Voilà plus de deux ans que la sciure agressive avait recouvert les traces d'un guerrier errant, plus de deux ans que les enfants d'un couple de fyros avaient été laissés livrés à eux même dans Pyr...
La mort de leurs grand parents, peu de temps après la disparition du jeune couple de parents, les avaient menés tout d'abord au sein d'un couple d'amis. Mais refusant ce qui pour était pour eux de la pitié et ne tenant pas en place, ils fuguèrent et se retrouvèrent à la rue, les obligeant à chaparder pour survivre. Par fierté peut être, ils avaient, enfin Salvator avait, refusé de rejoindre l'orphelinat de Pyr, Tessa le suivit.
Les deux enfants ne se souvenait que très peu de leurs parents, leurs grand parents leur avait appris le nom de leur mère, de leur père et combien ils avaient été de grand fyros de par le passé.
Jamais, ils ne surent comment et pourquoi ils disparurent, et cela enrageait le jeune enfant. Chaque jour, il maudissait son père de les avoir abandonné, imaginant que ce fut lui le responsable de la mort de sa mère. Chaque jour, les deux enfants passaient devant l'immense demeure des Légions Fyros, ils se cachaient tous les deux afin de regarder l'édifice longtemps serant contre eux l'insigne de cette dernière reçu à leur naissance.
Mais un matin parmi tant d'autres...
Salva... Je peux plus te suivre... kof kof... Maman me manque... kof kof... Papa aussi...
Tessa pleura alors comme elle put, elle était malade et le fait de vivre comme cela dans la rue n'arrangeait rien à l'affaire. Salvator lutta contre lui même pour retenir ses larmes, d'abord de colère puis d'impuissance...
Tessa, elle ne pouvait s'arrêter, elle pleurait tout ce qu'elle avait gardé sur son coeur...
D'accord, petite soeur, on va y aller à l'orphelinat, là bas, ils te soigneront, j'en suis sûr...
Tessa avait arrêté de pleurer, non grâce aux paroles réconfortantes de son frère mais à cause de la douleur insupportable de ses poumons en feu, cela eut raison de la jeune enfant et elle s'évanouit.
Salvator ne put retenir plus longtemps ses larmes à la vue de sa soeur souffrante. Il le savait que c'était de sa faute s'ils n'étaient pas à l'orphelinat... Il s'en voulait...
Il prit alors sa soeur dans les bras et courut, courut à en perdre haleine dans les rues de Pyr. Son chemin hazardeux l'amena aux portes de la guilde des Légions Fyros. Voyant la scène, un des gardes s'approcha...
Hey petit, qu'est ce qu'il y a?
Sauvez ma soeur s'il vous plait, elle est malade... On... On est les enfants de Pyrotess et Creenshaw...
Le garde étonné tout d'abord, les fit entrer dans l'établissement, Salvator épuisé par sa longue course tomba sur ses genoux, Tessa toujours dans ses bras. Quand il releva la tête pour voir où il se trouvait exactement, une femme imposante lui faisait face d'abord en tant que menaçante ombre.
Officer Gozmoth, ses deux enfants se disent être les enfants de Creenshaw et Pyrotess. La petite fille a l'air gravement malade. Que devons nous faire?
La fyros regarda les enfants d'un oeil inquisiteur avant enfin de relacher la pression et de les envoyer aux bons soins d'un soigneur.
Merci madame, sauvez ma soeur, sauvez la, je vous en prie...
Ne t'inquiète pas, elle est en de très bonnes mains. Mais, dis moi pourquoi es tu venu nous voir au lieu d'aller voir un médecin?
Nous... Nous n'avons plus un sous depuis la mort de nos grand parents, et il parait que nos parents ont fait parti de cette guilde avant...
Oui, c'est vrai...
De nombreux souvenirs refirent surfaces dans la tête de Gozmoth, certains bons, d'autres mauvais...
Dite madame, je sais que je suis encore jeune mais je voulais savoir s'il était possible de rejoindre votre guilde...
Pourquoi veux tu rejoindre nos rangs?
Pour pouvoir retrouver mon père... Et lui faire payer la mort de ma mère !
Gozmoth put lire la détermination dans les yeux de l'enfant mais aussi toute la souffrance qu'il a dû subir. Ses seuls mots furent :
Nous verrons...
La guerrière partit, reprenant son travail, laissant derrière lui, Salvator désabusé mais soulagé pour sa petite soeur...
HRP : Désormais pour éviter aux gens de se lasser, ou d'être dégouté, je rajouterai les textes au fur et à mesure plutôt que tous les mettre directement.
Sur ce, bonne lecture à tous et au plaisir sur Atys
[BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Moderator: Chroniques d'Atys
[BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Last edited by suenzi on Sun May 08, 2005 12:48 pm, edited 1 time in total.
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Quelques semaines passèrent, les enfants avaient été conduit à l'orphelinat de Pyr où Tessa se remettait de sa terrible maladie.
Salvator s'était fait quelques amis parmi les enfants de l'orphelinat, les 400 coups furent rapidement réalisés et c'est en pur filou que le petit groupe de jeunes se rendirent par une belle journée de Printemps à la taverne de Pyr.
Comme à chaque fois, le barman tentait de les faire partir mais comme à chaque fois, ils lui commandaient une boisson non alcoolisée...
La chaleur dehors avait envahi agréablement l'intérieur de la taverne et l'ambiance était détendu dans celle ci. Tout le monde rigolait, discutait ou tout simplement buvait dans une ambiance légère.
Du moins, jusqu'à ce qu'un homin caché sous une énorme cape noire fasse son apparition. La tête dissimulée elle aussi par une cape lestée, il commandit un whisky de Kipee...
Un des jeunes, un peu plus sûr que les autres entreprit de lui voler sa bourse.
Forcément, un étranger comme lui n'attire que les emmerdes... ,se dit Salvator.
Le jeune entreprenant s'avança furtivement vers l'étranger et après avoir repéré la bourse de dappers à sa ceinture, tendit le bras discrètement. L'homme sous sa cape parut ne s'apercevoir de rien...
Soudain alors que le jeune toucha la bourse, dans un réflexe éclair, l'homme saisit une dague de sous sa cape et trancha la main inquisitrice du petit voleur en herbe. Celle ci tomba au sol dans un bruit sourd masqué par les cris de douleur de l'enfant victime.
Tout le monde se tut aussitôt, l'étranger se redressa, nettoya dans sa cape la lame de sa dague et la rangea. Posant un pied sur la poitrine du petit estropié, il alla pour dire quelque chose avant d'être coupé par un tryker. le petit voleur eut tout de même le temps de remarquer à quel point les yeux rouges de l'étranger était rempli de haine et d'envie de tuer. Perdant son sang froid, il pleura à chaude larme et invoqua une mère qui ne viendrait jamais.
Hey l'étranger, pour qui tu te prends?!? Tu devrais avoir honte de t'en prendre à des enfants !
L'homin finit son verre ignorant le tryker, déposa quelques dappers pour la boisson et commença à rejoindre la sortie. Vexé le tryker s'interposa repoussant l'homin de la main.
Ne me touche pas, vermine !!!
L'étranger dégaina alors une grande épée à deux mains, et dans le mouvement, enchaina un coup sur le tryker. Ce dernier surprit plongea sur le côté pour ne pas voir sa vie raccourcire à vue d'oeil.
Dans la folie de l'homin, sa capuche pourtant lestée tomba en arrière, revellant un visage fyros sombre, sale et haineux. L'homin ne s'était pas rasé depuis au moins un an à vue d'oeil. Sa barbe et ses cheveux , en plus d'être imposant, étaient crasseux comme son visage. Seul ses yeux semblaient se démarquer du reste, tant la rougeur était flamboyante...
Le tryker voyant cet homin, se dit que le combat qu'il avait provoqué n'allait pas être chose facile, dégainant ses deux dagues. Une chose le surprit pourtant, les mains de l'individu semblaient meurtries, pas un centimètre visible de celles ci n'était pas couvert de cicatrices.
Hey vous deux, allez vous battre dehors, je ne veux pas de çà dans ma taverne !
Intrigué, Salvator suivit l'étranger dehors précédé par le tryker.
A peine arrivé dehors, le combat reprit de plus belle. Le fyros chargait le tryker sans relâche obligeant ce dernier à esquiver tout le temps. Cependant, habitué à ce genre de manoeuvre, il réussit tout de même à trancher quelque endroit de la cape, revelant une armure sombre fyros complètement usée et dont une hotrrible marque sur la jambe et la poitrine au niveau du coeur laissait supposer que les coups reçus à ces endroits avaient été horribles.
Profitant de l'inattention du tryker, l'étranger porta un coup presque fatale au tryker mais fort heureusement du plat de sa grande lame. Tombé au sol étourdi, le petit homin vit s'approcher le fyros la haine dans les yeux et sur le point de porter le coup de grâce.
Tsuruchi !!!
Sur le point de porter le coup fatal, l'étranger se figa quelques secondes à l'écoute du cri. Quelques secondes suffisantes pour le fyros lourdement armuré venu secourir son ami. Ce dernier d'une charge de l'épaule appuyée fit chuter l'étranger sur le dos et dans un geste presque automatique porta à l'homin au sol un coup brutal et presque fatal de sa hache.
Merci, Kobal, j'ai bien cru que j'allais y passer... Pfiou, j'ai jamais vu autant de haine dans les yeux d'un homin, pas même dans celui d'un matis...
Tu le connais?
Non, mais il a tranché la main à un gamin qui tentait de lui voler sa bourse, c'est un barbare, rien de plus...
Les deux homins s'approchèrent de l'étranger au sol, immobile après l'assaut de Kobal. Le spectacle saisissant d'une telle déchéance empoigna le coeur de Salvator, comment pouvait on se laisser aller comme cela?
Le tryker entreprit de connaitre l'identité de l'individu, il dénicha un collier caché sous l'armure de ce dernier. le pendentif paraissait pouvoir s'ouvrir. Pris d'une curiosité folle, il l'ouvrit avant de le laisser tomber au sol figé comme paralysé par une émotion trop forte...
Voyant cela, Kobal saisit à son tour le pendentif et lui aussi fut prit visiblement d'une intense émotion, mais essayant de se contenir, il fit l'inspection du visage de l'étranger... Il n'y avait plus de doute, les deux homins présent devant la taverne venait de retrouver après quelques années d'absence leur ami...
Tsuruchi, sans pouvoir se contrôler, versa une larme, Kobal quant à lui, prit comme il le put le corps sanguinolant de l'étranger et l'amena à l'intérieur du hall de guilde Légion Fyros, il ne pouvait pas laisser mourir comme cela celui qui fut pendant très longtemps son meilleur ami. Profitant de la situation, Salvator s'introduisit lui aussi dans le hall.
Soigneur, un soigneur vite !
Les cris du tryker et du fyros, rameutèrent rapidement nombre de légionnaires autour d'eux. Voyant le corps d'un étranger en sang, un léger brouhaha commença à s'installer dans le hall. Une jeune trykette se fraya un passage parmi les homins et courut rejoindre les bras de Kobal.
Que s'est il passé? Qui est cet homin? Tu n'as rien?
je vais bien ma douce, ne t'inquiète pas.
Tsuruchi restait toujours silencieux...
Faite place ! Laissez moi passer non de non ! le premier qui ne se pousse pas, récolte des kamipompes !
Ufo, le chef lui même de la guilde vint à la rencontre de Kobal et Tsuruchi, suivi d'Alia enfilant ses gants de soins.
Désolé, chef, Tsuruchi a été malmené par cet étranger, on l'a stoppé comme il se doit mais...
Mais on a trouvé çà sur lui étant donné qu'on ne savait rien de son identité...
Tsuruchi tendit le collier à Ufo, ce dernier l'ouvrit, émit une grimace, regarda l'étranger au sol...
Alia, soigne cet homin. Mettez le dans un cachot une fois qu'il sera rétabli...
Gozmoth rentrant de mission, assista à l'attroupement et instinctivement remarqua Salvator caché derrière un pilier en train de surveiller la scène. Sorcha trop curieuse pour tenir en place :
Mais qui est cet homin bon sang?!? Et pourquoi faut il le mettre en cellule?
Ayant commencé à quitter le hall, Ufo se retourna vers Sorcha et les autres regardant Kobal et Tsuruchi.
Creenshaw est de retour.
Tandis qu'un léger étonnement saisit quelques légionnaires, Salvator crut défaillir en entendant ces quelques mots. Soudain, il sentit une main saisir son épaule fortement. Levant le regard, il aperçut Gozmoth apparement aussi étonnée que lui...
Enfin le revoilà après tout ce temps... , Laissa échapper la guerrière pensive.
Salvator s'était fait quelques amis parmi les enfants de l'orphelinat, les 400 coups furent rapidement réalisés et c'est en pur filou que le petit groupe de jeunes se rendirent par une belle journée de Printemps à la taverne de Pyr.
Comme à chaque fois, le barman tentait de les faire partir mais comme à chaque fois, ils lui commandaient une boisson non alcoolisée...
La chaleur dehors avait envahi agréablement l'intérieur de la taverne et l'ambiance était détendu dans celle ci. Tout le monde rigolait, discutait ou tout simplement buvait dans une ambiance légère.
Du moins, jusqu'à ce qu'un homin caché sous une énorme cape noire fasse son apparition. La tête dissimulée elle aussi par une cape lestée, il commandit un whisky de Kipee...
Un des jeunes, un peu plus sûr que les autres entreprit de lui voler sa bourse.
Forcément, un étranger comme lui n'attire que les emmerdes... ,se dit Salvator.
Le jeune entreprenant s'avança furtivement vers l'étranger et après avoir repéré la bourse de dappers à sa ceinture, tendit le bras discrètement. L'homme sous sa cape parut ne s'apercevoir de rien...
Soudain alors que le jeune toucha la bourse, dans un réflexe éclair, l'homme saisit une dague de sous sa cape et trancha la main inquisitrice du petit voleur en herbe. Celle ci tomba au sol dans un bruit sourd masqué par les cris de douleur de l'enfant victime.
Tout le monde se tut aussitôt, l'étranger se redressa, nettoya dans sa cape la lame de sa dague et la rangea. Posant un pied sur la poitrine du petit estropié, il alla pour dire quelque chose avant d'être coupé par un tryker. le petit voleur eut tout de même le temps de remarquer à quel point les yeux rouges de l'étranger était rempli de haine et d'envie de tuer. Perdant son sang froid, il pleura à chaude larme et invoqua une mère qui ne viendrait jamais.
Hey l'étranger, pour qui tu te prends?!? Tu devrais avoir honte de t'en prendre à des enfants !
L'homin finit son verre ignorant le tryker, déposa quelques dappers pour la boisson et commença à rejoindre la sortie. Vexé le tryker s'interposa repoussant l'homin de la main.
Ne me touche pas, vermine !!!
L'étranger dégaina alors une grande épée à deux mains, et dans le mouvement, enchaina un coup sur le tryker. Ce dernier surprit plongea sur le côté pour ne pas voir sa vie raccourcire à vue d'oeil.
Dans la folie de l'homin, sa capuche pourtant lestée tomba en arrière, revellant un visage fyros sombre, sale et haineux. L'homin ne s'était pas rasé depuis au moins un an à vue d'oeil. Sa barbe et ses cheveux , en plus d'être imposant, étaient crasseux comme son visage. Seul ses yeux semblaient se démarquer du reste, tant la rougeur était flamboyante...
Le tryker voyant cet homin, se dit que le combat qu'il avait provoqué n'allait pas être chose facile, dégainant ses deux dagues. Une chose le surprit pourtant, les mains de l'individu semblaient meurtries, pas un centimètre visible de celles ci n'était pas couvert de cicatrices.
Hey vous deux, allez vous battre dehors, je ne veux pas de çà dans ma taverne !
Intrigué, Salvator suivit l'étranger dehors précédé par le tryker.
A peine arrivé dehors, le combat reprit de plus belle. Le fyros chargait le tryker sans relâche obligeant ce dernier à esquiver tout le temps. Cependant, habitué à ce genre de manoeuvre, il réussit tout de même à trancher quelque endroit de la cape, revelant une armure sombre fyros complètement usée et dont une hotrrible marque sur la jambe et la poitrine au niveau du coeur laissait supposer que les coups reçus à ces endroits avaient été horribles.
Profitant de l'inattention du tryker, l'étranger porta un coup presque fatale au tryker mais fort heureusement du plat de sa grande lame. Tombé au sol étourdi, le petit homin vit s'approcher le fyros la haine dans les yeux et sur le point de porter le coup de grâce.
Tsuruchi !!!
Sur le point de porter le coup fatal, l'étranger se figa quelques secondes à l'écoute du cri. Quelques secondes suffisantes pour le fyros lourdement armuré venu secourir son ami. Ce dernier d'une charge de l'épaule appuyée fit chuter l'étranger sur le dos et dans un geste presque automatique porta à l'homin au sol un coup brutal et presque fatal de sa hache.
Merci, Kobal, j'ai bien cru que j'allais y passer... Pfiou, j'ai jamais vu autant de haine dans les yeux d'un homin, pas même dans celui d'un matis...
Tu le connais?
Non, mais il a tranché la main à un gamin qui tentait de lui voler sa bourse, c'est un barbare, rien de plus...
Les deux homins s'approchèrent de l'étranger au sol, immobile après l'assaut de Kobal. Le spectacle saisissant d'une telle déchéance empoigna le coeur de Salvator, comment pouvait on se laisser aller comme cela?
Le tryker entreprit de connaitre l'identité de l'individu, il dénicha un collier caché sous l'armure de ce dernier. le pendentif paraissait pouvoir s'ouvrir. Pris d'une curiosité folle, il l'ouvrit avant de le laisser tomber au sol figé comme paralysé par une émotion trop forte...
Voyant cela, Kobal saisit à son tour le pendentif et lui aussi fut prit visiblement d'une intense émotion, mais essayant de se contenir, il fit l'inspection du visage de l'étranger... Il n'y avait plus de doute, les deux homins présent devant la taverne venait de retrouver après quelques années d'absence leur ami...
Tsuruchi, sans pouvoir se contrôler, versa une larme, Kobal quant à lui, prit comme il le put le corps sanguinolant de l'étranger et l'amena à l'intérieur du hall de guilde Légion Fyros, il ne pouvait pas laisser mourir comme cela celui qui fut pendant très longtemps son meilleur ami. Profitant de la situation, Salvator s'introduisit lui aussi dans le hall.
Soigneur, un soigneur vite !
Les cris du tryker et du fyros, rameutèrent rapidement nombre de légionnaires autour d'eux. Voyant le corps d'un étranger en sang, un léger brouhaha commença à s'installer dans le hall. Une jeune trykette se fraya un passage parmi les homins et courut rejoindre les bras de Kobal.
Que s'est il passé? Qui est cet homin? Tu n'as rien?
je vais bien ma douce, ne t'inquiète pas.
Tsuruchi restait toujours silencieux...
Faite place ! Laissez moi passer non de non ! le premier qui ne se pousse pas, récolte des kamipompes !
Ufo, le chef lui même de la guilde vint à la rencontre de Kobal et Tsuruchi, suivi d'Alia enfilant ses gants de soins.
Désolé, chef, Tsuruchi a été malmené par cet étranger, on l'a stoppé comme il se doit mais...
Mais on a trouvé çà sur lui étant donné qu'on ne savait rien de son identité...
Tsuruchi tendit le collier à Ufo, ce dernier l'ouvrit, émit une grimace, regarda l'étranger au sol...
Alia, soigne cet homin. Mettez le dans un cachot une fois qu'il sera rétabli...
Gozmoth rentrant de mission, assista à l'attroupement et instinctivement remarqua Salvator caché derrière un pilier en train de surveiller la scène. Sorcha trop curieuse pour tenir en place :
Mais qui est cet homin bon sang?!? Et pourquoi faut il le mettre en cellule?
Ayant commencé à quitter le hall, Ufo se retourna vers Sorcha et les autres regardant Kobal et Tsuruchi.
Creenshaw est de retour.
Tandis qu'un léger étonnement saisit quelques légionnaires, Salvator crut défaillir en entendant ces quelques mots. Soudain, il sentit une main saisir son épaule fortement. Levant le regard, il aperçut Gozmoth apparement aussi étonnée que lui...
Enfin le revoilà après tout ce temps... , Laissa échapper la guerrière pensive.
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Une saison était passée depuis le retour de Creenshaw chez les Légions Fyros, un retour dans la douleur... Pyrotess lui manquait encore énormément et essayant de faire le deuil chaque soir, il se saoulait à la taverne...
Il avait revu la plupart de ses amis sans pouvoir pourtant être heureux...
Le Creenshaw que vous avez connu est mort...
Telle était la phrase qu'il récitait à chaque fois en fin de discussion, sans conviction.
Ses enfants... Ils les cherchaient mais trop souvent on lui disait que personne ne savait où ils pouvaient bien être. Cela lui arrachait le peu du coeur qu'il lui restait. Peu à peu pensait il faire aussi le deuil mais irrémédiablement, ils lui revenaient à l'esprit comme étant vivant. Alors comme à chaque fois, il repartait le lendemain à leur recherche entre les entrainements intensifs de l'officier Gozmoth.
Gozmoth, cette homine faussement insensible au sort des autres, elle l'avait pourtant aidé dans sa plus profonde déchéance supportant même son défaitisme et son laisser aller à son retour au sein de la guilde.
Kof kof kof, approche Goz, approche toi et affronte ton destin ou bien tue moi... Kof kof kof...
Creenshaw gisait dos sur le sol, complètement en sang, un léger sourire sur le visage. Il venait de subir un véritable déluge de coups pendant lesquels, il prit le temps de faire le point sur le temps qui était passé depuis son retour. De son seul oeil encore ouvert, il vit Gozmoth dos à lui...
Ne recommence... plus jamais çà... , dit elle avant de sortir précipitement de la pièce où ils se trouvaient.
Goz, reviens !!! Kof kof kof... Reviens !!!
Le silence finit par reprendre ses droits dans la pièce...
T'as tout merdé, mon pauvre Creen... , se dit il à lui même.
Peu de temps après, un couple de soigneur arrivait, ils le remirent en point rapidement grâce à leur magie.
Merci, c'est une chance que vous soyez passés par là.
C'est l'officier de la troisième légion Gozmoth qui nous a fait venir ici.
Ah bon?
Excusez nous mais nous avons d'autres patients à soigner.
Bien que soigné, sa douleur aux côtes l'avait repris lors du "combat", il choisit alors de retourner à sa chambre pour se reposer. Un garde l'y attendait devant sa porte...
Recrue Creenshaw, l'officier de la troisième légion Gozmoth m'a demandé de faire venir ses deux enfants. , dit il en ouvrant la porte de la chambre.
Papa !!!
Ce fut une voix de petite fille qui brisa les trois, quatres secondes de silence. La petite fille coura se blottir contre les jambes de Creenshaw tandis que le deuxième enfant, un garçon, lui semblait vouloir rester près de la fenêtre, peu intéressé par la scène.
La ressemblance entre les enfants était frappante mais il fallut quelques minutes à Creenshaw pour réaliser ce qu'il lui arrivait... La petite fille se mit alors à pleurer.
Papa... Snif snif, tu m'as beaucoup manqué, papa... Snif snif... Maman, où est maman? Snif snif...
Qu'est ce que vous avez grandis... Vous m'avez énormément manqué à moi aussi...
Papa, où elle est maman?
Maman?...
Le guerrier se tut alors un moment... Les larmes lui montaient aux yeux...
Maman a rejoint Atys... Papa n'a pas su la protéger... Je suis désolé... Vous avez le droit de me hair...
On va revoir maman quand alors? Snif snif...
Devant la naïveté de Tessa, Creenshaw s'écroula comme un chateau de carte... Les larmes qu'il gardait en lui depuis plus de deux ans semblait vouloir sortir toutes aujourd'hui.
Maman ne reviendra plus... Elle a rejoint les kamis...
Tessa se mit alors à pleurer de toutes ses forces...
Salvator se retourna alors, des larmes coulaient sur ses joues à lui aussi mais son regard vers son père était tout autre.
C'est de ta faute si maman est morte, c'est entièrement de ta faute, je ne te le pardonnerai jamais !
Sur ce, le tout jeune fyros sortit de la chambre en courant...
Salva... Tu as raison... C'est de ma faute...
Tessa pleurait toujours...
Il avait revu la plupart de ses amis sans pouvoir pourtant être heureux...
Le Creenshaw que vous avez connu est mort...
Telle était la phrase qu'il récitait à chaque fois en fin de discussion, sans conviction.
Ses enfants... Ils les cherchaient mais trop souvent on lui disait que personne ne savait où ils pouvaient bien être. Cela lui arrachait le peu du coeur qu'il lui restait. Peu à peu pensait il faire aussi le deuil mais irrémédiablement, ils lui revenaient à l'esprit comme étant vivant. Alors comme à chaque fois, il repartait le lendemain à leur recherche entre les entrainements intensifs de l'officier Gozmoth.
Gozmoth, cette homine faussement insensible au sort des autres, elle l'avait pourtant aidé dans sa plus profonde déchéance supportant même son défaitisme et son laisser aller à son retour au sein de la guilde.
Kof kof kof, approche Goz, approche toi et affronte ton destin ou bien tue moi... Kof kof kof...
Creenshaw gisait dos sur le sol, complètement en sang, un léger sourire sur le visage. Il venait de subir un véritable déluge de coups pendant lesquels, il prit le temps de faire le point sur le temps qui était passé depuis son retour. De son seul oeil encore ouvert, il vit Gozmoth dos à lui...
Ne recommence... plus jamais çà... , dit elle avant de sortir précipitement de la pièce où ils se trouvaient.
Goz, reviens !!! Kof kof kof... Reviens !!!
Le silence finit par reprendre ses droits dans la pièce...
T'as tout merdé, mon pauvre Creen... , se dit il à lui même.
Peu de temps après, un couple de soigneur arrivait, ils le remirent en point rapidement grâce à leur magie.
Merci, c'est une chance que vous soyez passés par là.
C'est l'officier de la troisième légion Gozmoth qui nous a fait venir ici.
Ah bon?
Excusez nous mais nous avons d'autres patients à soigner.
Bien que soigné, sa douleur aux côtes l'avait repris lors du "combat", il choisit alors de retourner à sa chambre pour se reposer. Un garde l'y attendait devant sa porte...
Recrue Creenshaw, l'officier de la troisième légion Gozmoth m'a demandé de faire venir ses deux enfants. , dit il en ouvrant la porte de la chambre.
Papa !!!
Ce fut une voix de petite fille qui brisa les trois, quatres secondes de silence. La petite fille coura se blottir contre les jambes de Creenshaw tandis que le deuxième enfant, un garçon, lui semblait vouloir rester près de la fenêtre, peu intéressé par la scène.
La ressemblance entre les enfants était frappante mais il fallut quelques minutes à Creenshaw pour réaliser ce qu'il lui arrivait... La petite fille se mit alors à pleurer.
Papa... Snif snif, tu m'as beaucoup manqué, papa... Snif snif... Maman, où est maman? Snif snif...
Qu'est ce que vous avez grandis... Vous m'avez énormément manqué à moi aussi...
Papa, où elle est maman?
Maman?...
Le guerrier se tut alors un moment... Les larmes lui montaient aux yeux...
Maman a rejoint Atys... Papa n'a pas su la protéger... Je suis désolé... Vous avez le droit de me hair...
On va revoir maman quand alors? Snif snif...
Devant la naïveté de Tessa, Creenshaw s'écroula comme un chateau de carte... Les larmes qu'il gardait en lui depuis plus de deux ans semblait vouloir sortir toutes aujourd'hui.
Maman ne reviendra plus... Elle a rejoint les kamis...
Tessa se mit alors à pleurer de toutes ses forces...
Salvator se retourna alors, des larmes coulaient sur ses joues à lui aussi mais son regard vers son père était tout autre.
C'est de ta faute si maman est morte, c'est entièrement de ta faute, je ne te le pardonnerai jamais !
Sur ce, le tout jeune fyros sortit de la chambre en courant...
Salva... Tu as raison... C'est de ma faute...
Tessa pleurait toujours...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
La nuit venait d'arriver un peu plus froide que d'habitude cependant Creenshaw n'arrivait pas à trouver le sommeil... Tessa, sa fille qu'il venait tout juste de retrouver dormait dans un lit de camp à côté de lui. Un deuxième lit était disposé aussi mais lui était vide, celui de Salvator.
C'est de ta faute si maman est morte, c'est entièrement de ta faute, je ne te le pardonnerai jamais !
Telle avait été ses paroles à son encontre...
Le guerrier décida alors d'aller boire un verre à la taverne pour "oublier" tout çà, la douleur de la mort de Pyrotess et son sentiment de culpabilité lui revenant en plein visage.
Il commençait à se faire tard, les verres s'empilaient encore une fois devant lui, pourtant l'alcool ne fit pas l'effet qu'il avait souhaité et il revivait la scène de l'accusation de son fils en boucle...
Je l'aimais ma Pyro, c'était mon ange à moi, c'?tait ma vie... Sans elle, je ne suis rien...
Ouai, ben va dire çà ailleur que dans ma taverne !
Creenshaw se retrouva une fois de plus expulsé de la taverne, saoul...
Voulant jeter un caillou contre la porte en guise de riposte, il aperçut une silhouette à l'encadrure de la porte et retint alors son coup.
C'est vrai que tu l'aimais maman?
Bien sur que je l'aimais ma petite rose du désert... Elle était tout ce que j'avais de plus cher...
Alors pourquoi l'as tu laissé mourir?
Qui es tu toi? Sors de l'ombre !
Salvator sortit et avança à la lumière de la lune...
Je suis désolé...
Je te hais papa !
Tu as raison... Je vous ai abandonné quand je suis parti à la recherche de maman...
Le jeune fyros coura se réfugier dans les bras de son père, des larmes de colère lui coulant le long des joues. La scène dura quelques minutes, et tous deux, ils rejoignirent le hall de la guilde...
Le lendemain, Creenshaw rediga une petite affiche qu'il afficha dans le hall de la guilde.
C'est de ta faute si maman est morte, c'est entièrement de ta faute, je ne te le pardonnerai jamais !
Telle avait été ses paroles à son encontre...
Le guerrier décida alors d'aller boire un verre à la taverne pour "oublier" tout çà, la douleur de la mort de Pyrotess et son sentiment de culpabilité lui revenant en plein visage.
Il commençait à se faire tard, les verres s'empilaient encore une fois devant lui, pourtant l'alcool ne fit pas l'effet qu'il avait souhaité et il revivait la scène de l'accusation de son fils en boucle...
Je l'aimais ma Pyro, c'était mon ange à moi, c'?tait ma vie... Sans elle, je ne suis rien...
Ouai, ben va dire çà ailleur que dans ma taverne !
Creenshaw se retrouva une fois de plus expulsé de la taverne, saoul...
Voulant jeter un caillou contre la porte en guise de riposte, il aperçut une silhouette à l'encadrure de la porte et retint alors son coup.
C'est vrai que tu l'aimais maman?
Bien sur que je l'aimais ma petite rose du désert... Elle était tout ce que j'avais de plus cher...
Alors pourquoi l'as tu laissé mourir?
Qui es tu toi? Sors de l'ombre !
Salvator sortit et avança à la lumière de la lune...
Je suis désolé...
Je te hais papa !
Tu as raison... Je vous ai abandonné quand je suis parti à la recherche de maman...
Le jeune fyros coura se réfugier dans les bras de son père, des larmes de colère lui coulant le long des joues. La scène dura quelques minutes, et tous deux, ils rejoignirent le hall de la guilde...
Le lendemain, Creenshaw rediga une petite affiche qu'il afficha dans le hall de la guilde.
Amis et frères légionnaires,
Depuis mon retour parmi vous, vous m'avez soutenu à votre manière afin de m'éviter la déchéance. Vous m'avez, même si je me le refusai encore, prouvé qu'il me restait encore une famille que je n'avais pas perdu. Mon meilleur ami et désormais parrain Kobal a très bien su me le rappeller ainsi que Sorcha. D'autres m'ont aidé à ne pas baissé les bras et à rester fort. Un légionnaire m'a même aidé à retrouvé mes enfants...
Je suis alors plus que redevable à la guilde pour tout son soutien et je vais peut être enfin pouvoir faire le deuil de ma défunte épouse. Je voudrai alors dire merci à tous et toutes pour cela, plus particulièrement à Kobal, Sorcha, Sylve mais aussi à Gozmoth à qui je dois beaucoup...
Pour fêter cela, je vous propose alors un grand repas que j'offrirai à tous à la date qui conviendra le mieux à tous.
Creenshaw
P.S. : Suite à l'acceptation par notre chef Ufo, je suis ravi de vous annoncer que mes deux enfants, Salvator et Tessa vont intégrer l'école des Légions Fyros et que désormais, ils logeront avec moi.
P.S. 2 : Je voulais écrire un petit message pour Gozmoth afin qu'elle comprenne que l'acte pour lequel elle m'en veut, n'avait pas pour but de la blesser bien au contraire, c'était un acte qui venait du coeur. Malgré tout, j'en assume complètement la responsabilité et suis prêt à accepter toute punition.
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Voilà une semaine déjà que Creenshaw lavait les étables tous les jours...
Deux mois pour un truc que je n'ai pas fait...
Depuis peu, il était visible que le guerrier fyros n'allait pas si bien, la fatigue et son air las ne pouvait rien cacher.
Alors recrue, comment ça fait de nettoyer les étables? Ca doit te plaire, non?
Une trykette se tenait devant la double porte de l'étable principale.
Bien plus que voir une trykette avec un coeur de matis...
Répète un peu pour voir !
Non, t'en vaux pas la peine Sadal...
Pour toi, c'est lieutenant Sadalsuud, compris?
Ouai, c'est çà... Allé, salut...
Depuis quelque temps, il n'avait plus guère envie de s'ouvrir aux gens, et sa dernière discussion avec son officier Gozmoth en était la preuve.
Oui, un instant, il l'avait aimé mais son acharnement à nier son passé avait fini de lasser le fyros. Un soir, elle vint même à la taverne lui dire directement qu'elle ne l'aimait pas mais il ne l'écouta pas, il le savait déjà et avait fait un trait sur cette histoire...
Laissant le lieutenant Sadalsuud derrière lui furieuse, il s'en allait à la taverne. Comme à chaque fois, il commandait une bouteille de whisky de kipee et comme à chaque fois, il se saoulait, pour oublier...
A la votre les légions, je trinque à votre santé...
Assis comme à son habitude à l'obscurité d'une table à l'écart, il donnait l'impression d'une décadence profonde, d'un laisser aller sans retour.
Il pensa alors à Sorcha qui venait souvent prendre des nouvelles de Salvator et de Tessa, un léger sourire vint alors à ses lèvres. Pourquoi, son meilleur ami ne venait pas prendre de ses nouvelles...
La première bouteille terminée laissait toujours place à sa petite soeur...
Pyrotess... Pourquoi n'es tu plus là... Pourquoi n'ai je pas le droit d'être heureux? Pourquoi !!!
Comme à chaque fois, il pensait à voix haute ce qui faisait qu'il devait toujours quitter précipitament la taverne et le fait d'être des Légions Fyros aidait beaucoup dans le fait de pas se faire tabasser à la sortie.
Ce soir là, il choisit alors sur un coup de tête de terminer sa soirée à regarder les fleurs des abords de Pyr.
Hey, Brock, regarde qui viens là, c'est l'ivrogne...
Oh non, il va encore gueuler toute la nuit...
On devrait l'arrêter non?
J'ai pas envie de m'ennuyer avec çà, va savoir, il s'endormira peut être avec non?
Mouai, j'espère sinon je lui ferme son clapemerde moi...
La nuit était bien avancée, le ciel était dégagé et l'odeur des fleurs bien présente.
Creenshaw s'était assis parmi elles, visiblement très triste, la bouteille à la main. Le fyros finit par s'endormir complètement saoul serrant inconsciemment la lame de sa dague dans sa main jusqu'au sang.
Bien que dormant profondément, des mots s'échappaient de sa bouche.
... ... Pyrotess ... ...
... ... Ne faite pas de mal ? ma femme ... ...
... ... Non, je ne serais jamais l'esclave des kamis ... ...
Les effets de l'alcool aidant, Creenshaw avait le visage marqué par la douleur mais ne se réveillait pas.
Nooon !!!
Le visage complètement en nage, le fyros se réveilla au coeur de la matinée, le soleil était déjà haut. Une trykette se trouvait à ses côtés.
Bonjours...
Bonjours Creenshaw.
J'ai remis çà hein?...
Oui, tu devrais faire attention à toi, tu sais.
Il regarda la bouteille vide à ses côtés.
Ca fait longtemps que tu es là?
Non, je viens d'arriver, tes enfants sont venus me voir pour me demander où tu étais... Ne te trouvant pas, j'ai eu l'idée de venir voir ici, depuis la dernière fois.
Merci, Sorcha.
De rien, mais va voir tes enfants, ils sont très inquiets pour toi.
Le fyros se leva avec difficulté, les fleurs resplendissaient tout autour de lui et comme la dernière fois, il décida d'en prendre quelques une. Se retournant une dernière fois vers Sorcha, il lui fit un petit sourire et partit en direction de Pyr.
Arrivé au hall de guilde, il se dirigea vers la chambre de ses enfants, mais vu l'heure tardive, elle était vide. Il serra les fleurs de sa main blessée.
Excusez moi les enfants, je suis un père raté, un bon à rien... Vous ne pourrez jamais être heureux avec moi.
Debout mais la tête baissée, il se mit alors à pleurer à chaude larme. Mon dieu, qu'il est difficile de vivre sans la femme qu'on aime...
Deux mois pour un truc que je n'ai pas fait...
Depuis peu, il était visible que le guerrier fyros n'allait pas si bien, la fatigue et son air las ne pouvait rien cacher.
Alors recrue, comment ça fait de nettoyer les étables? Ca doit te plaire, non?
Une trykette se tenait devant la double porte de l'étable principale.
Bien plus que voir une trykette avec un coeur de matis...
Répète un peu pour voir !
Non, t'en vaux pas la peine Sadal...
Pour toi, c'est lieutenant Sadalsuud, compris?
Ouai, c'est çà... Allé, salut...
Depuis quelque temps, il n'avait plus guère envie de s'ouvrir aux gens, et sa dernière discussion avec son officier Gozmoth en était la preuve.
Oui, un instant, il l'avait aimé mais son acharnement à nier son passé avait fini de lasser le fyros. Un soir, elle vint même à la taverne lui dire directement qu'elle ne l'aimait pas mais il ne l'écouta pas, il le savait déjà et avait fait un trait sur cette histoire...
Laissant le lieutenant Sadalsuud derrière lui furieuse, il s'en allait à la taverne. Comme à chaque fois, il commandait une bouteille de whisky de kipee et comme à chaque fois, il se saoulait, pour oublier...
A la votre les légions, je trinque à votre santé...
Assis comme à son habitude à l'obscurité d'une table à l'écart, il donnait l'impression d'une décadence profonde, d'un laisser aller sans retour.
Il pensa alors à Sorcha qui venait souvent prendre des nouvelles de Salvator et de Tessa, un léger sourire vint alors à ses lèvres. Pourquoi, son meilleur ami ne venait pas prendre de ses nouvelles...
La première bouteille terminée laissait toujours place à sa petite soeur...
Pyrotess... Pourquoi n'es tu plus là... Pourquoi n'ai je pas le droit d'être heureux? Pourquoi !!!
Comme à chaque fois, il pensait à voix haute ce qui faisait qu'il devait toujours quitter précipitament la taverne et le fait d'être des Légions Fyros aidait beaucoup dans le fait de pas se faire tabasser à la sortie.
Ce soir là, il choisit alors sur un coup de tête de terminer sa soirée à regarder les fleurs des abords de Pyr.
Hey, Brock, regarde qui viens là, c'est l'ivrogne...
Oh non, il va encore gueuler toute la nuit...
On devrait l'arrêter non?
J'ai pas envie de m'ennuyer avec çà, va savoir, il s'endormira peut être avec non?
Mouai, j'espère sinon je lui ferme son clapemerde moi...
La nuit était bien avancée, le ciel était dégagé et l'odeur des fleurs bien présente.
Creenshaw s'était assis parmi elles, visiblement très triste, la bouteille à la main. Le fyros finit par s'endormir complètement saoul serrant inconsciemment la lame de sa dague dans sa main jusqu'au sang.
Bien que dormant profondément, des mots s'échappaient de sa bouche.
... ... Pyrotess ... ...
... ... Ne faite pas de mal ? ma femme ... ...
... ... Non, je ne serais jamais l'esclave des kamis ... ...
Les effets de l'alcool aidant, Creenshaw avait le visage marqué par la douleur mais ne se réveillait pas.
Nooon !!!
Le visage complètement en nage, le fyros se réveilla au coeur de la matinée, le soleil était déjà haut. Une trykette se trouvait à ses côtés.
Bonjours...
Bonjours Creenshaw.
J'ai remis çà hein?...
Oui, tu devrais faire attention à toi, tu sais.
Il regarda la bouteille vide à ses côtés.
Ca fait longtemps que tu es là?
Non, je viens d'arriver, tes enfants sont venus me voir pour me demander où tu étais... Ne te trouvant pas, j'ai eu l'idée de venir voir ici, depuis la dernière fois.
Merci, Sorcha.
De rien, mais va voir tes enfants, ils sont très inquiets pour toi.
Le fyros se leva avec difficulté, les fleurs resplendissaient tout autour de lui et comme la dernière fois, il décida d'en prendre quelques une. Se retournant une dernière fois vers Sorcha, il lui fit un petit sourire et partit en direction de Pyr.
Arrivé au hall de guilde, il se dirigea vers la chambre de ses enfants, mais vu l'heure tardive, elle était vide. Il serra les fleurs de sa main blessée.
Excusez moi les enfants, je suis un père raté, un bon à rien... Vous ne pourrez jamais être heureux avec moi.
Debout mais la tête baissée, il se mit alors à pleurer à chaude larme. Mon dieu, qu'il est difficile de vivre sans la femme qu'on aime...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Le soir approchait à grand pas et le vent qui avait été violent en journée finit par se transformer en brise légère.
Creenshaw avait encore été affecté aux étables malgré l'approche de la fin de sa punition, et la tempête de sciure de la journée n'avait rien arrangé à l'affaire. Il en avait marre mais serrait les dents.
Dire qu'à cette heure-ci, je devrais être à la taverne...
Il soupira un moment, puis reprit son travail.
Comme une pulsion, il sentit un besoin énorme d'aller à la taverne, comme si son corps, ses nerfs avaient pris le contrôle sur sa tête. Il repensait à Pyrotess, son sourire, sa beauté, ses rires, ses pleurs...
Hihihi, mon chéri...
Surpris, il se retourna brusquement à l'écoute de cette voix si familière.
Personne.
Comment vont les enfants?
La tête de Creenshaw commençait à tourner, à lui faire mal... Il la prit entre ses mains serrant les dents au maximum. Il avait soif...
Je suis tout seul, je suis tout seul... Il n'y a personne ici, il n'y a que moi...
Sa vieille douleur aux côtes choisit alors ce moment pour ressurgir. Le fyros tituba, s'appuya contre un mur, mais la douleur était trop forte. Sa tête, ses côtes, tous sont corps lui réclamait de l'attention.
N'en pouvant plus, il tomba au sol et se recrovilla laissant les spasmes de douleur prendre le dessus tel un épileptique. Pourtant, malgré l'épreuve, il pensait à Pyrotess qui un nombre de fois incalculable l'avait pris dans ses bras après une relance de ses côtes.
Soudainement, un autre visage vint à son esprit, un visage en colère, le visage d'un frère légionnaire, celui de Lurtz. Il l'avait supris un soir à la taverne et de colère, il l'en avait fait sortir puis ramener au hall de guilde. Le lendemain alors que Creenshaw était venu le remercier pour l'avoir ramené, il lui avait tenu un discours dur mais réaliste.
... ... ...
"Tes enfants ont besoin de toi, tu es leur père bon sang !"
"Ils ont plus que jamais besoin de leur père !"
"Si je fais cela, ce n'est pas pour toi mais pour eux!
... ... ...
Creenshaw se repassait ces mots dans sa tête sans relache, il en oubliait presque la douleur omniprésente et les spasmes.
Je... Je ne... Je ne suis pas un lâche...
Le mal qu'il subissait à ses côtes gagnait en durée et en intensité à chaque réapparition. Les premières étaient supportables mais désormais cela devenait difficile de ne pas s'effondrer de douleur.
Comme surmotivé, il décida pourtant de se relever s'aidant de ses mains, du mur. Le combat paraissait impossible à cause de la douleur mais l'image de Lurtz lui revenait sans cesse dans la tête. Après dix bonnes minutes et bien que titubant, il réussit néanmoins à se redresser, essouflé, les dents serrées.
Comme une explosion dans sa tête, un lointain souvenir venait de lui revenir brusquement : une discussion entre lui et un maitre Kami.
Creenshaw... Nous avons parlé de ton cas entre nous... Nous voudrions te demander si tu tiens vraiment à ce que ces colliers soient réalisés?
Comment cela? Pourquoi cette question maitre Kami? Si je suis venu vous voir c'est pour savoir si vous pouviez me faire cette faveur.
Je sais Creenshaw, mais tu dois savoir que contrairement à Rodrick, ton grand père, tu as deux colliers à faire... les contreparties pourraient être trop dur à supporter pour toi...
J'en assume le choix maitre kami, je souhaite que mes enfants puissent vivre heureux quoiqu'il m'arrive.
Tu parles comme ton grand père... Lui aussi était tout comme toi un défenseur de notre planète. Si ton choix est ainsi nous ne pouvons que saluer ton courage. Mais sache une chose, la contrepartie est un poid avec lequel tu devras vivre toute ta vie jusqu'à la fin... Même nous, n'aurons plus de pouvoir pour t'aider si cela est trop dur.
J'accepte d'endurer tout cela pour le bonheur de ma famille!
Il avait fait le choix des années auparavant d'accepter cette souffrance la tête haute pour le bonheur de ses enfants, pourtant il avait oublié cette promesse peut être à cause de la perte de sa femme.
La douleur de ses côtes finit par s'estomper alors qu'il rassemblait ses souvenirs de cette époque. Malgré la sueur qui perlait son front et les rictus de douleur encore présent, il se surprit lui même à sourire.
Pyrotess, je vais prendre soin de nos enfants... J'en avais fait la promesse après tout...
Il s'essuya le front, et reprit son travail avec acharnement. Non ce soir, la taverne ne le verrait pas, Salvator et Tessa allait apprendre à connaitre leur mère au travers des yeux de leur père.
Merci Lurtz...
Creenshaw avait encore été affecté aux étables malgré l'approche de la fin de sa punition, et la tempête de sciure de la journée n'avait rien arrangé à l'affaire. Il en avait marre mais serrait les dents.
Dire qu'à cette heure-ci, je devrais être à la taverne...
Il soupira un moment, puis reprit son travail.
Comme une pulsion, il sentit un besoin énorme d'aller à la taverne, comme si son corps, ses nerfs avaient pris le contrôle sur sa tête. Il repensait à Pyrotess, son sourire, sa beauté, ses rires, ses pleurs...
Hihihi, mon chéri...
Surpris, il se retourna brusquement à l'écoute de cette voix si familière.
Personne.
Comment vont les enfants?
La tête de Creenshaw commençait à tourner, à lui faire mal... Il la prit entre ses mains serrant les dents au maximum. Il avait soif...
Je suis tout seul, je suis tout seul... Il n'y a personne ici, il n'y a que moi...
Sa vieille douleur aux côtes choisit alors ce moment pour ressurgir. Le fyros tituba, s'appuya contre un mur, mais la douleur était trop forte. Sa tête, ses côtes, tous sont corps lui réclamait de l'attention.
N'en pouvant plus, il tomba au sol et se recrovilla laissant les spasmes de douleur prendre le dessus tel un épileptique. Pourtant, malgré l'épreuve, il pensait à Pyrotess qui un nombre de fois incalculable l'avait pris dans ses bras après une relance de ses côtes.
Soudainement, un autre visage vint à son esprit, un visage en colère, le visage d'un frère légionnaire, celui de Lurtz. Il l'avait supris un soir à la taverne et de colère, il l'en avait fait sortir puis ramener au hall de guilde. Le lendemain alors que Creenshaw était venu le remercier pour l'avoir ramené, il lui avait tenu un discours dur mais réaliste.
... ... ...
"Tes enfants ont besoin de toi, tu es leur père bon sang !"
"Ils ont plus que jamais besoin de leur père !"
"Si je fais cela, ce n'est pas pour toi mais pour eux!
... ... ...
Creenshaw se repassait ces mots dans sa tête sans relache, il en oubliait presque la douleur omniprésente et les spasmes.
Je... Je ne... Je ne suis pas un lâche...
Le mal qu'il subissait à ses côtes gagnait en durée et en intensité à chaque réapparition. Les premières étaient supportables mais désormais cela devenait difficile de ne pas s'effondrer de douleur.
Comme surmotivé, il décida pourtant de se relever s'aidant de ses mains, du mur. Le combat paraissait impossible à cause de la douleur mais l'image de Lurtz lui revenait sans cesse dans la tête. Après dix bonnes minutes et bien que titubant, il réussit néanmoins à se redresser, essouflé, les dents serrées.
Comme une explosion dans sa tête, un lointain souvenir venait de lui revenir brusquement : une discussion entre lui et un maitre Kami.
Creenshaw... Nous avons parlé de ton cas entre nous... Nous voudrions te demander si tu tiens vraiment à ce que ces colliers soient réalisés?
Comment cela? Pourquoi cette question maitre Kami? Si je suis venu vous voir c'est pour savoir si vous pouviez me faire cette faveur.
Je sais Creenshaw, mais tu dois savoir que contrairement à Rodrick, ton grand père, tu as deux colliers à faire... les contreparties pourraient être trop dur à supporter pour toi...
J'en assume le choix maitre kami, je souhaite que mes enfants puissent vivre heureux quoiqu'il m'arrive.
Tu parles comme ton grand père... Lui aussi était tout comme toi un défenseur de notre planète. Si ton choix est ainsi nous ne pouvons que saluer ton courage. Mais sache une chose, la contrepartie est un poid avec lequel tu devras vivre toute ta vie jusqu'à la fin... Même nous, n'aurons plus de pouvoir pour t'aider si cela est trop dur.
J'accepte d'endurer tout cela pour le bonheur de ma famille!
Il avait fait le choix des années auparavant d'accepter cette souffrance la tête haute pour le bonheur de ses enfants, pourtant il avait oublié cette promesse peut être à cause de la perte de sa femme.
La douleur de ses côtes finit par s'estomper alors qu'il rassemblait ses souvenirs de cette époque. Malgré la sueur qui perlait son front et les rictus de douleur encore présent, il se surprit lui même à sourire.
Pyrotess, je vais prendre soin de nos enfants... J'en avais fait la promesse après tout...
Il s'essuya le front, et reprit son travail avec acharnement. Non ce soir, la taverne ne le verrait pas, Salvator et Tessa allait apprendre à connaitre leur mère au travers des yeux de leur père.
Merci Lurtz...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Le vent chaud caressait le visage en sueur du guerrier fyros, il se tenait debout autour de nombreux cadavres d'igaras de différentes tailles.
Se concentrer... Evacuer cette énergie qui me ronge de l'intérieur... Evacuer ma colère...
Le regard de Creenshaw fixait l'horizon et le soleil qui commençait à se cacher dans le lointain. Ecoutant sa voix intérieur, il ferma les yeux et entama divers mouvements avec ses mains. Un étrange brume commença alors à apparaitre autour d'elles ; telle une danse mal interprêtée, il leva ses bras au ciel, des petits éclairs s'ajoutèrent au précédent effet. Le fyros essaya alors de redescendre ses bras et de les mettre à hauteur de son buste.
Le mouvement parassait dur et difficile, à nouveau la sueur se mettait à inonder le front de Creenshaw. Enfin en position, il mit ses mains à la perpendiculaire de ses bras, les doigts bien collé entre eux. La brume et les éclairs se mélèrent alors au point de devenir un brume verdâtre.
Au loin sur une dune, un goari apparement affamé poursuivait un capryni dans une course enflammée.
Toujours les yeux fermés et le front plissé par l'effort, le fyros entama alors le dernier geste, il joignit ses deux mains de manière rapide et croisa les doigts tout en gardant les deux index collés l'un à l'autre. Une boule d'un liquide de la même couleur que la brume apparut alors. Des goutelettes tombèrent sur la sciure, une fumée s'échappait lors du contact. Il s'agissait bien d'acide.
Creenshaw ouvrit alors les yeux et suivit du regard le goari. Comme un coup tiré par un fusil, la boule partit à une vitesse prodigieuse sur le prédateur qui explosa à l'impact quasiment instantanément.
Epuisé, il tomba sur ses genoux. Ses mains, ses bras étaient brûlées en de multiples endroits. Sa tenue légère confectionnée spécialement pour l'entrainement avait elle aussi énormément souffert.
Je dois canalyser toute ma colère, toute cette énergie à chaque frappe...
Par le passé, il avait de très nombreuses fois refusé d'apprendre cette magie, n'en sentant pas le besoin. Cependant, depuis le jour de son retour à la vie, son corps semblait agir différement, il demandait à évacuer une énergie toujours plus grande. Les entrainements quotidiens de la légion ne changeait bien évidemment rien à l'affaire.
Comment se faisait il qu'il ressentait ce besoin désormais? Et pourquoi sa seule envie était elle de maitriser les énergies destructrices?
Il se souvint alors d'être aller voir Ukualaï pour lui demander un livre qui pourrait lui permettre d'apprendre seul à maîtriser cette force. Il se souvint aussi de l'avertissement de ce dernier quant au fait d'apprendre tout seul...
Oui, il s'en souvenait mais il ne pouvait pas apprendre par l'intermédiaire de quelqu'un, il voulait le faire seul. Il en avait besoin.
Et bien quel gachi, tous ces cadavres tués pour rien...
Cette voix, elle lui rappellait quelqu'un mais cela remontait à loin. Le jeune fyros se retourna alors précipitament.
Vous?
La voix de Creenshaw était mêlée à la fois d'étonnement et de colère. Devant lui se tenait un clochard, un qu'il connaissait bien.
Ne t'en fais pas, je ne viens pas t'apporter de message cette fois, je passais juste par là et j'en ai profité pour t'observer. C'est tout.
Creenshaw se releva alors, non sans quelques difficultés liées à la fatigue.
Et? Que pense un clochard coupable d'aider un traitre fyros de mon entrainement?
Hmmmm... Tu as bien des mots durs à mon égard, Creenshaw. Mais je vais te répondre. Tu ne maitriseras jamais la magie de cette manière, utiliser sa colère comme combustible pour la magie n'a jamais mené un homin très loin.
Comment savez vous que j'utilise ma colère?
Cela se voit sur ton visage quand tu incantes...
Le jeune fyros fut un court instant sonné, une sensation étrange lui montait à la tête. Il avait l'impression d'avoir Gatsu son maitre d'arme devant lui.
Gatsu...
Quoi?
Vous me rappellez mon défunt maitre d'arme...
Le clochard éclata de rire.
Je l'ai bien connu moi même, j'étais son meilleur ami avant que sa famille ne décide de rejoindre ton oasis.
Mais comment avez vous su pour mon père alors?
C'est une histoire bien trop longue et beaucoup trop intéressante pour ne pas être conter devant un repas bien arroser. Paie moi ce repas et je te confierai ce que je sais.
Et si vous me mentez?
Et bien, j'aurai au moins bien mangé.
Creenshaw accompagné du clochard retournèrent alors sur la route qui conduisait à Pyr.
Au loin, une silhouette sombre observait les deux homins partant dans le lointain par la lunette de son fusil.
Se concentrer... Evacuer cette énergie qui me ronge de l'intérieur... Evacuer ma colère...
Le regard de Creenshaw fixait l'horizon et le soleil qui commençait à se cacher dans le lointain. Ecoutant sa voix intérieur, il ferma les yeux et entama divers mouvements avec ses mains. Un étrange brume commença alors à apparaitre autour d'elles ; telle une danse mal interprêtée, il leva ses bras au ciel, des petits éclairs s'ajoutèrent au précédent effet. Le fyros essaya alors de redescendre ses bras et de les mettre à hauteur de son buste.
Le mouvement parassait dur et difficile, à nouveau la sueur se mettait à inonder le front de Creenshaw. Enfin en position, il mit ses mains à la perpendiculaire de ses bras, les doigts bien collé entre eux. La brume et les éclairs se mélèrent alors au point de devenir un brume verdâtre.
Au loin sur une dune, un goari apparement affamé poursuivait un capryni dans une course enflammée.
Toujours les yeux fermés et le front plissé par l'effort, le fyros entama alors le dernier geste, il joignit ses deux mains de manière rapide et croisa les doigts tout en gardant les deux index collés l'un à l'autre. Une boule d'un liquide de la même couleur que la brume apparut alors. Des goutelettes tombèrent sur la sciure, une fumée s'échappait lors du contact. Il s'agissait bien d'acide.
Creenshaw ouvrit alors les yeux et suivit du regard le goari. Comme un coup tiré par un fusil, la boule partit à une vitesse prodigieuse sur le prédateur qui explosa à l'impact quasiment instantanément.
Epuisé, il tomba sur ses genoux. Ses mains, ses bras étaient brûlées en de multiples endroits. Sa tenue légère confectionnée spécialement pour l'entrainement avait elle aussi énormément souffert.
Je dois canalyser toute ma colère, toute cette énergie à chaque frappe...
Par le passé, il avait de très nombreuses fois refusé d'apprendre cette magie, n'en sentant pas le besoin. Cependant, depuis le jour de son retour à la vie, son corps semblait agir différement, il demandait à évacuer une énergie toujours plus grande. Les entrainements quotidiens de la légion ne changeait bien évidemment rien à l'affaire.
Comment se faisait il qu'il ressentait ce besoin désormais? Et pourquoi sa seule envie était elle de maitriser les énergies destructrices?
Il se souvint alors d'être aller voir Ukualaï pour lui demander un livre qui pourrait lui permettre d'apprendre seul à maîtriser cette force. Il se souvint aussi de l'avertissement de ce dernier quant au fait d'apprendre tout seul...
Oui, il s'en souvenait mais il ne pouvait pas apprendre par l'intermédiaire de quelqu'un, il voulait le faire seul. Il en avait besoin.
Et bien quel gachi, tous ces cadavres tués pour rien...
Cette voix, elle lui rappellait quelqu'un mais cela remontait à loin. Le jeune fyros se retourna alors précipitament.
Vous?
La voix de Creenshaw était mêlée à la fois d'étonnement et de colère. Devant lui se tenait un clochard, un qu'il connaissait bien.
Ne t'en fais pas, je ne viens pas t'apporter de message cette fois, je passais juste par là et j'en ai profité pour t'observer. C'est tout.
Creenshaw se releva alors, non sans quelques difficultés liées à la fatigue.
Et? Que pense un clochard coupable d'aider un traitre fyros de mon entrainement?
Hmmmm... Tu as bien des mots durs à mon égard, Creenshaw. Mais je vais te répondre. Tu ne maitriseras jamais la magie de cette manière, utiliser sa colère comme combustible pour la magie n'a jamais mené un homin très loin.
Comment savez vous que j'utilise ma colère?
Cela se voit sur ton visage quand tu incantes...
Le jeune fyros fut un court instant sonné, une sensation étrange lui montait à la tête. Il avait l'impression d'avoir Gatsu son maitre d'arme devant lui.
Gatsu...
Quoi?
Vous me rappellez mon défunt maitre d'arme...
Le clochard éclata de rire.
Je l'ai bien connu moi même, j'étais son meilleur ami avant que sa famille ne décide de rejoindre ton oasis.
Mais comment avez vous su pour mon père alors?
C'est une histoire bien trop longue et beaucoup trop intéressante pour ne pas être conter devant un repas bien arroser. Paie moi ce repas et je te confierai ce que je sais.
Et si vous me mentez?
Et bien, j'aurai au moins bien mangé.
Creenshaw accompagné du clochard retournèrent alors sur la route qui conduisait à Pyr.
Au loin, une silhouette sombre observait les deux homins partant dans le lointain par la lunette de son fusil.
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
La nuit avait enveloppé Atys de sa belle robe étoilée quand Creenshaw accompagné du clochard arrivèrent à la taverne de Pyr. L'ambiance y était détendue cependant il n'y avait étonnament peu de monde.
Tavernier, deux repas avec une bonne bouteille de vin de shooki, s'il te plait. Au fait, sais tu pourquoi il y a pratiquement personne ce soir?
Le tavernier parut surpris de la question.
Je ne sais pas, peut être y a t'il une cérémonie quelque part? Mais c'est vrai que c'est bizarre... Installez vous, je viens vous porter vos assiettes.
Sans attendre, le clochard alla s'installer à une table libre, Creenshaw quant à lui avait trouvé bizarre l'attitude du tavernier.
Tu comptes manger debout, jeune homin?
Les paroles du clochard eurent pour effet de sortir le guerrier fyros de ses pensées, il s'installa alors lui aussi à la table.
Que t'arrive t'il Creenshaw, serais tu méfiant des personnes qui t'entourent?
Ca doit être mon imagination certainement...
Tu es bien comme ton père, toujours un sixième sens pour ce qui est de déceler ce qui est anormal.
C'est aussi ce que m'a dit Mydrick lors de notre rencontre...
Je le sais. Pour soulager tes esprits, oui le tavernier a quelque chose à se reprocher visiblement. Peut être est ce lié au fait que la taverne soit vide bizarrement. Reste sur tes gardes, sait on jamais.
Le visage du clochard durant la courte discussion était devenu sérieux, cependant celle ci terminée, il reprit un visage souriant à l'extrème le regard avide à la vue des assiettes qui arrivaient à leur table.
Ah voilà de quoi bien manger, merci pour ta générosité Creenshaw.
Creenshaw lui n'avait pas faim et même s'il était épuisé, avoir cet homin devant lui le mettait mal à l'aise et l'ambiance de la taverne semblait avoir changé et était devenue pesante. le clochard lui mangeait goûlument.
Bon, je vous ai payé votre repas et la boisson, allez vous enfin me dire pourquoi vous avez aidé ces traitres de Midryck et Bratack?
Je pourrais tout simplement te répondre qu'ils m'ont accosté dans une rue de Pyr, m'ont donné des dappers pour te transmettre le message...
Et c'est tout? Vous vous moquez de moi là?
Tu n'as pas écouté, je t'ai dit que j'aurai pu te dire çà et non pas que c'était la vérité. La vérité elle même est tout autre.
Le jeune fyros semblait déboussolé par tant de manigances auquel il n'était pas habitué. Le clochard pour sa part avait rapidement fini son assiette.
Tu n'as pas faim?
Non
Alors je peux te prendre ton assiette?
Oui, va y...
La réponse à peine émise, l'assiette fut aussitôt échangée et attaquée avec une grande véhémence.
Allez vous enfin m'expliquer de quoi il retourne?
Oui, j'y arrive. Pour commencer, rappelle toi l'ambiance qui règnait au sein de ton oasis quelques temps avant sa chute.
Comment cela me rappeller l'ambiance de l'oasis? Qu'est ce que cela a avoir avec Midryck et Bratack?
Rappelle toi !
Creenshaw essayait de se souvenir, il se rappellait d'avoir jouer avec ses amis de l'époque, s'être entrainé au maniement des armes...
Je ne me rappelle que de bonnes choses, où est le souci?
Tu ne te souviens pas de disputes?
Il essayait encore de fouiller dans ses souvenirs. La mémoire lui revint soudainement.
Oui. Deux homins s'empoignaient parce que l'un en avait marre de devoir payer des impôts pour l'empire alors qu'on ne voyait jamais personne venir à l'oasis. L'autre tentait de le raisonner.
Effectivement. Dexton était très bien au courant de la situation de ton oasis, son éloignement qui provoqua son autarcie. C'est pour cela qu'il envoya un espion chez elle, moi.
Quoi?!?
Et oui, j'étais là le jour de la destruction de ton oasis natale, Creenshaw. L'empereur redoutait une volonté d'indépendance de l'oasis car celà aurait à la fois affaiblit l'empire économiquement mais aussi au niveau des frontières. Et sur ce dernier point, il n'avait pas tort.
Comment çà?
Ton père commandait l'avant poste dans lequel je réussis à m'engager, j'avais pu constater à quel point des marques de désaccord profond entre les soldats commençaient à apparaitre.
Le clochard se tût un court moment, l'air grave, pensif.
Cela ne les avait pourtant pas empêché de s'unir tous contre les matis qui les ont attaqués. Je n'avais jamais vu un tel exemple de solidarité depuis la défense contre les kittins.
...
J'avais aussi remarqué que Midryck n'aimait pas ton père, je l'avais plusieurs fois surpris à souhaiter sa mort après une discussion entre eux. Bratack quant à lui, il paraissait calme et concentré tout le temps. Il était studieux aux entrainements.
Et Gatsu?
Gatsu... Ce fut le seul qui sut qui j'étais en réalité. Il m'avait surpris en train de rédiger mon rapport habdomadaire sur la situation, mais en réalité, il m'avait repéré depuis mon arrivé. Pourtant, il n'avait rien dit. Il aimait l'empire et était contre l'idée que l'oasis devienne indépendante.
Nous avions lié une amitié prodonde en un rien de temps, je lui avais expliqué alors la crainte de Dexton quant à l'affaiblissement des frontières de l'empire.
Après une brève enquête de la frontière environnante par des éclaireurs, il s'était effectivement avérés qu'un détachement lourdement armé matis était en marche pour l'avant poste. Le reste, tu le connais déjà, je crois.
La trahison de Midryck, l'assaut matis.
Il y a une chose que je ne comprend pas. Je n'ai pas souvenir de vous avoir vu avec la caravane qui a quitté l'oasis précipitament, et je n'ai pas entendu dire par Midryck que vous l'aviez accompagné.
Oui, je suis resté avec les volontaires pour protéger l'avant poste, jusqu'au bout. Ton père s'était effectivement battu courageusement.
Le visage du clochard devint d'un coup profondément triste.
Jusqu'au bout, il aura cherché à protéger ses homins. Jusqu'au bout, il aura été un parfait leader. Je l'ai vu s'effondrer sous les balles matis. En cet instant, j'en avais presque oublié ma mission d'espionnage... J'ai combattu à en perdre haleine jusqu'à ce qu'un baril de poudre explose et me projète loin de l'action inconscient. Visiblement, les matis m'avait laissé pour mort.
Vous êtes revenu avec la troupe qui était parti de Pyr alors?
Oui, j'ai retrouvé de nouveau Gatsu.
Vous ne m'aviez pas dit que c'était votre meileur ami avant qu'il parte pour l'oasis?
Je t'ai menti.
Quoi?
M'aurais tu écouté ou bien proposé un repas si je ne te l'avais pas dit?
Effectivement, vous n'auriez rien eu...
Revenons en au cas de Midryck. A mon retour, j'ai fait mon rapport sur l'attaque matis et la trahison de ce dernier. Ce que tu ne sais pas, c'est que traine sur sa tête un mandat d'arrestation sur nos terres. Le souci est qu'on ne réussit jamais à mettre la main sur lui et surtout qu'il est protégé par le royaune d'Yrkanis.
je comprend un peu mieux. Vous auriez voulu que je le tue pour vous, c'est cela?
Oui, j'avoue que ce fut mon objectif bien qu'il n'y avait peu de chance pour que tu y parviennes.
Alors tout ce que j'ai vécu, c'est de votre faute?
En partie et j'en suis profondément désolé.
Vous vous moquez de moi là ?!?
Sans s'en rendre compte, Creenshaw venait de hurler dans la taverne.
Calme toi, Creenshaw.
Comment pourrais je? J'avais tout quitté à cause de vous, ma famille, ma guilde, tout...
Je le sais très bien et je te répète que j'en suis vraiment très attristé mais il fallait le faire pour l'empire.
Le jeune fyros serrait les dents et ne pouvait masquer sa colère.
Mais j'ai échoué, Bratack est intervenu au moment où j'allais le tuer.
Oui, je sais celà aussi. Nous avons appris que depuis la récente signature du traité entre les quatres peuples d'Atys, la troupe de mercenaires de Midryck entretenu par le roi Yrkanis avait été dissoute. Une rumeur circule comme quoi, les deux traitres serait dans le désert fyros.
Est ce encore une manipulation de votre part?
Non, Creenshaw. Si je suis là en ce moment, c'est parce que j'ai estimé que tu as le droit d'être au courant de la situation.
Le clochard arrêta de parler subitement, le regard en direction du tavernier.
Je crois que nous allons devoir couper court à notre discussion cher Creenshaw. Nos invités surprises ont décidé de passer à l'action.
Comment çà?
Le jeune fyros remarqua alors que le tavernier habituellement toujours derrière son bar n'était plus là et qu'il ne restait plus qu'eux dans la pièce principale.
La porte de derrière s'ouvrit alors précipitament, quatres homins habillés entièrement en noir entrèrent alors rapidement, visage masqué et épée à deux mains sorties.
D'un réflexe éclair, le clochard sortit deux pistolets de sous ses loques et envoya une balle de chaque dans les deux premières têtes. Les corps tombèrent alors sur le sol tels des pantins désarticulés, les deux autres se décidèrent à charger.
Creenshaw saisit sa pique et plongea pour éviter la lourde charge de son adversaire. Le clochard quant à lui avait laissé tomber ses pistolets et sortit encore de sous ses loques une épée et une dague.
Le combat faisait rage dans la taverne, leurs adversaires étaient coriaces et surtout bien entrainés. Remarquant enfin une faille dans la défense de son adversaire, Creenshaw transperça le coeur de ce dernier qui tomba sur lui inerte.
Le clochard dansait littéralement avec ces deux lames, et tel un toréador qui commençait à s'ennuyer de son adversaire, il planta le bout de sa lame dans le coeur de son ennemi et trancha de sa dague la gorge pour l'achever.
Un coup de feu retentit alors dans la pièce, un coup de feu puissant, à tel point que les oreilles de Creenshaw en souffrait encore.
Cherchant à savoir d'où le coup venait, il vit le clochard adossé au mur se tenir la poitrine, du sang dégoulinant de sa bouche. Le tireur était lui aussi vêtu entièrement en noir, son fusil comportait une lunette.
L'ennemi s'approcha alors de Creenshaw en rechargant son fusil. Lui ne pouvait pas bougé le corps de son assaillant de tout à l'heure toujours sur lui.
Il vit alors le fusil se poser sur son front quand soudain la porte d'entrée vola en éclat. Les gardes de la ville investissant les lieux rapidement.
Le tueur sortit de la pièce précipitament en courant poursuivi par quelques gardes. Les autres restés aidèrent le jeune fyros à se dégager du corps qui était sur lui. Sans attendre, il alla voir le clochard.
Qui était ces tueurs? Les hommes de main de Midryck?
Non... simplement des... mercenaires... payés... par lui...
Pourquoi voulait il nous tuer?
On... est des soucis... pour lui... Il sait... qu'il est recherché... ici... Les seuls à pouvoir l'avoir... étaient réuni ici...
Comment pourrais je le trouver désormais? C'était vous l'homme bien informé.
Ne t'en fais... pas... L'empereur cherche de nouveaux... espions... plus jeunes... kof kof kof
Creenshaw avait envie de pleurer, encore une personne qui mourait par sa faute. Pourtant, il se retint mais ne put cacher sa tristesse.
Vous ne m'avez jamais dit votre nom, vieil homme.
Oui... C'est vrai... Pourtant, tu ne me l'as... jamais demandé... Kojiro... Je m'appelle Kojiro... Ravi de t'avoir connu, fier guerrier...
L'homin mourut dans les bras de Creenshaw. Les soigneurs arrivèrent trop tard. Une main se posa sur l'épaule du jeune fyros, c'était un garde de la ville.
Monsieur, je suis désolé mais vous allez devoir nous suivre pour interrogatoire.
J'arrive. Je voudrais vous demander de transmettre un message à mes enfants. Dites leur que je vais bien et que je reviendrais dans peu de temps.
Nous transmettrons. Maintenant, nous devons y aller.
Escorté par deux gardes, il rejoint la sortie de la taverne. Il regarda alors la scène une dernière fois, les corps ensanglantés allongés un peu partout, celui de Kojiro...
Une fois dehors, il vit quelques gardes revenir visiblement essouflés vers leur sergent avec pour seul discours :
L'assassin a réussi à s'enfuir...
Tavernier, deux repas avec une bonne bouteille de vin de shooki, s'il te plait. Au fait, sais tu pourquoi il y a pratiquement personne ce soir?
Le tavernier parut surpris de la question.
Je ne sais pas, peut être y a t'il une cérémonie quelque part? Mais c'est vrai que c'est bizarre... Installez vous, je viens vous porter vos assiettes.
Sans attendre, le clochard alla s'installer à une table libre, Creenshaw quant à lui avait trouvé bizarre l'attitude du tavernier.
Tu comptes manger debout, jeune homin?
Les paroles du clochard eurent pour effet de sortir le guerrier fyros de ses pensées, il s'installa alors lui aussi à la table.
Que t'arrive t'il Creenshaw, serais tu méfiant des personnes qui t'entourent?
Ca doit être mon imagination certainement...
Tu es bien comme ton père, toujours un sixième sens pour ce qui est de déceler ce qui est anormal.
C'est aussi ce que m'a dit Mydrick lors de notre rencontre...
Je le sais. Pour soulager tes esprits, oui le tavernier a quelque chose à se reprocher visiblement. Peut être est ce lié au fait que la taverne soit vide bizarrement. Reste sur tes gardes, sait on jamais.
Le visage du clochard durant la courte discussion était devenu sérieux, cependant celle ci terminée, il reprit un visage souriant à l'extrème le regard avide à la vue des assiettes qui arrivaient à leur table.
Ah voilà de quoi bien manger, merci pour ta générosité Creenshaw.
Creenshaw lui n'avait pas faim et même s'il était épuisé, avoir cet homin devant lui le mettait mal à l'aise et l'ambiance de la taverne semblait avoir changé et était devenue pesante. le clochard lui mangeait goûlument.
Bon, je vous ai payé votre repas et la boisson, allez vous enfin me dire pourquoi vous avez aidé ces traitres de Midryck et Bratack?
Je pourrais tout simplement te répondre qu'ils m'ont accosté dans une rue de Pyr, m'ont donné des dappers pour te transmettre le message...
Et c'est tout? Vous vous moquez de moi là?
Tu n'as pas écouté, je t'ai dit que j'aurai pu te dire çà et non pas que c'était la vérité. La vérité elle même est tout autre.
Le jeune fyros semblait déboussolé par tant de manigances auquel il n'était pas habitué. Le clochard pour sa part avait rapidement fini son assiette.
Tu n'as pas faim?
Non
Alors je peux te prendre ton assiette?
Oui, va y...
La réponse à peine émise, l'assiette fut aussitôt échangée et attaquée avec une grande véhémence.
Allez vous enfin m'expliquer de quoi il retourne?
Oui, j'y arrive. Pour commencer, rappelle toi l'ambiance qui règnait au sein de ton oasis quelques temps avant sa chute.
Comment cela me rappeller l'ambiance de l'oasis? Qu'est ce que cela a avoir avec Midryck et Bratack?
Rappelle toi !
Creenshaw essayait de se souvenir, il se rappellait d'avoir jouer avec ses amis de l'époque, s'être entrainé au maniement des armes...
Je ne me rappelle que de bonnes choses, où est le souci?
Tu ne te souviens pas de disputes?
Il essayait encore de fouiller dans ses souvenirs. La mémoire lui revint soudainement.
Oui. Deux homins s'empoignaient parce que l'un en avait marre de devoir payer des impôts pour l'empire alors qu'on ne voyait jamais personne venir à l'oasis. L'autre tentait de le raisonner.
Effectivement. Dexton était très bien au courant de la situation de ton oasis, son éloignement qui provoqua son autarcie. C'est pour cela qu'il envoya un espion chez elle, moi.
Quoi?!?
Et oui, j'étais là le jour de la destruction de ton oasis natale, Creenshaw. L'empereur redoutait une volonté d'indépendance de l'oasis car celà aurait à la fois affaiblit l'empire économiquement mais aussi au niveau des frontières. Et sur ce dernier point, il n'avait pas tort.
Comment çà?
Ton père commandait l'avant poste dans lequel je réussis à m'engager, j'avais pu constater à quel point des marques de désaccord profond entre les soldats commençaient à apparaitre.
Le clochard se tût un court moment, l'air grave, pensif.
Cela ne les avait pourtant pas empêché de s'unir tous contre les matis qui les ont attaqués. Je n'avais jamais vu un tel exemple de solidarité depuis la défense contre les kittins.
...
J'avais aussi remarqué que Midryck n'aimait pas ton père, je l'avais plusieurs fois surpris à souhaiter sa mort après une discussion entre eux. Bratack quant à lui, il paraissait calme et concentré tout le temps. Il était studieux aux entrainements.
Et Gatsu?
Gatsu... Ce fut le seul qui sut qui j'étais en réalité. Il m'avait surpris en train de rédiger mon rapport habdomadaire sur la situation, mais en réalité, il m'avait repéré depuis mon arrivé. Pourtant, il n'avait rien dit. Il aimait l'empire et était contre l'idée que l'oasis devienne indépendante.
Nous avions lié une amitié prodonde en un rien de temps, je lui avais expliqué alors la crainte de Dexton quant à l'affaiblissement des frontières de l'empire.
Après une brève enquête de la frontière environnante par des éclaireurs, il s'était effectivement avérés qu'un détachement lourdement armé matis était en marche pour l'avant poste. Le reste, tu le connais déjà, je crois.
La trahison de Midryck, l'assaut matis.
Il y a une chose que je ne comprend pas. Je n'ai pas souvenir de vous avoir vu avec la caravane qui a quitté l'oasis précipitament, et je n'ai pas entendu dire par Midryck que vous l'aviez accompagné.
Oui, je suis resté avec les volontaires pour protéger l'avant poste, jusqu'au bout. Ton père s'était effectivement battu courageusement.
Le visage du clochard devint d'un coup profondément triste.
Jusqu'au bout, il aura cherché à protéger ses homins. Jusqu'au bout, il aura été un parfait leader. Je l'ai vu s'effondrer sous les balles matis. En cet instant, j'en avais presque oublié ma mission d'espionnage... J'ai combattu à en perdre haleine jusqu'à ce qu'un baril de poudre explose et me projète loin de l'action inconscient. Visiblement, les matis m'avait laissé pour mort.
Vous êtes revenu avec la troupe qui était parti de Pyr alors?
Oui, j'ai retrouvé de nouveau Gatsu.
Vous ne m'aviez pas dit que c'était votre meileur ami avant qu'il parte pour l'oasis?
Je t'ai menti.
Quoi?
M'aurais tu écouté ou bien proposé un repas si je ne te l'avais pas dit?
Effectivement, vous n'auriez rien eu...
Revenons en au cas de Midryck. A mon retour, j'ai fait mon rapport sur l'attaque matis et la trahison de ce dernier. Ce que tu ne sais pas, c'est que traine sur sa tête un mandat d'arrestation sur nos terres. Le souci est qu'on ne réussit jamais à mettre la main sur lui et surtout qu'il est protégé par le royaune d'Yrkanis.
je comprend un peu mieux. Vous auriez voulu que je le tue pour vous, c'est cela?
Oui, j'avoue que ce fut mon objectif bien qu'il n'y avait peu de chance pour que tu y parviennes.
Alors tout ce que j'ai vécu, c'est de votre faute?
En partie et j'en suis profondément désolé.
Vous vous moquez de moi là ?!?
Sans s'en rendre compte, Creenshaw venait de hurler dans la taverne.
Calme toi, Creenshaw.
Comment pourrais je? J'avais tout quitté à cause de vous, ma famille, ma guilde, tout...
Je le sais très bien et je te répète que j'en suis vraiment très attristé mais il fallait le faire pour l'empire.
Le jeune fyros serrait les dents et ne pouvait masquer sa colère.
Mais j'ai échoué, Bratack est intervenu au moment où j'allais le tuer.
Oui, je sais celà aussi. Nous avons appris que depuis la récente signature du traité entre les quatres peuples d'Atys, la troupe de mercenaires de Midryck entretenu par le roi Yrkanis avait été dissoute. Une rumeur circule comme quoi, les deux traitres serait dans le désert fyros.
Est ce encore une manipulation de votre part?
Non, Creenshaw. Si je suis là en ce moment, c'est parce que j'ai estimé que tu as le droit d'être au courant de la situation.
Le clochard arrêta de parler subitement, le regard en direction du tavernier.
Je crois que nous allons devoir couper court à notre discussion cher Creenshaw. Nos invités surprises ont décidé de passer à l'action.
Comment çà?
Le jeune fyros remarqua alors que le tavernier habituellement toujours derrière son bar n'était plus là et qu'il ne restait plus qu'eux dans la pièce principale.
La porte de derrière s'ouvrit alors précipitament, quatres homins habillés entièrement en noir entrèrent alors rapidement, visage masqué et épée à deux mains sorties.
D'un réflexe éclair, le clochard sortit deux pistolets de sous ses loques et envoya une balle de chaque dans les deux premières têtes. Les corps tombèrent alors sur le sol tels des pantins désarticulés, les deux autres se décidèrent à charger.
Creenshaw saisit sa pique et plongea pour éviter la lourde charge de son adversaire. Le clochard quant à lui avait laissé tomber ses pistolets et sortit encore de sous ses loques une épée et une dague.
Le combat faisait rage dans la taverne, leurs adversaires étaient coriaces et surtout bien entrainés. Remarquant enfin une faille dans la défense de son adversaire, Creenshaw transperça le coeur de ce dernier qui tomba sur lui inerte.
Le clochard dansait littéralement avec ces deux lames, et tel un toréador qui commençait à s'ennuyer de son adversaire, il planta le bout de sa lame dans le coeur de son ennemi et trancha de sa dague la gorge pour l'achever.
Un coup de feu retentit alors dans la pièce, un coup de feu puissant, à tel point que les oreilles de Creenshaw en souffrait encore.
Cherchant à savoir d'où le coup venait, il vit le clochard adossé au mur se tenir la poitrine, du sang dégoulinant de sa bouche. Le tireur était lui aussi vêtu entièrement en noir, son fusil comportait une lunette.
L'ennemi s'approcha alors de Creenshaw en rechargant son fusil. Lui ne pouvait pas bougé le corps de son assaillant de tout à l'heure toujours sur lui.
Il vit alors le fusil se poser sur son front quand soudain la porte d'entrée vola en éclat. Les gardes de la ville investissant les lieux rapidement.
Le tueur sortit de la pièce précipitament en courant poursuivi par quelques gardes. Les autres restés aidèrent le jeune fyros à se dégager du corps qui était sur lui. Sans attendre, il alla voir le clochard.
Qui était ces tueurs? Les hommes de main de Midryck?
Non... simplement des... mercenaires... payés... par lui...
Pourquoi voulait il nous tuer?
On... est des soucis... pour lui... Il sait... qu'il est recherché... ici... Les seuls à pouvoir l'avoir... étaient réuni ici...
Comment pourrais je le trouver désormais? C'était vous l'homme bien informé.
Ne t'en fais... pas... L'empereur cherche de nouveaux... espions... plus jeunes... kof kof kof
Creenshaw avait envie de pleurer, encore une personne qui mourait par sa faute. Pourtant, il se retint mais ne put cacher sa tristesse.
Vous ne m'avez jamais dit votre nom, vieil homme.
Oui... C'est vrai... Pourtant, tu ne me l'as... jamais demandé... Kojiro... Je m'appelle Kojiro... Ravi de t'avoir connu, fier guerrier...
L'homin mourut dans les bras de Creenshaw. Les soigneurs arrivèrent trop tard. Une main se posa sur l'épaule du jeune fyros, c'était un garde de la ville.
Monsieur, je suis désolé mais vous allez devoir nous suivre pour interrogatoire.
J'arrive. Je voudrais vous demander de transmettre un message à mes enfants. Dites leur que je vais bien et que je reviendrais dans peu de temps.
Nous transmettrons. Maintenant, nous devons y aller.
Escorté par deux gardes, il rejoint la sortie de la taverne. Il regarda alors la scène une dernière fois, les corps ensanglantés allongés un peu partout, celui de Kojiro...
Une fois dehors, il vit quelques gardes revenir visiblement essouflés vers leur sergent avec pour seul discours :
L'assassin a réussi à s'enfuir...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Voilà, petit, tu n'as rien à craindre, ton père est en sécurité maintenant.
Sur ces dernières paroles, le garde avait fini d'accomplir sa tâche : prévenir les enfants d'un certain Creenshaw qu'il allait bien.
Salvator avait eu peur quelques instants en voyant le garde qui les avait fait demandé, il avait pensé au pire mais désormais il était rassuré. Voilà quelques temps que son père n'était pas revenu au hall de guilde, mais d'après les dires du garde, il serait toujours au palais de Pyr.
Sylve attendait sur le pas de la porte de la salle de classe. La voyant, le jeune homin s'empressa de rentrer, il n'aimait pas voir la trykette s'énerver mais il la soupçonnait de faire semblant par moment. Tessa continuait toujours d'écrire sa dictée. Salvator, trop content, ne put s'empêcher de souffler à sa soeur les dernières infos sur leur père.
C'est vrai? Papa va bien?
Chuuuuut ! Parle moins fort...
Une règle claqua sur la table, Sylve tout sourcil froncé semblait visiblement en colère.
On ne parle pas, et on écrit. Ce n'est pas la peine de tricher, je saurai qui n'aura pas appris ses leçons.
Le cours de la journée se termina ainsi, les deux enfants quittèrent la salle de classe. Au détour d'un couloir quelques pas plus loin, Salvator entendit une voix bien familière.
Tu es très drôle quand tu fais semblant d'être méchante, Sylve.
Peut être mais je n'aime pas çà...
Ca ne peut pas leur faire de mal, tu sais. S'ils tiennent de Pyrotess et de Creenshaw, ce seront de vrais petits monstres plus tard.
Oui, c'est bien possible mais alors ca voudrait dire qu'ils tiennent plus du côté de leur père. Mais fais quand même attention Clepto que Creen ne t'entende pas dire çà.
Instinctivement, Clepto se toucha la main.
De loin, Salvator souriait, il avait bien deviné qu'elle le faisait exprès d'être en colère. L'heure qui arrivait était sa préféré, l'entrainement au combat et c'était Clepto qui s'était proposé pour cela.
Il attendit alors un peu que lui et Sylve s'éloigne un peu pour sortir de sa cachette. Alors qu'il s'apprêtait à partir, une main se posa sur son épaule.
Qu'est ce que tu espionnes là toi?
La voix était dure mais malgré tout féminine, il reconnut tout de suite de qui il s'agissait.
Euh... Bonjours Madame Officier de... La légion trois... Gozmoth...
Tu faisais quoi là? Tu espionnais qui?
Je... Je n'espionnais personne madame, je joue avec ma soeur...
Ne m'appelle plus madame, ça m'agace.
D'accord mada... D'accord Officier de la troisième légion.
Je crois savoir que tu devrais être à ton cours avec Clepto non?
Oui...
Tu attends quoi pour y aller?
Je... J'y vais tout de suite, officier de la troisième légion...
Salvator partit alors très vite en direction de la salle d'entrainement. Il croisa la salle d'entrainement à la magie de sa soeur. C'était Ukualaï qui lui enseignait cet art mais ce dernier n'étant pas là, elle lisait les livres que ce dernier lui avait laissé.
Et bien, tu es en retard...
Pardon légionnaire Clepto, je ne le ferai plus.
Bah, ce n'est rien.
Salvator, je ne vais pas pouvoir t'enseigner aujourd'hui, je dois participer à l'escorte du chef qui revient des terres matis.
D'accord
Tu as donc quartier libre.
Merci légionnaire Clepto.
A peine dit, déjà parti. Le jeune homin alla prévenir sa soeur qu'il avait quartier libre et sortit se ballader dans les rues de Pyr retrouver sa bande de copains.
Sur la petite place à la fontaine devant la taverne, attendant ses amis, il surprit une discussion entre deux soldats visiblement tout juste revenu d'un long voyage dans le désert vu leur tenue.
Tiens salut toi, comment ça va?
Ben ma foi, pas trop mal, tu vois. Je viens juste de rentrer des terres matis. Escorter des convois de marchandises n'a vraiment rien d'excaltant.
Ouai, c'est bien vrai çà.
Dis tu connais pas la nouvelle? Tu connais les Légions Fyros?
Bien évidemment, faudrait être stupide pour ne pas les connaitre.
Ouai, ben leur chef vient de descendre en publique un des ses siens.
Ah bon? C'est pas commun çà...
Ouai, apparemment, si j'ai bien compris, le fautif aurait eu la bouche un peu trop grande. Il aurait dit ce qu'il pense à des matis...
Oula, oui, ça a dû en choquer plus d'un alors, ahahahahahahahahah...
Ouai apparemment, à tel point que le chef des Légions Fyros se serait soumis à la volonté d'un matis en annonçant publiquement que le légionnaire serait expulsé de la guilde.
Bouaaa, il a vraiment fait çà??
Ben c'est ce qui se dit...
Trop dur...
Ouai...
Il s'appelle comment le gars qui est viré?
Je sais plus trop, mais je crois que c'est Cennlau, non c'est pas...
Tu t'en souviens plus?
Ben, j'essaie de me souvenir, t'es drôle toi...
C'est vrai que tu as une mémoire de yubo toi, ahahahahahahahah...
Creenshaw, il s'appelle Creenshaw, voilà je m'en suis souvenu...
Et bien buvons un verre à son honneur.
Ouai, ahahahahahahahahahahah...
Comme un monde qui s'écroule, la nouvelle figa littéralement Salvator sur place. A tel point qu'il ne réalisa même pas que ces amis étaient arrivés depuis un petit moment et l'attendait. Quand il ressortit de ses songes, il les suivit sans grande conviction.
La soirée passa, et la faim fit tout de même revenir Salvator au hall de guilde. De nombreux mektoubs étaient stationnés devant l'étable, visiblement le chef devait être arrivés...
Sa soeur alla à son encontre visiblement joyeuse.
Salva, papa est revenu, il est là !
Ah bon?
Oui, allé, viens !
Lui saisissant la main, Tessa l'emmena directement à la chambre de leur père. La porte s'ouvrit brusquement. Creenshaw leur faisait face, la mine sombre et déterminé.
Les enfants, faites vos bagages, on s'en va !
Pour la première fois, Salvator pleura de dépit...
Sur ces dernières paroles, le garde avait fini d'accomplir sa tâche : prévenir les enfants d'un certain Creenshaw qu'il allait bien.
Salvator avait eu peur quelques instants en voyant le garde qui les avait fait demandé, il avait pensé au pire mais désormais il était rassuré. Voilà quelques temps que son père n'était pas revenu au hall de guilde, mais d'après les dires du garde, il serait toujours au palais de Pyr.
Sylve attendait sur le pas de la porte de la salle de classe. La voyant, le jeune homin s'empressa de rentrer, il n'aimait pas voir la trykette s'énerver mais il la soupçonnait de faire semblant par moment. Tessa continuait toujours d'écrire sa dictée. Salvator, trop content, ne put s'empêcher de souffler à sa soeur les dernières infos sur leur père.
C'est vrai? Papa va bien?
Chuuuuut ! Parle moins fort...
Une règle claqua sur la table, Sylve tout sourcil froncé semblait visiblement en colère.
On ne parle pas, et on écrit. Ce n'est pas la peine de tricher, je saurai qui n'aura pas appris ses leçons.
Le cours de la journée se termina ainsi, les deux enfants quittèrent la salle de classe. Au détour d'un couloir quelques pas plus loin, Salvator entendit une voix bien familière.
Tu es très drôle quand tu fais semblant d'être méchante, Sylve.
Peut être mais je n'aime pas çà...
Ca ne peut pas leur faire de mal, tu sais. S'ils tiennent de Pyrotess et de Creenshaw, ce seront de vrais petits monstres plus tard.
Oui, c'est bien possible mais alors ca voudrait dire qu'ils tiennent plus du côté de leur père. Mais fais quand même attention Clepto que Creen ne t'entende pas dire çà.
Instinctivement, Clepto se toucha la main.
De loin, Salvator souriait, il avait bien deviné qu'elle le faisait exprès d'être en colère. L'heure qui arrivait était sa préféré, l'entrainement au combat et c'était Clepto qui s'était proposé pour cela.
Il attendit alors un peu que lui et Sylve s'éloigne un peu pour sortir de sa cachette. Alors qu'il s'apprêtait à partir, une main se posa sur son épaule.
Qu'est ce que tu espionnes là toi?
La voix était dure mais malgré tout féminine, il reconnut tout de suite de qui il s'agissait.
Euh... Bonjours Madame Officier de... La légion trois... Gozmoth...
Tu faisais quoi là? Tu espionnais qui?
Je... Je n'espionnais personne madame, je joue avec ma soeur...
Ne m'appelle plus madame, ça m'agace.
D'accord mada... D'accord Officier de la troisième légion.
Je crois savoir que tu devrais être à ton cours avec Clepto non?
Oui...
Tu attends quoi pour y aller?
Je... J'y vais tout de suite, officier de la troisième légion...
Salvator partit alors très vite en direction de la salle d'entrainement. Il croisa la salle d'entrainement à la magie de sa soeur. C'était Ukualaï qui lui enseignait cet art mais ce dernier n'étant pas là, elle lisait les livres que ce dernier lui avait laissé.
Et bien, tu es en retard...
Pardon légionnaire Clepto, je ne le ferai plus.
Bah, ce n'est rien.
Salvator, je ne vais pas pouvoir t'enseigner aujourd'hui, je dois participer à l'escorte du chef qui revient des terres matis.
D'accord
Tu as donc quartier libre.
Merci légionnaire Clepto.
A peine dit, déjà parti. Le jeune homin alla prévenir sa soeur qu'il avait quartier libre et sortit se ballader dans les rues de Pyr retrouver sa bande de copains.
Sur la petite place à la fontaine devant la taverne, attendant ses amis, il surprit une discussion entre deux soldats visiblement tout juste revenu d'un long voyage dans le désert vu leur tenue.
Tiens salut toi, comment ça va?
Ben ma foi, pas trop mal, tu vois. Je viens juste de rentrer des terres matis. Escorter des convois de marchandises n'a vraiment rien d'excaltant.
Ouai, c'est bien vrai çà.
Dis tu connais pas la nouvelle? Tu connais les Légions Fyros?
Bien évidemment, faudrait être stupide pour ne pas les connaitre.
Ouai, ben leur chef vient de descendre en publique un des ses siens.
Ah bon? C'est pas commun çà...
Ouai, apparemment, si j'ai bien compris, le fautif aurait eu la bouche un peu trop grande. Il aurait dit ce qu'il pense à des matis...
Oula, oui, ça a dû en choquer plus d'un alors, ahahahahahahahahah...
Ouai apparemment, à tel point que le chef des Légions Fyros se serait soumis à la volonté d'un matis en annonçant publiquement que le légionnaire serait expulsé de la guilde.
Bouaaa, il a vraiment fait çà??
Ben c'est ce qui se dit...
Trop dur...
Ouai...
Il s'appelle comment le gars qui est viré?
Je sais plus trop, mais je crois que c'est Cennlau, non c'est pas...
Tu t'en souviens plus?
Ben, j'essaie de me souvenir, t'es drôle toi...
C'est vrai que tu as une mémoire de yubo toi, ahahahahahahahah...
Creenshaw, il s'appelle Creenshaw, voilà je m'en suis souvenu...
Et bien buvons un verre à son honneur.
Ouai, ahahahahahahahahahahah...
Comme un monde qui s'écroule, la nouvelle figa littéralement Salvator sur place. A tel point qu'il ne réalisa même pas que ces amis étaient arrivés depuis un petit moment et l'attendait. Quand il ressortit de ses songes, il les suivit sans grande conviction.
La soirée passa, et la faim fit tout de même revenir Salvator au hall de guilde. De nombreux mektoubs étaient stationnés devant l'étable, visiblement le chef devait être arrivés...
Sa soeur alla à son encontre visiblement joyeuse.
Salva, papa est revenu, il est là !
Ah bon?
Oui, allé, viens !
Lui saisissant la main, Tessa l'emmena directement à la chambre de leur père. La porte s'ouvrit brusquement. Creenshaw leur faisait face, la mine sombre et déterminé.
Les enfants, faites vos bagages, on s'en va !
Pour la première fois, Salvator pleura de dépit...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [BG Creenshaw : 2ème Partie] Né et Mort dans la douleur
Les mois qui venaient de s'écouler avaient été insupportables pour Creenshaw et ses enfants. Les semaines passaient les unes après les autres sans laisser profiler une éclaircie dans la vie de la famille.
Le guerrier fyros voyait sa famille se désagréger au fur et à mesure sans rien pouvoir faire.
Creenshaw, tu es leur père et le sera toujours, souviens t'en !
Il se souvenait des paroles communes de Sorcha et de Lurtz, mais bien qu'il le savait, il se demandait si cela était encore bien pour ses enfants.
Quelques semaines auparavant, Tessa lui avait annoncer qu'elle arrêtait la magie. Chose dans laquelle elle excellait aux dires de son ami Ukualaï. Il avait bien tenté de la raisonner mais en vain. Il l'avait lu dans ses yeux, elle ne rêvait plus. Depuis ce jour, elle avait le regard vide.
Salvator quant à lui, avait très mal pris le départ de son père des Légions Fyros. Clepto pourtant s'était arrangé pour qu'il continue à l'entrainer au maniement des armes comme auparavant, mais il n'y allait plus. Il avait rejoint au contraire une bande des jeunes qui sévissaient dans les rues. De nombreuses fois, les gardes de la ville l'avait ramené chez lui après une arrestation pour vol ou violence.
Tessa, viens ici s'il te plait. J'ai pris une décision importante pour nous trois. Dès que ton frère reviendra, je vous l'annoncerai. En attendant, reste là, il ne devrait pas tarder à rentrer.
D'habitude, Salvator revenait en début de soirée la faim au ventre mais bizarrement, la nuit approchait à grand pas et son ombre n'était toujours pas là. De son côté, Tessa faisait le menage, le repas, lavait la vaisselle sans rien dire ni afficher le moindre sentiment.
Tessa, laisse la vaisselle, je la ferai...
La toute jeune homine s'arrêta un moment puis reprit sa tâche. Le regard lourd, il la regarda s'affairer à la tâche invariablement le regard vide.
Une frappe lourde secoua la porte...
Creenshaw, garde de Pyr, ouvrez votre porte !
Tessa s'arrêta et fixa la porte. le guerrier fyros se leva et alla ouvrir. il découvrit alors un membre de la garde tenant dans ses bras Salvator couvert de pansement à moitié éveillé.
Que lui est il arrivé?
Une bande rivale lui est tombé dessus, il a eu énormément de chance, vous savez. Mais ne vous inquiétez pas, il a été soigné. Quelques jours de repos suffiront, par contre les soins ne sont pas gratuit...
Oui, je le sais mais j'ai de quoi payer, ne vous inquiétez pas.
Le guerrier sortit quelques dappers qu'il donna au garde et prit son enfant dans ses bras. Le garde partit alors au loin, reprenant sa garde quotidienne dans les rues de Pyr.
Creenshaw déposa Salvator dans le canapé de l'appartement, Tessa alla vite à ses côtés. Le jeune fyros fixait le plafond se forçant visiblement à ne pas regarder son père.
Nous sommes enfin réunis. Tessa installe toi, s'il te plait. J'ai pris une décision importante pour nous trois. Une décision lourde de conséquence mais qui est inévitable vu la situation.
Un léger silence s'installa malgré la respiration forte de Salvator.
J'ai décidé de vous remettre aux mains des Légions Fyros pour que vous repreniez vos études là bas.
Le visage de Tessa fut pris par l'étonnement. Salvator ne bouga pas d'un poil.
Tessa, tu reprendras ton enseignement à la magie, je sais que c'est ta passion et ton seul désir. Et toi, Salvator, tu iras suivre les cours de Clepto comme auparavant.
Papa, je t'ai déjà dit que j'avais arrêté la magie, n'insiste pas...
Pour la première fois, Creenshaw colla immédiatement une claque à Tessa qui se mit alors à pleurer.
Ne dis plus jamais çà.
Ne touche plus Tessa, papa ! Sinon, t'auras affaire à moi !
Je ne vous ai jamais toucher mes enfants mais depuis quelques temps, je vous ai vu vous détruire vous même. C'est pour vous que j'ai pris cette décision, elle sera difficile pour vous comme pour moi, mais c'est la meilleure pour tout le monde.
Et toi papa, tu vas toi aussi retourner dans les Légions Fyros?
Non, Tessa, je ne peux plus...
Mais tu nous abandonnes alors !?!
Non mes amours, il ne faut pas voir cela comme cà... C'est pour votre avenir, vous comprendrez plus tard quand vous aurez grandi, vous comprendrez combien cette terrible décision était important pour l'avenir de notre famille.
Mais on ne veut plus être séparé de toi... Même si on t'en veut un peu d'avoir quitter les Légions Fyros...
Tais toi Tessa, c'est plus compliqué que çà l'histoire du départ de papa. Je l'ai bien compris moi. Dis moi papa, tu viendras nous voir de temps en temps?
J'essaierai mais je n'aurai plus le droit d'entrer dans le hall de la guilde vous savez...
Tessa pleurait toujours mais plus à cause de la claque, elle venait de comprendre la décision de son père et désormais elle serrait très fort la main de Salvator.
Salvator, tu te dois de protéger ta soeur Tessa, qu'il ne lui arrive rien. Et surtout, ne traines plus avec ces voyoux. Jamais tu ne réaliseras ton rêve ainsi. Et toi, Tessa consacre toi à la magie du mieux que tu peux... Maintenant, allez vous coucher, il est temps pour vous de dormir.
Papa, quand est ce que nous devrons aller là bas?
Je vais aller voir les personnes qu'il faut demain.
D'accord.
Salvator se leva avec difficulté et aidé par Tessa, ils allèrent tous les deux embrasser leur père et rejoignirent leur lit.
Le silence remplit alors l'appartement, toujours assis sur sa chaise, Creenshaw se tenait la tête. Il leur avait annoncé mais avait toujours contacté personne.
Le lendemain, les enfants se levèrent tôt, ils trouvèrent leur père endormi sur la table de la salle à manger, une lettre à ses côtés.
Les deux enfants retournèrent alors dans leur chambre attendant le réveil de Creenshaw...
Plus tard dans la matinée...
Allons y les enfants, il est temps d'y aller.
La direction de leur marche les menait en direction du hall des Légions Fyros. Ils s'arrêtèrent à une centaine de mètre de là.
Les enfants, il est temps pour vous de réaliser vos rêves. N'oubliez jamais que moi et votre mère penseront et veilleront toujours sur vous. Et ne vous inquiétez pas, nous nous reverrons bientôt.
Une dernière fois, les deux enfants se réfugièrent dans les bras de leur père qui les embrassait une dernière fois chacun. Puis comme si tous s'étaient compris, il rejoignirent le hall présentant la requête à un garde stationné à l'entrée du batiment.
J'ai fait ce qui était le mieux pour vous mes enfants... Il est temps pour moi d'aller répondre à une autre demande...
Creenshaw attendit que Salvator et Tessa entrèrent dans le hall de guilde pour enfin s'en aller. Son chemin visiblement le menait en direction de l'Agora de Pyr... Il avait enfin prit sa décision...
Le guerrier fyros voyait sa famille se désagréger au fur et à mesure sans rien pouvoir faire.
Creenshaw, tu es leur père et le sera toujours, souviens t'en !
Il se souvenait des paroles communes de Sorcha et de Lurtz, mais bien qu'il le savait, il se demandait si cela était encore bien pour ses enfants.
Quelques semaines auparavant, Tessa lui avait annoncer qu'elle arrêtait la magie. Chose dans laquelle elle excellait aux dires de son ami Ukualaï. Il avait bien tenté de la raisonner mais en vain. Il l'avait lu dans ses yeux, elle ne rêvait plus. Depuis ce jour, elle avait le regard vide.
Salvator quant à lui, avait très mal pris le départ de son père des Légions Fyros. Clepto pourtant s'était arrangé pour qu'il continue à l'entrainer au maniement des armes comme auparavant, mais il n'y allait plus. Il avait rejoint au contraire une bande des jeunes qui sévissaient dans les rues. De nombreuses fois, les gardes de la ville l'avait ramené chez lui après une arrestation pour vol ou violence.
Tessa, viens ici s'il te plait. J'ai pris une décision importante pour nous trois. Dès que ton frère reviendra, je vous l'annoncerai. En attendant, reste là, il ne devrait pas tarder à rentrer.
D'habitude, Salvator revenait en début de soirée la faim au ventre mais bizarrement, la nuit approchait à grand pas et son ombre n'était toujours pas là. De son côté, Tessa faisait le menage, le repas, lavait la vaisselle sans rien dire ni afficher le moindre sentiment.
Tessa, laisse la vaisselle, je la ferai...
La toute jeune homine s'arrêta un moment puis reprit sa tâche. Le regard lourd, il la regarda s'affairer à la tâche invariablement le regard vide.
Une frappe lourde secoua la porte...
Creenshaw, garde de Pyr, ouvrez votre porte !
Tessa s'arrêta et fixa la porte. le guerrier fyros se leva et alla ouvrir. il découvrit alors un membre de la garde tenant dans ses bras Salvator couvert de pansement à moitié éveillé.
Que lui est il arrivé?
Une bande rivale lui est tombé dessus, il a eu énormément de chance, vous savez. Mais ne vous inquiétez pas, il a été soigné. Quelques jours de repos suffiront, par contre les soins ne sont pas gratuit...
Oui, je le sais mais j'ai de quoi payer, ne vous inquiétez pas.
Le guerrier sortit quelques dappers qu'il donna au garde et prit son enfant dans ses bras. Le garde partit alors au loin, reprenant sa garde quotidienne dans les rues de Pyr.
Creenshaw déposa Salvator dans le canapé de l'appartement, Tessa alla vite à ses côtés. Le jeune fyros fixait le plafond se forçant visiblement à ne pas regarder son père.
Nous sommes enfin réunis. Tessa installe toi, s'il te plait. J'ai pris une décision importante pour nous trois. Une décision lourde de conséquence mais qui est inévitable vu la situation.
Un léger silence s'installa malgré la respiration forte de Salvator.
J'ai décidé de vous remettre aux mains des Légions Fyros pour que vous repreniez vos études là bas.
Le visage de Tessa fut pris par l'étonnement. Salvator ne bouga pas d'un poil.
Tessa, tu reprendras ton enseignement à la magie, je sais que c'est ta passion et ton seul désir. Et toi, Salvator, tu iras suivre les cours de Clepto comme auparavant.
Papa, je t'ai déjà dit que j'avais arrêté la magie, n'insiste pas...
Pour la première fois, Creenshaw colla immédiatement une claque à Tessa qui se mit alors à pleurer.
Ne dis plus jamais çà.
Ne touche plus Tessa, papa ! Sinon, t'auras affaire à moi !
Je ne vous ai jamais toucher mes enfants mais depuis quelques temps, je vous ai vu vous détruire vous même. C'est pour vous que j'ai pris cette décision, elle sera difficile pour vous comme pour moi, mais c'est la meilleure pour tout le monde.
Et toi papa, tu vas toi aussi retourner dans les Légions Fyros?
Non, Tessa, je ne peux plus...
Mais tu nous abandonnes alors !?!
Non mes amours, il ne faut pas voir cela comme cà... C'est pour votre avenir, vous comprendrez plus tard quand vous aurez grandi, vous comprendrez combien cette terrible décision était important pour l'avenir de notre famille.
Mais on ne veut plus être séparé de toi... Même si on t'en veut un peu d'avoir quitter les Légions Fyros...
Tais toi Tessa, c'est plus compliqué que çà l'histoire du départ de papa. Je l'ai bien compris moi. Dis moi papa, tu viendras nous voir de temps en temps?
J'essaierai mais je n'aurai plus le droit d'entrer dans le hall de la guilde vous savez...
Tessa pleurait toujours mais plus à cause de la claque, elle venait de comprendre la décision de son père et désormais elle serrait très fort la main de Salvator.
Salvator, tu te dois de protéger ta soeur Tessa, qu'il ne lui arrive rien. Et surtout, ne traines plus avec ces voyoux. Jamais tu ne réaliseras ton rêve ainsi. Et toi, Tessa consacre toi à la magie du mieux que tu peux... Maintenant, allez vous coucher, il est temps pour vous de dormir.
Papa, quand est ce que nous devrons aller là bas?
Je vais aller voir les personnes qu'il faut demain.
D'accord.
Salvator se leva avec difficulté et aidé par Tessa, ils allèrent tous les deux embrasser leur père et rejoignirent leur lit.
Le silence remplit alors l'appartement, toujours assis sur sa chaise, Creenshaw se tenait la tête. Il leur avait annoncé mais avait toujours contacté personne.
Le lendemain, les enfants se levèrent tôt, ils trouvèrent leur père endormi sur la table de la salle à manger, une lettre à ses côtés.
Missive adressée à : L'officier de la troisième légion, Gozmoth.
De : Creenshaw, fyros
Objet : Recrutement de deux jeunes fyros : Salvator et Tessa.
Bonjours, officier de la troisième légion Gozmoth, je fais appel à vous afin de vous demander de prendre sous votre aile deux jeunes recrues que sont mes enfants Salvator et Tessa.
Je suis sûr qu'ils répondront parfaitement aux conditions pour devenir membres des grandes Légions Fyros. C'est pour cela que je souhaite vous les confier afin que vous leur permettiez de bénéficier d'un entrainement digne des meilleurs afin qu'ils puissent réaliser leur rêve futur.
Etant donner mes relations plus que douteuse avec votre Chef de guerre Ufo, j'ai choisi de passer par vous pour faciliter les démarches et je pense que vous êtes capable de le comprendre. Toutefois, si jamais vous veniez à refuser cette demande, je vous serai redevable de la transmettre à l'officier supérieur Jezabel afin qu'elle puisse y donner suite.
Moi, Creenshaw n'aurait bien évidemment aucun lien avec eux comme cela à d'habitude lieux au sein des recrues en plein entrainement de même que je ne postule pas pour être auprès d'eux.
Par avance, merci.
Creenshaw
P.S.: S'il faut pour cela payer une quelconque somme, je me tiens à votre disposition pour vous la remettre.
Les deux enfants retournèrent alors dans leur chambre attendant le réveil de Creenshaw...
Plus tard dans la matinée...
Allons y les enfants, il est temps d'y aller.
La direction de leur marche les menait en direction du hall des Légions Fyros. Ils s'arrêtèrent à une centaine de mètre de là.
Les enfants, il est temps pour vous de réaliser vos rêves. N'oubliez jamais que moi et votre mère penseront et veilleront toujours sur vous. Et ne vous inquiétez pas, nous nous reverrons bientôt.
Une dernière fois, les deux enfants se réfugièrent dans les bras de leur père qui les embrassait une dernière fois chacun. Puis comme si tous s'étaient compris, il rejoignirent le hall présentant la requête à un garde stationné à l'entrée du batiment.
J'ai fait ce qui était le mieux pour vous mes enfants... Il est temps pour moi d'aller répondre à une autre demande...
Creenshaw attendit que Salvator et Tessa entrèrent dans le hall de guilde pour enfin s'en aller. Son chemin visiblement le menait en direction de l'Agora de Pyr... Il avait enfin prit sa décision...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."