La ballade d'Eanne et Chaton

Moderator: Chroniques d'Atys

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eanne
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La ballade d'Eanne et Chaton

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"C'est une fille!"

Un homin, visiblement pas dans son état normal, vient de crier " C'est une fille!". Il est heureux comme tous les anges du monde, pour la troisième fois de sa vie il est papa. Il se dirigeait, ou plutôt volait en direction de la taverne pour y retrouver son père. La taverne est le lieu principal des villages Trykers, on y fait toutes sortent d'activités. Il y a dans ces tavernes cette ambiance particulière, où la chaleurs des corps se melle aux vapeurs d'alcools, où l'on oublies ses peines d'un revers de la main comme on scalpe la mousse d'une bonne bière bien fraiche. On y boit, mange, vit et meurt aussi parfois. Là se trouvait un homins d'âge mur, au teint mat et à la peau brunie par un soleil surement trop ardent. Le jeune homin se dirigea vers son père:

"C'est une fille! Père c'est une fille!" fit-il avec cet air que font tout les homins quand ils sont sur un petit nuage.

"Oui mon fils, j'ai cru comprendre que c'est une fille, oui" lui répondit son père, ironique à souhait, subjugué par le regard hagard de son fils. il se demandait surtout son fils le voyais réellement avec un tel regard.

Le vieil homin souffla bruyamment puis posa quelques diapers sur le comptoir de la taverne. Le barman prit prestement les diapers et dit:

" Je te l'avais dit que c'était une fille, t'as perdu Arkos!", joyeusement.
" Toi! ça va, n'en rajoute pas tu veux!" s'esclaffa Arkos.
" Père, tu n'as quand même pas fait ça?" Demanda Bellurin à son père, comprenant tout d'un coup se qu'il venait de se passer.
" Fait quoi?" ironisa-t-il.
"Tu sais très bien de quoi. Tu as parié que j'aurais un fils, hein?"lança bellurin, stupéfait.
"Tu sais mon fils, une chance sur deux, ça se tient, et ouais quand on sait que tu m'as déjà fait non pas une demi, non pas une, mais deux filles! Je pouvais quand même espérer avoir un garçon, cette fois!" dit Arkos d'air faussement énervé. En réalité il est tout aussi heureux que son fils.
"Pour la peine, c'est toi qui paye ton coups, na!", joyeusement.
"Ho, père!"

La fête dura toute la nuit dans le village. La nuit était si belle et clair qu'elle permettais de voir au fond du lac. Ce soir là, je suis née, dans ce village, le village de mon enfance, où j'ai appris le rire et la tristesse, la joie et la douleur. Mon village d'enfance est comme beaucoup de village trikers, attaché à un lac qui le protège et le nourrit, où l'on se baigne quand le temps est clément et l'air serein. Mais il est pour moi plus que cela, plus que cette vision des pontons dansant sur cette piste d'eau quand le vent se lève et que les nuages font la course. plus que l'image du village quand le soleil se couche et qu'alors tout semble être de feu et d'or, comme dans un rêve irréel. j'y ais des souvenir d'un temps où le bonheur était total, où la peine n'existait pas réellement, si je ne tiens pas compte de mes caprices de petite fille. Je me souviens encore de ce jour où mes soeurs et moi nous essayions chacune de capturer le plus gros poisson pour le montrer à papa et maman, avec nos cheveux ébouriffés et des sourires joyeux, pleins d'espoir de rendre nos parents heureux avec nos exploits. Je revois encore nos parents qui riaient comme des enfants devant nos bêtises, et de papa qui me tenait dans ses bras. Que de souvenir.... j'ai tellement souvent fais le tour de ce lac que je peux encore me l'imaginer dans les moindres détails. C'est dans ce lac que j'ai appris à nager, à aimer la nature et à la respecter. Est-ce qu'un jour le reverrais-je?

Comme vous voulez connaitre mon histoire, vous me permettrez que je m'étende un peu sur le sujet, vous verrez il est PAS-SIO-NANT !, lol. Si vous voulez fumez ne vous gênez pas, je suis pas réellement là, alors? Bon, ceci fait, pour vous racontez mon histoire, je vais vous commenter différents passages de mes carnets intimes. je crois que l'on ne vas pas s'ennuyer! Vous êtes prêt? Et bien c'est partit!!!!



Citation:
Cher journal, j' ais 6 ans ce soir.

Popa c'est le meilleur du monde! il fait des tours de magies et pour mon anniversaire il a fait un feux d'artifices. il a lancé plein de boules dans le ciel qui explosaient puis qui faisaient plein de couleurs partouts, mais le bruit que ca faisaient! Boum Boum tout le temps. Moi j'aime pas que sa fasse du bruit, ca fait peur aux animaux, même que Gris mon yubos il s'est caché sous la robe de maman! Mais Popa il ma dit que c'était pour dire à tout le monde qu'il est heureux. ben il n'y avais pas assé de boum alors !

Oh j'ais faillis oubliée. Popa ma offert ma première baguette de magie! Chouette, ca veux dire que je vais passer plus de temps avec popa et papi. J'aime mon popa tu sais, c'est plus fort !



ah oui! je me souviens de cet anniversaire comme si c'était hier. En fait ce qui ma le plus marquée, c'est la baguette. Ma première baguette, j'étais si fier de cette baguette, pour moi c'était faire comme papa, et je l'agitais dans les airs, l'agitais encore et encore, jusqu'à ce que j'ai des fourmis dans les bras. ah oui alors! comme j'étais heureuse d'avoir eue cette baguette. Mais j'ai assez vite déchanté, car peu de temps après j'ai commencée ma formation à la magie. au début je croyais que c'était ni plus ni moins que faire comme papa, mais avec lui cette fois, mais certainement pas restée des heures assise (comme moi qui bouge comme une puce ce fut dur) sur le sol et apprendre à respirer, écouter la nature et finalement sentir la magie en moi. Je n'avais même pas le droit d'avoir ma chère baguette et de parler. moi pas parler? Quand je suis malade oui, sinon faut pas rêver, suis un vrai moulin à paroles! Ah oui ce fût dur, mais quand je l'ais sentie, cette chose, cette énergie en moi, qui pulsait doucement mais surement, toujours , calmement, oh, je n'ai pas les mots pour vous faire partager ça si vous n'êtes pas vous même magicien(ne).

Bon d'accord je vais quand même essayer! J'avais 7 ans et je faisais mes exercices de relaxation et d'éveil quand le contact se fit, comme ça! Accroupie sur ce sol que je connaissais tant pour y être allé tous les jours depuis trois ans, tout était calme aux alentours, à parts quelques yubos qui s'amusaient un peu plus loin. Je me souviens aussi de ce que j'étais entrain de penser, je me jurais encore une fois qu'un jour je serais aussi forte que papa, comme ça il serais content, quand je me suis sentis mal, un mal de crane assez fort pour me faire quitté ma position et allé boire de l'eau au lac. quand je bu cette eau si clair et délicieuse, je la sentie se fondre en moi à chaque gorgée. Le ciel changea de couleur, la terre trembla, les arbres hurlèrent mais je la sentie et alors je sus que c'était que de mourir. Et ces battements qui venaient du sol, foum fam, foum fam, j'ai pensée que c'était mon coeur mais non, ca venais bien du sol. après tout devint noir.

Papa m'a dit qu'il m'avait retrouvée au bord du lac, évanouie. Quand je me suis réveillée et fini de hurlée comme une furie, papa m'a dit que tout étais normal et que ce que j'entendais, ces battements, c'était Atys et qu'ils deviendraient des compagnons à mon coeur quand j'aurais fini ma prochaine formation. Une fois calmée donc, j'avais pris conscience que notre bonne Atys étais une planète qui vivais et qu'elle s'adressait à moi par ses battements et aussi, enfin surtout pour moi à l'époque, ça voulait dire qu' enfin j'allais pouvoir être avec papa!!!! Et bien la suite de mon entrainement ne fût pas plus passionnant que la première. En fait il consistait à faire de longues séries de mouvements, genre les jambes fléchies, la main droite tendue vers l'avant, puis avec la main gauche faire un moulinet de bas-en haut, d'arrière vers l'avant, ramener les deux mains en parallèle vers l'arrière, et on recommence! J'avais 4 séries de mouvements à apprendre, c'est dire comme cela était passionnant. Il fallait que ces mouvements me deviennent naturels à faire de manière à pouvoir me concentrée sur la sève et enfin pouvoir faire un sort. Passionnant :/ Mais au moins j'étais avec papa, et c'est ce qui me chiffonnait un peu, car il les faisaient aussi! Et bien! Si à son âge il continue à s'entrainer, j'ai pas fini. Puis enfin un jour papa m'apprit à maitriser la sève, à la contrôler et l'utiliser pour en faire un sort. Ce jour là je n'en ais même pas fais un petit, rien. J'avais honte de ne pas y être arrivée, je me suis même demandée si papa n'allait pas arrêté de m'entrainer. Le soir j'avais tellement honte que j'ai filée directement dans ma chambre, sans manger. Papa est venu me voir et ma dit que c'était normal de ne pas y arriver le premier jour, que ça viendra avec du temps et de l'entrainement et qu'il n'était pas en colère contre moi, mais très fier au contraire! Il m'a dis aussi que lui il avait mis un an avant de pouvoir faire le sort de soin. Moi je suis que c'était un mensonge, mais mon papa il est tellement gentil avec moi que ça ma rassurée quand même. Depuis ce jour je ne suis plus jamais plaintes des crampes et autres ennuis en tout genre. Et aujourd'hui encore je continue à m'entrainer en pensant à ce jour.


Citation:
Cher journal,

Maintenant je sais pourquoi je n'ais pas un nom comme les autres! C'est parceque Papi n'est pas originaire de notre pays, c'était un Fyros avant. Il ma raconté que dans son Pays il y a très peu d'eau et beaucoup de dunes de sciure ! Ben dit donc, je cromprend pourquoi il est venu par içi papi, c'est qu'il devait avoir soif ! Il ma dit que quand il était jeune il servait un clan fyros qui était venu içi pour combattre, je sais pas quoi il a pas voulu me le dire. Puis il est resté pour visiter le pays qu'il a dit (moi je persiste, c'est qu'il avait soif ! ). Un jour il a trouvé un bébé et il a décidé de s'en occuper et de le voir grandir. C'était papa! Ben il a bien fait papi sinon papa il aurait pas été content, puis maman non plus !




Cette journée fût une étape importante pour moi, car ce fût ce jour la que je compris qu' Atys notre terre était immense et pourtant toute petite. Tout est venus d'une remarque de mon père....

Après une journée d'entrainement, papa était content de moi, me regarda.
'Un jour ma fille chérie, tu feras le tour du monde et tu verras que partout les homins sont les même en leur coeur, et que la vie est ce qu'il y a de plus important" dit-il.
" Vi je sais le village à côté est comme le nôtre" dis-je joyeusement.
Mon père se mit à rire, me rendant folle de joie. J'aimais entendre mon père rire, il étais si communicatif que je me 'étais à rire aussi. Nous rentrâmes à la maison en riant.

Ce soir la papi me demanda de le rejoindre sur le pontons, il s'assit sur un banc et moi à ses genoux ou je posa ma tête.

"Je vais te raconter une histoire"
"Ah bon papi toi aussi tu connais des histoires? Je croyais qu'il n'y avais que maman qui en connaissais."
"Non, ma petite chérie, il n'y a pas que maman qui en connaissent, mais elle en connait beaucoup c'est vrai. C'est l'histoire d'un jeune homin qui habitait dans un village très loin d'ici."
"Du village d'à côté? Ben c'est pas très loin alors!"
"Non pas du village d'à côté, mais d'un autre beaucoup plus loin d'ici. Il est si loin qu'en une journée de marche tu n'y serais pas."
"C'est un village que je connais pas?"
"Tu ne le connais pas encore oui" mais laisse moi finir mon histoire avant de me poser des questions."
"Oui papi."
"Bien. C'est l'histoire d'un jeune homin, il habitait dans un village très loin d'ici et son pays était le désert. Tu sais ce qu'est un désert, ou aucune trace d'eau, aucune pluie peux irriguée cette terre. Il était fort et vaillant, il n'avait peur de rien et certainement pas de la mort. C'était un garde frontière et tout les jours ils surveillait la frontière pour que les kittins ne foulent plus jamais la surface d'Atys notre terre, travaille angoissant mais c'était tellement un honneur qu'il en était très fière. Un jour son équipe fût appelée pour secourir un village très loin de chez lui il se porta volontaire pour ce voyage de plus périlleux et éprouvant. Le voyage dura 3 jours et 3 nuits. Quand ils arrivèrent la guerre avait déjà commencée mais ce qui le choqua le plus c'était de voir de l'eau partout, cette richesse si rare dans son pays souillée à même le sol et qui coulait vers un immense lac. Il n'oubliera plus jamais cette vue de toute sa vie. Quand la bataille fût terminée ils n'étaient plus très nombreux dans sa équipe, aussi fût-elle dissoute pour ceux qui voulaient rester, il resta dans ce pays de rêve bleu. Il en fît plusieurs fois le tour et jamais ne s'en lassait, aidant ces hôtes quand il y avait une attaque de monstres. Un jour après une de ces attaques il découvrit une chose qui allait changer sa vie. C'était un bébé, aussi comme il n'y avait plus personne qui puisse lui venir en aide décida-t-il de le garder avec lui pour un temps et de le donner à une une famille qui pourrais l'aimer et le voir grandir. Mais les journées passèrent et se transformèrent en semaines puis en mois et il ne voulût plus jamais le confier à quelqu'un d'autre. Il se trouva une jolie maison ou la joie et l'amour règnent. et ils vécurent heureux. Voila c'était l'histoire que je voulais te raconter, elle t'as plus?"
" Oh oui papi. Il était très fort le monsieur?"
Aussi papi se prit d'un fou rire comme jamais je ne l'avais faire.
"Mais ma petite chérie il n'est pas mort, ce Monsieur!".
" ah bon?", étonnée.
"Non car ce Monsieur c'est ton papi et le bébé c'est ton papa !"



Citation:
Cher journal,

Maman est de plus en plus occupée avec le conseil. il y a même des gens qu'y viennent la voir à la maison ! C'est pas juste, ils m'empêchent tout le temps de la voir! heureusement je peux toujours voir papa quand je veux, même si j'aime pas trops ses leçons de bonnes conduites. Enfin maman vient toujours me brosser les cheuveux le soir. Elle me raconte des histoires et m'apprend de nouveaux mots. L'histoire que je préfère c'est celle sur les anciens qui ont donné toute leur sagesse au vent pour qu"elle ne tombe pas dans les mains de personnes méchantes. Depuis que maman me la racontée, à chaque fois qu'il y a du vent je pense à cette histoire, et j'essaie d'attraper le vent pour avoir toute la sagesse pour moi. Comme ca, si je suis sage je pourrais peut-être voir plus souvent maman. et puis moi suis gentille, c'est papi qui le dit tout le temps.


Ce sont des moments comme ceux-la qui sont les plus chers à mon coeur, même si je suis sure que ça va vous paraitre ennuyeux. J'aimais tellement les histoires que nous racontais ma mère, à moi et mes soeurs, elle savait si bien nous faire rêver que c'était comme si nous étions dans un autre monde, un monde ou tout est possible. Il faut dire que ma mère était une homine très occupée et qu'il était rare en journée d'être avec elle, aussi chaque moment ou nous étions avec elle était précieux.

Je vais essayée de vous raconter l'une des histoires qu'elle nous racontait. Oh, pas celle qui est dans l'extrait de mon journal, non, celle la je suis sure que vous la connaissez déjà. Une autre histoire, qui je l'espère vous fera rêver tout comme moi et mes soeurs: C'est l'histoire de la constellation de Larose.

Il était une fois un jeune Zoraï qui aimait passionnément une jeune et jolie homine. Leur amour était pur et sincère, et quand ils le pourraient ils se marieraient dans une jolie chapèle, sous les étoiles, sous le regard de leurs ancêtres, comme il le disait.


Malheureusement, le père de la jeune zoraï n'était pas du tout pour leur projet. Aussi décida-t-il de la donnée en mariage à un puissant homin d'un autre pays.


Elle pleurait sans cesse, tellement sa peine était grande, qu'elle en émue les sages kami, qui sont les protecteurs des Zoraï.


L'un deux appela notre jeune et beau zoraï, empli d'un profond désespoir d'être si loin de sa dulcinée. Le kami, après avoir écouté son histoire et avoir eu la preuve que son amour était grand lui dit ceci:

" Si ta volonté de retrouver ton amour est si forte que tu le dit, alors regarde les étoiles ".

S'exécutant il vit de nouvelles étoiles apparaitre dans le ciel, elles prirent la forme du fleur.

" Ce sont les larmes de votre amour, suit les, ainsi tu la retrouvera, mais seulement si tu ne perd pas espoir et que ton amour est vrai. "

Et notre jeune héros partit à la recherche de sa dulcinée. Il traversa des lieux dangereux et fut souvent abattu par la difficulté, mais jamais il ne perdit espoir, jamais. Quand il regardait les étoles qui devaient le guider, il voyait le visage de son amour et cette seule pensée suffisait pour le faire relever. Un beau jour il fut en face d'une maison et il sut avant même d'y être entré que son amour était la, et le coeur vaillant il se précipita pour la sauver. Il s'ensuivit un combat contre le méchant homin qui ne voulait pas les laisser repartir mais l'amour gagna. Nos jeunes amoureux rentrèrent chez eux ou ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Quand aux étoiles qui sont nées de leur aventure, on leur donna leur nom, que nous traduisons ainsi: La constellation de Larose.




La morale de cette histoire c'est que l'amour véritable est plus fort que tout. Voilà c'est l'une des histoires que nous racontait ma mère, j'espère qu'elle vous a plut. Quand à moi je vous rassurent, je ne cours plus après le vent!



Citation:
Cher journal,

Les mecs c'est des nuls !!! Tu sais Arno, mon ami depuis pffff longtemps quoi! Ben il arrete pas de me tourner autour maintenant que j'ai mes tétés qui poussent, moi je dis qu'il devient fou, mais mère ma dit que c'était normal !!! elle aussi est devient folle !?! Moi je préferai quand il était normal, quand on faisaient de la magie et qu'on se promenaient autour du lac.

En plus père part pour éliminer un nid de kitins non loin de la. Parait qu'ils sont énormes et horribles les kitins, mais mon père va tous les tuer tu vas voir, c'est le plus fort ! Grand-père est fier de lui tu sais, il dit qu'il est un grand magicien et qu'il fier d'être son père, et suis fière d'être sa fille. Maman s'inquiète pour papa, elle a peur qu'il ne revienne pas, comme si il allait aller ailleurs!
Last edited by eanne on Mon Mar 12, 2007 4:11 am, edited 1 time in total.
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eanne
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Re: La ballade d'Eanne et Chaton

Post by eanne »

Si nous ne vivons que par l'intermédiaire des autres,
Que devenons-nous s’ils disparaissent?


Chapitre 1: L'enfer?



– Eanne? Tu viendras à la fête de la semaine prochaine? Demanda - Orono?
– Je ne sais pas encore, peut-être, mais si c’est pour encore me laisser dans un coin et aller picoler comme un trou, non-merci !
– Aaah! Tu m'en veux toujours? Écoutes, je suis désolé, vraiment, je te promets de me rattraper!
– Bon d'accord, mais c'est vraiment parce que j'ai pitié de toi, dit-elle en rigolant.
Ce n'était évidement pas du goût d'Orono, mais il l'avait bien cherché. A la dernière fête, il avait été particulièrement... brillant. Le mufle était partit dès le début de la soirée pour aller picoler avec ses amis, laissant Eanne seule dans sa rage et sa honte. Elle l'avait retrouvé le lendemain chez lui malade, et il lui avait demandé une potion pour se sentir mieux. La concoction qu'elle baptisa " pour remettre les idées en place " fît tout l'effet escompté. La vengeance est un plat qui se mange à toutes les sauces...
Au loin un cor sonnait, sortant Eanne de ses pensées. La vie est tellement douce ici, comment ne pas apprécier une vie au bord des lacs ou le soleil est chaleureux comme il faut. Ici la vie prend son temps pour tout, sauf pour l'amour. Elle ne savait pas exactement quand sa relation avec Orono avait changé, maintenant il voulait plus que de l'amitié, ça la gênait mais pour elle aussi ses sentiments pour lui changeaient. Il est si tendre quand il le veut, mais aussi si mufle. Par certains moments, son sourire et ses yeux le rendent si beau qu'elle pourrait ( ou plutôt qu'elle voudrait) céder à ses avances, mais évidement ce grand nigaud faisait toujours tomber la magie du moment, aussi ne se sont-ils jamais encore embrasser.
– Eanne tu es encore entrain de rêver!
– Hum ? Qui ira aussi à la fête?
– Je ne sais pas pourquoi?
– Parce que je me disais qu'il me faudrait de nouveaux bijoux, tu ne voudrais pas que je sois la plus laide, hein! Oro?
La vie de coursier étant ce qu'elle est, gagner sa vie et faire plaisir à celle qu’on aime est problématique. Je vais encore être ruiné, se dit-il, elle va me rendre fou!
– Tu sais Eanne, je pourrais mettre tous les trésors d’Atys à tes pieds que tu en serais encore le plus précieux.
– Oh! Oro, arrêtes de mentir, je sais bien qu’il y a des milliers de filles plus belles que moi.
– Ce n'est pas vrai.
Oro s'approcha d'elle. Va-t-il m'embrasser? Oro es-tu sur de toi? S'il te plaît Oro soit doux avec moi, mon cœur bat si fort, Oro soit bon avec moi!
Le moment est parfait, il l'a prit dans ses bras. Ils sont la sur le bord du lac, il fait beau et un léger vent joue avec leurs cheveux, tandis qu'au loin un cor sonnait, annonciateur de changement et invitant au voyage.
– Eanne je t'aime.
– Oro, embrasses-moi.
Le cor sonna encore plus fort, mais Orono ne fît rien, il resta immobile, comme pétrifié.
– Eanne... Eanne cour!
– Quoi?
– Eanne, le Cor sonne!

- Le Cor sonne?
- Il faut rentrer Eanne, et vite, nous sommes en danger!
Le sang d’Eanne se glaça au moment ou elle réalisa ce qu’il se passait. Le Cor sonnait. Jamais elle ne l’avait l’entendu mais elle compris tout de suite ce que cela impliquait. Orono, la tenant fermement par le bras, courra vers le village.
- Le Cor sonne! Mais c’est impossible Oro! Balbutia-t-elle.
- C’est pourtant bien le cas! Ne nous attardons pas.
Pourquoi le Cor sonne-t-il? Papa, pourquoi n’es-tu pas la? Nous sommes attaqués, mais c’est impossible! Entends-tu le Cor papa? Il sonne papa! Viens me protéger papa, j’ai besoin de toi! Le Cor sonna encore, et ils se mirent à courir cette fois comme si la mort était à leurs troussent, ce qui est le cas.
- Oro, j’ai peur!
- Ne t’en fais pas, nous ne sommes pas loin du village.
La Karavan doit sûrement savoir ce qui nous attaquent, ils savent tout, mais pourquoi ne nous ont-ils pas prévenu? Serait-il possible qu’ils n’aient pas vu nos attaquants venir? Oh! Que Jena me pardonne d’avoir pensé ça! La Karavan nous défendra évidemment, c’est elle notre protectrice, elle l’a toujours fait. Mais que se passe-t-il donc? Maman, toi qui sais tellement de chose de ce monde, me diras-tu ce qui nous arrive? Sais-tu ce qui nous veux du mal? Pourquoi sommes-nous attaquer? Maman, éclaires moi! Ils étaient presque arrivés au village, déjà ils voyaient les portes du ponton principal.
- Elles sont fermées!
- Oh non! Qu’allons-nous faire?
Orono cria pour faire ouvrir les portes, quand ils entendirent un bruit terrifiant.
- Qu’est-ce que c’est Oro? C’est quoi?
- Par tous les vents! Eanne, ce n’est pas le moment de poser des questions!
Je ne connais pas ce bruit. On dirait des cris de Kipee, de plusieurs centaine de Kipee mais en plus féroce et plus mauvais. Qu’est-ce que c’est? Par Jena! S’il te plaît Oro, mon chéri, protèges moi! Dis-moi que tout ça n’est qu’un cauchemar, que c‘est le soleil qui m’a fait tourner la tête. Oh Oro! Dis-moi que tout ça n‘est pas vrai. Elle tourna la tête pour voir quelles bêtes pouvaient bien faire un vacarme pareil, mais la vue était bouchée par des arbres. Ca s’approche! Très vite!
- Les portes s’ouvrent! On est sauvé, Eanne!
Eanne trébucha, lui tordant la cheville. Orono la tira d’autant plus fort pour ne pas les ralentirent.
- Ils sont justes derrière nous! Ne t’arrêtes pas, Eanne!
- Mais qu’est-ce que c’est?
On est y presque! Des monstres, se sont forcément des monstres! Oro sauves-nous, mon chéri sauves moi! Les monstres étaient sur eux. Soudain, un mouvement frôla Eanne si près qu’elle sentit le mouvement de l’air que cela avait crée.
- Eanne!
Orono agrippa Eanne et la jeta vers la porte dans un cri désespéré.
- Oro!
Quand Eanne tomba, le choc fut si rude qu‘elle en perdit connaissance.


Le Cor ne sonnait plus, sauf pour Eanne. Pour elle il sonne plus que jamais. Inconsciente, elle voyait des ombres noires se précipitant vers son village, allant de plus en plus vite à chaque fois que le Cor sonnait. Déjà elles avalaient le bord du village, rien ne pouvant les arrêter. Derrière cette funeste avancée, il ne restait rien de vivant, Atys resterait souillée ainsi par le sang des innocents. Est-ce toi Grand Cor, toi qui dois nous avertir du danger, qui les appellent? Regardes grand Cor, plus tu sonnes, plus elles viennent vite! Le fais-tu exprès ? Oh méchant Cor, bien au contraire tu les appelles, la mort et la destruction sur nous! Pourquoi méchant Cor? Pourquoi nous veux-tu du mal? Regardes-toi, tu craches des monstres qui veulent nous manger. Tout le monde croit que tu dois nous protéger mais tu ne me tromperas pas, tu ne tromperas plus personne, maudit sois-tu, maudit Cor! Je sais maintenant que c’est toi qui veux nous manger, les monstres qui nous attaquent jouent pour toi, ils dansent à ta gloire et nous ne sommes que des jouets pour toi, hein maudit Cor! Tu veux te repaître de nous, de mes amis, de ma famille, de moi, maudit Cor mais tu ne nous auras pas. Ne le vois-tu pas, mon père sera bientôt la, et il te détruira, maudit Cor! Et la Karavan sera fière de lui, tu verras maudit Cor!

Eanne ne resta inconsciente que quelques instants.
- Ou suis-je? Elle ouvrit les yeux, mais ne distingua que des formes vagues piquées d’étoiles. Aie! Ma tête, ce qu’elle me fait mal. Elle se sentit être agrippée, voulue se débattre mais n’y parvint pas, elle entendit des voix aussi:
- Doucement mais vite!
- c’est la petite Eanne.
- Eanne, Eanne!
Cette voix lui est familière. Elle voyait plus nettement. Ou suis-je? Au village, je crois. Cette voix? Oh!
- Maman? C’est toi maman?
- Ma chérie ça va?
- J’ai fais un horrible cauchemar maman. Eanne se mit à pleurer.
- Dépêches-toi Eanne!
Maru aida sa fille à se relever avec douceur mais fermement. Hélas! Eanne s ’aperçut trop tard que son poignet droit lui aussi était source de douleurs. Elle poussa un cri de protestation, les douleurs venant de son poignet aggravant celles de sa tête.
- J’ai mal maman!
- Lèves toi ma chérie, c’est signe que t’es vivante!
C’est alors qu’elle prit conscience des cris d’homins et de bêtes. On se battait ici! Maru ne lui laissa pas le temps de se retourner, elle l’emmenai loin du combat.
- Qu’est-ce qu’il se passe maman? J’ai peur.
Sa tête lui faisait de plus en plus mal. Que se passe-t-il ici? Elle se rappela son rêve étrange. Tout avait bien commencé pourtant. Elle s’entraînait près du lac, comme à son habitude, quand Orono l’avait rejoint. Orono l’avait invitée à la fête de la semaine prochaine et évidemment elle avait accepté, il en profita même pour lui déclarer son amour, enfin ils allaient s’embrasser. C’est à ce moment la que tout bascula dans l’horreur, le Cor se mit à sonner et ils durent fuir vers le village. C’est un cauchemar, ça ne peut-être qu’un cauchemar, c’est pas possible autrement. Tout semble pourtant si réel et un combat à lieu à la porte du village! Est-ce vraiment ce qu’il se passe? Oh! Par Jena, c’est horrible! Nous sommes attaqués, qu’allons nous devenir? Père ou est-tu? Et la Karavan? Maman, toi au moins tu es la. Et Oro? Ou est-il? Ma tête me fait si mal.
- Oro? Maman ou est Oro, ou est-il?
Après un instant elle répondit:
- Ne t’inquiètes plus pour lui ma chérie, dépêches-toi, tes sœurs t’attendent.
A ce moment la elles entendirent des craquements de bois. Oro! Eanne tomba, ses émotions ont été plus fortes qu‘elle. Les portes venaient de céder.


Tout avait pourtant si bien commencé. Une enfance heureuse, des parents aimants. Puis était venu le moment de son orientation ou son père l’avait choisit comme élève. Il lui avait dit ce soir la : « Tu apprendras à aimer Atys, pour tout ce qu’elle t’apportera en bien comme en mal, car elle donne autant qu’elle reçoit mais ne juge pas, prend ce que nous lui offrons sans jamais demander. »
Enfin il y avait celui avec qui elle apprenait l’amour. Il se tenait là, devant elle, tout de noir vêtu.
- Eanne endors-toi, mon amour, demain nous partons.
- Pourquoi dormir? Oro, mon amour demain est si loin.
- La nuit tombe Eanne ne le ressens-tu pas ?
- Il fait de plus en plus froid.
- Viens dans mes bras, je voudrai t’étreindre mon amour.
Il lui tendit une main. Ses doigts fins et délicats promettaient des caresses éternelles.
- Le bal va bientôt commencer Eanne mon amour.
- M’inviteras-tu à danser?
- Oui nous allons danser mon amour.
- Regardes ma robe, j’ai mis ma robe de pétales mon amour, elle brille tellement.
- Mon amour brille de milles feux.
Ils étaient entourés de lucioles rougeoyantes qui allaient et venaient à leurs grés mais toujours par deux. Pour elles la danse avait déjà commencée.
- Mais de milles feux rouges Oro mon amour.
- Milles larmes de sang mon amour, le sang de mon amour.
Maru apparut, elle parla mais Eanne ne compris qu’une partie du message que sa mère lui adressa.
- … n’oublies pas Eanne, scelles mes sages aux vifs vents!
- Quoi maman?
- Cèdes l’âme ou ère le compas, son des vifs vents.
- Maman je ne comprends pas!
- Attises l’ivre à toison fendue sang. Promet-le moi!
- Mais maman, je ne comprends pas de quoi tu me parle.
- Promet-le moi!
- Je.. Je te le promets maman.
Eanne voulut poser une question à Maru mais celle-ci disparut dans un cri terrible. Quelque chose changea en Eanne, quelque chose de puissant mais elle ne savait pas quoi, ce qui la troublait profondément. Oro lui prit une main et mit l’autre sur une de ses hanches.
- Dansons-nous maintenant mon amour?
- Oui mon amour nous danseront mais pas tout de suite mon amour.
- Regardes-moi mon amour, la danse à déjà commencée.
Eanne le regarda et détourna ses yeux.
- Pas tout de suite mon amour.
Eanne ne pouvait supporter son regard vide.
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eanne
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Re: La ballade d'Eanne et Chaton

Post by eanne »

/HRP/ Si il y a une partie qui est plus difficile que d'autre à lire c'est normal. /HRP/

Et désolée pour les fautes, suis archie nulle en orthotrucs :D
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acheran
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Re: La ballade d'Eanne et Chaton

Post by acheran »

HRP

pfff, super récit...mais écrit des choses un peu plus joyeuses stp, tu m'a mis le cafard là...

HRP
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eanne
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Re: La ballade d'Eanne et Chaton

Post by eanne »

/HRP/ T'inquiètes pas le meilleur est à venir, enfin à mon avis./HRP/

Last edited by eanne on Mon Feb 19, 2007 10:38 am, edited 1 time in total.
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Re: La ballade d'Eanne et Chaton

Post by eanne »

Chapitre 2: Apparition d'un héros?


- Pourquoi? Pourquoi n’avez-vous pas défendu mon village? Demanda Eanne en pleurant.
- Nous sommes venu, malheureusement il était déjà trop tard, lui dit l’agent Karavan de La Chute, tu es la seule survivante de ton village et je sais que tu souffres mais ne nous accusent pas de vous avoir trahit.
- Écoutes Eanne, calme toi s’il te plais, dit le sage du village. Te rends-tu compte de ce que tu dis? Ta tristesse te fais dire n’importes quoi. Sois sure que ton malheur ne restera pas impuni comme viens de te le redire notre bon agent de la Karavan.
Cela faisait déjà une demi lune qu’ Eanne était arrivée au village de La Chute. Eanne n’aime pas ce village, elle le savait avant même de lui avoir laisser une chance. Le village porte ce nom car il est construit sur plusieurs rivières qui se rejoignent pour former un delta large et peu profond avant de ce jeter d’une impressionnante falaise. C’est ce nom ce dit-elle, il me rappelle trop bien ce qui vient de m’arriver. J’avais tout pour être heureuse et j’ai tout perdu. Une demi lune! Déjà une demi lune que je suis la, pourquoi la vie est-elle devenue si dure?
- Je ne vous crois pas! Cria-t-elle avant de s’enfuir.
- Pardonnez lui Kar’Sathian, je vous en prie, elle ne sais pas ce qu’elle dit.
- Comment lui en vouloir sage.

Une demi lune déjà. Eanne ce levait toujours avant le levé du soleil pour m'éditer et s'entrainer, mais le coeur n'y était pas, alors elle se promenait. A quoi bon s'entrainer quand rien nous vous y pousse? Elle avait rêvée d'être une grande magicienne comme son père et elle y avait mit tout son coeur, mais le seul sort offensif qu'elle connaissait était le sort Tempête. Quand son père lui avait montré la puissance de ce sort, ce fut un choc pour elle. Son père ordinairement doux et bon avait tué un énorme bodoc dans un furieux tourbillon ou tout éléments pris dans son rayon servait à tuer sa cible, le bodoc pourtant très fort avait été tuer sur le coup, transpercé de part en part sans avoir eue le temps de réagir. Eanne en avait été effrayée et pleura un bon moment. Son père la prit dans ses bras, la berça et lui une chose qu'elle n'oublia jamais:
- Ce que je vais te dire est très important ma chérie. Ta mère et moi nous t'aimons de tout notre coeur, c'est pourquoi je suis aussi un mage offensif.
- Moi aussi papa je vous aime, mais je ne veux pas faire de mal à qui que ce soit.
- J'en suis content, mais quelques fois dans la vie il arrive des choses mauvaises, des choses qui ont voudront ceux qu'on aime, comme toi.
- Mais papa il y a rien ici qui puisse me faire du mal! Je comprend pas pourquoi tu dis ça.
Et c'est pourquoi notre région s'appelle Le paradis. Mais même ici il y aura un temps ou de mauvaises choses viendront et c'est pourquoi je m'entraine constamment, pour vous protéger toi et tout ceux que je j'aime, tu comprends ?
- Ou... Oui.
- C'est bien. Toi aussi tu vas apprendre ce sort car il viendra un temps ou toi aussi tu chérira une personne plus que les autres.
- Moi c'est toi que j'aime papa, rougissante.
- Ha ha ha, si seulement ça pouvait rester comme ça longtemps, j'en serais ravi, dit-il en riant.

A ce souvenir elle ne put s'empêcher de laisser s'échapper un rire léger et mélodieux, ici son rire portait loin, très loin et revenait dans un écho moqueur et complice. Mais il porta trop loin. Un groupe de Tryker approchait discrètement derrière elle, l'un d'eux la prit un bras pour la retourner face à eux.
- oh mais que vois-je? Une jolie petite trykette, c'est notre jour de chance, dit le premier, celui qui avait la main posée sur elle.
- Oui, On dirait bien. Qu'elle age as-tu petite ? Dit le deuxième, à la droite du premier.
- 16 ans pourquoi? Et lachez moi! Dit-elle en essayant de retirer la main du premier de son bras.
- Oh? Mais c'est qu'elle a du caractère la petite, j'aime ça! Dit le troisième.
- Allons calme-toi, on veux juste faire connaissance avec toi, dis le premier.
- Oui juste.. connaissance, dis le deuxième avec un sourire aux lèvres. Un sourire qu' Eanne ne connaissait pas mais qu'il lui donnait une mauvaise impression, comme un gout de désir malsain, un sourire de prédateur. Alors elle lut dans leurs yeux ce que « connaissance » voulait dire.
- Lachez-moi! Cria-t-elle en se débâtant.
Le premier lui mit alors une gifle si forte qu'elle l'envoya au sol et dans son élan il lui agrippa le haut de sa robe, ce qui la déchira un peu.
- Dépêchons-nous, nos maitres nous attendent. Ils seront content de ce que nous leur apporteront, dit le troisième, mais déjà le premier ce jetait sur leur proie pour l'écraser de tout son poids.
Jamais elle ne pourra s'échapper se dit-elle. Ils allaient la violer puis la mener à leur maitres pour une quelconque raison et elle mourrerait surement sous peu. Ce matin, dans ces bois bordant le delta de La Chute, sera sa fin.
Acceptant l'inacceptable, elle fit voyager son esprit vers un autre matin, d'un autre temps où le bonheur semblait éternel.
C'était il y a peu de temps pourtant ça semble si loin maintenant, ce matin la Orono étaient venu la rejoindre dans la clairière ou elle s'entrainait. Sachant que sa magie était inefficace elle fit s'envoler feuilles et fleurs à sa venue. Ce matin la, en regardant son visage auréolé par la soleil et son sourire tranquille, elle reconnut pour la première fois le sentiment d'amour et qu'il était partagé. Son visage était d'une douceur naturelle et tranquille, il avait un beau visage, comme celui de ce jeune homin brandissant fièrement son épée à deux mains pour porter un coup à ses opposants. Une silhouette fine et pourtant pleine de force, un regard doux et volontaire, une coupe de cheveux noirs en carré qui flottait autour de son beau visage. Oui tout en lui donne c'est impression de grâce féline et de caractère que seul les héros ont dans les histoires de son enfance. C'est un rêve, un beau rêve éveillé, celui d'un prince charmant qui apparait de nul part pour venir la délivrer de ces brigands. Elle le voyait parer, esquiver les attaques des ses adversaires dans un tourbillons de coups et d'estoques. La il un coup sur l'épaule du plus petit, ici un coup au genou d'un autre, quel éclat dans ses mouvements. Eanne ne regardait surtout ce si beau visage car même déformé par la tension du combat, rien de pouvait retirer cette impression d'amour sur ce si beau visage. Alors quand ce combat épique sera terminé, le bel héros lui sourira, la prendra dans ses bras et la portera loin d'ici et de ces brigands. Quel beau rêve, un si joli rêve, si seulement c'était vrai. C'est vrai.
Last edited by eanne on Mon Mar 12, 2007 3:45 am, edited 1 time in total.
Vous avez pas vu Chaton?
iasta
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Re: La ballade d'Eanne et Chaton

Post by iasta »

Iasta ne pouvait s'empecher de pleurer en écoutant la belle mais triste histoire de sa marraine...

En tout cas une chose est sure... Elle sera gentille avec sa marraine car elle est impatiente que celle ci lui raconte la suite!
- Quand je serai grande je serai...
- Mais tu ne seras jamais grande, tu es une Trykette
- Ah ? Mince alors... :rolleyes:

Iasta, la Tribu Talodi
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