Heritage Familial

Moderator: Chroniques d'Atys

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diumm
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Joined: Sat Oct 22, 2005 8:12 pm

Heritage Familial

Post by diumm »

Comme bien des fois, seule dans la forêt, je monte mon camp. Ah mon habitude je choisi comme toujours un emplacement prés d'une source d'eau claire et limpide et cela pour diverses raisons.

Le début de soirée se passa calmement, la forêt est tranquille. j'entends bien au loin les hurlements des Torbacks. Mais je sais qu'ici je suis en sécurité. Enfin presque, car peu de lieux sont sur, sur Atys pour une jeune homine seule. Et surtout si elle est un peu plus jolie que la moyenne. Mais sa présence me rassure et à déjà de nombreuses fois découragé les plus entreprenants, parfois pour toujours. La nuit arriva rapidement, mais l'envie de dormir n'était pas la !

Je dépliais une couverture prés du feu. Je la pris avec precaution dans les fontes de mon Toub pour la déposer religieusement sur la couverture. Puis suivant un rituel immuable, je la dégageais de ses protections et la sortie de son fourreau. J'entrepris une inspection rapide. Car je ne pouvais imaginer un seul instant la laisser se détériorer.

«*C'est quoi cette épée ?*» Fit une voie derrière moi.
«*Un héritage de famille!*» Répondis je sans me retourner.
«*Si tu n'as pas mangé ou si tu veux boire un Koofi chaud. Il y a ce qu'il faut prés du feu.*»

Ezkerra s'assit face à moi, comme à son habitude, puis se servit à manger et à boire. Pendant que je vérifiais le fils de l'épée et les différentes parties qui la composait. Afin de m'assurer qu'elle n'était pas détériorée.

«*Mais tu es Matis comme moi ! Alors comment ce fait il que tu sois en possession de ça ?*» Dit il pointant l'épée à deux mains Zorai que je rangeais dans son fourreau.
«*Et de plus un héritage familial, sans doute une prise de guerre !*»
Je le regardais l'air courroucé par ses paroles, puis je me moquais un peu de lui.
«*Quand on ne sait de quoi on parle. On se renseigne avant ou l'on se tait, mon cher*»
«*tu ne me paye pas asse pour que je sois aussi cher*» Répondit il l'air ironique.
Je finis de re sangler la gangue protectrice de l'épée.
«*Comment dire, c'est une histoire un peu longue. Elle parle d'amitié et d'honneur. D'un temps passé et révolu. Ou les homins marchaient d'un seul pas vers un but louable. Ou des Héros se dressaient jours après jours pour contrer la menace Kittin. L'époque ou les chevaliers d'Atys savaient faire fi de leurs convictions ou croyances pour unir les homins soucieux du devenir des leurs. L'époque ou il y eut; fut un temps; un semblant d'harmonie sur l'écorce. Mais ce temps est révolu. Et déjà il se perd dans les méandres de l'oubli, de l'inculture et de l'avidité de pouvoir de nos frères.*»
«*Mouais, de toute façon là j'ai des choses à faire une autre fois peut être !*»
«*ha je te croyais plus curieux que ca ?*»
«*Bah parle aux ombres et j'entendrais sûrement ton récit d'une oreille ou de l'autre*»

Il se leva et disparu dans les ombres, comme d'habitude. Je rageais soigneusement l'épée prés de ma couche et m'étendis.

«*De toute façon te parler ou parler aux ombres. C'est un peu pareil, Donc voici mon histoire*»

«*Je me nome Isti Muhati. Je suis un soldat Matis d'une compagnie lourde, spécialiste de l'épée à deux mains. Depuis l'age d'homin ou je me suis engagé comme soldat je sers dans les armée d'un puissant Seigneur Matis. J'ai connu l'époque du grand essaim et de la chute de nos civilisations. J'ai parcouru Atys ravagé avec les cohortes de réfugiés fuyant les hordes de kinchers dévastant tout sur leur passage. J'ai réussi à sauvegarder ma famille malgré le malheur de la guerre et de la destruction de nos citées. J'y perdis nombre de membre de ma famille, d'amis et de frères d'armes. Mais chaque fois que je terrassais un de ces monstres je le faisait en pensant à tous ceux qui avaient péris ou s'étaient sacrifiés pour que nous puissions continuer à exister. Tant de visage connus ou inconnus me revenaient lors de rêves et de cauchemars. Mais malgré toute cette horreur j'avais la chance de pouvoir contempler ma femme et ma fille. Beaucoup d'entre nous n'avaient pas cette chance nombres de veufs, veuves ou orphelins constituaient notre troupe. Nous étions sans cesse en déplacement, la peur au ventre. Tous les jours étaient ponctuer par des combats. Des rencontre avec des groupes de réfugiés. Au début nous restions sectaire et arrogant comme un Matis sait si bien le faire. Et nous n'hésitions pas à abandonner ceux qui' n'étaient pas de notre race.
Mais le jour ou mon Seigneur pris les rennes de notre troupe. Tout fut différent nous nous mirent à aider les autres, les protéger, les recueillir et les soigner. Au début il y eut beaucoup de crainte mais rapidement celle-ci s'estompa. Et les relations entre nous tous fut beaucoup plus amicales et courtoise. Episodiquement nous voyions des envoyés de la Karavan ou des Kamis venir pour transporter dans les Havres les non combattants ou ceux trop blessés par les fréquents combats. Mais jours après jours notre nombre croissait sans discontinuer. Et vint le jour ou il devint vital pour la bonne marche de notre expedition nous dûmes nous organiser militairement pour encadrer le flot des réfugiés.
Après une discution entre les chefs de chaques races nous fumes réorganiser en troupe ordonnées par armes et multiraciales.
Ce fut comme cela que je le rencontrais celui qui devint mon Frère; car Amis est un mot trop faible; ZunTen'Pho le Zorai.
A son arrivé je le toisais du regard et je m'amusait de le voir dans cette armures faite de brindille avec son pas gauche et sa grande épée à deux mains. Je dois dire que j'en ais même rigolé voir moqué. Il faut dire que malgré tout à l'époque les enseignement de Jena et ma fierté Matis étaient fortement enraciné en moi. J'ai toujours été un fervent adepte de Jena et fier de mon origine Matis. Mais avec cette épreuve j'ai réussi à voir plus loin que le clivage des barrières culturelles et religieuses.
«*Salut à toi Matis je suis Zun Ten'Pho fils de Mu Ten'Pho*»
Furent les premiers paroles qu'il me dit. Il y avait un je ne sais quoi dans sa voie qui me fit reviser mon jugement quand a ses capacités.
«*Salut à toi Zorai je suis Isti Muhati*»
Je lui tendis la main il me regarda, la regarda d'un air interrogateur ?
«*c'est une coutume Matis nous nous serrons la main quand nous nous rencontrons*»
Il me serra la main et nous commençâmes à nous parler.

Nous n'attendîmes pas long temps après cette rencontre pour juger des capacités de chacun au combat. Et de nombreuses fois il me sauva par son habileté au combat. Mais à chaque fois je ne le fit pas attendre pour payer ma dette et l'obliger à me devoir quelque chose. Avec le temps ce petit jeux devint pour nous plus que de la fraternité de combatant. Et nous nous rapprochâmes l'un de l'autre. Nous passions tous nos temps libre à nous entretenir des nos pays, coutumes, art et croyances respectives. J'étais émerveillé par la connaissance et la sagesse qu'il dissimulait derrière les traits d'un grand guerrier. Parfois j'étais un peu honteux de moi, devant Zun.
Hors mis ces longues discutions sur nos differences. Nous passions énormément de temps à nous entrainer. Je lui montrais nos techniques et il me montrait les siennes. Il ne se passait pas un jour de repos sans que nous n'échangeâmes un savoir, un souvenir, une pensée ou tout autre chose sans arrière pensée. Il vas sans dire que certain de mes frères me regardaient d'un oeil méfiant. Car je passait tellement de temps avec Zun. Mais je n'en avais cure. Car depuis la première fois ou il me sauva il était rentré dans le cercle privé de ceux qui comptent pour moi.
Nous eûmes la chance de survivre à l'exode et à la marche vers les îles. Puis vint le temps de la séparation. Les Matis s'en retournaient vers leurs forêts et les Zorai vers leur jungle. Je l'assurais de mon amitié et lui jurais a la manière Zorai en essayant de bien faire les chose de mon total dévouement si un jour il avait besoin de moi. Il fut touché par mon geste et me retourna un serment identique. Je l'accompagnais un peu alors qu'il traînait en arrière garde avant de rejoindre le reste de la troupe de Zorai qui s'en allait. Je lui fit mes salutations de loin le regardant partir pour rejoindre sa troupe.

Quand sortant d'une souche un Kirosta lui bondit dessus de dos. Je vis l'aiguillon de queue du Kittin transpercer le thorax de mon frère plusieurs fois. Avant que je me soit porté a sa hauteur pour le taillader de mon épée et le terrasser.
Je voyais Zun allongé à mes pieds baignant dans sa sève. Je laissais choir mon armes et tombais a genou. Je pris sa tête dans mes mains et je l'appuyais sur mes cuisses.
«*Zun bouge pas on vas venir te soigner*»
«*kof kof, je ne crois pas mon amis*»
«*allons ne dit pas de bêtise, ce n'est rien*»
«*Isti ne te moque pas d'un mourant, je connais les ravages de ces blessures, autant que toi. Et je suis réaliste. Kof kof. Je sais que je vais m'éteindre. Mais je suis heureux car je vais rejoindre les miens*»
Ce furent mes premières larmes de peine de puis fort longtemps
«*Isti tu me dois encore quelque chose !*»
«*Oui Frère*»
«*Vas trouver un jour mon père pour lui raconter comment je fus valeureux. Et tiens je te la donne mon amis. Elle mérite d'être portée par un guerrier valeureux comme toi.*» Dit il en prenant son épée pour me la donner
Au moment ou je la pris je crois qu'il sourit puis il s'éteignit.

Après ce jour je ne fut plus le même. Je décidais une fois arrivé sur l'île de prendre un temps de repos. Je me consacrait un peu à ma famille. Je regardais ma fille s'épanouir et je fus ravis du choix qu'elle fit pour se marier. Puis je devins instructeur des recrues.
«*Mais il me reste quelque chose à faire. Et demains je partirais avec cette caravane de marchand qui veut tenter de rejoindre les autres pays de l'écorce. Ils ont besoins de gardes expérimentés. Je sais que c'est un voyage long et périlleux. Mais je me dois de le faire. Car le temps me rattrape jours après jours. Et un jour je ne pourrais plus payer ma dette à mon frère. Je verrais mon petit enfant dès mon retour. Je sais ma famille en sécurité dans l'île. Ma fille est marié et son maris est bon avec elle.*»
«*Ma chère femme je te laisse mon bien le plus précieux après vous ma famille, l'épée de ZunTen'Pho. Car s'il m'arrivait malheur elle ne serait pas perdue et tu la donnera au mon premier petit enfant. Ton maris Isti Muhati qui n'aime que toi.*»

Sur ces dernières paroles je sentis la torpeur du sommeil m'envahir. J'entendis le bruit d'une brindille céder sous un pied. Je souri en pensant qu'il n'était pas loin comme à son habitude. Mais j'enlevais la sécurité de mon Maka. Et je me laissais gagner par le sommeil.......
Amano PDG

Atys Fleurs Inc
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/tell Amano
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