Dyron la belle...
Une ode à la vie dans le paysage désertique de l'Empire fyros.
Prés de l'eau salvatrice, encore paré de son armure de combat suite au voyage depuis Fairhaven, Edge attendait patiemment.
Il ne détachait plus ses yeux du kami à présent.
Les Libres avaient fouillé la totalité de l'oasis sans trouver nulle trace de celles qu'ils recherchaient.
Il ne restait plus qu'à faire confiance au temps.
Les apparitions se succédaient, alternant homins en piteux état, défaits au combat et ramenés à la vie par le bon vouloir des kamis, riches marchands en quête d'affaires intéressantes, ou tout simplement voyageurs curieux.
Elles apparurent enfin, et il n'eut aucun doute sur leur identité.
Toutes les deux grandes, fines, leur prestance sautait aux yeux. Si matis tout simplement.
Il s'avanca doucement devant la plus agée des deux. Ce devait être la mère, ce devait être celle qui avait écrit la missive qu'il avait reçu en pays tryker...
Liandra d'Alanowë...
Il s'inclina devant elle et s'apprêtait à prendre la parole, mais il n'en eut pas le temps. Déjà elle se présentait à lui, ce qui le surprit quelque peu.
A deux pas derrière elle se tenait la plus jeune, sa fille.
Psychee d'Alanowë...
Ainsi c'était donc vrai. C'était donc elle.
Il l'observa quelques instants.
Ce n'était encore qu'une enfant pourtant...
Quelques instants plus tard, les deux matis et les Libres présents avaient échangé les politesses d'usage.
Il était temps de savoir à présent, ce que Dame Liandra et Psychee attendaient de lui et de La Garde Noire.
Dame Liandra commença alors à parler, mais rapidement, un groupe de Légionnaires fyros s'arrêta prés d'eux, et commenca à dévisager avec méfiance les matis.
Edge fit signe au petit groupe de le suivre, et se dirigea vers la taverne. Là, ils y seraient plus tranquilles pour poursuivre leur rencontre.
Ils s'installèrent à l'étage, où ils se retrouvèrent seuls.
Dame Liandra et Psychee parlèrent longuement, les Libres les écoutèrent avec respect. Puis Edge parla à son tour, posant notamment aux deux matis plusieurs questions.
Fixant Dame Liandra droit dans les yeux, il mit clairement en garde la grande guerrière. Elle serait étroitement surveillée, et devrait montrer la preuve de sa bonne foi. Mais les Libres l'aideraient également de tous leurs coeurs, là était leur chemin et ils ne s'en détourneraient jamais.
Le symbole était si grand, à la hauteur de la quête à entreprendre.
Enfin, aprés avoir longuement réfléchi, aprés avoir interrogé du regard tous les Libres, Edge accomplit ce dont il n'avait nullement douté. Refuser l'assistance était impensable.
Il accrocha le blason des Libres Frontaliers sur les robes zorai des deux réfugiées.
Les sourires et les mots chauds envahirent l'étage de la taverne de Dyron.
Qu'il en soit ainsi.
Que les destins se mèlent.
Les Libres suivraient toujours leur chemin sans faillir.
Protection
Moderator: Chroniques d'Atys
Protection
Last edited by edjen on Sat May 21, 2005 1:19 pm, edited 1 time in total.
Edge, Membre de La Garde Noire
Guilde RolePlay et multi raciale des Libres Frontaliers
Mémoire de La Garde Noire
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Mémoire de La Garde Noire
Re: Protection
Psychée souria.
Liandra prenait le frais, installé à l'ombre d'un palmier.
Pour la première fois en des cernes, sa mère dormait enfin réellement. Pour la première fois, la Maitresse des Lames pouvait être autre chose qu'une guerrière sur le qui-vive, effrayée et apeurée pour sa fille.
C'etait un miracle. Qu'elle devait aux Libres.
Ser Edge avait ms sa mère à l'epreuve. En fait, il le faisait constamment, sans hésiter, mais sans jamais blesser, ou douter d'elle.
Bien sûr, certains Libres tiquaient, voir étaient hostiles. Le poids du passé de Liandra est un fardeau pesant.
Tueuse de Fyros.
Difficile d'expliquer qu'elle n'est plus rien de ça.
Mais ils lui laissaient une chance, et leur générosité sans retour dépassaient leurs amertumes. Liandra pouvait enfin se consacrer à sa fille, comme une mère, et sans penser à autre chose, et elle le faisait avec des yeux pétillants d'amour.
Bien sûr, elle proposait son bras quand il fallait chasser et ramener des richesses à la Garde Noire, mais Edge lui-même laissait cette mère découvrir enfin le travail pour lequel elle voulait consacrer sa vie. Sans un mot, sans une pression, il laissait la Noire Maitresse devenir mère aimante.
Liandra s'étira comme une féline radieuse. Elle ne portait qu'une longue jupe fyros, et un bustier court tryker, et elle était belle. Les vétements ne cachaient pas son dos labourés par une enfance à coup de fouet, ni ses cicatrices de guerre. Mais elle était, et restait belle, cette matis dont nul ne connaissait l'age, certains murmurant soixantes cernes.
Mais Psychée s'en moquait bien... Elle connaissait la vie de sa mère, dans toute son horreur, et ses miracles. Dans tout ses desespoirs... et l'espoir qu'elle nourrissait dans sa fille.
Elle devait aux Libres de voir sa mère vivre, enfin, heureuse. Aucun prix ne pourrait être donné pour ça.
Il lui restait une dernière chose... Sa mère s'y opposerait sans doutes, mais elle ne pourrait pas rester sans rien faire, après ça...
Savoir ce qu'il était advenu d'Aarkon, Capitaine de la Garde Noire...
Aarkon Di Aquilon... son père...
Liandra prenait le frais, installé à l'ombre d'un palmier.
Pour la première fois en des cernes, sa mère dormait enfin réellement. Pour la première fois, la Maitresse des Lames pouvait être autre chose qu'une guerrière sur le qui-vive, effrayée et apeurée pour sa fille.
C'etait un miracle. Qu'elle devait aux Libres.
Ser Edge avait ms sa mère à l'epreuve. En fait, il le faisait constamment, sans hésiter, mais sans jamais blesser, ou douter d'elle.
Bien sûr, certains Libres tiquaient, voir étaient hostiles. Le poids du passé de Liandra est un fardeau pesant.
Tueuse de Fyros.
Difficile d'expliquer qu'elle n'est plus rien de ça.
Mais ils lui laissaient une chance, et leur générosité sans retour dépassaient leurs amertumes. Liandra pouvait enfin se consacrer à sa fille, comme une mère, et sans penser à autre chose, et elle le faisait avec des yeux pétillants d'amour.
Bien sûr, elle proposait son bras quand il fallait chasser et ramener des richesses à la Garde Noire, mais Edge lui-même laissait cette mère découvrir enfin le travail pour lequel elle voulait consacrer sa vie. Sans un mot, sans une pression, il laissait la Noire Maitresse devenir mère aimante.
Liandra s'étira comme une féline radieuse. Elle ne portait qu'une longue jupe fyros, et un bustier court tryker, et elle était belle. Les vétements ne cachaient pas son dos labourés par une enfance à coup de fouet, ni ses cicatrices de guerre. Mais elle était, et restait belle, cette matis dont nul ne connaissait l'age, certains murmurant soixantes cernes.
Mais Psychée s'en moquait bien... Elle connaissait la vie de sa mère, dans toute son horreur, et ses miracles. Dans tout ses desespoirs... et l'espoir qu'elle nourrissait dans sa fille.
Elle devait aux Libres de voir sa mère vivre, enfin, heureuse. Aucun prix ne pourrait être donné pour ça.
Il lui restait une dernière chose... Sa mère s'y opposerait sans doutes, mais elle ne pourrait pas rester sans rien faire, après ça...
Savoir ce qu'il était advenu d'Aarkon, Capitaine de la Garde Noire...
Aarkon Di Aquilon... son père...
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
Membre des Libres Frontaliers
Sites persos:
www.psychee.org
Artbook Psychee
Artbook Ryzom comic project
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
Membre des Libres Frontaliers
Sites persos:
www.psychee.org
Artbook Psychee
Artbook Ryzom comic project
Re: Protection
Assise en tailleur, sur un des magnifiques tapis du hall des Libres Frontaliers, donnant sur la rue Dexton de Pyr, la jeune Daynota dessinait, la langue sortie comme pour mieux se concentrer.
En réalité, elle avait devant elle un morceau d'écorce, sur lequel des traits allaient en tout sens, ne représentant encore rien.
Mais la Trykette savait ce qui appraitrait bientôt. Elle amena la petite griffe dure, venant d'un tyrancha ayant eu la malchance de croiser son chemin, à sa bouche, les yeux perdus dans le vague, faisant semblant de fixer le feu animant la petite pièce. Daynota, elle, ne voyait pas ce feu. Son esprit tentait de rassembler tous les détails, toutes les mimiques, tout ce qui caractérisait le visage de la Matis.
A présent on pouvait reconnaître Psychée, avec ses cheveux bleus, son sourire innocent et enfantin.
Une idée vint alors à la jeune Trykette. A côté de ce premier visage, des traits... d'autres traits. Et en quelques minutes une autre Homine apparut : Liandra.
Après encore quelques instants de rêveries et de gravure, la Trykette lança la griffe derrière elle (heureusement personne ne se trouvait sur la trajectoire de cette griffe acérée), se releva et, souriant jusqu'aux oreilles, elle sautilla, les mains au-dessus de la tête en signe de victoire.
Les passants de la rue Dexton furent alors surpris d'entendre une jeune Homine rire aux éclats, ce rire provenant du hall d'une communauté armée des plus sérieuse... Mais peu importe. Daynota était heureuse... heureuse de compter de nouvelles amies parmi les Libres Frontaliers...
En réalité, elle avait devant elle un morceau d'écorce, sur lequel des traits allaient en tout sens, ne représentant encore rien.
Mais la Trykette savait ce qui appraitrait bientôt. Elle amena la petite griffe dure, venant d'un tyrancha ayant eu la malchance de croiser son chemin, à sa bouche, les yeux perdus dans le vague, faisant semblant de fixer le feu animant la petite pièce. Daynota, elle, ne voyait pas ce feu. Son esprit tentait de rassembler tous les détails, toutes les mimiques, tout ce qui caractérisait le visage de la Matis.
A présent on pouvait reconnaître Psychée, avec ses cheveux bleus, son sourire innocent et enfantin.
Une idée vint alors à la jeune Trykette. A côté de ce premier visage, des traits... d'autres traits. Et en quelques minutes une autre Homine apparut : Liandra.
Après encore quelques instants de rêveries et de gravure, la Trykette lança la griffe derrière elle (heureusement personne ne se trouvait sur la trajectoire de cette griffe acérée), se releva et, souriant jusqu'aux oreilles, elle sautilla, les mains au-dessus de la tête en signe de victoire.
Les passants de la rue Dexton furent alors surpris d'entendre une jeune Homine rire aux éclats, ce rire provenant du hall d'une communauté armée des plus sérieuse... Mais peu importe. Daynota était heureuse... heureuse de compter de nouvelles amies parmi les Libres Frontaliers...