Renaissance d'un coeur...
Posted: Thu May 12, 2005 7:34 pm
L'hivers avait déposé ses bagages sur la ville forestière.
D'habitude colorées, les différentes nuances de couleurs avait été unifiée sous un drap blanc de neige figant ainsi la splendeure de la végétation non préparée au froid.
Les journées étaient courtes, les promenades moins passionantes. Pourtant, Creenshaw se décida à continuer ainsi ses habitudes. Son parcours restait le même mais son regard s'attardait moins sur le vaste manteau de neige.
Pensant rebroussé chemin, le fyros tomba nez à nez sur une splendide fleur prise dans la glace. L'image de l'ange qui berçait son coeur encore fragile lui revint à l'esprit. Souriant, l'homin saisit alors délicatement la fleur et comme si ce fut un rituel, il coupa délicatement la tige.
Il enroula la fleur dans un tissu fin et reprit la route du retour.
Ses pensées étaient de plus en plus occupées par l'homine qu'il aimait tellement, Melowen. Cependant, une touche de tristesse lui revenait toujours en plein visage, celui de son amour ne pouvant lui dire qu'elle l'aimait malgré ses tendres baisers. Le fyros avait peur, peur de la perdre avant même d'avoir commencer un bout de chemin ensemble.
Reprenant le chemin de l'ambassade fyros, Creenshaw passa comme à son habitude devant le temple de Jena quand en sortit l'élue de son coeur. Habillée d'une armure zorai du meilleur goût, elle sortait visiblement la tête ailleurs.
Bonjours dame Melowen.
Coucou mon fyros servant.
Surprise, la trykette souriait malgré tout à la vue du fyros.
Les deux homins se rapprochèrent alors, échangèrent de tendres baisers et discutèrent de nombreuses choses.
Je t'aime...
Le coeur serré, le fyros avait lancé une nouvelle fois son appel à Melowen.
Creenshaw...
La trykette se blottit alors dans les bras du fyros.
Quelque chose m'empêche de te le dire malgré l'amour que j'ai pour toi.
Le fyros avait la gorge serré et le coeur aux aboies mais finit par se calmer.
Est ce de la culpabilité?
Oui...
Creenshaw savait que Melowen pensait à Kalean en disant cela, sa voix hésitante en était la preuve.
Ecouter son coeur n'empêche pas l'esprit d'en modifier les paroles. Melowen, ferme tes yeux, fais le vide dans ta tête et réécoute ton coeur.
La trykette, toujours dans les bras du fyros, acquiesa de la tête. Elle se recula et ferma ses yeux. Les instants qui suivirent alors parurent durer une éternité pour Creenshaw, sa peur revenait à grand pas pour chaque seconde passée.
Melowen parut alors se décontracter.
Alors que t'a dit ton coeur?
Embrasse moi vite...
Surpris, le fyros embrassa alors le plus amoureusement qu'il put la trykette.
Une sensation bizarre envahit alors l'homin, une explosion se produisit dans son coeur. Le bonheur, le bonheur de reconnaitre véritablement l'amour, ébranla le fyros durement. Il en pleurait et ne pouvait retenir ses larmes.
Ne pleure pas...
Ce ne sont pas des larmes de tristesses Melowen.
Creenshaw s'essuya maladroitement ses larmes, comme si c'était son tout premier rendez vous. Il souriait à s'en faire mal aux joues.
Le couple se resserra de nouveau, le fyros déposa alors un tendre baiser sur la pointe du nez de la trykette.
Je t'aime...
Il venait de le redire, il le savait mais cela n'avait plus d'importance pour lui désormais, les répétitions lui paraissait négligeables.
Je t'aime Creenshaw...
Ces quelques mots avaient été dit sur le ton d'un murmure mais Creenshaw les avait entendu. Les deux homins restèrent un court moment dans les bras l'un de l'autre, ne voulant visiblement pas se lacher.
Creenshaw repensa alors à la fleur givrée qu'il avait trouvé et déroulant le fin tissu, il remarqua que la si belle oeuvre d'art avait fini en eau.
Mince et moi qui voulait te l'offrir, je crois que c'est raté...
Creenshaw souriait de ceci, écoutant avec un plaisir immense le rire de Melowen qui l'avait tant charmé lors de leurs précédentes rencontres.
Les deux amants étaient toujours seuls dans le chemin blanc devant le temple de Jena, une fleur très belle tombée à leurs pieds dans la neige...
D'habitude colorées, les différentes nuances de couleurs avait été unifiée sous un drap blanc de neige figant ainsi la splendeure de la végétation non préparée au froid.
Les journées étaient courtes, les promenades moins passionantes. Pourtant, Creenshaw se décida à continuer ainsi ses habitudes. Son parcours restait le même mais son regard s'attardait moins sur le vaste manteau de neige.
Pensant rebroussé chemin, le fyros tomba nez à nez sur une splendide fleur prise dans la glace. L'image de l'ange qui berçait son coeur encore fragile lui revint à l'esprit. Souriant, l'homin saisit alors délicatement la fleur et comme si ce fut un rituel, il coupa délicatement la tige.
Il enroula la fleur dans un tissu fin et reprit la route du retour.
Ses pensées étaient de plus en plus occupées par l'homine qu'il aimait tellement, Melowen. Cependant, une touche de tristesse lui revenait toujours en plein visage, celui de son amour ne pouvant lui dire qu'elle l'aimait malgré ses tendres baisers. Le fyros avait peur, peur de la perdre avant même d'avoir commencer un bout de chemin ensemble.
Reprenant le chemin de l'ambassade fyros, Creenshaw passa comme à son habitude devant le temple de Jena quand en sortit l'élue de son coeur. Habillée d'une armure zorai du meilleur goût, elle sortait visiblement la tête ailleurs.
Bonjours dame Melowen.
Coucou mon fyros servant.
Surprise, la trykette souriait malgré tout à la vue du fyros.
Les deux homins se rapprochèrent alors, échangèrent de tendres baisers et discutèrent de nombreuses choses.
Je t'aime...
Le coeur serré, le fyros avait lancé une nouvelle fois son appel à Melowen.
Creenshaw...
La trykette se blottit alors dans les bras du fyros.
Quelque chose m'empêche de te le dire malgré l'amour que j'ai pour toi.
Le fyros avait la gorge serré et le coeur aux aboies mais finit par se calmer.
Est ce de la culpabilité?
Oui...
Creenshaw savait que Melowen pensait à Kalean en disant cela, sa voix hésitante en était la preuve.
Ecouter son coeur n'empêche pas l'esprit d'en modifier les paroles. Melowen, ferme tes yeux, fais le vide dans ta tête et réécoute ton coeur.
La trykette, toujours dans les bras du fyros, acquiesa de la tête. Elle se recula et ferma ses yeux. Les instants qui suivirent alors parurent durer une éternité pour Creenshaw, sa peur revenait à grand pas pour chaque seconde passée.
Melowen parut alors se décontracter.
Alors que t'a dit ton coeur?
Embrasse moi vite...
Surpris, le fyros embrassa alors le plus amoureusement qu'il put la trykette.
Une sensation bizarre envahit alors l'homin, une explosion se produisit dans son coeur. Le bonheur, le bonheur de reconnaitre véritablement l'amour, ébranla le fyros durement. Il en pleurait et ne pouvait retenir ses larmes.
Ne pleure pas...
Ce ne sont pas des larmes de tristesses Melowen.
Creenshaw s'essuya maladroitement ses larmes, comme si c'était son tout premier rendez vous. Il souriait à s'en faire mal aux joues.
Le couple se resserra de nouveau, le fyros déposa alors un tendre baiser sur la pointe du nez de la trykette.
Je t'aime...
Il venait de le redire, il le savait mais cela n'avait plus d'importance pour lui désormais, les répétitions lui paraissait négligeables.
Je t'aime Creenshaw...
Ces quelques mots avaient été dit sur le ton d'un murmure mais Creenshaw les avait entendu. Les deux homins restèrent un court moment dans les bras l'un de l'autre, ne voulant visiblement pas se lacher.
Creenshaw repensa alors à la fleur givrée qu'il avait trouvé et déroulant le fin tissu, il remarqua que la si belle oeuvre d'art avait fini en eau.
Mince et moi qui voulait te l'offrir, je crois que c'est raté...
Creenshaw souriait de ceci, écoutant avec un plaisir immense le rire de Melowen qui l'avait tant charmé lors de leurs précédentes rencontres.
Les deux amants étaient toujours seuls dans le chemin blanc devant le temple de Jena, une fleur très belle tombée à leurs pieds dans la neige...