Une pluie d'étoiles
Posted: Fri Mar 02, 2007 5:22 pm
Au bar de Fairhaven deux trykers se retrouvent. Deux curs qui se sentent seuls. Cela fait longtemps quils ne se sont vus. Des paroles qui flottent, des regards qui séchangent, des mains qui se frôlent et finissent par se prendre. Autour deux malgré lanimation de la ville, une bulle se fait. Les bruits sestompent, cest à peine sils voient le crépuscule sinstaller.
Main dans la main, ils séloignent sur le ponton. Arrivés au bout, ils rencontrent un ami, malgré les plaisanteries et les banalités échangées, celui-ci doit bien percevoir le trouble qui les habite. Lami sen va, discrètement, les laissant seuls.
La terrasse déroule sous leurs yeux le panorama de la cité lacustre. La brise encore tiède de lautomne baigne leur corps et secoue mollement les drapeaux. La nuit les enveloppe peu à peu. Au loin de la musique leur parvient assourdie. Ils sont maintenant face à face. Elle ferme les yeux. Sa bouche est entre ouverte. Alors les lèvres se joignent. Dabord timide, leur baiser se fait plus passionné, les corps se rapprochent assoiffés lun de lautre. Le baiser leur paraît une éternité. Dans leur tête des souvenirs se mêlent et semmêlent.
Ils reprennent leur souffle, comme étonnés dêtre là. Ils sont enlacés, la tête de lhomine repose sur lépaule de son compagnon. Elle respire son odeur familière, un peu sucrée par le parfum des fleurs quil affectionne. Ils restent là immobiles. Puis les mains saniment, douées de leur vie propre, elles redécouvrent les corps. Les caresses se font plus intimes, plus précises.
Ils sarrêtent, la jeune homine a comme une hésitation, lhomin se rends compte du lieu. Ils se murmurent quelques mots à loreille. Toujours enlacés ils quittent la terrasse, déjà leurs corps nont quune respiration unique et bougent au même rythme.
La porte de lappartement se referme. Comme par magie, ses habits tombent à ses pieds, elle est nue. Il la regarde comme si cétait la première fois. Fébrile elle le déshabille, sa bouche se mets à parcourir son corps, elle a soif de sa peau. Agenouillée, elle le caresse jusque dans les endroits les plus intimes.
Puis dune poussée habile, elle le fait tomber à la renverse. Un instant étonné, il se met à sourire quand leurs corps se rejoignent pour ne faire plus quun. Les murs de la chambre disparaissent pour faire place à un ciel étoilé, lespace autour deux grandit à linfini. Elle est la matrice doù est sortie toute vie, il est lénergie créatrice à lorigine de toute vie. Elle est Jena, la mère de toutes les choses vivantes, il est Ma-Duk, lénergie unificatrice dAtys. Elle est la première homine, il est le premier homin.
Leurs corps saccordent au rythme de la plus ancienne des danses. Il lui offre sa force et elle se donne toute entière à lui et au moment où se rencontrent la passion des homins et le pouvoir des dieux, dans leurs yeux éblouis vient se refléter une pluie détoiles.
Main dans la main, ils séloignent sur le ponton. Arrivés au bout, ils rencontrent un ami, malgré les plaisanteries et les banalités échangées, celui-ci doit bien percevoir le trouble qui les habite. Lami sen va, discrètement, les laissant seuls.
La terrasse déroule sous leurs yeux le panorama de la cité lacustre. La brise encore tiède de lautomne baigne leur corps et secoue mollement les drapeaux. La nuit les enveloppe peu à peu. Au loin de la musique leur parvient assourdie. Ils sont maintenant face à face. Elle ferme les yeux. Sa bouche est entre ouverte. Alors les lèvres se joignent. Dabord timide, leur baiser se fait plus passionné, les corps se rapprochent assoiffés lun de lautre. Le baiser leur paraît une éternité. Dans leur tête des souvenirs se mêlent et semmêlent.
Ils reprennent leur souffle, comme étonnés dêtre là. Ils sont enlacés, la tête de lhomine repose sur lépaule de son compagnon. Elle respire son odeur familière, un peu sucrée par le parfum des fleurs quil affectionne. Ils restent là immobiles. Puis les mains saniment, douées de leur vie propre, elles redécouvrent les corps. Les caresses se font plus intimes, plus précises.
Ils sarrêtent, la jeune homine a comme une hésitation, lhomin se rends compte du lieu. Ils se murmurent quelques mots à loreille. Toujours enlacés ils quittent la terrasse, déjà leurs corps nont quune respiration unique et bougent au même rythme.
La porte de lappartement se referme. Comme par magie, ses habits tombent à ses pieds, elle est nue. Il la regarde comme si cétait la première fois. Fébrile elle le déshabille, sa bouche se mets à parcourir son corps, elle a soif de sa peau. Agenouillée, elle le caresse jusque dans les endroits les plus intimes.
Puis dune poussée habile, elle le fait tomber à la renverse. Un instant étonné, il se met à sourire quand leurs corps se rejoignent pour ne faire plus quun. Les murs de la chambre disparaissent pour faire place à un ciel étoilé, lespace autour deux grandit à linfini. Elle est la matrice doù est sortie toute vie, il est lénergie créatrice à lorigine de toute vie. Elle est Jena, la mère de toutes les choses vivantes, il est Ma-Duk, lénergie unificatrice dAtys. Elle est la première homine, il est le premier homin.
Leurs corps saccordent au rythme de la plus ancienne des danses. Il lui offre sa force et elle se donne toute entière à lui et au moment où se rencontrent la passion des homins et le pouvoir des dieux, dans leurs yeux éblouis vient se refléter une pluie détoiles.