Une vie passée.
Posted: Tue May 16, 2006 8:15 pm
« Capturées par les premiers rets de soleil, les poussières scintillantes se jouaient, en dansant, des habitudes passées qui leur avaient fait la vie dure. Dans le cur de la maison-arbre les rayons solaires, à laube naissante, effleuraient peu à peu les menuiseries, les objets hétéroclites et les tentures pastelles
Le vernis de laurore, donnait un glacis figé aux meubles du lieu abandonné.
Les heures ségrenant au chapelet du temps, le linceul de pâle lumière sétendait peu à peu sur les vestiges et les souvenirs accumulés ici et là.
Accrochée à un portemanteau aux reliefs ouvragés, une longue toge orangée cousue de fils carmins, arborait un symbole défraîchit de feu la maison Hespéride. Les manches amples seffilaient et les cheveux de soie végétale frémir à peine quant le faisceau de lumière vint les toucher de manière chaste et pudique. Sur ce vêtement, les regards de personnages au nom ancien, sarrêtèrent, chargés de cordialité, denvie, de regret, de sentimentalisme et damour : « Shaarm Odric Alquieff Taraforest Melichi Millenia Taenad Kylya Slayers »
Les Hespérides. Le premier foyer.
Un peu au dessus du portemanteau, bousculant les ombres lovées autour dune coupe remisée dans une alcôve enténébrée, laurore dévoila un froid symbole plus sombre quune nuit sans lune, enchâssé dans le calice Le pentacle de la guilde de lEtoile dObsidienne. Sur son rebord, les lèvres dEleanin, élève de lEtoile dObsidienne, sy étaient abreuvées de sombres nectars. Dans le fond de cette coupe, elle avait souvent voyagé dans un pays fait de noirs songes dont lappel mystérieux interdisait à son compagnon dantan de ly rejoindre. Autour des noms dElesias, de Thanys, de Kaithlin, dOscar, il y eu des disputes, des incompréhensions, des jalousies, puis des amitiés nouvelles et désormais passées comme passa le falot du châle de lastre en cette matinée, devenant un soleil plein et gorgé de lumière dorée.
Le zénith éblouit une grande table-verrière où salignaient des ambres aux nuances propres. Les outils de minutie cernaient, dans leur trépas sans fin, quelques éclats de noble matière Zun et Beng. Sous le rayonnement ardent, une batterie damplificateurs aux cuirs fendillés, desséchés, agonisait au rythme auquel sestompaient les pourpres, les émeraudes et les azurs des ambres qui les ornaient. Des étiquettes jaunies, piquées dune épingle et fichées sur un support de bois moucheté, laissaient deviner le nom de guildes héritières dartefacts aujourdhui disséminés à travers le continent : « -allen -ngels, Ecl--- de Lune, An-mi Limi-., Alkianne, Le Sent--r --- Artisans »
Dépassant latelier, emmenée par la course du temps, la zone de lumière se fit le théâtre de poussières se soulevant en volutes. Des tourmentes silencieuses emportaient les embruns des cadavres dinsectes en décomposition, de fibres végétales, et de filaments fins qui tourbillonnaient sans relâche. Des armées de poussière aux heurts silencieux sélançaient au-dessus de parchemins jetés là en bataille. Couchés de croquis représentants de fiers guerriers aux formes élancées on y voyait représenté sur un, le griffé dune Fyros à lattitude farouche. Le fusain navait retrouvé ses pleins et ses déliés quau moment davoir écrit un nom sous licône belliqueuse : « Req ». Une tempête orageuse de traits acerbes, de courbes longues et vives formant des densités tourmentées, évoquait des ombres grimées. Ici, une troupe zoraï allant à lassaut dun promontoire dont le sommet caché par un autre feuillet interposait une matisse sélevant dans les airs et invoquant un grand serpent de jade « Taraforest » Là, les remparts dune ville aux proportions titanesques, pris dassaut par un fourmillement énervé de créatures cauchemardesques. Même sous le feu solaire, le dessin conservait une atmosphère de désespoir, rien ne semblait pouvoir arrêter la noire nuée. Et ce ne fut pas cette lueur glaçante, reflet dun rayon hagard échoué à la surface dune carapace de Kinrey, qui vint rehausser despoir la scène apocalyptique. Du haut de son perchoir, la reproduction de bois vernis du kitin le plus énigmatique de sa famille, lorgnait sur les calligraphies de champs de batailles. Attendant là, comme un gros cafard guettant un repas providentiel chût du garde-manger et laissé là en pitance : Les homins avaient été jetés là sur Atys en pâture. Les kitins sétaient rués sur eux Les kitins furent repoussés par la technologie, la magie et leffort commun des quatre peuples Mais comme la statue sur son étagère, les kitins guettaient, en veilleurs patients et déterminés
Derrière la statuette, un dessin en couleurs, le seul éclairé dans la pièce, dressait le portrait dun groupe de matis et de quelques fyros. Le Cercle des Profondeurs au complet : le papier montrait des homins arborant des attitudes pour certaines fières et hautaines, dautres amusées et un tantinet ironiques, ou encore turbulentes et indisciplinées. Chacun dentre eux étaient un tueur de Kitins, chacun à sa manière.
Et tous mourraient au combat, les vents dAtys emportant dans leurs mugissements sauvages les noms de ceux qui furent une famille « Lilithe Sylvannas Dorcile Fanelios Mearthis Nunnours Tiotromain Nastep... Kadraa Fraid Phyli Guits Guttts... Foxy...Aeschli... Kresselack Glorfindel Labra » Un instant auréolé de lumière, ils seraient toujours là, en veilleurs guettant la menace kitin, patients et déterminés
Vinrent alors les rayons glissant du crépuscule, et un orangé délicat caressa alors une belle soierie blanche remontée de liserés dargent.
Quand Eleanide était apparue en cet atour, tout alentour s'était simprégné de lumière blanche.
Quand elle lavait porté le jour de son mariage, tous les convives furent baignés par sa douce lueur. Alors on avait levé des yeux conquis par cette apparition Lui, il lavait aimé au premier instant de leur rencontre, et plus encore, une fois même ce vêtement ôté
La robe, couchée sur un fauteuil à la sombre mise, semblait dormir tant étaient rares les ondulations de son tissu. Lastre couchant, d'un pur rayonnement, embrasa encore une fois la robe divoire et tus, jusquà lagonie de son feu, leur étreinte secrète.
Lamant de lumière sen alla, embrassant une dernière fois, lhabit de nacre Puis lentement lavatar du soleil couchant sen fut après avoir posé un ultime baiser à lourlet bordant la chute de la robe de mariée.
Une dernière révérence sur lunivers dun couple en son temps, et la lumière vacilla par delà les dômes sylvestres, laissant la nuit et loubli endormir les lieux.
Shenshantag et Eleanide sen étaient allés rejoindre Séléné, pour toujours et à jamais fidèles ainsi que le leur avait assigné leurs deux « Curs Aimants » »
La vie est un éternel recommencement.
(/HRP Au revoir /HRP )
Les heures ségrenant au chapelet du temps, le linceul de pâle lumière sétendait peu à peu sur les vestiges et les souvenirs accumulés ici et là.
Accrochée à un portemanteau aux reliefs ouvragés, une longue toge orangée cousue de fils carmins, arborait un symbole défraîchit de feu la maison Hespéride. Les manches amples seffilaient et les cheveux de soie végétale frémir à peine quant le faisceau de lumière vint les toucher de manière chaste et pudique. Sur ce vêtement, les regards de personnages au nom ancien, sarrêtèrent, chargés de cordialité, denvie, de regret, de sentimentalisme et damour : « Shaarm Odric Alquieff Taraforest Melichi Millenia Taenad Kylya Slayers »
Les Hespérides. Le premier foyer.
Un peu au dessus du portemanteau, bousculant les ombres lovées autour dune coupe remisée dans une alcôve enténébrée, laurore dévoila un froid symbole plus sombre quune nuit sans lune, enchâssé dans le calice Le pentacle de la guilde de lEtoile dObsidienne. Sur son rebord, les lèvres dEleanin, élève de lEtoile dObsidienne, sy étaient abreuvées de sombres nectars. Dans le fond de cette coupe, elle avait souvent voyagé dans un pays fait de noirs songes dont lappel mystérieux interdisait à son compagnon dantan de ly rejoindre. Autour des noms dElesias, de Thanys, de Kaithlin, dOscar, il y eu des disputes, des incompréhensions, des jalousies, puis des amitiés nouvelles et désormais passées comme passa le falot du châle de lastre en cette matinée, devenant un soleil plein et gorgé de lumière dorée.
Le zénith éblouit une grande table-verrière où salignaient des ambres aux nuances propres. Les outils de minutie cernaient, dans leur trépas sans fin, quelques éclats de noble matière Zun et Beng. Sous le rayonnement ardent, une batterie damplificateurs aux cuirs fendillés, desséchés, agonisait au rythme auquel sestompaient les pourpres, les émeraudes et les azurs des ambres qui les ornaient. Des étiquettes jaunies, piquées dune épingle et fichées sur un support de bois moucheté, laissaient deviner le nom de guildes héritières dartefacts aujourdhui disséminés à travers le continent : « -allen -ngels, Ecl--- de Lune, An-mi Limi-., Alkianne, Le Sent--r --- Artisans »
Dépassant latelier, emmenée par la course du temps, la zone de lumière se fit le théâtre de poussières se soulevant en volutes. Des tourmentes silencieuses emportaient les embruns des cadavres dinsectes en décomposition, de fibres végétales, et de filaments fins qui tourbillonnaient sans relâche. Des armées de poussière aux heurts silencieux sélançaient au-dessus de parchemins jetés là en bataille. Couchés de croquis représentants de fiers guerriers aux formes élancées on y voyait représenté sur un, le griffé dune Fyros à lattitude farouche. Le fusain navait retrouvé ses pleins et ses déliés quau moment davoir écrit un nom sous licône belliqueuse : « Req ». Une tempête orageuse de traits acerbes, de courbes longues et vives formant des densités tourmentées, évoquait des ombres grimées. Ici, une troupe zoraï allant à lassaut dun promontoire dont le sommet caché par un autre feuillet interposait une matisse sélevant dans les airs et invoquant un grand serpent de jade « Taraforest » Là, les remparts dune ville aux proportions titanesques, pris dassaut par un fourmillement énervé de créatures cauchemardesques. Même sous le feu solaire, le dessin conservait une atmosphère de désespoir, rien ne semblait pouvoir arrêter la noire nuée. Et ce ne fut pas cette lueur glaçante, reflet dun rayon hagard échoué à la surface dune carapace de Kinrey, qui vint rehausser despoir la scène apocalyptique. Du haut de son perchoir, la reproduction de bois vernis du kitin le plus énigmatique de sa famille, lorgnait sur les calligraphies de champs de batailles. Attendant là, comme un gros cafard guettant un repas providentiel chût du garde-manger et laissé là en pitance : Les homins avaient été jetés là sur Atys en pâture. Les kitins sétaient rués sur eux Les kitins furent repoussés par la technologie, la magie et leffort commun des quatre peuples Mais comme la statue sur son étagère, les kitins guettaient, en veilleurs patients et déterminés
Derrière la statuette, un dessin en couleurs, le seul éclairé dans la pièce, dressait le portrait dun groupe de matis et de quelques fyros. Le Cercle des Profondeurs au complet : le papier montrait des homins arborant des attitudes pour certaines fières et hautaines, dautres amusées et un tantinet ironiques, ou encore turbulentes et indisciplinées. Chacun dentre eux étaient un tueur de Kitins, chacun à sa manière.
Et tous mourraient au combat, les vents dAtys emportant dans leurs mugissements sauvages les noms de ceux qui furent une famille « Lilithe Sylvannas Dorcile Fanelios Mearthis Nunnours Tiotromain Nastep... Kadraa Fraid Phyli Guits Guttts... Foxy...Aeschli... Kresselack Glorfindel Labra » Un instant auréolé de lumière, ils seraient toujours là, en veilleurs guettant la menace kitin, patients et déterminés
Vinrent alors les rayons glissant du crépuscule, et un orangé délicat caressa alors une belle soierie blanche remontée de liserés dargent.
Quand Eleanide était apparue en cet atour, tout alentour s'était simprégné de lumière blanche.
Quand elle lavait porté le jour de son mariage, tous les convives furent baignés par sa douce lueur. Alors on avait levé des yeux conquis par cette apparition Lui, il lavait aimé au premier instant de leur rencontre, et plus encore, une fois même ce vêtement ôté
La robe, couchée sur un fauteuil à la sombre mise, semblait dormir tant étaient rares les ondulations de son tissu. Lastre couchant, d'un pur rayonnement, embrasa encore une fois la robe divoire et tus, jusquà lagonie de son feu, leur étreinte secrète.
Lamant de lumière sen alla, embrassant une dernière fois, lhabit de nacre Puis lentement lavatar du soleil couchant sen fut après avoir posé un ultime baiser à lourlet bordant la chute de la robe de mariée.
Une dernière révérence sur lunivers dun couple en son temps, et la lumière vacilla par delà les dômes sylvestres, laissant la nuit et loubli endormir les lieux.
Shenshantag et Eleanide sen étaient allés rejoindre Séléné, pour toujours et à jamais fidèles ainsi que le leur avait assigné leurs deux « Curs Aimants » »
La vie est un éternel recommencement.
(/HRP Au revoir /HRP )