dans nos 2 sacs pour toutes ces parures.
Arrivée à Avalae, Iori échangea donc quelques dappers (surement beaucoup) contre les parures de bijoux de Macro. Une fois l'argent remis à Macro, nous le remercions grandement pour ses services qui lui prirent tout de meme deux bonnes semaines de travail (forage et craft des MP).
Nous repartimes en direction de Gabs et Heimdall.
Une fois arrivée, notre amie "Joricks" nous contacta.
Aussitot nous sommes donc allé en direction de Yrkanis (capitale Matis) afin de tous partir ensemble.
Une expédition de Guilde.
Je déposa donc nos parures au Hall de la guilde de Yrkanis, nous en profitions tous afin de nous équiper correctement.
Enfin nous partions.
Premiere étape, le téléporteur du bosquet de la confusion.
Iori passa devant devant donna quelques directives :
- Personne ne devait le dépasser
- Tout au long du chemin il ne devait y avoir aucun loot de mobs
- Enfin cette expédition devait se faire dans la bonne humeur.
En chemin nous rencontrames de nombreux mobs...Le bestiaire était au complet.
Gingo, Javing, Ragus (fidèles aggros) nous attaquèrent jusqu'au alentours du monticule du dissentiment.
Ensuite ce fut le tour de quelques Cuttler, Gibbai et Javing.
Les Mobs se firent de plus en plus agressifs, nous aurions dit qu'ils faisaient tout pour nous empécher de rejoindre notre premier objectif.
Nous étions très près du but, lorsque Joricks tomba et ne fut pas relevé.
Des Cuttlers très malins tactiquement.
Apres 1 journée de marche, les cuttlers nous attaquèrent à plusieurs par l'arrière. Ils sont très malin et je les avait sous estimé. Ils tuèrent tout d'abord Joricks, qui tomba sous les assauts de ses bêtes puissantes malgré mes soins, ensuite ils se dirigèrent rapidemment sur moi, je n'eu pas le temps de sortir mon Pique et tomba à mon tour... Gabs fut alerté par mes cris au secours et stoppa sa foulée prévenant Iori et Heimdall.
Elle me soigna, je me releva et la soigna à mon tour.
Iori tua les 2 cuttlers mais c'était sans compter sur l'arrivée de deux autres qui avait en fait contourné nos lignes. Ce sommet était semé d'embuches. Ils s'acharnèrent sur Iori malgré une belle bataille de celui-ci, il tomba...
Un sursaut de forces envoya un soin puissant pour relever Iori de ses blessures.
Il tua un nouveau Cuttler, mais le second était vraiment très puissant.
Nous tombames finalement tous peu de temps après sous les assauts répétés de ss maudits cuttler.
L'arrivée de Nevly
C'est alors que "Nevly", amies de Iori fit son apparition, elle tua aisément les cuttlers restant et nous releva tous un par un.
Nous nous soignons tous les uns les autres.
Grace à Nevly nous réussissions à rejoindre notre objectif, le teleporteur du bosquet.
Là-bas, nous vimes quelques amis de Gabs et Iori. Il y avait parmi eux Apollon.
Nous nous sommes reposé pendant 2 heures et sommes repartis aussitot.
Le deuxième objectif était de rejoindre le vortex menant aux terres Fyros.
Apollon nous proposa donc son aide, nous n'en attendions pas moins de sa part, un magicien offensif puissant ne serait pas de trop.
Il proposa aussi l'aide de Jody, une magicienne curative expérimentez qu'il fallait rejoindre peu avant le vortex.
C'était donc d'accord.
En chemin nous rencontrions de nouveaux Mobs (pour moi en tout cas)...Parmi ceux-ci, le Gnoof mais aussi l'Ocyx.
Nous prenions donc la direction du vortex menant aux "primes du goufre d'Ichor" croyant que Jody nous y attendait, mais en faites celle-ci avait déjà pris la direction des terres fyros, en tout les cas celle du désert de la source cachée.
En effet Jody nous y attendait.
Les mobs ne résistèrent pas aux assauts de nos 3 magiciens offensifs, le role des healer était bien tenus, l'entente était parfaite et l'expédition bonne enfant.
Nous réussissions à rejoindre le Vortex sans aucun problèmes avant le coucher du soleil.
Les Terres Fyros.
Enfin les terres Fyros.
Nous étions déjà très content. Tous très fatigués par les asssaut du bestiaire, nous nous reposions pendant quelques heures avant de reprendre notre route vers Pyr.
Pyr.
La capitale Fyros était notre dernière objectif. Nous étions donc dans les dunes sauvages semés d'embuches elles aussi mais encore une fois nos mages tuèrent les kittins sans le moindre soucis.
Le chemin bien que difficiles ne fut pas trop long, il faut dire que le pas de course était de rigueur sous les ordres de Revly.
Nous atteignimes le premier téléporteur des kamis et continuerent ensuite direction Pyr.
Une journée plus tard, nous étions arrivés. Nous avons donc fait le tour de cette magnifique capitale et nous sommes reposés pendant 2 jours.
Nous avons festoyés tout en pensant à notre amis Joricks.
La superbe Joricks avait quant à elle réssussité à Yrkanis et nous en étions tous très heureux.
- Zyoun, Membre de la Cohorte d'Yrkanis-
EPEISTE LOURD MAITRE
- Ex Chef des Veilleurs de Nuit -
<< Pro Karavan - Diplomate >>
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
(je post pour le fun le bg de la fureur d'Atys que j'avais écris ...j'essaierais d'en inventer un pour cette enchère ...bonne lecture : )
"Un soir, alors que je revenais d'une chasse, je pris la route des bains de Pyr pour me prélasser dans les eaux bouillonnantes. Les rues étaient doucement balayées par un vent chaud. Mais alors que je me rapprochais des bains je passais devant l'échoppe de Lydix Deps, la fameuse taverne de Pyr, "la patte de Yubo". La douce lumière émanant de l'entrée m'invitât à descendre les quelques marches pour pénétrer dans la taverne.
"Salut à toi Lydix !" Lançais-je.
Il était seul.
"Ha! Enfin quelqu'un!... je veux bien parier le peu de dappers qu'il me reste que tu seras la seule à me rendre visite ce soir Altamira !"
Nous avons bu et discuté.
Lydix semblait nostalgique car il m'a beaucoup parlé de l'époque ou il parcourait Atys à l'aventure....
*Quelques cervoises plus tard*
"Hé Alta! Je suis sûr que tu ne connais même pas les origines de ta guilde !?"
Force m'étais de constater qu'il avait raison.
"Non" lâchais-je honteusement.
"Ha! Par la Hache de Cerakos, je le savais ! Alors écoute bien petite...."
*************************************************************
Son casque roule jusquà mes pieds
Rien et tout à la fois le désert.
Aussi loin que je me souvienne, de ce qui mas été conté plus jeune, nous navons jamais connu la paix. Cerakos nétait plus quun triste souvenir. De son passé, de son histoire nous navons gardé que la haine. La haine des kitins. Cest a mon sens ce qui nous fais encore tenir debout.
Lépée ardente quil tenait il ya quelques instants sest éteinte, fragmentée
Cest justement cette haine qui ma conduis, moi et tant dautres, à menrôler dans la grande armée de Dexton, fils de Cerakos.
Lexistence ny était pas facile, mais je nétais pas ici pour vivre heureux. Personne ne pouvait lêtre
Le désert boit son sang, pour ne plus laisser que son corps
Galvanisés par le guerrier légendaire Kalus Hym, maintes fois nous avons repoussés avec gloire les assauts répétés des kitins.
Ceci fut mes seuls instants de joie.
Ils ne durèrent pas
Il était jeune, trop jeune, pauvre homin
Hélas nos victoires précédaient toujours d'autres invasions, encore et toujours. Inlassablement les kitins revenaient, assoiffés de sang homin. Répondant à leurs puissantes pinces, nous élevions nos épées nos haches et nos piques comme un unique rempart. Le seul rempart, le premier et le dernier
Jai vu ses larmes mêlées de sang quand nous avons chargés
Puis ce jour arriva. Le jour ou tout bascula.
Chocs. Chaos. Sang. Encerclés. Nous avons perdus la moitié de nos hommes. Nous recevons un ordre.
L'ordre de mourir avec honneur.
Je ne sais pourquoi je lobserve, sans doute aurait til pu être mon fils
Nous devons percer le flanc Kitin ouest et combattre pour le garder ouvert. Nous navons pas à comprendre cet ordre juste à lexécuter. Une voix sélève. Puis un grondement sourd montant de cette masse sombre que nous formons se fait entendre. Nous ne faisons plus quun.
Il na pas tremblé, il est juste tombé
La voix : « Par l'épée et par le feu ! »
Nous sommes lépée. Nous sommes le feu.
La masse noire a chargée le mur Kitin. Nous avons percés ! Eventrés, taillés !
Depuis longtemps nous ne recevons plus d'ordres.
Il n'y a plus de soldats, de capitaines ou de généraux, il n'y que des homins qui tentent de survivre
Dans la tourmente un jeune homin sest retrouvé encerclé par les terribles envahisseurs.
Hypnotisé, ayant conscience de ce qui allais suivre, comme un conte dont on connais déjà le dénouement, je lobservais impuissant
Il ma semblé le voir pleurer. Je savais que ces larmes nétaient pas les siennes. Elles étaient celles de tout les homins, de tous ses proches, amis, frères, surs, pères et mères ! Par lui coulait leurs larmes !
Il a succombé. Aussi inéluctablement que la chaleur sabat sur celui qui voyage dans le désert.
Il est mort
Je ne suis plus Fyros, pas même homin, je ne suis que Fureur
Dix années se sont écoulées depuis cette bataille.
Bien d'autres ont suivis mais la Fureur ne m'as pas quittée. Au contraire elle s'est enflée et nombre sont ceux qui m'ont rejoints.
Nous nous sommes fait surnommer La Fureur d'Atys car jamais nous ne reculons devant le danger.
Nous sommes la Fureur d'Atys et nous avons prêté serment de défendre tout homin devant le danger et ce à n'importe quel prix !
La Fureur ne crains pas le danger
Ni ses ennemis ni la mort
La Fureur ne connais pas la peur
Atys est notre terrain de chasse
Nous la défendons avec honneur
La Fureur passe, l'ennemi trépasse !
*************************************************************
"Voila ce que je sais Alta"
"Ha j'oubliais. On raconte que ce sont des Kamis qui sont venus sauver les soldats Fyros ce fameux jour ou ce jeune homin est tombé. Parais qu'ils ont repoussé les Kittins jusqu'au vortex de Dyron et permis la retraite des Fyros.
"Un soir, alors que je revenais d'une chasse, je pris la route des bains de Pyr pour me prélasser dans les eaux bouillonnantes. Les rues étaient doucement balayées par un vent chaud. Mais alors que je me rapprochais des bains je passais devant l'échoppe de Lydix Deps, la fameuse taverne de Pyr, "la patte de Yubo". La douce lumière émanant de l'entrée m'invitât à descendre les quelques marches pour pénétrer dans la taverne.
"Salut à toi Lydix !" Lançais-je.
Il était seul.
"Ha! Enfin quelqu'un!... je veux bien parier le peu de dappers qu'il me reste que tu seras la seule à me rendre visite ce soir Altamira !"
Nous avons bu et discuté.
Lydix semblait nostalgique car il m'a beaucoup parlé de l'époque ou il parcourait Atys à l'aventure....
*Quelques cervoises plus tard*
"Hé Alta! Je suis sûr que tu ne connais même pas les origines de ta guilde !?"
Force m'étais de constater qu'il avait raison.
"Non" lâchais-je honteusement.
"Ha! Par la Hache de Cerakos, je le savais ! Alors écoute bien petite...."
*************************************************************
Son casque roule jusquà mes pieds
Rien et tout à la fois le désert.
Aussi loin que je me souvienne, de ce qui mas été conté plus jeune, nous navons jamais connu la paix. Cerakos nétait plus quun triste souvenir. De son passé, de son histoire nous navons gardé que la haine. La haine des kitins. Cest a mon sens ce qui nous fais encore tenir debout.
Lépée ardente quil tenait il ya quelques instants sest éteinte, fragmentée
Cest justement cette haine qui ma conduis, moi et tant dautres, à menrôler dans la grande armée de Dexton, fils de Cerakos.
Lexistence ny était pas facile, mais je nétais pas ici pour vivre heureux. Personne ne pouvait lêtre
Le désert boit son sang, pour ne plus laisser que son corps
Galvanisés par le guerrier légendaire Kalus Hym, maintes fois nous avons repoussés avec gloire les assauts répétés des kitins.
Ceci fut mes seuls instants de joie.
Ils ne durèrent pas
Il était jeune, trop jeune, pauvre homin
Hélas nos victoires précédaient toujours d'autres invasions, encore et toujours. Inlassablement les kitins revenaient, assoiffés de sang homin. Répondant à leurs puissantes pinces, nous élevions nos épées nos haches et nos piques comme un unique rempart. Le seul rempart, le premier et le dernier
Jai vu ses larmes mêlées de sang quand nous avons chargés
Puis ce jour arriva. Le jour ou tout bascula.
Chocs. Chaos. Sang. Encerclés. Nous avons perdus la moitié de nos hommes. Nous recevons un ordre.
L'ordre de mourir avec honneur.
Je ne sais pourquoi je lobserve, sans doute aurait til pu être mon fils
Nous devons percer le flanc Kitin ouest et combattre pour le garder ouvert. Nous navons pas à comprendre cet ordre juste à lexécuter. Une voix sélève. Puis un grondement sourd montant de cette masse sombre que nous formons se fait entendre. Nous ne faisons plus quun.
Il na pas tremblé, il est juste tombé
La voix : « Par l'épée et par le feu ! »
Nous sommes lépée. Nous sommes le feu.
La masse noire a chargée le mur Kitin. Nous avons percés ! Eventrés, taillés !
Depuis longtemps nous ne recevons plus d'ordres.
Il n'y a plus de soldats, de capitaines ou de généraux, il n'y que des homins qui tentent de survivre
Dans la tourmente un jeune homin sest retrouvé encerclé par les terribles envahisseurs.
Hypnotisé, ayant conscience de ce qui allais suivre, comme un conte dont on connais déjà le dénouement, je lobservais impuissant
Il ma semblé le voir pleurer. Je savais que ces larmes nétaient pas les siennes. Elles étaient celles de tout les homins, de tous ses proches, amis, frères, surs, pères et mères ! Par lui coulait leurs larmes !
Il a succombé. Aussi inéluctablement que la chaleur sabat sur celui qui voyage dans le désert.
Il est mort
Je ne suis plus Fyros, pas même homin, je ne suis que Fureur
Dix années se sont écoulées depuis cette bataille.
Bien d'autres ont suivis mais la Fureur ne m'as pas quittée. Au contraire elle s'est enflée et nombre sont ceux qui m'ont rejoints.
Nous nous sommes fait surnommer La Fureur d'Atys car jamais nous ne reculons devant le danger.
Nous sommes la Fureur d'Atys et nous avons prêté serment de défendre tout homin devant le danger et ce à n'importe quel prix !
La Fureur ne crains pas le danger
Ni ses ennemis ni la mort
La Fureur ne connais pas la peur
Atys est notre terrain de chasse
Nous la défendons avec honneur
La Fureur passe, l'ennemi trépasse !
*************************************************************
"Voila ce que je sais Alta"
"Ha j'oubliais. On raconte que ce sont des Kamis qui sont venus sauver les soldats Fyros ce fameux jour ou ce jeune homin est tombé. Parais qu'ils ont repoussé les Kittins jusqu'au vortex de Dyron et permis la retraite des Fyros.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
2509. Résistance
La jeune matis était assise sur un tabouret zorai. A la regarder changer de position à presque chaque instant, en soupirant,
alors qu'elle cousait l'ourlet d'une Vestini carmin, on devinait que l'austérité du tabouret incommodait sa constitution delicate.
« Aahhh...pourquoi n'utilisent-ils pas de dossiers... c'est tellement fatiguant pour le dos! » prostesta-t-elle faiblement en se retournant
vers son amie Vara, allongée sur un lit derrière elle. Mais Vara dormait calmement à present... les bandages, enchantements
et autres cristaux de seve qu'elle avait preparé en debut de soirée eparpillés negligemment autour d'elle.
Evalia n'aimait pas quand Vara s'endormait... elle avait besoin de ses convictions pour etre sure qu'elle n'était pas en train
de commettre une erreur... Avait-elle fait le bon choix il y avait plusieurs cycles de cela, lorsque Vara, echevelée, l'avait reveillée
en pleine nuit en jetant les ambres qui jonchent le sol d'Yrkanis à sa fenetre... en s'enfuyant, pour rejoindre l'intendance du petit
groupe qui accompagnerait ce noble seigneur pour le sauver d'une mort certaine...
Jetant un regard venimeux au matelas qui menacait d'égaler en ascetisme ce tabouret de torture, Evalia se leva et s'étira.
« Tant pis pour ta jupe ma petite Vara, tu te contenteras de ce « pantalon » zorai encore une journée » pensa-t-elle nostalgique...
Si Vara avait été eveillée, elles en auraient rit toutes les deux. Vara aurait surement singer une jeune fille prude
en tirant sur les maigres bouts de ficelles de sa Nin-Ka, pour essayer de cacher d'avantage son corps offert aux regards.
Mais Vara dormait... du sommeil de celui qui sait qu'il faudra etre encore plus fort demain...
Comme les forets lui manquaient après cette éternité d'exil...enfin...les terres Zorai lui paraissaient plus hospitalières que...
Elle ferma les yeux, trop d' images assaillirent sa mémoire, les cris des kittins melés à ceux des homins, presque indiscernables
les uns des autres... des betes sauvages.... À cette pensée, elle eu envie de se jeter sur Vara pour la reveiller.
Trop agitée pour trouver le sommeil, Evalia prit un châle et decida d'aller marcher quelques instants dehors avant de rejoindre Vara.
A peine sortie, la lourde odeur et la toublante humidité de la jungle l'enveloppèrent, les lueurs de Zora brillaient encore
mais il était déjà tard. La ville s'endormait doucement. Elle était là debout, un peu perplexe, à essayer de réaliser
que c'était un don de Jena que Mabreka ait offert l'asile au prince Yrkanis.
Grace à lui, bientôt ses freres allaient pouvoir les rejoindre... ensemble ils batiraient une armée... et .... et ...
Un affreux sentiment d'injustice la submergeait à nouveau
Quel mal son peuple avait-il bien pu commettre pour meriter de Jena l'abaissement de devoir s'entretuer ?! comment pourrait-elle,
dans la masse grondante et menacante de l'ennemi approchant, supporter de voir les visages de gens qui furent ses amis,
ses voisins ou tous simplement les passants d'Yrkanis...
Soudain, l'ombre souple et angoissante d'un homin se dessina derrière elle et sans qu'elle l'ait entendu approcher,
une longue main gantée d'une armure lourde zorai emprisonnait son épaule.
Evalia se retourna brusquement etouffant un cri de surprise et de detresse... son coeur battait encore à rompre quand elle
reconnu le garde Zorai qui était affecté à la surveillance des appartements des refugiés matis.
« Tu t'es perdue jeune matis ? » demanda-t-il gentillement, amusé de la frayeur qu'avait eu l'homine
puis ôtant son casque, il dit simplement « mon service est terminé...encore une journée ou Atys nous fait la grace de nous laisser en vie»
toujours en souriant, il continua ... « Notre temple est situé de ce coté si c'est ce que tu cherches »
Evalia serra les dents de rage, oubliant toutes ses bonnes resolutions d'humilité requises de par leur situation, elle riposta sechement :
« non merci, j'ai déjà suffisamment de mal à m'habituer au mode de vie Zorai, sans en plus devoir tourner ma veste
et m'en remettre aux Kamis! » et criant presque « Je compte bien rester fidèle à Jena jusqu'à mon dernier souffle ! »
Elle s'en voulait déjà de son arrogance mais une chaleur revendicatrice lui brulait la gorge.
Le zorai, en riant à demi : « Quel caractère vous autres matis! Calme-toi... c'est un lieu de culte n'est-ce pas...
et tu cherches des reponses... non ? »
Voyant que la matis ne riait pas du tout, il l'observa quelque instant, et reprit plus doucement :
« si je t'ai proposé cela... c'est parce qu'il n'y a que les traitres, ou ceux qui doutent de leur foi qui errent la nuit dans les rues »
A ces mots Evalia sentit sa poitrine comme se dechirer... oui voilà... voilà ce qui la taraudait depuis des jours maintenant...
voilà pourquoi cette innocente indication du Temple Kami l'avait mis hors d'elle... elle était brulante, elle avait envie
d'hurler au visage de tous ceux qui laissaient faire Jinovitch et ses banissements arbitraires ou ses insoutenable buchers,
qu'elle n'est pas un traitre !!! Qu'ils devaient ouvrir les yeux et trouver eux aussi la force de refuser ces barbaries!
Dans le coeur d'Evalia, La haine se laissait lentement dompter par le desespoir
Si seulement... si simplement ils faisaient preuve d'un peu de bon sens... tant de morts pourraient etre evitées...
Il approcha doucement la main du menton de la jeune matis qui tremblait d'essayer de retenir ses larmes et l'obliga
à relever la tete pour le regarder. Elle leva vers lui un visage fière et pâle qu'il ne put s'empecher, malgré la violence deplacée
du tatouage qu''il arborait, de trouver magnifique aussi sincèrement emprunt de tristesse.
« Tu n'es pas un traitre...Jinovitch n'est pas votre roi legitime, et le defier n'offense pas Jena, j'en suis sur,
pas plus que d'entrer dans notre temple pour y apaiser ton âme.. allez suis moi »
Et la saisissant fermement par la bras, il l'entraina d'un pas decidé vers le Domaine de Daisha. Evalia se laissa faire...
Son esprit était las, elle se sentait mieux....Les etouffantes barrières de la difference s'effondraient en elle ...elle se laissait
entrainer, sans aucune resistance par cet etranger, qui serait probablement bientôt son frère d'arme.. son frère Zorai...
Vara pouvait dormir en paix. La certitude, desormais, était dans le coeur d'Evalia, comme elle serait, quelques années plus tard
dans celui de ses freres et soeurs matis qui jeteraient leurs armes pour rejoindre le prince Yrkanis et Still Wyler,
afin de rendre les Lagons de Loria aux trykers et d'assainir les somptueuses forets du joug odieux de l'usurpateur Jinovitch.
La jeune matis était assise sur un tabouret zorai. A la regarder changer de position à presque chaque instant, en soupirant,
alors qu'elle cousait l'ourlet d'une Vestini carmin, on devinait que l'austérité du tabouret incommodait sa constitution delicate.
« Aahhh...pourquoi n'utilisent-ils pas de dossiers... c'est tellement fatiguant pour le dos! » prostesta-t-elle faiblement en se retournant
vers son amie Vara, allongée sur un lit derrière elle. Mais Vara dormait calmement à present... les bandages, enchantements
et autres cristaux de seve qu'elle avait preparé en debut de soirée eparpillés negligemment autour d'elle.
Evalia n'aimait pas quand Vara s'endormait... elle avait besoin de ses convictions pour etre sure qu'elle n'était pas en train
de commettre une erreur... Avait-elle fait le bon choix il y avait plusieurs cycles de cela, lorsque Vara, echevelée, l'avait reveillée
en pleine nuit en jetant les ambres qui jonchent le sol d'Yrkanis à sa fenetre... en s'enfuyant, pour rejoindre l'intendance du petit
groupe qui accompagnerait ce noble seigneur pour le sauver d'une mort certaine...
Jetant un regard venimeux au matelas qui menacait d'égaler en ascetisme ce tabouret de torture, Evalia se leva et s'étira.
« Tant pis pour ta jupe ma petite Vara, tu te contenteras de ce « pantalon » zorai encore une journée » pensa-t-elle nostalgique...
Si Vara avait été eveillée, elles en auraient rit toutes les deux. Vara aurait surement singer une jeune fille prude
en tirant sur les maigres bouts de ficelles de sa Nin-Ka, pour essayer de cacher d'avantage son corps offert aux regards.
Mais Vara dormait... du sommeil de celui qui sait qu'il faudra etre encore plus fort demain...
Comme les forets lui manquaient après cette éternité d'exil...enfin...les terres Zorai lui paraissaient plus hospitalières que...
Elle ferma les yeux, trop d' images assaillirent sa mémoire, les cris des kittins melés à ceux des homins, presque indiscernables
les uns des autres... des betes sauvages.... À cette pensée, elle eu envie de se jeter sur Vara pour la reveiller.
Trop agitée pour trouver le sommeil, Evalia prit un châle et decida d'aller marcher quelques instants dehors avant de rejoindre Vara.
A peine sortie, la lourde odeur et la toublante humidité de la jungle l'enveloppèrent, les lueurs de Zora brillaient encore
mais il était déjà tard. La ville s'endormait doucement. Elle était là debout, un peu perplexe, à essayer de réaliser
que c'était un don de Jena que Mabreka ait offert l'asile au prince Yrkanis.
Grace à lui, bientôt ses freres allaient pouvoir les rejoindre... ensemble ils batiraient une armée... et .... et ...
Un affreux sentiment d'injustice la submergeait à nouveau
Quel mal son peuple avait-il bien pu commettre pour meriter de Jena l'abaissement de devoir s'entretuer ?! comment pourrait-elle,
dans la masse grondante et menacante de l'ennemi approchant, supporter de voir les visages de gens qui furent ses amis,
ses voisins ou tous simplement les passants d'Yrkanis...
Soudain, l'ombre souple et angoissante d'un homin se dessina derrière elle et sans qu'elle l'ait entendu approcher,
une longue main gantée d'une armure lourde zorai emprisonnait son épaule.
Evalia se retourna brusquement etouffant un cri de surprise et de detresse... son coeur battait encore à rompre quand elle
reconnu le garde Zorai qui était affecté à la surveillance des appartements des refugiés matis.
« Tu t'es perdue jeune matis ? » demanda-t-il gentillement, amusé de la frayeur qu'avait eu l'homine
puis ôtant son casque, il dit simplement « mon service est terminé...encore une journée ou Atys nous fait la grace de nous laisser en vie»
toujours en souriant, il continua ... « Notre temple est situé de ce coté si c'est ce que tu cherches »
Evalia serra les dents de rage, oubliant toutes ses bonnes resolutions d'humilité requises de par leur situation, elle riposta sechement :
« non merci, j'ai déjà suffisamment de mal à m'habituer au mode de vie Zorai, sans en plus devoir tourner ma veste
et m'en remettre aux Kamis! » et criant presque « Je compte bien rester fidèle à Jena jusqu'à mon dernier souffle ! »
Elle s'en voulait déjà de son arrogance mais une chaleur revendicatrice lui brulait la gorge.
Le zorai, en riant à demi : « Quel caractère vous autres matis! Calme-toi... c'est un lieu de culte n'est-ce pas...
et tu cherches des reponses... non ? »
Voyant que la matis ne riait pas du tout, il l'observa quelque instant, et reprit plus doucement :
« si je t'ai proposé cela... c'est parce qu'il n'y a que les traitres, ou ceux qui doutent de leur foi qui errent la nuit dans les rues »
A ces mots Evalia sentit sa poitrine comme se dechirer... oui voilà... voilà ce qui la taraudait depuis des jours maintenant...
voilà pourquoi cette innocente indication du Temple Kami l'avait mis hors d'elle... elle était brulante, elle avait envie
d'hurler au visage de tous ceux qui laissaient faire Jinovitch et ses banissements arbitraires ou ses insoutenable buchers,
qu'elle n'est pas un traitre !!! Qu'ils devaient ouvrir les yeux et trouver eux aussi la force de refuser ces barbaries!
Dans le coeur d'Evalia, La haine se laissait lentement dompter par le desespoir
Si seulement... si simplement ils faisaient preuve d'un peu de bon sens... tant de morts pourraient etre evitées...
Il approcha doucement la main du menton de la jeune matis qui tremblait d'essayer de retenir ses larmes et l'obliga
à relever la tete pour le regarder. Elle leva vers lui un visage fière et pâle qu'il ne put s'empecher, malgré la violence deplacée
du tatouage qu''il arborait, de trouver magnifique aussi sincèrement emprunt de tristesse.
« Tu n'es pas un traitre...Jinovitch n'est pas votre roi legitime, et le defier n'offense pas Jena, j'en suis sur,
pas plus que d'entrer dans notre temple pour y apaiser ton âme.. allez suis moi »
Et la saisissant fermement par la bras, il l'entraina d'un pas decidé vers le Domaine de Daisha. Evalia se laissa faire...
Son esprit était las, elle se sentait mieux....Les etouffantes barrières de la difference s'effondraient en elle ...elle se laissait
entrainer, sans aucune resistance par cet etranger, qui serait probablement bientôt son frère d'arme.. son frère Zorai...
Vara pouvait dormir en paix. La certitude, desormais, était dans le coeur d'Evalia, comme elle serait, quelques années plus tard
dans celui de ses freres et soeurs matis qui jeteraient leurs armes pour rejoindre le prince Yrkanis et Still Wyler,
afin de rendre les Lagons de Loria aux trykers et d'assainir les somptueuses forets du joug odieux de l'usurpateur Jinovitch.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Soir dautomne à Yrkanis
-Je voulais vous voir parce que j'avais trouvé de magnifiques fleurs... Des fleurs qui vous ressemblent...
Le fyros sort un magnifique bouquet de fleurs donc les couleurs vont du blanc au rouge orangé.
-Oh merci Creenshaw
La jeune tryker prend le bouquet et fermant les yeux hume son parfum. Puis elle embrasse Creenshaw sur les deux joues pour le remercier.
Creenshaw respire profondément :
-Je ne pensais pas te le dire si précipitamment... Melowen...
Les yeux violets de la petite tryker fixent intensément le fyros. Elle sait déjà ce quil va lui dire. Depuis les quelques jours quils se sont rencontrés, elle a bien senti ses regards, ses intonations de voix quand il lui parle, tous ces petits détails qui ne peuvent passer inaperçus à une homine. Elle attends et redoute en même temps ce moment.
-Cela fait quelque temps déjà que nous nous sommes rencontrés au hasard d'un chemin de cette ville. Nous avons ainsi appris à nous connaître l'un l'autre. Moi à découvrir tes côtés surprenants, amusants, attendrissants. Toi à découvrir que je n'étais pas l'archétype du fyros vu par les matis.
Ils sourient tous deux.
-Depuis la mort de Pyrotess, je n'ai jamais connu d'autre élan du coeur... Je pensais cela impossible pour moi...
Creenshaw plonge ses yeux dans ceux de Melowen :
-Je ne pensais pas un jour tomber sur un si précieux trésor...
Très doucement Melowen dit :
-Creenshaw...
Son cur bat très fort, elle est encore étonnée des sentiments quelle inspire à cette légende quest Creenshaw.
-Je pense à toi souvent Melowen... L'ambassadrice se plaint même que je parle de toi dans mon sommeil....
-Je pense aussi à toi Creenshaw
-Je t'aime tout simplement...
Dans son cur, des émotions contradictoires saniment. Elle ne veut pas trahir Kalean, mais Kalean est parti au loin, elle ne sait pas quand il va revenir, ni même sil va revenir. Dans sa solitude, elle na pas la force de repousser cet amour qui soffre à elle.
-Creenshaw mon coeur est écartelé Tu le sais
-Toutes les fleurs d'Atys ont un pouvoir d'amour... Tu es la plus belle que j'ai rencontré....
Melowen rosit sous le compliment, le visage de Creenshaw sempourpre également.
-Creenshaw ferme les yeux
Creenshaw obéit, alors Melowen posant ses mains sur les épaules du fyros, se hisse sur la pointe de ses pieds. Creenshaw sent son parfum de violette puis les lèvres de Melowen qui effleurent les siennes. Durant ce bref instant, le temps est comme suspendu pour les deux homins.
-Creenshaw ne m'en demande pas plus...
Creenshaw ne peut retenir ses larmes. Les yeux de Melowen se mettent aussi à briller. Le fyros reste quelques instants immobile, comme figé, puis il prend doucement Melowen dans ses bras.
-Permets-moi au moins ceci...
La petite tryker appuie sa tête contre sa poitrine. Elle arrive tout juste à la hauteur de son cur quelle entends battre très fort. Elle essaie de ne penser à rien, doublier un instant, le monde qui les entoure.
-Je ferai donc en sorte qu'il ne t'arrive rien pour le retour de ton homme...
Enlacés les deux homins continuent de pleurer.
-Pourras-tu un jour me pardonner de te faire ainsi souffrir...
Melowen relève la tête et essuie les larmes qui coulent sur les joues du fyros et lui sourit :
-Tu es déjà pardonné
Creenshaw esquisse un sourire et essuie à son tour les larmes de Melowen avec son pouce. Ils restent encore un instant dans les bras lun de lautre. La nuit qui tombe les enveloppe de sa pénombre. Puis comme à regret leurs corps se désunissent. Dans la fraîcheur du soir, tous les parfums de lautomne sexhalent. Main dans la main, ils se mettent en chemin et auprès du fyros, la petite tryker paraît une enfant
-Je voulais vous voir parce que j'avais trouvé de magnifiques fleurs... Des fleurs qui vous ressemblent...
Le fyros sort un magnifique bouquet de fleurs donc les couleurs vont du blanc au rouge orangé.
-Oh merci Creenshaw
La jeune tryker prend le bouquet et fermant les yeux hume son parfum. Puis elle embrasse Creenshaw sur les deux joues pour le remercier.
Creenshaw respire profondément :
-Je ne pensais pas te le dire si précipitamment... Melowen...
Les yeux violets de la petite tryker fixent intensément le fyros. Elle sait déjà ce quil va lui dire. Depuis les quelques jours quils se sont rencontrés, elle a bien senti ses regards, ses intonations de voix quand il lui parle, tous ces petits détails qui ne peuvent passer inaperçus à une homine. Elle attends et redoute en même temps ce moment.
-Cela fait quelque temps déjà que nous nous sommes rencontrés au hasard d'un chemin de cette ville. Nous avons ainsi appris à nous connaître l'un l'autre. Moi à découvrir tes côtés surprenants, amusants, attendrissants. Toi à découvrir que je n'étais pas l'archétype du fyros vu par les matis.
Ils sourient tous deux.
-Depuis la mort de Pyrotess, je n'ai jamais connu d'autre élan du coeur... Je pensais cela impossible pour moi...
Creenshaw plonge ses yeux dans ceux de Melowen :
-Je ne pensais pas un jour tomber sur un si précieux trésor...
Très doucement Melowen dit :
-Creenshaw...
Son cur bat très fort, elle est encore étonnée des sentiments quelle inspire à cette légende quest Creenshaw.
-Je pense à toi souvent Melowen... L'ambassadrice se plaint même que je parle de toi dans mon sommeil....
-Je pense aussi à toi Creenshaw
-Je t'aime tout simplement...
Dans son cur, des émotions contradictoires saniment. Elle ne veut pas trahir Kalean, mais Kalean est parti au loin, elle ne sait pas quand il va revenir, ni même sil va revenir. Dans sa solitude, elle na pas la force de repousser cet amour qui soffre à elle.
-Creenshaw mon coeur est écartelé Tu le sais
-Toutes les fleurs d'Atys ont un pouvoir d'amour... Tu es la plus belle que j'ai rencontré....
Melowen rosit sous le compliment, le visage de Creenshaw sempourpre également.
-Creenshaw ferme les yeux
Creenshaw obéit, alors Melowen posant ses mains sur les épaules du fyros, se hisse sur la pointe de ses pieds. Creenshaw sent son parfum de violette puis les lèvres de Melowen qui effleurent les siennes. Durant ce bref instant, le temps est comme suspendu pour les deux homins.
-Creenshaw ne m'en demande pas plus...
Creenshaw ne peut retenir ses larmes. Les yeux de Melowen se mettent aussi à briller. Le fyros reste quelques instants immobile, comme figé, puis il prend doucement Melowen dans ses bras.
-Permets-moi au moins ceci...
La petite tryker appuie sa tête contre sa poitrine. Elle arrive tout juste à la hauteur de son cur quelle entends battre très fort. Elle essaie de ne penser à rien, doublier un instant, le monde qui les entoure.
-Je ferai donc en sorte qu'il ne t'arrive rien pour le retour de ton homme...
Enlacés les deux homins continuent de pleurer.
-Pourras-tu un jour me pardonner de te faire ainsi souffrir...
Melowen relève la tête et essuie les larmes qui coulent sur les joues du fyros et lui sourit :
-Tu es déjà pardonné
Creenshaw esquisse un sourire et essuie à son tour les larmes de Melowen avec son pouce. Ils restent encore un instant dans les bras lun de lautre. La nuit qui tombe les enveloppe de sa pénombre. Puis comme à regret leurs corps se désunissent. Dans la fraîcheur du soir, tous les parfums de lautomne sexhalent. Main dans la main, ils se mettent en chemin et auprès du fyros, la petite tryker paraît une enfant
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
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