"une bien belle journée"
Posted: Thu Mar 15, 2007 5:11 pm
En remontant des profondeurs d’Atys, le sac rempli de matières premières de bien meilleure qualité que celles de la veille, Slap se dit pour la première fois que la journée fut belle. Sortant du Vortex, il fut ébloui par la lumière du jour, la jungle était belle. Il resta là, assis près du protecteur kami, à s’amuser des vas et viens du Jinbaï, qui semblait visiblement irrité par le bruit des paisibles herbivores présents. « C’est une bien belle journée », se dit-il dans un sourire.
« Il est temps de rentrer maintenant ! », se levant, il brisa un pacte pour Pyr.
C’est encore plein de poussières de forage qu’il débarqua dans la majestueuse cité Fyros. Son frère de toujours, Kimbline était présent non loin de là. Slap ôta ses amplis de magie, qu’il rangea dans son sac, pour mieux étreindre son fidèle ami, avec qui il devisa gaiement, comme souvent, sur le chemin les menant vers leurs logis respectifs, car en plus d’être amis, ils étaient voisins. C’était vraiment une bien belle journée. Slap salua Kim et déposa son sac dans son appartement : « il ne me sers à rien de m’encombrer de toutes ces choses, je repasserais par ici après mes ablutions pour me changer et les récupérer .
- Et bien , on ne te voit pas souvent ici, mais quand tu viens, on sait pourquoi », sourit la préposée aux Bains dans un mouvement de recul bon enfant, avant de partir préparer les boules de senteurs, les savons et les serviettes. Slap grommela, comme souvent lorsqu’il ne savait quoi répondre, « prends plutôt grand soin de ceci, au lieu de te gausser d’un foreur » dit-il en lui tendant ses habits. Il prit les serviettes et les onguents, et, passant devant le miroir qui se trouvait là, ne pu s’empêcher d’y jeter un œil. Seul son pendentif Kamiste brillait encore, pour le reste …
« Les Bains, enfin » se dit-il en jetant les boules de senteurs dans l’eau bouillonnante. Il se mit à l’eau, assis, les coudes en appui contre la margelle, dos à la porte. Déjà, les fragrances apaisantes faisaient leur effet…C’était vraiment une bien belle journée …
Son esprit errait, bercé par les senteurs enivrantes alors qu’il ressenti une brûlure sur la nuque, « tiens ? aurai-je remonté des profondeurs des larves de kipestas ? ».
Un cri d’effroi envahit la pièce à l’instant ou une deuxième brûlure, plus vive, celle-ci, transperça de nouveau la nuque de Slap. Portant la main à celle-ci, il comprit que la sève coulait, et que c’était la sienne. Il n’eut pas le temps de voir ses assassins, à peine pu-t-il croiser le regard de la jeune Fyros qui avait crié, en larmes, blessée elle aussi. Le visage de Slap plongea dans l’eau, recueillant sa sève. « Est-ce donc ainsi que tout va finir, nu, sans armes, de dos ? ».
Il se revit jeune Fyros maladroit, encouragé par son premier chef, le valeureux Brutal, à s’initier au pull massif de kitins beaucoup trop gros pour lui. Il vit tous ces doux visages qui lui souriaient, ces homines qu’il avait aimé, plus que sa vie. Il vit ses frères, ces moments partagés, ces rires, ces larmes aussi , souvent, lorsque l’un d’eux disparaissait. Puis il ne vit plus rien qu’une grande lumière, tout était calme et serein. De la lumière, une forme connue se dessina peu à peu, se faisant plus précise en approchant, un maître Kami lui tendait les bras.
C’était pourtant une bien belle journée…
« Il est temps de rentrer maintenant ! », se levant, il brisa un pacte pour Pyr.
C’est encore plein de poussières de forage qu’il débarqua dans la majestueuse cité Fyros. Son frère de toujours, Kimbline était présent non loin de là. Slap ôta ses amplis de magie, qu’il rangea dans son sac, pour mieux étreindre son fidèle ami, avec qui il devisa gaiement, comme souvent, sur le chemin les menant vers leurs logis respectifs, car en plus d’être amis, ils étaient voisins. C’était vraiment une bien belle journée. Slap salua Kim et déposa son sac dans son appartement : « il ne me sers à rien de m’encombrer de toutes ces choses, je repasserais par ici après mes ablutions pour me changer et les récupérer .
- Et bien , on ne te voit pas souvent ici, mais quand tu viens, on sait pourquoi », sourit la préposée aux Bains dans un mouvement de recul bon enfant, avant de partir préparer les boules de senteurs, les savons et les serviettes. Slap grommela, comme souvent lorsqu’il ne savait quoi répondre, « prends plutôt grand soin de ceci, au lieu de te gausser d’un foreur » dit-il en lui tendant ses habits. Il prit les serviettes et les onguents, et, passant devant le miroir qui se trouvait là, ne pu s’empêcher d’y jeter un œil. Seul son pendentif Kamiste brillait encore, pour le reste …
« Les Bains, enfin » se dit-il en jetant les boules de senteurs dans l’eau bouillonnante. Il se mit à l’eau, assis, les coudes en appui contre la margelle, dos à la porte. Déjà, les fragrances apaisantes faisaient leur effet…C’était vraiment une bien belle journée …
Son esprit errait, bercé par les senteurs enivrantes alors qu’il ressenti une brûlure sur la nuque, « tiens ? aurai-je remonté des profondeurs des larves de kipestas ? ».
Un cri d’effroi envahit la pièce à l’instant ou une deuxième brûlure, plus vive, celle-ci, transperça de nouveau la nuque de Slap. Portant la main à celle-ci, il comprit que la sève coulait, et que c’était la sienne. Il n’eut pas le temps de voir ses assassins, à peine pu-t-il croiser le regard de la jeune Fyros qui avait crié, en larmes, blessée elle aussi. Le visage de Slap plongea dans l’eau, recueillant sa sève. « Est-ce donc ainsi que tout va finir, nu, sans armes, de dos ? ».
Il se revit jeune Fyros maladroit, encouragé par son premier chef, le valeureux Brutal, à s’initier au pull massif de kitins beaucoup trop gros pour lui. Il vit tous ces doux visages qui lui souriaient, ces homines qu’il avait aimé, plus que sa vie. Il vit ses frères, ces moments partagés, ces rires, ces larmes aussi , souvent, lorsque l’un d’eux disparaissait. Puis il ne vit plus rien qu’une grande lumière, tout était calme et serein. De la lumière, une forme connue se dessina peu à peu, se faisant plus précise en approchant, un maître Kami lui tendait les bras.
C’était pourtant une bien belle journée…