Au bar de Fairhaven deux trykers se retrouvent. Deux curs qui se sentent seuls. Cela fait longtemps quils ne se sont vus. Des paroles qui flottent, des regards qui séchangent, des mains qui se frôlent et finissent par se prendre. Autour deux malgré lanimation de la ville, une bulle se fait. Les bruits sestompent, cest à peine sils voient le crépuscule sinstaller.
Main dans la main, ils séloignent sur le ponton. Arrivés au bout, ils rencontrent un ami, malgré les plaisanteries et les banalités échangées, celui-ci doit bien percevoir le trouble qui les habite. Lami sen va, discrètement, les laissant seuls.
La terrasse déroule sous leurs yeux le panorama de la cité lacustre. La brise encore tiède de lautomne baigne leur corps et secoue mollement les drapeaux. La nuit les enveloppe peu à peu. Au loin de la musique leur parvient assourdie. Ils sont maintenant face à face. Elle ferme les yeux. Sa bouche est entre ouverte. Alors les lèvres se joignent. Dabord timide, leur baiser se fait plus passionné, les corps se rapprochent assoiffés lun de lautre. Le baiser leur paraît une éternité. Dans leur tête des souvenirs se mêlent et semmêlent.
Ils reprennent leur souffle, comme étonnés dêtre là. Ils sont enlacés, la tête de lhomine repose sur lépaule de son compagnon. Elle respire son odeur familière, un peu sucrée par le parfum des fleurs quil affectionne. Ils restent là immobiles. Puis les mains saniment, douées de leur vie propre, elles redécouvrent les corps. Les caresses se font plus intimes, plus précises.
Ils sarrêtent, la jeune homine a comme une hésitation, lhomin se rends compte du lieu. Ils se murmurent quelques mots à loreille. Toujours enlacés ils quittent la terrasse, déjà leurs corps nont quune respiration unique et bougent au même rythme.
La porte de lappartement se referme. Comme par magie, ses habits tombent à ses pieds, elle est nue. Il la regarde comme si cétait la première fois. Fébrile elle le déshabille, sa bouche se mets à parcourir son corps, elle a soif de sa peau. Agenouillée, elle le caresse jusque dans les endroits les plus intimes.
Puis dune poussée habile, elle le fait tomber à la renverse. Un instant étonné, il se met à sourire quand leurs corps se rejoignent pour ne faire plus quun. Les murs de la chambre disparaissent pour faire place à un ciel étoilé, lespace autour deux grandit à linfini. Elle est la matrice doù est sortie toute vie, il est lénergie créatrice à lorigine de toute vie. Elle est Jena, la mère de toutes les choses vivantes, il est Ma-Duk, lénergie unificatrice dAtys. Elle est la première homine, il est le premier homin.
Leurs corps saccordent au rythme de la plus ancienne des danses. Il lui offre sa force et elle se donne toute entière à lui et au moment où se rencontrent la passion des homins et le pouvoir des dieux, dans leurs yeux éblouis vient se refléter une pluie détoiles.
Une pluie d'étoiles
Moderator: Chroniques d'Atys
Une pluie d'étoiles
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
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Re: Une pluie d'étoiles
Le soleil était haut dans le ciel quand il se réveilla. Il contempla longuement sa compagne blottie au creux de son épaule. Précautionneusement il se dégagea pour ne pas la réveiller, elle soupira, sourit dans son sommeil et sétendit sur le dos. Debout il laissa son regard se promener sur le corps quil avait longuement étreint tout au long de la nuit. Les cheveux rouges faisaient comme une tache de sang sur le tissu clair qui recouvrait la couche, limpression était rehaussée par ce tatouage quelle arborait le plus régulièrement. La poitrine était celle dune adolescente, seules les aréoles trahissaient ses deux grossesses. Sa main savança, puis sarrêta juste au dessus dun mamelon, nosant même pas leffleurer. La main descendit sur le ventre, en frissonnant il parcourut la cicatrice qui descendait au dessous du nombril, cicatrice qui barrait une autre plus ancienne. Elle survola la toison et sarrêta comme suspendue.
Le tryker séloigna comme à regret et partit fouiller dans la cuisine. Il fit une petite grimace, décidemment elle navait pas changé et il eut bien du mal à trouver de quoi préparer un copieux en cas. Un plateau à la main, il revint vers le lit. Layant posé il entreprit de réveiller la jeune homine, lui caressant doucement la joue. Elle finit par ouvrir ses yeux violets et lui sourit. Son sourire le désarma comme toujours. Il se pencha et leurs lèvres se joignirent.
Ils mangèrent de bon appétit. Leurs yeux, leurs mains se cherchaient sans cesse, ils burent mais leur soif nétait toujours pas apaisée. De nouveaux leurs corps se mêlèrent. Puis vint le moment de se séparer, ils sembrassèrent une dernière fois et la vie reprit son cours.
_______________
La fin de lautomne embrasait une dernière fois la jungle, lherbe avait jaunie, bientôt un manteau blanc viendrait la recouvrir. La matinée était brumeuse, le soleil avait du mal à percer, fantomatiques les timari erraient silencieusement autour de lhomine occupée à forer. Quelques jours avaient passé, son esprit restait tendu sur la rencontre qui avait eu lieu sur les pontons de Fairhaven. Quand elle lavait aperçue au bar, elle avait sentie comme une force invisible qui lattirait, il aurait tout aussi illusoire dy résister que de vouloir arrêter la course dun torbak attiré par sa proie.
Ils sétaient aimés comme si cétait une première fois et pourtant cétait comme si leurs corps se connaissaient de toute éternité. Ils avaient autrefois partagé le même lit et pourtant cette nuit là, ils sétaient aimés différemment. Elle neut pas besoin de lever les yeux pour le voir arriver, elle avait senti sa présence dès sa matérialisation près du kami, le lien avait été renforcé par leur nuit damour.
Ils se saluèrent joyeusement, ils parlèrent paisiblement de ce qui leur arrivait. Ils avaient chacun leur vie, chacun leur famille, ils ne voulaient faire de mal à personne. Avant de se séparer, car elle avait promis à ses enfants de ne pas rentrer tard, ils sembrassèrent longuement et passionnément.
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Lautomne avait laissé la place à lhiver mais dans les Lacs à part une giboulée de neige qui ne tenait pas au sol et un air plus vif cela ne changeait pas grand-chose. Accroupie derrière une stinga elle guettait un groupe de cute. Le vent soufflant vers elle, ils navaient pas repéré sa présence. Elle rampa sur une courte distance puis empoigna sa massue elle se dressa brusquement poussant un long cri. Surpris les cute lui firent place, en quelques enjambées elle était au milieu deux. Comme elle sy attendait, ils lencerclèrent, mais les larges mouvements quelle décrivait avec sa massue électrique les empêchaient de sapprocher trop près. Leurs attaques étaient presque inoffensives et sils se rapprochaient trop près, la sanction était immédiate. Un à un les cute mordirent la sciure, bientôt elle se retrouva devant le dernier, ils échangèrent un long regard, puis le cute senfuit. Seul un grand rire joyeux le poursuivit.
Il avait suivi la fin du combat en connaisseur, larmure zorai la déshabillait plus quelle ne lhabillait, il ne pouvait sempêcher de la trouver terriblement belle et attirante. Ayant senti sa présence elle se retourna, ses cheveux flamboyèrent au vent, ils se sourirent. Il tenait un bouquet à la main quil lui offrit. Elle plongea son visage dans les fleurs, leur odeur lémut jusquaux larmes. Il était venu lui expliquer quil devait séloigner quelques temps, car il avait accepté daider à lescorte dune caravane Fyros.
« Embrasses-moi avant de partir et fais attention à toi » répondit-elle fermant les yeux et passant les bras autour de sa nuque. Il se pencha pour poser ses lèvres sur les siennes et leur baiser neut rien de chaste
Le tryker séloigna comme à regret et partit fouiller dans la cuisine. Il fit une petite grimace, décidemment elle navait pas changé et il eut bien du mal à trouver de quoi préparer un copieux en cas. Un plateau à la main, il revint vers le lit. Layant posé il entreprit de réveiller la jeune homine, lui caressant doucement la joue. Elle finit par ouvrir ses yeux violets et lui sourit. Son sourire le désarma comme toujours. Il se pencha et leurs lèvres se joignirent.
Ils mangèrent de bon appétit. Leurs yeux, leurs mains se cherchaient sans cesse, ils burent mais leur soif nétait toujours pas apaisée. De nouveaux leurs corps se mêlèrent. Puis vint le moment de se séparer, ils sembrassèrent une dernière fois et la vie reprit son cours.
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La fin de lautomne embrasait une dernière fois la jungle, lherbe avait jaunie, bientôt un manteau blanc viendrait la recouvrir. La matinée était brumeuse, le soleil avait du mal à percer, fantomatiques les timari erraient silencieusement autour de lhomine occupée à forer. Quelques jours avaient passé, son esprit restait tendu sur la rencontre qui avait eu lieu sur les pontons de Fairhaven. Quand elle lavait aperçue au bar, elle avait sentie comme une force invisible qui lattirait, il aurait tout aussi illusoire dy résister que de vouloir arrêter la course dun torbak attiré par sa proie.
Ils sétaient aimés comme si cétait une première fois et pourtant cétait comme si leurs corps se connaissaient de toute éternité. Ils avaient autrefois partagé le même lit et pourtant cette nuit là, ils sétaient aimés différemment. Elle neut pas besoin de lever les yeux pour le voir arriver, elle avait senti sa présence dès sa matérialisation près du kami, le lien avait été renforcé par leur nuit damour.
Ils se saluèrent joyeusement, ils parlèrent paisiblement de ce qui leur arrivait. Ils avaient chacun leur vie, chacun leur famille, ils ne voulaient faire de mal à personne. Avant de se séparer, car elle avait promis à ses enfants de ne pas rentrer tard, ils sembrassèrent longuement et passionnément.
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Lautomne avait laissé la place à lhiver mais dans les Lacs à part une giboulée de neige qui ne tenait pas au sol et un air plus vif cela ne changeait pas grand-chose. Accroupie derrière une stinga elle guettait un groupe de cute. Le vent soufflant vers elle, ils navaient pas repéré sa présence. Elle rampa sur une courte distance puis empoigna sa massue elle se dressa brusquement poussant un long cri. Surpris les cute lui firent place, en quelques enjambées elle était au milieu deux. Comme elle sy attendait, ils lencerclèrent, mais les larges mouvements quelle décrivait avec sa massue électrique les empêchaient de sapprocher trop près. Leurs attaques étaient presque inoffensives et sils se rapprochaient trop près, la sanction était immédiate. Un à un les cute mordirent la sciure, bientôt elle se retrouva devant le dernier, ils échangèrent un long regard, puis le cute senfuit. Seul un grand rire joyeux le poursuivit.
Il avait suivi la fin du combat en connaisseur, larmure zorai la déshabillait plus quelle ne lhabillait, il ne pouvait sempêcher de la trouver terriblement belle et attirante. Ayant senti sa présence elle se retourna, ses cheveux flamboyèrent au vent, ils se sourirent. Il tenait un bouquet à la main quil lui offrit. Elle plongea son visage dans les fleurs, leur odeur lémut jusquaux larmes. Il était venu lui expliquer quil devait séloigner quelques temps, car il avait accepté daider à lescorte dune caravane Fyros.
« Embrasses-moi avant de partir et fais attention à toi » répondit-elle fermant les yeux et passant les bras autour de sa nuque. Il se pencha pour poser ses lèvres sur les siennes et leur baiser neut rien de chaste
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