pensée pour Boby
Posted: Mon Aug 22, 2005 8:53 am
La cité de Natae est un lieu paisible, les homins habitant dans cette petite ville sont pour la plupart des artisans ou des foreurs. Il nest pas rare de croiser dans le marché des artisans de renoms, des foreurs vendant leurs matières franchement récoltées.
Tout ce petit monde est daccord sur un point, il fait bon vivre à Natae. Il ny a pas eu dattaque de kitins, les égorgeurs sont passés bien loin et les créatures autour de cette petite cité ne sont pas bien méchantes.
Les journées sont agrémentées de vente à la criée, de discussions en tout genre devant létable, pimentée de rencontre fortuite toujours très agréable. La nuit par contre est calme, la plupart des habitants travaillant nuit et jour, ou dormant paisiblement depuis le coucher de lastre.
Nous étions au milieu de lété, en pleine nuit. Les rues étaient calmes, sans un mot, sans un yubo grattant le sol. Il ny avait que le vent frais des jardins qui semblait présent, sifflant de temps en temps une mélodie nocturne qui effrayait les enfants, mais qui était synonyme de paix, les grands homins le savaient bien.
Cette nuit là, alors que tout le monde dormaient à poing fermé, on pu entendre un cri de bonheur. En effet au fond de la cité, dans un des tronc de lintendance, une lumières était restée allumée, sy échappait des sons de matériaux coupé, des bruits de marteaux. Une légère fumée piquant sortait de la petite fenêtre. Là se tenait latelier de fabrication de Matsu.
Latelier nétait pas très grand, quelques meubles matis qui avait été compris dans le loyer, de grandes piles de formules gribouillées au détour dune source. Un petit lit qui semblait nêtre jamais utilisé. Une grande partie de la pièce était remplies de matières, carapaces, écorces et fibres en tout genre.
Matsu était dans cette pièce donc, assise sur son lit, le visage tiré, fatigué. Elle semblait ne pas avoir dormie depuis des jours, et pourtant elle souriait, elle semblait radieuse même. Un étrange objet dans les mains, elle se leva, ferma la porte de son atelier et partis en direction dYkranis.
Elle allait faire le trajet à pied, elle mis lobjet enrobé dans un grand bout de tissus sous son bras, sallumant un cône de shooki, le regard vide, elle emprunta le chemin menant à la capitale matis. De temps en temps elle regardait le ciel, le sourire aux lèvres. Elle pris son temps pour faire ce trajet, sarrêtant devant un arbre pour caresser un yubo, appréciant chaque pas, comme si ils étaient les derniers. Personne a vue, il était très tard. Que les plus courageux homins saventurait la nuit dehors, surtout après les récents événements des égorgeurs.
Ykranis était à vue, il y avait une petite activité constante dans cette capitale, des fumées sortant des arbres, les gardes patrouillant dans les rues, les derniers homins présent occupé à leurs activités. Matsu savança, toujours calmement, pris lentrée principale et après quelques salutations aux gardes en service, se dirigea vers le hall de guilde des Lumières dAtys.
Lentement elle ouvrit la porte du hall de guilde, se dirigeant vers lun des couloirs donnant sur les pièces ou les suites privées de ces frères et surs de guildes. Une à une, dun pas lent, elle fit le tour de ces portes, sarrêtant à la plupart dentre elle, regardant le nom qui était gravé. Lorimelle & Cylchurh..plus loin Macros une à une, elle pris un moment pour penser à ces matis qui lavaient accueillie quand elle avait fuie son pays natale.
Elle sarrêta pour finir, en face dune porte qui navait plus été ouverte depuis bien longtemps, sur celle-ci on pouvait lire : Boby
Après une longue pause, et quelques soupires, elle pris la poignée en bois, ouvris la porte et entra. La pièce était poussiéreuse, les lumières avaient décidées de laisser cette pièce tel quel, sans rien toucher, dans lespoir quun jour peut être, notre amis et frère artisans allait revenir.
Elle se mit à parler à haute voix, dun ton calme, serein. Mon ami et maître Boby, voilà maintenant quelque années que tu nous a quitté, comme ton départ nous a crée un vide, pourquoi est ce toujours les plus admirables qui disparaisse. Enfin le Boby, jespère que où que tu soies, tu profites de la vie.
Boby, tu as été mon fournisseur, avant dêtre mon frère et maître pour la création de piques. Tu mas transmis ton savoir, tes savantes formules, tes gisements précieux et bien dautre chose. Tu as su insuffler en moi lenvie de suivre tes pas.
Mon frère, mon maître, mon ami voilà ma formation finie, mon art dans la création de pique frise la perfection, cest pour ça que, en ton honneur mon ami, voici un présent qui je lespère, où que tu soies, te porteras chance.
Sur ces paroles Matsu enleva le tissu qui enrobait lobjet, révélant une pique neuve dune manufacture incroyable. Elle semblait tranchante comme les crocs des kincher, solide comme la carapace des kipucka et légères comme le souffle dun Izam. Doucement elle déposa cette arme sur le lit de Boby.
Jai tenue ma promesse ho mon maître, me voici libre de mes engagements, mon ami Boby, jespère te revoir un jour. Les yeux humides de joies et démotions, elle pris la porte, jeta un dernier regard sur ce lit et la referma.
Matsu
Tout ce petit monde est daccord sur un point, il fait bon vivre à Natae. Il ny a pas eu dattaque de kitins, les égorgeurs sont passés bien loin et les créatures autour de cette petite cité ne sont pas bien méchantes.
Les journées sont agrémentées de vente à la criée, de discussions en tout genre devant létable, pimentée de rencontre fortuite toujours très agréable. La nuit par contre est calme, la plupart des habitants travaillant nuit et jour, ou dormant paisiblement depuis le coucher de lastre.
Nous étions au milieu de lété, en pleine nuit. Les rues étaient calmes, sans un mot, sans un yubo grattant le sol. Il ny avait que le vent frais des jardins qui semblait présent, sifflant de temps en temps une mélodie nocturne qui effrayait les enfants, mais qui était synonyme de paix, les grands homins le savaient bien.
Cette nuit là, alors que tout le monde dormaient à poing fermé, on pu entendre un cri de bonheur. En effet au fond de la cité, dans un des tronc de lintendance, une lumières était restée allumée, sy échappait des sons de matériaux coupé, des bruits de marteaux. Une légère fumée piquant sortait de la petite fenêtre. Là se tenait latelier de fabrication de Matsu.
Latelier nétait pas très grand, quelques meubles matis qui avait été compris dans le loyer, de grandes piles de formules gribouillées au détour dune source. Un petit lit qui semblait nêtre jamais utilisé. Une grande partie de la pièce était remplies de matières, carapaces, écorces et fibres en tout genre.
Matsu était dans cette pièce donc, assise sur son lit, le visage tiré, fatigué. Elle semblait ne pas avoir dormie depuis des jours, et pourtant elle souriait, elle semblait radieuse même. Un étrange objet dans les mains, elle se leva, ferma la porte de son atelier et partis en direction dYkranis.
Elle allait faire le trajet à pied, elle mis lobjet enrobé dans un grand bout de tissus sous son bras, sallumant un cône de shooki, le regard vide, elle emprunta le chemin menant à la capitale matis. De temps en temps elle regardait le ciel, le sourire aux lèvres. Elle pris son temps pour faire ce trajet, sarrêtant devant un arbre pour caresser un yubo, appréciant chaque pas, comme si ils étaient les derniers. Personne a vue, il était très tard. Que les plus courageux homins saventurait la nuit dehors, surtout après les récents événements des égorgeurs.
Ykranis était à vue, il y avait une petite activité constante dans cette capitale, des fumées sortant des arbres, les gardes patrouillant dans les rues, les derniers homins présent occupé à leurs activités. Matsu savança, toujours calmement, pris lentrée principale et après quelques salutations aux gardes en service, se dirigea vers le hall de guilde des Lumières dAtys.
Lentement elle ouvrit la porte du hall de guilde, se dirigeant vers lun des couloirs donnant sur les pièces ou les suites privées de ces frères et surs de guildes. Une à une, dun pas lent, elle fit le tour de ces portes, sarrêtant à la plupart dentre elle, regardant le nom qui était gravé. Lorimelle & Cylchurh..plus loin Macros une à une, elle pris un moment pour penser à ces matis qui lavaient accueillie quand elle avait fuie son pays natale.
Elle sarrêta pour finir, en face dune porte qui navait plus été ouverte depuis bien longtemps, sur celle-ci on pouvait lire : Boby
Après une longue pause, et quelques soupires, elle pris la poignée en bois, ouvris la porte et entra. La pièce était poussiéreuse, les lumières avaient décidées de laisser cette pièce tel quel, sans rien toucher, dans lespoir quun jour peut être, notre amis et frère artisans allait revenir.
Elle se mit à parler à haute voix, dun ton calme, serein. Mon ami et maître Boby, voilà maintenant quelque années que tu nous a quitté, comme ton départ nous a crée un vide, pourquoi est ce toujours les plus admirables qui disparaisse. Enfin le Boby, jespère que où que tu soies, tu profites de la vie.
Boby, tu as été mon fournisseur, avant dêtre mon frère et maître pour la création de piques. Tu mas transmis ton savoir, tes savantes formules, tes gisements précieux et bien dautre chose. Tu as su insuffler en moi lenvie de suivre tes pas.
Mon frère, mon maître, mon ami voilà ma formation finie, mon art dans la création de pique frise la perfection, cest pour ça que, en ton honneur mon ami, voici un présent qui je lespère, où que tu soies, te porteras chance.
Sur ces paroles Matsu enleva le tissu qui enrobait lobjet, révélant une pique neuve dune manufacture incroyable. Elle semblait tranchante comme les crocs des kincher, solide comme la carapace des kipucka et légères comme le souffle dun Izam. Doucement elle déposa cette arme sur le lit de Boby.
Jai tenue ma promesse ho mon maître, me voici libre de mes engagements, mon ami Boby, jespère te revoir un jour. Les yeux humides de joies et démotions, elle pris la porte, jeta un dernier regard sur ce lit et la referma.
Matsu