La Garde Noire

[doywan]

Mon oncle m'a traité de fou quand je lui ai dis que je voulais rejoindre les rang de la Garde Noire, mais aveuglé par ma jeunesse je me bercais d'illusions et je décidai de poursuivre mon rêve .

Aprés de longues recherches, j'appris qu'elle se trouvait à Pyr pour quelque jours. Bien vite j'ai su où trouver leurs Capitaines, je me rendis donc a la taverne de Pyr. C'est un endroit étouffant où nul lumiere n'a reussi a percer la fumée qui semble impregné tout l'air de cette immonde cave que les natifs
appelent "taverne" . Ils étaient là, les vaillant héros de ma jeunesse, les être que j'ai idôlatré pendant des années ... Deux soulard, complétement ivre affalé sur leurs tables tenant encore leurs chopes d'alcool.
Leurs vétements, noire de crasse, élimés, des vestige de ce qui fût peut être des armures, ne contrastais pas avec leurs allures ... Comme je restai bouche bée devant ce spectacle, l'un deux se réveilla.


"Grmbl ... AUBERGISTE ! Apporte moi encore de ta picette que tu oses faire passer pour de l'alcool."
Il se retourna vers moi. "Eh bah, qu'est ce que tu fais à rester planté là, jeune coq ? T'as jamais vu un homme se detendre ?"

"Je .. je .."

"Oui et bien tu ?" un grand sourire se dessina sur son visage, et il commenca a rire a gorge deployée." Aubergiste je crois que tu a ici un jeune bouseux , qui souhaite s'encanailler avec ton immonde brevage ! Mais il n'a pas l'air de savoir comment demander !"

" euh .. et bien en fait monsieur ... c'est vous que je cherchais" je vis une bribe d'attention dans le regard du soulard derriere les brume de l'alcool. Je voudrais rejoindre la Garde Noire " dis je plus timidement que je ne le voulais .

Subitement son attention fût toute a moi.

" Laisse moi deviner petit, tu es fermier, tu n'as pas voulu reprendre l'affaire de ton père et donc tu t'es dit, pourquoi ne pas partir à l'aventure sauver le monde dans une compagnie de mercenaire ?
Bwahahaha, laisse moi te dire deux ou trois petites choses sur nous, gamin "




"La Garde noire ne sait faire qu'une chose, mais elle le fait bien : la guerre. Ni soudards, ni chevaliers, les hommes de la Garde sont des soldats mercenaires entraînés, équipés, professionnels.
Peu leur importe qui les emploie et pour quoi. Ils ont choisi de suivre la bannière de la Garde et de lui rester fidèle. Ce qu'ils font, en toutes circonstances. En s'enrôlant, ils ont quitté femmes, enfants,
ils ont laissé leur passé derriere eux , La Garde Noire est maintenant leur seule famille, ils ont tracé leur destin et choisi leurs frères d'armes.

A peine un nom, parfois un grade. De leur passé, on ne saura rien, hormis quelques bribes.
Nous sommes la dernière des compagnies franches d'Atys. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans nos annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil.
C'est la Garde Noire contre le monde entier. Il en a toujours été, il en sera toujours ainsi.

Ce n'est pas une vie pour un fermier petit, retourne d'où tu viens, retourne la terre, trouve toi une gentille petite femme bien niaise, fais lui plein de marmots"


Il me tourna le dos et beugla à nouveau vers l'aubergiste , son verre était vide ...
Sa dernière remarque me fît voir rouge , je lui tapai sur l'épaule pour attirer son attention , et lui flanquai mon poing dans la figure. Il se retrouva les quatres fers en l'air sur le sol et me regarda éberlué, puis se releva pour m'infliger une correction dont je me souviens encore. J'en resorti avec deux côtes brisées et le nez cassé.
Mais sa dernière phrase vallait tout ceci.

"T'es embauché p'tit , viens t'assoir et trinquons. Tu as dit que tu t'appelais comment déjà ? ..."