Bibliothèque de la Cabale - Chapitre 7

[mexicain]

Un nouveau chapitre est discponible auprès de l'hôte d'acceuil de FairHeaven.
Je m'excuse de n'avoir pas pu tenir le rythme d'un chapitre par jour, mais des affaires internes à la Cabale et de la plus haute importance m'ont beaucoup occupé ces derniers temps. Ce septième chapitre est l'avant dernier et j'espère que vous saurez l'apprécier autant que les précédents.
Sans vouloir tout dévoiler à l'avance, j'ai rapidement parcourus le dernier chapitre de cette saga parmis tant d'autre et il s'avère être riche en rebondissements. L'épopée de notre cher Mahaar touche à sa fin mais celle-ci sera à la hauteur du reste.
Sur ces mots, bonne lecture.
Kozerk Be'Dalyan.


Chapitre septième : La face cachée d’Atys

Tout ce qui entre dans un vortex n’existe plus réellement sous une forme matérielle unique. Les matières organiques et minérales s’entremêlent pour former une énergie homogène et simple. L’esprit est séparé du corps, et c’est en toute conscience, qu’un court instant, le temps du passage, que l’on se sait être nulle part. On ne voit pas, mais on ressent toute l’énergie transportée se déplacer et tourbillonner dans un espace où ni le temps ni les distances n’ont de significations. Et tout à coup, en quelques fractions de seconde, on sent, dans un crépitement indolore, notre corps se reformer et rétablir les liens avec notre âme. Tous nos sens reprennent leurs activités, et les images qui nous apparaissent sont celles d’un endroit différent.

A peine posé sur ses pattes, le yubo déguerpit plus vite que son ombre, pour disparaître sous le soleil brûlant du désert matis. Il aura au moins vécu quelques secondes, voir quelques minutes de plus. Epuisé par ce combat et souffrant de mes blessures, la fièvre, aidée par l’insoutenable chaleur, me fit perdre connaissance, me laissant juste le temps d’apercevoir un groupe d’homins guidant un troupeau de mektoubs. A mon réveil je me suis retrouvé dans un souterrain que l’on appelle primes racines. Je ne pourrais jamais affirmer avec certitude comment je suis arrivé ici. L’explication la plus plausible serait que l’on m’est transporté puis abandonné voyant que même en pansant mes blessures je ne sortait pas de mon coma. Cet endroit connu sous le nom de Route des Ombres regorgeait de kitins et autres prédateurs. Les souterrains d’Atys son le nid et l’origine de nombreux dangers, et me retrouvant seul, en terrain inconnu, j’allait devoir y faire face. Avec une touche de sadisme en plus, la mort m’avait-elle épargnée pour pouvoir continuer à jouer avec ma vielle peau ?

Les jours qui suivirent furent pour moi comme un cauchemar éveillé dans un environnement enchanté. Sous un aspect féerique la menace est bien réelle, presque palpable, un instant d’inattention suffit pour quitter ce monde. J’avais déjà perdu la notion du temps dans le grand désert, mais là dans cet endroit où les rayons du soleil ne pénètre jamais, il m’était devenu impossible de distinguer le jour de la nuit. Il me fallait bien vite trouver une solution, une sortie vers un lieu plus paisible, et ne pas rester plus longtemps ici.

J’ai erré pendant un nombre incalculable de jours, dissimulé au milieu de la végétation locale, je me déplaçais en profitant autant que possible des migrations d’herbivores. Mes connaissances acquises jusqu’à présent sur la reconnaissance des prédateurs ne m’avaient jamais autant servies. Le cliquetis incessant des jubulas avaient un effet hypnotisant, et nombreuses étaient les fois où je manquait de m’assoupir bercé par ce son envoûtant. Curieusement c’est le cri strident des carnivores qui m’extirpait de mes somnolences, je ne remercierais jamais assez notre divinité créatrice de nous avoir doté d’oreilles.

Au cours de ma vie, j’ai pu apprendre beaucoup de choses à propos des différentes peuplades d’Atys, comme le fait que tout Tryker est empreint d’une certaine folie. Celui que j’ai rencontré dans les primes racines a largement été gâté par la nature. Il était foreur de métier, et il est immédiatement devenu mon maître après une confiance réciproque établie. Ainsi pendant de nombreux mois, je l’ai suivi tout les jours à la recherche de matières premières à extraire. Qui était le plus fou des deux ? Le fou ou celui qui le suivait ? Mon activité ne se résumait pas seulement au transport de ses extractions mais également à jouer le rôle ingrat d’appât. Son rôle quant à lui était d’éliminer notre cible tombée dans notre piége grâce à son incroyable aptitude dans la magie offensive. Malgré cette vie dangereuse que l’on menait, je ne me suis jamais enfuit, inconsciemment j’appréciais ces montés d’adrénaline. Les homins que l’on croisait et qui semblaient tous connaître mon maître, riaient de nous voir exploiter des filons placés au beau milieu de rassemblement de bestioles plus horribles les une que les autres. Cela pouvait peut être sembler dément mais quand on sait que ce souterrain est une zone de non droit où il n’est pas rare de voir des homins s’entretuer cela nous procurait certaine barrière dissuasive.

Tout les jours nous faisions l’aller-retour entre Windemeer au pays des lacs et les hostiles primes racines. Il arrivait que je soit blessé, parfois nous détalions à toutes pattes vers un camp en quête de protection, mais je ne regretterais jamais d’avoir endurer tout cela. J’ai appris tellement de choses sur la nature homin, son comportement libéré des règles de bonnes conduites imposées par les traités, ou des rumeurs plus ou moins fondées. J’ai suis également devenu assez familier avec la peur pour l’avoir côtoyé si souvent. Mais par-dessus tout j’ai vu la menace grandir, évoluer et, forcé de le reconnaître, certainement animée d’une haine engendrée par l’hominité.

Mais toute bonne chose à une fin si on peut l’appelé ainsi. Alors que mon maître forait quelques mètres plus loin, un petit groupe de brigands, cagoulés et ivres comme des trykers le jour d’une grande foire, me kidnappèrent. Mes cris couverts par ceux d’une meute de kirostas frénétiques ne suffirent pas à prévenir propriétaire. On me traîna vers un piteux refuge dissimulé dans les terres d’Aeden Aqueous. Ces larrons n’avaient guère d’égard envers moi, et ne m’ont pas mieux traité que quelques dappers volé à la tire dans un troquet malfamé.

La règle veut qu’un mektoub n’aie qu’un seul maître durant toute sa vie, je devais être une exception et je sentais que bientôt la vie m’en attribuerait un autre.

[saturn95]

Y a t il un endroit on je pourrais trouver tous les articles réunis sans devoir passer par tout les poste pour les chercher.

Très interressant.

Sirvolin
Boulet des Band of Brothers

[t0bis]

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sur le forum de la cabale :
http://lacabalealepharkelen.free.Fr

inscrit toi, envoi moi un message via le forum,et je te donnerais les accées necessaires pour la consultation de nos vieux ouvrages .
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[mexicain]

Pour l'instant non,(edit - devancé par Elowin, oui par notre forum) du moins pas pour un homin extérieur à la Cabale.
L'exemplaire relié et complet se trouve dans la bibliothèque de notre hall.
Tout les chapitres seront redistribués ensemble lors de la sortie du dernier chapitre pour ceux qui auraient raté le début.

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Pour l'instant je ne peux pas te proposer mieux :

http://www.ryzom.fr/forum/showthread.php?t=14032 Chapitre 6
http://www.ryzom.fr/forum/showthread.php?t=13996 Chapitre 5
http://www.ryzom.fr/forum/showthread.php?t=13960 Chapitre 4
http://www.ryzom.fr/forum/showthread.php?t=13923 Chapitre 2 & 3
http://www.ryzom.fr/forum/showthread.php?t=13894 Chapitre 1

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[smurfie]

HRP

Magnifique mexicain .. j'espère que tu as pu être retenu pour le concours E3 !

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[mexicain]

Je tenais également à rappeler que les dernières publications sont disponibles et regroupées dans le journal La Nouvelle Feuille d'Atys :
Voir la page concernée
La Nouvelle Feuille d'Atys