Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Moderator: Chroniques d'Atys
Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
(vous pouvez poster vos textes RP ici pour gagner un des deux amplificateurs. Bonne chance, et que votre muse soit loquace )
Last edited by shantag on Fri Sep 08, 2006 9:11 pm, edited 1 time in total.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
ouai moi ma muse m'amuse et m'use autant qu'un bal musette seulement voilà en parlant de musette la mienne est vide de texte evidement .shantag wrote:(vous pouvez poster vos textes RP ici pour gagner un des deux amplificateurs. Bonne chance, et que votre muse soit loquace )
alors j'ai l impression que l on me mène en bateau et du coup je rame et je peut vous dire que c'est pas gai. le guet pourquoi pas je pourrais me mettre a l affut d'un texte rp à derobé à son proprietaire, mais voilà si il y a vol y a forcément délit et si y à délit bin on se couche, une couche je n en rajoutterai pas une car sinon l auditoire va quitter la salle.
remarque il n y à que les gens sales qui se lavent et s'ils se lavent c'est qui se netoient et si se netoient c'est donc ton frère.
frère ?? comme frère semblant que je puisse avoir l'ecriture aussi facile que l auteur de se post, c'est carrément impossible , alors je prefrère en resté là et
repartir la tête haute frère comme artaban .
bon courage à vos plumes
tchussss!!
* Lilith bourrine et chef du cercle des profondeurs *
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
La nuit disparaissait peu à peu, son drap obscur tiré par un soleil joueur et mesquin. Le ciel était merveilleusement dégagé et une légère brise soufflait sur les lacs, quel été magnifique.
Les fleurs s'étiraient vers cette lumière si bénéfiques que le poids de leurs pétales ne semblait point les gêner. Des chanceuses s'écoulaient quelques petites perles de rosée leur conférant une beauté ne connaissant que très peu de précédant.
Quelques pas non loin de là, deux enfants jouaient ensemble, une petite fille et un petit garçon. Rires sonores, courses au travers des plages désertés de tout danger, telles étaient leurs pratiques en si bon matin. Leur sourire ne pouvait cacher le bonheur qu'ils avaient à être l'un avec l'autre. Si petit et déjà tellement amoureux...
"L'amour n'a pas d'âge", disait l'adage ancestral. Mais pouvait il percer le cycle de vie et de mort pour faire s'aimer deux êtres bien au delà d'une simple vie? Une question bien compliqué pour deux enfants qui ne se préoccupait que d'une chose : découvrir la vie ensemble.
Ce fut ainsi qu'ils restèrent longuement prostrés devant l'un des cadeaux d'Atys, une fleur des lacs : un lotus d'azur...
Amaou, regarde cette fleur... Comme elle est belle...
Oui... Elle est comme toi...
Etait ce le soleil qui jouait un mauvais tour en se couchant subitement? Toujours fut il que le petit garçon se mit à rougir rapidement, son amie la regardant avec perplexité.
Les enfants ! Il est l'heure de rejoindre Cristabell, on va être en retard !
Un couple de trykers bien plus âgés attendaient sur leur monture, quelques mektoubs de bât derrière eux. Le père s'était équipé d'une belle armure Ry-Tashok noire et avait une épée de guerre accrochée à sa scelle. La mère avait opté pour la tenue traditionnelle des lacs, une Ly tissan aux reflets bleutés magnifiques, une parrure d'amplificateurs magiques installés sur les mains. Ils regardaient les deux petits avec une tendresse à peine dissimulé par la prudence de voyager dans des espaces encore vierge de toute civilisation.
La Fédération d'Aeden Aqueous, ou Fédération de la nouvelle Trykoth, ne pouvait assurer réellement la sécurité de ses habitants en dehors des cités flottantes. Cela exigeait des moyens trop important en homin, bien plus qu'il n'y en avait dans les lacs. Alors pour exhausser le simple désir d'une enfant de posséder une poupée exceptionnelle tissée à Cristabell, il fallait s'équiper car les cloppers ne pardonnaient pas la moindre erreur. Bon nombre d'aventuriers téméraires et trop sûr d'eux avaient disparu, seulement quelques jours après leur expéditions folles. Autant dire que cela était inconcevable pour ces deux jeunes enfants...
Maman, c'est quoi la musique que l'on entend?
La mère souriait tendrement, quelque part rassurée.
C'est la musique des festivités de Cristabell que tu entends.
Il y a la fête là bas?
Oui, ma chérie. Tous les ans, les trykers s'y réunissent pour troquer leur marchandise et ils font ainsi la fête toute la journée.
Tu entends çà Amaou, on va pouvoir s'amuser !
Le tryker n'osait dire mot, intimidé par les parents de son amie. Mais, ils ne leur en fallaient point d'autre, main dans la main, ils se souriaient un long moment, ne comprenant encore pas pourquoi ils aimaient tant être l'un avec l'autre. La voix du père les sortit cependant du rêve qu'ils vivaient éveillés.
Les enfants, est ce que des beignets de cloppers vous plairaient pour le diner de ce soir?
Quelques mètres plus loin, un yubo cessait de mâchouiller son bout d'écorce dressant les oreilles, persuadé d'avoir entendu un hurlement au loin...
[hrp]Voilà ma maigre contribution, espérant que cela plaira à tout le monde et pas seulement à Shantag Je vous souhaite une bonne lecture [/hrp]
Les fleurs s'étiraient vers cette lumière si bénéfiques que le poids de leurs pétales ne semblait point les gêner. Des chanceuses s'écoulaient quelques petites perles de rosée leur conférant une beauté ne connaissant que très peu de précédant.
Quelques pas non loin de là, deux enfants jouaient ensemble, une petite fille et un petit garçon. Rires sonores, courses au travers des plages désertés de tout danger, telles étaient leurs pratiques en si bon matin. Leur sourire ne pouvait cacher le bonheur qu'ils avaient à être l'un avec l'autre. Si petit et déjà tellement amoureux...
"L'amour n'a pas d'âge", disait l'adage ancestral. Mais pouvait il percer le cycle de vie et de mort pour faire s'aimer deux êtres bien au delà d'une simple vie? Une question bien compliqué pour deux enfants qui ne se préoccupait que d'une chose : découvrir la vie ensemble.
Ce fut ainsi qu'ils restèrent longuement prostrés devant l'un des cadeaux d'Atys, une fleur des lacs : un lotus d'azur...
Amaou, regarde cette fleur... Comme elle est belle...
Oui... Elle est comme toi...
Etait ce le soleil qui jouait un mauvais tour en se couchant subitement? Toujours fut il que le petit garçon se mit à rougir rapidement, son amie la regardant avec perplexité.
Les enfants ! Il est l'heure de rejoindre Cristabell, on va être en retard !
Un couple de trykers bien plus âgés attendaient sur leur monture, quelques mektoubs de bât derrière eux. Le père s'était équipé d'une belle armure Ry-Tashok noire et avait une épée de guerre accrochée à sa scelle. La mère avait opté pour la tenue traditionnelle des lacs, une Ly tissan aux reflets bleutés magnifiques, une parrure d'amplificateurs magiques installés sur les mains. Ils regardaient les deux petits avec une tendresse à peine dissimulé par la prudence de voyager dans des espaces encore vierge de toute civilisation.
La Fédération d'Aeden Aqueous, ou Fédération de la nouvelle Trykoth, ne pouvait assurer réellement la sécurité de ses habitants en dehors des cités flottantes. Cela exigeait des moyens trop important en homin, bien plus qu'il n'y en avait dans les lacs. Alors pour exhausser le simple désir d'une enfant de posséder une poupée exceptionnelle tissée à Cristabell, il fallait s'équiper car les cloppers ne pardonnaient pas la moindre erreur. Bon nombre d'aventuriers téméraires et trop sûr d'eux avaient disparu, seulement quelques jours après leur expéditions folles. Autant dire que cela était inconcevable pour ces deux jeunes enfants...
Maman, c'est quoi la musique que l'on entend?
La mère souriait tendrement, quelque part rassurée.
C'est la musique des festivités de Cristabell que tu entends.
Il y a la fête là bas?
Oui, ma chérie. Tous les ans, les trykers s'y réunissent pour troquer leur marchandise et ils font ainsi la fête toute la journée.
Tu entends çà Amaou, on va pouvoir s'amuser !
Le tryker n'osait dire mot, intimidé par les parents de son amie. Mais, ils ne leur en fallaient point d'autre, main dans la main, ils se souriaient un long moment, ne comprenant encore pas pourquoi ils aimaient tant être l'un avec l'autre. La voix du père les sortit cependant du rêve qu'ils vivaient éveillés.
Les enfants, est ce que des beignets de cloppers vous plairaient pour le diner de ce soir?
Quelques mètres plus loin, un yubo cessait de mâchouiller son bout d'écorce dressant les oreilles, persuadé d'avoir entendu un hurlement au loin...
[hrp]Voilà ma maigre contribution, espérant que cela plaira à tout le monde et pas seulement à Shantag Je vous souhaite une bonne lecture [/hrp]
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Cest un long hiver qui se prépare. Seul, tout seul sur cette écorce. Plus rien ne vient chauffer le hall, de cette grande maison que fût La Maison Obsidienne. Ils sont tous partis, je reste là les yeux tristes. Jessais de retrouver des odeurs, des sons, des bruits de vie, mais rien ne vient interrompre la monotonie des lieux. La nostalgie et le désespoir se lient sur mon visage.
Une étrange sensation vient effleurer mon esprit, de néfastes souvenirs de ma jeunesse sur ces terres matis. Pourquoi ces forêts ont le goût du soupir ? Je narrive pas à me soustraire de cette langueur monotone. Jai beau lustrer mon armure, et mon épée, rien ne lui donne sa beauté. La somnolence de ma vie a rendu diffus, chaque chose de ce monde. Je donnerai cher, pour revivre une bride, damour. Oui cet amour, que je demande tant, et que moi-même donne par parcimonie. Pourquoi cest égoïsme ? Tu tes toi-même enfermé dans ce carcan et tu narrives pas à ten sortir. Tu te croyais fort, et tu nes quun enfant. Il y a aussi cette homine, celle que tu chéris plus que tout, mais seulement en toi. Elle aussi en a eu assez toi. Et pourtant cest à cause delle, que toute cette lourdeur vient sabattre sur toi. Tu as cru quelle continuerai à taimer indéfiniment. Crois tu que lamour cest un état dabsence ? Jaimerai tant quelle me revienne, me faire pardonner à nouveau. Me lover comme un enfant, à ses côtés. Mais là je crois, que tout est fini. Ces mots sont pour toi ma fyros.
Ohhhhhh, douce homine , ma sève sest figée. Mon cur ne bât plus. Mon âme divague dans les méandres de ma mémoire. Je ne trouve plus de sortie. Je vois fuir au loin le vert émeraude de tes yeux. Je ne verrai plus les courses sautillantes de ton corps, dans ces landes.
Ma garenne je te disais. Je ne te le dirais plus maintenant. Ohhhhhh, douce homine quai-je fait ? Ta beauté, navais dégal que la pluie si rare du désert. Toi créature du désert, tu vas me manquer. Ahhhhhhh, je souffre sous le poids, de ma tristesse. Je narrive pas à vaincre mon désespoir. Je suis seul ! Seul ! Seul ! La peur, métouffe une pression très forte, vient me frapper mon thorax. Jai prié Jena, pour quelle me vienne en aide. Jespère que mes supplications auront eu foi à ses yeux divins. Mais ai-je foi à tes yeux délicate homine.
La bise vient frapper à ma porte, une allégorie nauséabonde menveloppe lentement.
Je mallonge sur le sol froid, mon corps tressaille, des frissons envahissent ma peau.
Mes yeux se ferment, noir est le dessein de ma vie. Je me recroqueville, pour chercher de la chaleur.
Cest un long hiver qui se prépare. Seul, tout seul sur cette écorce
Une étrange sensation vient effleurer mon esprit, de néfastes souvenirs de ma jeunesse sur ces terres matis. Pourquoi ces forêts ont le goût du soupir ? Je narrive pas à me soustraire de cette langueur monotone. Jai beau lustrer mon armure, et mon épée, rien ne lui donne sa beauté. La somnolence de ma vie a rendu diffus, chaque chose de ce monde. Je donnerai cher, pour revivre une bride, damour. Oui cet amour, que je demande tant, et que moi-même donne par parcimonie. Pourquoi cest égoïsme ? Tu tes toi-même enfermé dans ce carcan et tu narrives pas à ten sortir. Tu te croyais fort, et tu nes quun enfant. Il y a aussi cette homine, celle que tu chéris plus que tout, mais seulement en toi. Elle aussi en a eu assez toi. Et pourtant cest à cause delle, que toute cette lourdeur vient sabattre sur toi. Tu as cru quelle continuerai à taimer indéfiniment. Crois tu que lamour cest un état dabsence ? Jaimerai tant quelle me revienne, me faire pardonner à nouveau. Me lover comme un enfant, à ses côtés. Mais là je crois, que tout est fini. Ces mots sont pour toi ma fyros.
Ohhhhhh, douce homine , ma sève sest figée. Mon cur ne bât plus. Mon âme divague dans les méandres de ma mémoire. Je ne trouve plus de sortie. Je vois fuir au loin le vert émeraude de tes yeux. Je ne verrai plus les courses sautillantes de ton corps, dans ces landes.
Ma garenne je te disais. Je ne te le dirais plus maintenant. Ohhhhhh, douce homine quai-je fait ? Ta beauté, navais dégal que la pluie si rare du désert. Toi créature du désert, tu vas me manquer. Ahhhhhhh, je souffre sous le poids, de ma tristesse. Je narrive pas à vaincre mon désespoir. Je suis seul ! Seul ! Seul ! La peur, métouffe une pression très forte, vient me frapper mon thorax. Jai prié Jena, pour quelle me vienne en aide. Jespère que mes supplications auront eu foi à ses yeux divins. Mais ai-je foi à tes yeux délicate homine.
La bise vient frapper à ma porte, une allégorie nauséabonde menveloppe lentement.
Je mallonge sur le sol froid, mon corps tressaille, des frissons envahissent ma peau.
Mes yeux se ferment, noir est le dessein de ma vie. Je me recroqueville, pour chercher de la chaleur.
Cest un long hiver qui se prépare. Seul, tout seul sur cette écorce
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
*recueil de blague naze fameuse sur atys*
Une fyros intelligente,une matis et une zoraï sont au bain de pyr...
la lumière s'eteint et quand elle se rallume,la zoraï est morte
Qui a tué la zoraï ?
(c'est la matis,parce qu'une fyros intelligente,ça n'existe pas !)
---------------------------------------------------------------------
Ba'to se leve,avec la gueule de bois...
ses vetement sont plié,a son grand etonnement(son epouse est du genre a rien faire de la journée),quand il va dans la salle a manger,sont dejeuner est fait,toujours aussi etonnant,la maison est netoyée tout est impeccable...il demande alors a son fils
"que s'est t-il passé pour que ta mère bouge aujourd'hui ?
- tu es rentré bourré hier,et tu l'a pas reconnu...
- continu
- et quand elle a essayé de te deshabiller,tu lui a dit " casse toi sa****, je suis marié ! "
----------------------------------------------------------------------------
Le Petit Dilus (oui la seule ecole est chez les fyros ) revient de l'école et demande à son père :
"Papa, j'aurais besoin de tes lumières.
Pourrais-tu me parler de la politique ?
J'ai un devoir à rendre pour demain."
Après un instant de réflexion, son père lui répond:
"Bien, je pense que la meilleure méthode pour t'expliquer tout cela est de faire une analogie avec notre famille.
Je suis le capitalisme car je nourris la famille.
Ta mère est le gouvernement car elle contrôle chaque chose.
La bonne est la classe ouvrière car elle travaille pour nous.
Toi, tu es le peuple et ton petit frère, c'est la future génération.
En espérant que cela puisse t'aider pour ton devoir."
"Merci Papa, dit le Petit Dilus. Je ne comprends pas tout mais je vais y réfléchir."
Dans la nuit, le Petit Dilus est réveillé par les cris de son frère.
Il constate que ses couches sont sales.
Il se rend dans la chambre de ses parents et essaie de réveiller sa mère sans succès.
Il remarque que la place de son père est vide.
Il retrouve son père au lit avec la bonne. En désespoir de cause, il retourne se coucher.
Le matin suivant, au petit déjeuner, il dit à son père :
"Papa, je crois que cette nuit, j'ai tout compris à la politique."
"Excellent mon garçon. Et qu'as-tu compris ?"
"J'ai appris que le capitalisme baise la classe ouvrière tandis que le gouvernement roupille, ignorant le peuple et laissant la génération future dans la merde."
Une fyros intelligente,une matis et une zoraï sont au bain de pyr...
la lumière s'eteint et quand elle se rallume,la zoraï est morte
Qui a tué la zoraï ?
(c'est la matis,parce qu'une fyros intelligente,ça n'existe pas !)
---------------------------------------------------------------------
Ba'to se leve,avec la gueule de bois...
ses vetement sont plié,a son grand etonnement(son epouse est du genre a rien faire de la journée),quand il va dans la salle a manger,sont dejeuner est fait,toujours aussi etonnant,la maison est netoyée tout est impeccable...il demande alors a son fils
"que s'est t-il passé pour que ta mère bouge aujourd'hui ?
- tu es rentré bourré hier,et tu l'a pas reconnu...
- continu
- et quand elle a essayé de te deshabiller,tu lui a dit " casse toi sa****, je suis marié ! "
----------------------------------------------------------------------------
Le Petit Dilus (oui la seule ecole est chez les fyros ) revient de l'école et demande à son père :
"Papa, j'aurais besoin de tes lumières.
Pourrais-tu me parler de la politique ?
J'ai un devoir à rendre pour demain."
Après un instant de réflexion, son père lui répond:
"Bien, je pense que la meilleure méthode pour t'expliquer tout cela est de faire une analogie avec notre famille.
Je suis le capitalisme car je nourris la famille.
Ta mère est le gouvernement car elle contrôle chaque chose.
La bonne est la classe ouvrière car elle travaille pour nous.
Toi, tu es le peuple et ton petit frère, c'est la future génération.
En espérant que cela puisse t'aider pour ton devoir."
"Merci Papa, dit le Petit Dilus. Je ne comprends pas tout mais je vais y réfléchir."
Dans la nuit, le Petit Dilus est réveillé par les cris de son frère.
Il constate que ses couches sont sales.
Il se rend dans la chambre de ses parents et essaie de réveiller sa mère sans succès.
Il remarque que la place de son père est vide.
Il retrouve son père au lit avec la bonne. En désespoir de cause, il retourne se coucher.
Le matin suivant, au petit déjeuner, il dit à son père :
"Papa, je crois que cette nuit, j'ai tout compris à la politique."
"Excellent mon garçon. Et qu'as-tu compris ?"
"J'ai appris que le capitalisme baise la classe ouvrière tandis que le gouvernement roupille, ignorant le peuple et laissant la génération future dans la merde."
"Mais pourquoi est t-il si méchant ?"
Lao-Shan Lung.
Lao-Shan Lung.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Epique.
Nous avançions toujours plus vers le sud, progressant dans les Grandes Racines Primaires, et nous enfonçons ainsi dans les entrailles d'Atys.
Longeant la paroi abrupte et humide de cette cavité démesurée, nous alternions les courses folles et les combats rapprochés, lorsque les adversaires nous obstruaient le passage.
Soudain, alors que nous nous étions considérablement rapprochés de l'objectif de notre mission en ces lieux, nous vîmes apparaître sur notre passage une créature monstrueuse, plus de trois fois plus haute que le plus grand d'entre-nous.
Un Vorax !
Je n'avais que rarement croisé de telles bêtes durant mon existence, mais suffisamment pour savoir que cette immonde créature était d'une puissance et d'une agressivité phénoménale, et qu'il valait bien mieux pour nous l'éviter.
Je connaissais les forces représentées par La Garde Noire, et l'issue du combat restait trés incertaine.
Le vorax ne nous avait pas encore repéré, ces créatures ont une vue limitée, sans doute par l'obscurité des sombres primes souterraines, mais il était dangereusement prés de nous, et surtout, il nous bloquait le passage que nous souhaitions emprunter, un étroit défilé protecteur qui rasait la paroi.
Il me fallait faire vite et prendre une décision.
Puisque le vorax nous interdisait l'est, nous passerions par l'ouest.
Nous nous engagions sur notre droite, voulant ainsi contourner par l'ouest l'énorme bloc de seve séchée qui se présentait devant nous, mais aprés quelques dizaines de mètres, quelle ne fut pas ma surprise en voyant apparaître un deuxième monstre, rôdant non loin de son congénère.
La situation se compliquait fortement, et surtout, nous n'étions pas à couvert, position délicate, et il ne fallait pas rester éternellement à cet endroit. Mais aucune direction ne s'offrait à nous.
C'est avec grand soulagement que je vis le second vorax faire demi-tour et s'éloigner en rugissant dans l'obscurité.
J'entamais une course folle, criant de toutes mes forces aux Libres de foncer derrière moi dans l'ouverture salvatrice qui s'ouvrait vers le sud.
Alors que je nous pensais sauvés, je tournais la tête par dessus mon épaule afin de pouvoir apercevoir mes compagnons.
C'est avec horreur que je vis que le premier vorax s'était déplacé, et, malheureusement pour nous, dans notre direction.
Nous étions reperés !
Il nous fallait faire face, nous mettre immédiatement en position de combat, comme nous l'avions réalisé tant de fois déjà.
Sauf que cette fois-ci, l'adversaire était hors du commun.
Rapidement en action, je laissais Urghoth attirer l'attention de la créature, alors que chaque Libre accomplissait déjà sa tache.
Les soins fusaient, et les guerriers, Sire Urghoth, Dame Kyriann, et moi-même tenaient tant bien que mal le choc. Je sentais les muscles puissants d'Urghoth saillir sous son armure, et son humour continuel le quitter brutalement, ce qui n'était pas bon signe.
Je frappais et frappais encore, si petit face à cette immense créature, et bien peu de mes coups entamaient malheureusement sa chair.
Le combat durait, les sorts fusaient, les lames tournoyaient dans l'obscurité, et le vorax ne semblait guère donner de signes de fatigue, même si sa sève commençait à s'écouler de quelques blessures.
Tout en frappant, je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à l'urgence de la situation, et à ce qui aurait pu constituer notre salut. Je jetais des coups d'oeil rapides au magiciens qui s'étaient postés derrière nous.
Ils semblaient donner des signes de fatigue. L'issue du combat viendrait de notre capacité à résister, de notre endurance.
N'entamant que trop rarement le cuir de l'animal, je jetais soudain ma lame à mes pieds, me débarrassait de mon armure, et enfilait ma robe de soins, ainsi que mes amplificateurs matis.
Je me concentrais imédiatement sur les soigneurs, tentant du mieux que je pouvais le faire d'alléger leur fatigue.
Soudain, Urghoth se mit à crier d'une voix rauque, demandant du soutien au contact du vorax.
Les soigneurs semblant avoir récupérés de leurs efforts, et mieux tenir la distance du combat, je revêtais à nouveau ma tenue de guerrier, et reprenait ma place au combat.
Le vorax saignait de plus en plus, il était encore loin d'être à l'agonie, mais je sentais l'espoir envahir de plus en plus notre petit groupe.
Malheureusement, le combat se déroulait dans une zone exposée. Urghoth décida d'attirer la créature vers la paroi afin de nous mettre à l'écart.
Cette tactique semblait bien fonctionner, mais au moment où les Libres tentèrent de s'isoler eux-aussi, l'autre vorax surgit derrière eux, et se mit à attaquer sauvagement notre rang de soigneurs.
Je compris immédiatement que la mort nous attendait tous. Nous ne pourrions jamais rivaliser avec deux de ces créatures simultanément.
Je courais déjà, échappant à l'attention des voraxs, ainsi qu'à celle des Libres je crois bien. Non par peur, je préfererais mourir pour mes homins, et jamais, oh combien jamais je ne les abandonnerais face au danger.
Mais je savais trés bien que la seule chance de survie en pareil cas désespéré consistait à éloigner un homin du groupe, attendre que les voraxs s'éloignent, et à revenir les soigner avant que les kamis ne fassent leur ouvrage.
Je courais vers le sud, m'engageant dans le défilé que nous aurions du emprunter, à perdre haleine, alors que les cris des Libres résonnaient affreusement à mes oreilles.
Puis plus rien. Je savais que tous étaient à terre à présent...
Prudemment, car la discrétion était maintenant la seule chance de survie du groupe, je tentais de remonter vers le nord.
Soudain, je vis un des voraxs venir dans ma direction, me bloquant le chemin de vie qui menait à mes amis !
Je faisais demi-tour le plus vite possible, et tentais à nouveau de contourner le bloc de séve séchée par l'ouest.
Des cuttes barraient le passage, sautant furieusement dans tous les sens !!
Je ne les aurais pas craint avec la présence du groupe, mais seul, c'était pour moi la mort assurée...
Je réussis de justesse à faire demi-tour une nouvelle fois, me demandant comment j'avais réussi à ne pas me faire repérer, et remontais à nouveau le défilé où se trouvait le vorax, espérant qu'il serait parti.
Malheureusement, le monstre s'était allongé dans l'herbe des primes, et ne semblait guêre vouloir bouger.
L'espoir me quittait, mais il n'était pas dit que je laisserais mes compagnons succomber ainsi. S'ils devaient y laisser leur vie, il était clair que je serais parmi eux.
Le temps me manquait à présent, et j'entendais au loin de faibles voix s'éteindre de plus en plus, certaines cédant à tout espoir...
Rassemblant mon courage et ma concentration, je rasais la paroi et passais si prés du vorax, que je me sentais condamné d'avance.
Puis je m'élançais en courant le plus vite possible vers les corps à terre, une autre idée germant dans mon esprit.
Je savais le vorax lent à la course, et j'espérais avoir suffisament de temps pour relever un ou plusieurs Libres, avant que ses griffes redoutables ne me projettent à terre. Ainsi, nous aurions à nouveau une chance de reprendre le combat.
Tant qu'il resterait le moindre souffle de vie, les Libres Frontaliers ne renonceraient pas.
C'est avec soulagement que, en me retournant, je vis que la créature ne m'avait pas reperé, par je ne sais quel phénoméne miraculeux.
Je lançais d'abord un sort de soin à chaque compagnon, afin de prolonger à tous leur coma, et pour qu'aucun ne rejoigne les kamis. Certains en étaient à leur dernier souffle de vie, cela s'était vraiment joué à peu.
Les Libres furent rapidement tous sur pied, et démarra alors un étrange et splendide ballet multicolore, les sorts de soins de vie, de sève et de résistance fusant dans la pénombre environnante.
Alors que nous allions reprendre notre course effrénée vers le sud, l'autre vorax surgit à nouveau. Il était dit que cette affaire n'en finirait jamais.
Le combat fut à nouveau long, mais cette fois ci nous ne commîmes pas deux fois la même erreur, nous attirâmes le vorax à l'écart, concentrèrent tous nos efforts à l'assaut, et réussirent enfin à terrasser le monstre.
Notre voyage vers le sud pouvait reprendre, des liens plus étroits nous liant à présent.
Nous avançions toujours plus vers le sud, progressant dans les Grandes Racines Primaires, et nous enfonçons ainsi dans les entrailles d'Atys.
Longeant la paroi abrupte et humide de cette cavité démesurée, nous alternions les courses folles et les combats rapprochés, lorsque les adversaires nous obstruaient le passage.
Soudain, alors que nous nous étions considérablement rapprochés de l'objectif de notre mission en ces lieux, nous vîmes apparaître sur notre passage une créature monstrueuse, plus de trois fois plus haute que le plus grand d'entre-nous.
Un Vorax !
Je n'avais que rarement croisé de telles bêtes durant mon existence, mais suffisamment pour savoir que cette immonde créature était d'une puissance et d'une agressivité phénoménale, et qu'il valait bien mieux pour nous l'éviter.
Je connaissais les forces représentées par La Garde Noire, et l'issue du combat restait trés incertaine.
Le vorax ne nous avait pas encore repéré, ces créatures ont une vue limitée, sans doute par l'obscurité des sombres primes souterraines, mais il était dangereusement prés de nous, et surtout, il nous bloquait le passage que nous souhaitions emprunter, un étroit défilé protecteur qui rasait la paroi.
Il me fallait faire vite et prendre une décision.
Puisque le vorax nous interdisait l'est, nous passerions par l'ouest.
Nous nous engagions sur notre droite, voulant ainsi contourner par l'ouest l'énorme bloc de seve séchée qui se présentait devant nous, mais aprés quelques dizaines de mètres, quelle ne fut pas ma surprise en voyant apparaître un deuxième monstre, rôdant non loin de son congénère.
La situation se compliquait fortement, et surtout, nous n'étions pas à couvert, position délicate, et il ne fallait pas rester éternellement à cet endroit. Mais aucune direction ne s'offrait à nous.
C'est avec grand soulagement que je vis le second vorax faire demi-tour et s'éloigner en rugissant dans l'obscurité.
J'entamais une course folle, criant de toutes mes forces aux Libres de foncer derrière moi dans l'ouverture salvatrice qui s'ouvrait vers le sud.
Alors que je nous pensais sauvés, je tournais la tête par dessus mon épaule afin de pouvoir apercevoir mes compagnons.
C'est avec horreur que je vis que le premier vorax s'était déplacé, et, malheureusement pour nous, dans notre direction.
Nous étions reperés !
Il nous fallait faire face, nous mettre immédiatement en position de combat, comme nous l'avions réalisé tant de fois déjà.
Sauf que cette fois-ci, l'adversaire était hors du commun.
Rapidement en action, je laissais Urghoth attirer l'attention de la créature, alors que chaque Libre accomplissait déjà sa tache.
Les soins fusaient, et les guerriers, Sire Urghoth, Dame Kyriann, et moi-même tenaient tant bien que mal le choc. Je sentais les muscles puissants d'Urghoth saillir sous son armure, et son humour continuel le quitter brutalement, ce qui n'était pas bon signe.
Je frappais et frappais encore, si petit face à cette immense créature, et bien peu de mes coups entamaient malheureusement sa chair.
Le combat durait, les sorts fusaient, les lames tournoyaient dans l'obscurité, et le vorax ne semblait guère donner de signes de fatigue, même si sa sève commençait à s'écouler de quelques blessures.
Tout en frappant, je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à l'urgence de la situation, et à ce qui aurait pu constituer notre salut. Je jetais des coups d'oeil rapides au magiciens qui s'étaient postés derrière nous.
Ils semblaient donner des signes de fatigue. L'issue du combat viendrait de notre capacité à résister, de notre endurance.
N'entamant que trop rarement le cuir de l'animal, je jetais soudain ma lame à mes pieds, me débarrassait de mon armure, et enfilait ma robe de soins, ainsi que mes amplificateurs matis.
Je me concentrais imédiatement sur les soigneurs, tentant du mieux que je pouvais le faire d'alléger leur fatigue.
Soudain, Urghoth se mit à crier d'une voix rauque, demandant du soutien au contact du vorax.
Les soigneurs semblant avoir récupérés de leurs efforts, et mieux tenir la distance du combat, je revêtais à nouveau ma tenue de guerrier, et reprenait ma place au combat.
Le vorax saignait de plus en plus, il était encore loin d'être à l'agonie, mais je sentais l'espoir envahir de plus en plus notre petit groupe.
Malheureusement, le combat se déroulait dans une zone exposée. Urghoth décida d'attirer la créature vers la paroi afin de nous mettre à l'écart.
Cette tactique semblait bien fonctionner, mais au moment où les Libres tentèrent de s'isoler eux-aussi, l'autre vorax surgit derrière eux, et se mit à attaquer sauvagement notre rang de soigneurs.
Je compris immédiatement que la mort nous attendait tous. Nous ne pourrions jamais rivaliser avec deux de ces créatures simultanément.
Je courais déjà, échappant à l'attention des voraxs, ainsi qu'à celle des Libres je crois bien. Non par peur, je préfererais mourir pour mes homins, et jamais, oh combien jamais je ne les abandonnerais face au danger.
Mais je savais trés bien que la seule chance de survie en pareil cas désespéré consistait à éloigner un homin du groupe, attendre que les voraxs s'éloignent, et à revenir les soigner avant que les kamis ne fassent leur ouvrage.
Je courais vers le sud, m'engageant dans le défilé que nous aurions du emprunter, à perdre haleine, alors que les cris des Libres résonnaient affreusement à mes oreilles.
Puis plus rien. Je savais que tous étaient à terre à présent...
Prudemment, car la discrétion était maintenant la seule chance de survie du groupe, je tentais de remonter vers le nord.
Soudain, je vis un des voraxs venir dans ma direction, me bloquant le chemin de vie qui menait à mes amis !
Je faisais demi-tour le plus vite possible, et tentais à nouveau de contourner le bloc de séve séchée par l'ouest.
Des cuttes barraient le passage, sautant furieusement dans tous les sens !!
Je ne les aurais pas craint avec la présence du groupe, mais seul, c'était pour moi la mort assurée...
Je réussis de justesse à faire demi-tour une nouvelle fois, me demandant comment j'avais réussi à ne pas me faire repérer, et remontais à nouveau le défilé où se trouvait le vorax, espérant qu'il serait parti.
Malheureusement, le monstre s'était allongé dans l'herbe des primes, et ne semblait guêre vouloir bouger.
L'espoir me quittait, mais il n'était pas dit que je laisserais mes compagnons succomber ainsi. S'ils devaient y laisser leur vie, il était clair que je serais parmi eux.
Le temps me manquait à présent, et j'entendais au loin de faibles voix s'éteindre de plus en plus, certaines cédant à tout espoir...
Rassemblant mon courage et ma concentration, je rasais la paroi et passais si prés du vorax, que je me sentais condamné d'avance.
Puis je m'élançais en courant le plus vite possible vers les corps à terre, une autre idée germant dans mon esprit.
Je savais le vorax lent à la course, et j'espérais avoir suffisament de temps pour relever un ou plusieurs Libres, avant que ses griffes redoutables ne me projettent à terre. Ainsi, nous aurions à nouveau une chance de reprendre le combat.
Tant qu'il resterait le moindre souffle de vie, les Libres Frontaliers ne renonceraient pas.
C'est avec soulagement que, en me retournant, je vis que la créature ne m'avait pas reperé, par je ne sais quel phénoméne miraculeux.
Je lançais d'abord un sort de soin à chaque compagnon, afin de prolonger à tous leur coma, et pour qu'aucun ne rejoigne les kamis. Certains en étaient à leur dernier souffle de vie, cela s'était vraiment joué à peu.
Les Libres furent rapidement tous sur pied, et démarra alors un étrange et splendide ballet multicolore, les sorts de soins de vie, de sève et de résistance fusant dans la pénombre environnante.
Alors que nous allions reprendre notre course effrénée vers le sud, l'autre vorax surgit à nouveau. Il était dit que cette affaire n'en finirait jamais.
Le combat fut à nouveau long, mais cette fois ci nous ne commîmes pas deux fois la même erreur, nous attirâmes le vorax à l'écart, concentrèrent tous nos efforts à l'assaut, et réussirent enfin à terrasser le monstre.
Notre voyage vers le sud pouvait reprendre, des liens plus étroits nous liant à présent.
Edge, Membre de La Garde Noire
Guilde RolePlay et multi raciale des Libres Frontaliers
Mémoire de La Garde Noire
Guilde RolePlay et multi raciale des Libres Frontaliers
Mémoire de La Garde Noire
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Une longue absence.
Tchac..........................Tchac..........................Tchac......................... Tchac....
Ce rythme régulier lui rappelait le temps qui s'écoulait, sans un homin pour l'aimer.
Tchac..........................Tchac..........................Tchac.......................
L'ambre cédait et elle espérait y graver un jour, des souvenirs amoureux.
Tchac..........................Tchac..........................Tchac.........
Rien autour ne venait perturber cette musique mélancolique...
Tchac..........................Tchoc.
Si ce ne fût un geste maladroit.
Une explosion s'en suivit,
elle projeta Kae au sol.
Puis... Le silence...
Le néant.
Une voix douce la rappelait à la vie.
"Kae, réveilles toi. Tu dois retrouver les tiens."
Tchac..........................Tchac..........................Tchac......................... Tchac....
Ce rythme régulier lui rappelait le temps qui s'écoulait, sans un homin pour l'aimer.
Tchac..........................Tchac..........................Tchac.......................
L'ambre cédait et elle espérait y graver un jour, des souvenirs amoureux.
Tchac..........................Tchac..........................Tchac.........
Rien autour ne venait perturber cette musique mélancolique...
Tchac..........................Tchoc.
Si ce ne fût un geste maladroit.
Une explosion s'en suivit,
elle projeta Kae au sol.
Puis... Le silence...
Le néant.
Une voix douce la rappelait à la vie.
"Kae, réveilles toi. Tu dois retrouver les tiens."
Last edited by bozo123 on Wed Sep 13, 2006 1:31 pm, edited 1 time in total.
Ex joueur
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Vive le vent d'hiver
Les premiers flocons de neige apparûrent dans l'air, annonçant la venue de l'hiver.
Et tandis que l'écorce se mettait lentement à blanchir, mes yeux comme à l'accoutumée se mirent à briller.
Ainsi chaque cycle, l'adolescent que j'étais se réjouissait des formidables glissades qu'il allait pouvoir faire sur le grand manteau blanc.
Mais cette année là, j'avais décidé de laisser derrière moi le Monticule des Psykoplas.
Equipé d'une carapace de kipee que j'avais moi-même abattue près d'Yrkanis, je partis en quête d'un défi plus exaltant.
Le chemin fut long et dangeureux mais je finis par arriver devant une pente au-delà de toutes mes espérances.
J'évitais soigneusement d'être repéré par le garde Karavan qui veillait à proximité.
Je ne tenais pas à ce qu'il fasse obstacle à mon projet.
C'est le coeur battant que je pris place au creux de la solide carapace, tout en haut de la pente.
Le vent soufflait fort, tant mieux, il me donnerait plus encore de vitesse.
Et arrivé en bas, il me suffirait de freiner avec mes pieds.
Je ne pus retenir un grand rire et poussant de toutes mes forces je pris mon élan.
Shhhhhhhhhhhhhh..... Aaaaaaaaahhhhhhh...
Virage !! Virage !!
Trop vite !!
Freiner !! Freiner !!
Trop tard...
Devant moi un tourbillon blanc s'approchait à une vitesse vertigineuse.
J'eus beau enfoncer mes pieds dans la neige de toutes mes forces, je fus englouti.
Etrange sensation que la téléportation. L'espace d'un instant tout fut comme figé.
Puis je réapparu ailleurs, toujours propulsé par la vitesse.
Il n'y avait pas de neige à cet endroit et ma course finit par s'achever sur de la mousse.
Pfouii... Quelle glissade !!
Sortant de ma carapace, j'éclatais alors de joie et de rire.
Mais ma bonne humeur s'évapora quand je me mis à observer les alentours.
Il faisait sombre, et d'horribles cris retentissaient dans un étrange écho.
N'osant plus respirer, je me mis à reculer lentement.
J'eus à peine le temps d'apercevoir l'affreuse créature se ruer sur moi dans un chuintement terrifiant.
Ses pattes ascérées se plantèrent dans mon corps et tout devînt noir.
Quans je repris conscience, j'étais à nouveau devant le grand tourbillon blanc.
Je fus debout en un instant, et haletant, je plongeais dans la spirale.
La neige à nouveau...
Reprenant mes forces et essayant de retrouver toute ma dignité, je me mis à remonter la pente glissante.
Arrivé en haut, je m'adressais alors au Garde de la Karavan.
Pardonnez-moi, mais... Où suis-je ?
Le Garde me toisa un instant et finit par dire :
Tu es à l'entrée du Gouffre d'Ichor. Tu ne devrais pas traîner par ici, c'est dangeureux. Rentre chez toi.
Je repartis, tête basse, encore sous le choc.
Zut, j'ai perdu ma carapace !
Pour sûr, le Monticule des Psykoplas n'était pas si mal finalement.
Atom - Guilde Harmonie
Les premiers flocons de neige apparûrent dans l'air, annonçant la venue de l'hiver.
Et tandis que l'écorce se mettait lentement à blanchir, mes yeux comme à l'accoutumée se mirent à briller.
Ainsi chaque cycle, l'adolescent que j'étais se réjouissait des formidables glissades qu'il allait pouvoir faire sur le grand manteau blanc.
Mais cette année là, j'avais décidé de laisser derrière moi le Monticule des Psykoplas.
Equipé d'une carapace de kipee que j'avais moi-même abattue près d'Yrkanis, je partis en quête d'un défi plus exaltant.
Le chemin fut long et dangeureux mais je finis par arriver devant une pente au-delà de toutes mes espérances.
J'évitais soigneusement d'être repéré par le garde Karavan qui veillait à proximité.
Je ne tenais pas à ce qu'il fasse obstacle à mon projet.
C'est le coeur battant que je pris place au creux de la solide carapace, tout en haut de la pente.
Le vent soufflait fort, tant mieux, il me donnerait plus encore de vitesse.
Et arrivé en bas, il me suffirait de freiner avec mes pieds.
Je ne pus retenir un grand rire et poussant de toutes mes forces je pris mon élan.
Shhhhhhhhhhhhhh..... Aaaaaaaaahhhhhhh...
Virage !! Virage !!
Trop vite !!
Freiner !! Freiner !!
Trop tard...
Devant moi un tourbillon blanc s'approchait à une vitesse vertigineuse.
J'eus beau enfoncer mes pieds dans la neige de toutes mes forces, je fus englouti.
Etrange sensation que la téléportation. L'espace d'un instant tout fut comme figé.
Puis je réapparu ailleurs, toujours propulsé par la vitesse.
Il n'y avait pas de neige à cet endroit et ma course finit par s'achever sur de la mousse.
Pfouii... Quelle glissade !!
Sortant de ma carapace, j'éclatais alors de joie et de rire.
Mais ma bonne humeur s'évapora quand je me mis à observer les alentours.
Il faisait sombre, et d'horribles cris retentissaient dans un étrange écho.
N'osant plus respirer, je me mis à reculer lentement.
J'eus à peine le temps d'apercevoir l'affreuse créature se ruer sur moi dans un chuintement terrifiant.
Ses pattes ascérées se plantèrent dans mon corps et tout devînt noir.
Quans je repris conscience, j'étais à nouveau devant le grand tourbillon blanc.
Je fus debout en un instant, et haletant, je plongeais dans la spirale.
La neige à nouveau...
Reprenant mes forces et essayant de retrouver toute ma dignité, je me mis à remonter la pente glissante.
Arrivé en haut, je m'adressais alors au Garde de la Karavan.
Pardonnez-moi, mais... Où suis-je ?
Le Garde me toisa un instant et finit par dire :
Tu es à l'entrée du Gouffre d'Ichor. Tu ne devrais pas traîner par ici, c'est dangeureux. Rentre chez toi.
Je repartis, tête basse, encore sous le choc.
Zut, j'ai perdu ma carapace !
Pour sûr, le Monticule des Psykoplas n'était pas si mal finalement.
Atom - Guilde Harmonie
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
Un dernier mouvement circulaire de la Slathe achevait le tous dernier assaillant... il etait harassé.
Puis, vint le silence...pesant et accusateur.
Ensuite le vide, exterieur et interieur, la futilité et l'inutilité d'une vie de combattant.
Tout comme son père avant lui et comme son fils après lui, il était l'arme de l'abîme.
Toute réflexion, toute pensée s'était évaporée de cette être cependant fait de chair.
Et pourtant la musique...
Obsédante et envoûtante; quelques notes rapides virevoltantes comme des volutes de fumée dispersées par le vent.
L'unique echappatoire d'une vie de souffrance et de sacrifice...une errance infinie d'oubli...
Et Finalement, la Lumiere...
Puis, vint le silence...pesant et accusateur.
Ensuite le vide, exterieur et interieur, la futilité et l'inutilité d'une vie de combattant.
Tout comme son père avant lui et comme son fils après lui, il était l'arme de l'abîme.
Toute réflexion, toute pensée s'était évaporée de cette être cependant fait de chair.
Et pourtant la musique...
Obsédante et envoûtante; quelques notes rapides virevoltantes comme des volutes de fumée dispersées par le vent.
L'unique echappatoire d'une vie de souffrance et de sacrifice...une errance infinie d'oubli...
Et Finalement, la Lumiere...
Devant nous, l'ennemi, derrière l'épouvante,
Le ciel sera pour nous le toit de notre chambre,
Jusqu'à ce qu'un jour soit notre peine écoulée
Notre périple fait, notre errance acquittée.
Le ciel sera pour nous le toit de notre chambre,
Jusqu'à ce qu'un jour soit notre peine écoulée
Notre périple fait, notre errance acquittée.
Re: Bribes du passé (enchère d'un autre genre)
(hors concours donc parce que sans avoir de persos, ça sert à rien de me juger -ce qui m'évite d'être donc jugé ce qui n'est pas si mal en fait ^^ -. Un passage qui s'arrête à peu près en août 2005. ça fait un an et demi que je te le dois, mais mes souvenirs sont un peu vagues depuis le temps, donc, sois pas trop dure avec les erreurs ^^)
Un devin
Elle l’avait vu s’approcher, presque vêtu de loques, le regard espiègle. Les bouts d’ambres sautant frénétiquement dans la main du matis lui avaient dérobée sa concentration, et son incantation ne ressemblait plus qu’à une ridicule flaque d’acide, gisant à quelques pieds de l’apprentie mage. Les ambres volèrent un peu plus haut, jusqu’à tomber au sol, mouvement suivi par l’homin qui s’accroupit devant.
« Vous louperez aussi la suivante, belle matis aux hanches gracieuses »
Hors d’elle, Kait se propulsa vers la sortie de la salle d’entrainement, se faisant brusquement arrêter par le seigneur Chnac dans l’embrasure de la porte. L’homin aux ambres se redressa, saluant l’arrivant, tout en se présentant comme un voyageur, devin, avec un talent certain pour la diplomatie. Sans plus se soucier de l’apprentie, il avança d’un pas élégant, tranchant sur son accoutrement de mendiant, puis tendit au seigneur hespéride une lettre cachetée.
« Je serais des vôtres si mes talents peuvent vous être utiles. Et voici l’attestation de mon savoir, en toutes matières. »
Elle n’avait pas supporté cette première rencontre. Elle avait détesté la façon dont son seigneur s’était amouraché d’une soudaine passion pour le charlatanisme et la « divination ». Elle avait haït ce jour funeste où, devant ses seigneurs, elle s’était vue mise en procès par cet homin, et deux de ses compères. Ils l’avaient jugée trop dure. Trop arrogante. Trop méprisante. Que peut-on ressentir d’autre que du mépris, pour des personnes que l’on doit côtoyer chaque jour, et qui ne passent leur journée qu’à gémir sur leur sort ?
Débacle…
Elle se percevait seule, presqu’abandonnée. A quoi sert le pouvoir si on ne peut en faire jouir les autres ? Si cela ne peut être bénéfique à sa Maison ? Les Maîtres avaient fui, ou, de façon officielle, avaient disparu. Laissant Hespérian entre les mains de ses ministres. Et quels minstres !… Arkane, abattue par la perte de Fargoth, par le départ de Triel, de tant d’autres, restait muette la plupart du temps, participant avec courage aux derniers rassemblements du Conseil des Maisons. Stamina, pleine d’empoigne, de vitalité, de son air rieur, se faisait absente, évitant Hespérian et ses dissensions interminables. Pas plus farouche que les deux autres, Kait se terrait à la Source Cachée, profitant du calme des chutes de Virginia entre deux scènes de débats houleux avec d’autres Hespérides. Un couple lui revenait souvent. Du moins en avait-elle cette idée, mais dans les faits une seule des personnes le composant venait jour après jour, lui porter ses doléances. Kasha, chaque jour en larmes, chaque jour un peu plus gémissante, se plaignant d’un « manque d’amour », d’un manque de présence de ses compagnons… Hespérian en était arrivé à l’entourer de milles soins par peur d’un drame. Mais rien ne suffisait.
Plusieurs mois durant, elle se senti observée, presque suivie tant cette présence lui semblait forte. Le poids d’un regard, la jugeant à chaque pas, l’insupportait. Même la Source paraissait infestée de cette présence. A moitié folle, elle abandonna Hespérian, laissant la maison entre les mains de sa sœur. Elle ne s’attendait pas à de quelconques regrets de la part de ses anciens compagnons. Après tout, elle les avait traités aussi durement qu’elle l’avait pu, croyant faire pour leur bien, agissant pour asseoir son propre pouvoir. Mais ce fût le liseur des boules d’ambres qui lui fît le premier ses adieux. Lui qui avait toujours été son rival, en toutes matières qu’ils avaient entreprit l’un l’autre, vînt lui présenter sincèrement ses hommages. Ce fût peut-être la première fois que, désirant pourtant avec une ferveur démente mettre fin à la vie de ce qu’elle voyait comme une source d’ennuis, son corps, sa voix, allèrent contre son instinct. Et si elle s’était trompée ? Si elle était restée sur une vieille rancune, inepte, depuis tous ces cycles ? A mi-chemin entre confusion et folie, elle rendit poliment au matis son salut, puis, pioche en main, parti rejoindre Chance, et sa nouvelle mentor, Harmonie.
Des liens se tissant entre les étoiles...
Voila plusieurs cycles que la mage portait l’uniforme sombre de l’Etoile d’Obsidienne. Commençant par se faire haïr de certains de ses Maîtres, pour son indiscipline, sa fougue et tout ce qui faisait qu’elle était on ne peut plus entière, elle avait appris, au fil du temps, à montrer respect et obéissance à l’égard de sa hiérarchie. Elle y apprit une certaine tolérance et la notion de dévouement, sentiment qu’elle n’avait alors que peu ressenti.
D’Hespérian, elle continuait à recevoir des nouvelles. Les lettres cachetées de Shaarm ne manquaient pas. Elle se surprit même à entretenir le début d’une correspondance avec son ancien rival. Ce qu’elle avait appris à l’académie de l’Etoile fût tôt mis en pratique, lors des entrainements des plus jeunes hespérides, encadrés par sa sœur qu’elle tentait tant bien que mal d’assister. Elle avait perdu des personnes dont elle voulait faire ses pions pour découvrir une amitié, franche, sincère, et qui ne pouvait tomber mieux pour la veuve qu’elle était déjà.
Le devin, plus que tout autre, lui apporta sa chaleur, sa présence, son écoute. Son alcool aussi. Elle ne pouvait se souvenir le nombre de fois où, coupant l’entraînement par un vive sifflement, ou un éclat de rire, les deux homins s’étaient retrouvés à califourchon, l’un sur l’autre, se battant joyeusement, comme des mômes, pour dérober à l’autre le « précieux » qu’il tenait farouchement. Enfin… Le précieux… une fiole de liqueur la plupart du temps.
L’amitié germant tranquillement, les deux matis firent route ensemble vers la découverte d’un amour certain, d’une sensuelle stabilité. Pendant que la mage se rapprochait de son supérieur, le devin se rapprocha des Obsidiens. Notamment de la plus douce d’entre eux, élève du Maître Vallas, dévote de Jena. La pâle beauté d’Eleanin contrastait avec l’image sombre, obscure, que l’on se faisait habituellement de ses compagnons. Peut-être fût ce qui attira le regard de l’homin. Mais, sans nul doute, ce simple regard laissa rapidement place à un attachement puissant, sans concession. De leur mariage naquirent deux magnifiques jumelles, à la beauté de leur mère, aux talents de leur père. Un peu espiègles sûrement, car il ne leur fallût que peu de temps pour donner fil à retordre et quelques difficultés à leurs parents.
Lendemain sans elles… (http://etoile.obsidienne.free.fr/forum-obsidienne/viewtopic.php?t=498 , http://etoile.obsidienne.free.fr/forum-obsidienne/viewtopic.php?t=503 )
Il l’avait pleuré. Pleuré comme elle n’avait jamais vu un être pleuré. Pleurer dignement, contenant sa douleur autant que possible. Il l’avait pleuré autant qu’il l’avait aimé. Si les Obsidiens étaient en deuil, il n’y avait pas de mot pour décrire ce que ressentait l’homin. Eleanin avait rejoint sa Déesse, laissant les jumelles et leur père à eux-mêmes, les privant malgré elle de sa présence apaisante, aimante.
Les larmes de Kait se mêlaient à celle du devin. Le serrant contre son sein, elle détesta son incapacité à le soulager de ses tourments. L’homin avait préféré rester seul, près du monticule. Elle avait accouru pour le rejoindre, ne pas le laisser avec sa solitude, et maintenant qu’elle y était… Impuissante. On ne remplace par une défunte. Le fil des cycles façonnant leur relation, elle songea presqu’à s’offrir en ce vieil ennemi, ou ami. En quelque sorte, ils le firent mutuellement, ce jour-là, sur la neige immaculée d’un hiver trop froid. Dignement, et rarement être peut se prévaloir de se donner autant. Il avait perdu son aimée. Elle avait perdu une amie. Il avait trouvé une sœur. Elle, un frère.
Il avait quitté Hespérian, avec l’accord bienveillant de Shaarm. Tournant son regard vers le pays malade, il avançait vers une nouvelle vie. Ses filles avaient disparu, laissant leur père. Son chemin le mènera loin, jusqu’au fond des Lacs, où les Arkelens le prirent en affection. Au sein de ses trykers, il retrouva peu à peu ce qu’il avait été…
« Ai-je quelque chose à t’apprendre ? »
« Tu devrais utiliser un fragment de champignons… le mettre ici pour obtenir le résultat souhaité »
Kait grimaçait, n’ayant pas l’habitude de concevoir quoique ce soit en plein marché. Remarque, celui d’Avalae avait pour mérite d’être calme. Son « frère » l’écoutait attentivement. « Peut-être un peu trop » songea-t’elle sur le moment.
Il ne s’était pas passé une semaine lorsque le matis revînt vers elle, avec l’une de ses propres création. Grimace mélée à sourire, la mage observa un travail qui, s’il n’égalait pas ses meilleures créations, les dépassait sûrement. « Erf ! »
Les mois passèrent. Kait vivait à FairHaven. Son ami était resté en pays Matis. Les correspondances se suivaient, semaines après semaines. Parfois, quelques demandes de conseil, pour telle ou telle création, émergeaient des lettres. De plus en plus souvent venant de Kait. Parmi les quelques apprentis qu’elle eût à former, il n’y en avait qu’un qui le fût pendant une journée, pour devenir immédiatement son maître en matières d’artisanat. D’une part, cela la flâtait, ne serait-ce que de pouvoir se dire « j’ai été à ses débuts ». Quand à l’autre part... Elle s’escrimait à l’oublier. (ljd aussi au passage ^^)
Séparation…
Le temps n’avait plus de goût. Le soleil de l’Eden tryker plus de chaleur. Même les Vents ne murmuraient plus aux oreilles de la mage. La Maîtresse des Lames était morte. Liandra avait rejoint la Canopée Céleste. Le lien entre ces deux homines fût brisé, laissant l’esprit de Kait inerte. S’enfermant à FairHaven, elle prit le parti de fuir ceux qu’elle aimait, de peur d’en blesser certains. Trop de défunts peuplaient ses rêves. Sur la planète arbre, parmi les rares proches qui n’avaient disparus, une seule personne aurait pu lui insuffler une quiétude sans demi-mesure en son âme. Elle préféra le laisser en paix. Lançant quatre morceaux d’ambres, d’un air absent, sur la table du salon, elle tourna les talons, désireuse de retrouver à son tour la Mère Créatrice.
Un devin
Elle l’avait vu s’approcher, presque vêtu de loques, le regard espiègle. Les bouts d’ambres sautant frénétiquement dans la main du matis lui avaient dérobée sa concentration, et son incantation ne ressemblait plus qu’à une ridicule flaque d’acide, gisant à quelques pieds de l’apprentie mage. Les ambres volèrent un peu plus haut, jusqu’à tomber au sol, mouvement suivi par l’homin qui s’accroupit devant.
« Vous louperez aussi la suivante, belle matis aux hanches gracieuses »
Hors d’elle, Kait se propulsa vers la sortie de la salle d’entrainement, se faisant brusquement arrêter par le seigneur Chnac dans l’embrasure de la porte. L’homin aux ambres se redressa, saluant l’arrivant, tout en se présentant comme un voyageur, devin, avec un talent certain pour la diplomatie. Sans plus se soucier de l’apprentie, il avança d’un pas élégant, tranchant sur son accoutrement de mendiant, puis tendit au seigneur hespéride une lettre cachetée.
« Je serais des vôtres si mes talents peuvent vous être utiles. Et voici l’attestation de mon savoir, en toutes matières. »
Elle n’avait pas supporté cette première rencontre. Elle avait détesté la façon dont son seigneur s’était amouraché d’une soudaine passion pour le charlatanisme et la « divination ». Elle avait haït ce jour funeste où, devant ses seigneurs, elle s’était vue mise en procès par cet homin, et deux de ses compères. Ils l’avaient jugée trop dure. Trop arrogante. Trop méprisante. Que peut-on ressentir d’autre que du mépris, pour des personnes que l’on doit côtoyer chaque jour, et qui ne passent leur journée qu’à gémir sur leur sort ?
Débacle…
Elle se percevait seule, presqu’abandonnée. A quoi sert le pouvoir si on ne peut en faire jouir les autres ? Si cela ne peut être bénéfique à sa Maison ? Les Maîtres avaient fui, ou, de façon officielle, avaient disparu. Laissant Hespérian entre les mains de ses ministres. Et quels minstres !… Arkane, abattue par la perte de Fargoth, par le départ de Triel, de tant d’autres, restait muette la plupart du temps, participant avec courage aux derniers rassemblements du Conseil des Maisons. Stamina, pleine d’empoigne, de vitalité, de son air rieur, se faisait absente, évitant Hespérian et ses dissensions interminables. Pas plus farouche que les deux autres, Kait se terrait à la Source Cachée, profitant du calme des chutes de Virginia entre deux scènes de débats houleux avec d’autres Hespérides. Un couple lui revenait souvent. Du moins en avait-elle cette idée, mais dans les faits une seule des personnes le composant venait jour après jour, lui porter ses doléances. Kasha, chaque jour en larmes, chaque jour un peu plus gémissante, se plaignant d’un « manque d’amour », d’un manque de présence de ses compagnons… Hespérian en était arrivé à l’entourer de milles soins par peur d’un drame. Mais rien ne suffisait.
Plusieurs mois durant, elle se senti observée, presque suivie tant cette présence lui semblait forte. Le poids d’un regard, la jugeant à chaque pas, l’insupportait. Même la Source paraissait infestée de cette présence. A moitié folle, elle abandonna Hespérian, laissant la maison entre les mains de sa sœur. Elle ne s’attendait pas à de quelconques regrets de la part de ses anciens compagnons. Après tout, elle les avait traités aussi durement qu’elle l’avait pu, croyant faire pour leur bien, agissant pour asseoir son propre pouvoir. Mais ce fût le liseur des boules d’ambres qui lui fît le premier ses adieux. Lui qui avait toujours été son rival, en toutes matières qu’ils avaient entreprit l’un l’autre, vînt lui présenter sincèrement ses hommages. Ce fût peut-être la première fois que, désirant pourtant avec une ferveur démente mettre fin à la vie de ce qu’elle voyait comme une source d’ennuis, son corps, sa voix, allèrent contre son instinct. Et si elle s’était trompée ? Si elle était restée sur une vieille rancune, inepte, depuis tous ces cycles ? A mi-chemin entre confusion et folie, elle rendit poliment au matis son salut, puis, pioche en main, parti rejoindre Chance, et sa nouvelle mentor, Harmonie.
Des liens se tissant entre les étoiles...
Voila plusieurs cycles que la mage portait l’uniforme sombre de l’Etoile d’Obsidienne. Commençant par se faire haïr de certains de ses Maîtres, pour son indiscipline, sa fougue et tout ce qui faisait qu’elle était on ne peut plus entière, elle avait appris, au fil du temps, à montrer respect et obéissance à l’égard de sa hiérarchie. Elle y apprit une certaine tolérance et la notion de dévouement, sentiment qu’elle n’avait alors que peu ressenti.
D’Hespérian, elle continuait à recevoir des nouvelles. Les lettres cachetées de Shaarm ne manquaient pas. Elle se surprit même à entretenir le début d’une correspondance avec son ancien rival. Ce qu’elle avait appris à l’académie de l’Etoile fût tôt mis en pratique, lors des entrainements des plus jeunes hespérides, encadrés par sa sœur qu’elle tentait tant bien que mal d’assister. Elle avait perdu des personnes dont elle voulait faire ses pions pour découvrir une amitié, franche, sincère, et qui ne pouvait tomber mieux pour la veuve qu’elle était déjà.
Le devin, plus que tout autre, lui apporta sa chaleur, sa présence, son écoute. Son alcool aussi. Elle ne pouvait se souvenir le nombre de fois où, coupant l’entraînement par un vive sifflement, ou un éclat de rire, les deux homins s’étaient retrouvés à califourchon, l’un sur l’autre, se battant joyeusement, comme des mômes, pour dérober à l’autre le « précieux » qu’il tenait farouchement. Enfin… Le précieux… une fiole de liqueur la plupart du temps.
L’amitié germant tranquillement, les deux matis firent route ensemble vers la découverte d’un amour certain, d’une sensuelle stabilité. Pendant que la mage se rapprochait de son supérieur, le devin se rapprocha des Obsidiens. Notamment de la plus douce d’entre eux, élève du Maître Vallas, dévote de Jena. La pâle beauté d’Eleanin contrastait avec l’image sombre, obscure, que l’on se faisait habituellement de ses compagnons. Peut-être fût ce qui attira le regard de l’homin. Mais, sans nul doute, ce simple regard laissa rapidement place à un attachement puissant, sans concession. De leur mariage naquirent deux magnifiques jumelles, à la beauté de leur mère, aux talents de leur père. Un peu espiègles sûrement, car il ne leur fallût que peu de temps pour donner fil à retordre et quelques difficultés à leurs parents.
Lendemain sans elles… (http://etoile.obsidienne.free.fr/forum-obsidienne/viewtopic.php?t=498 , http://etoile.obsidienne.free.fr/forum-obsidienne/viewtopic.php?t=503 )
Il l’avait pleuré. Pleuré comme elle n’avait jamais vu un être pleuré. Pleurer dignement, contenant sa douleur autant que possible. Il l’avait pleuré autant qu’il l’avait aimé. Si les Obsidiens étaient en deuil, il n’y avait pas de mot pour décrire ce que ressentait l’homin. Eleanin avait rejoint sa Déesse, laissant les jumelles et leur père à eux-mêmes, les privant malgré elle de sa présence apaisante, aimante.
Les larmes de Kait se mêlaient à celle du devin. Le serrant contre son sein, elle détesta son incapacité à le soulager de ses tourments. L’homin avait préféré rester seul, près du monticule. Elle avait accouru pour le rejoindre, ne pas le laisser avec sa solitude, et maintenant qu’elle y était… Impuissante. On ne remplace par une défunte. Le fil des cycles façonnant leur relation, elle songea presqu’à s’offrir en ce vieil ennemi, ou ami. En quelque sorte, ils le firent mutuellement, ce jour-là, sur la neige immaculée d’un hiver trop froid. Dignement, et rarement être peut se prévaloir de se donner autant. Il avait perdu son aimée. Elle avait perdu une amie. Il avait trouvé une sœur. Elle, un frère.
Il avait quitté Hespérian, avec l’accord bienveillant de Shaarm. Tournant son regard vers le pays malade, il avançait vers une nouvelle vie. Ses filles avaient disparu, laissant leur père. Son chemin le mènera loin, jusqu’au fond des Lacs, où les Arkelens le prirent en affection. Au sein de ses trykers, il retrouva peu à peu ce qu’il avait été…
« Ai-je quelque chose à t’apprendre ? »
« Tu devrais utiliser un fragment de champignons… le mettre ici pour obtenir le résultat souhaité »
Kait grimaçait, n’ayant pas l’habitude de concevoir quoique ce soit en plein marché. Remarque, celui d’Avalae avait pour mérite d’être calme. Son « frère » l’écoutait attentivement. « Peut-être un peu trop » songea-t’elle sur le moment.
Il ne s’était pas passé une semaine lorsque le matis revînt vers elle, avec l’une de ses propres création. Grimace mélée à sourire, la mage observa un travail qui, s’il n’égalait pas ses meilleures créations, les dépassait sûrement. « Erf ! »
Les mois passèrent. Kait vivait à FairHaven. Son ami était resté en pays Matis. Les correspondances se suivaient, semaines après semaines. Parfois, quelques demandes de conseil, pour telle ou telle création, émergeaient des lettres. De plus en plus souvent venant de Kait. Parmi les quelques apprentis qu’elle eût à former, il n’y en avait qu’un qui le fût pendant une journée, pour devenir immédiatement son maître en matières d’artisanat. D’une part, cela la flâtait, ne serait-ce que de pouvoir se dire « j’ai été à ses débuts ». Quand à l’autre part... Elle s’escrimait à l’oublier. (ljd aussi au passage ^^)
Séparation…
Le temps n’avait plus de goût. Le soleil de l’Eden tryker plus de chaleur. Même les Vents ne murmuraient plus aux oreilles de la mage. La Maîtresse des Lames était morte. Liandra avait rejoint la Canopée Céleste. Le lien entre ces deux homines fût brisé, laissant l’esprit de Kait inerte. S’enfermant à FairHaven, elle prit le parti de fuir ceux qu’elle aimait, de peur d’en blesser certains. Trop de défunts peuplaient ses rêves. Sur la planète arbre, parmi les rares proches qui n’avaient disparus, une seule personne aurait pu lui insuffler une quiétude sans demi-mesure en son âme. Elle préféra le laisser en paix. Lançant quatre morceaux d’ambres, d’un air absent, sur la table du salon, elle tourna les talons, désireuse de retrouver à son tour la Mère Créatrice.
Last edited by frednh0 on Tue Sep 12, 2006 3:10 pm, edited 1 time in total.