La vengeance est une sève bien trop amère pour sen nourrir.
Le plume dyber crissait sur le parchemin. Chrys hésita, puis rajouta au bas de la citation : Anakior ODravan. Puis elle continua à écrire.
Les homins ne savent rien des dieux et les dieux ne se soucient pas des homins. Ils sont nombreux ceux qui croient que la divinité se laisse facilement percer. Jena a mis en toi un esprit, sers ten. Elle a mis en toi la compassion, la sensibilité et la capacité de connaissance. Tout ce que tu sais de Jena, ne le prends pas pour acquis. Tiens toujours dune main le cur, de lautre lesprit. Ne te laisse pas aller à ces fascinations qui nont quun temps. Ne laisse pas ta sève brûler. La graine qui est en toi, un jour sera récoltée.
Tous ces mots formaient de grandes phrases inutiles. Malgré la nuit, malgré le sourire de Melowen qui dansait quelque part sur leau du lac, le feu continuait de brûler. Et si Monntoo était là, il aurait bien ri delle. Philosophie à trois dappers. Rien néteignait cette colère qui grandissait à mesure quelle tentait de la rendre muette.
La haine qui gonfle tes entrailles, ne la laisse pas te dévorer.
Une tache de sang tomba sur la feuille striée de traits. Maudite cicatrice ! Qui na pas saigné depuis quatre cernes ! Tais toi donc !
La douleur fut fulgurante. Chrys regarda un instant la dague quelle venait de se planter dans la main. Sans comprendre. Dun coup sec, elle sortit la lame de la blessure. Stupide enfant, cette dague na pas servi depuis plusieurs saisons.
Elle ramassa quelques fibres fraîchement récoltées et banda sa main. Puis elle reprit le parchemin.
Ne te trompe pas dennemi. Cest contre toi-même quil te faudra lutter.
***
L'été ne dure qu'une saison,
la haine jusqu'à la garde.
Rage
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Rage
Creenshaw se promenait comme à son habitude dans les chemins de la ville forestière mais son esprit était ailleurs. Ils y a quelques tems déjà, il avait fait la rencontre de dame Melowen et de dame Chrys... Chacune était particulière mais chacune avait un point en commun : le nom de Leto.
Il repensa à ce qu'il avait ressenti lors d'une discussion dans laquelle Chrys raconta ce que ce Leto lui avait fait vivre, manipulation, mensonge, trahison. Il sut en lui même qu'il fut un temps où cet homin serait mort, d'une mort violente, comme tout traitre cependant aujourd'hui, il ne l'aurait pas fait.
Ne laisse pas ta haine guider tes actes. Si tu la laisses faire, tu perdras alors tout contrôle de tes actes et plus important encore, ton coeur mourra le jours où tu auras complètement laissé la haine s'installer... Et n'oublie pas Creenshaw, la vengeance n'est qu'une forme détournée de la haine, bien plus insidueuse car l'on croit toujours être dans son bon droit. N'y succombe jamais, tu m'entends, jamais !!!
Les paroles de son défunt maitre d'arme Gatsu lui étaient revenues rapidement à l'esprit... Arriverait il à expliquer la dangerosité de la haine et de la vengeance à ses deux nouvelles amies? Il ne sut pas.
Son visage s'assombrit.
Lui qui avait succombé à la vengeance et à la haine, son coeur avait failli mourir, seul sa famille et ses amis l'avaient sauvé. Il ne souhaita pour rien au monde une chose identique à ces deux magnifiques trykettes.
Son visage redevint souriant.
Pour rien au monde, il ne laisserait faire une telle chose. Il s'était décidé, il allait leur expliquer l'importance de résister lors de leur prochaine rencontre.
Ses pensées redevenues plus légères, il remarqua une magnifique iris rouge, il la cueilla. Le mauvais présage était évident désormais...
Il repensa à ce qu'il avait ressenti lors d'une discussion dans laquelle Chrys raconta ce que ce Leto lui avait fait vivre, manipulation, mensonge, trahison. Il sut en lui même qu'il fut un temps où cet homin serait mort, d'une mort violente, comme tout traitre cependant aujourd'hui, il ne l'aurait pas fait.
Ne laisse pas ta haine guider tes actes. Si tu la laisses faire, tu perdras alors tout contrôle de tes actes et plus important encore, ton coeur mourra le jours où tu auras complètement laissé la haine s'installer... Et n'oublie pas Creenshaw, la vengeance n'est qu'une forme détournée de la haine, bien plus insidueuse car l'on croit toujours être dans son bon droit. N'y succombe jamais, tu m'entends, jamais !!!
Les paroles de son défunt maitre d'arme Gatsu lui étaient revenues rapidement à l'esprit... Arriverait il à expliquer la dangerosité de la haine et de la vengeance à ses deux nouvelles amies? Il ne sut pas.
Son visage s'assombrit.
Lui qui avait succombé à la vengeance et à la haine, son coeur avait failli mourir, seul sa famille et ses amis l'avaient sauvé. Il ne souhaita pour rien au monde une chose identique à ces deux magnifiques trykettes.
Son visage redevint souriant.
Pour rien au monde, il ne laisserait faire une telle chose. Il s'était décidé, il allait leur expliquer l'importance de résister lors de leur prochaine rencontre.
Ses pensées redevenues plus légères, il remarqua une magnifique iris rouge, il la cueilla. Le mauvais présage était évident désormais...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: Rage
Il avait la confiance de la Karavan et des Kamis et il avait confiance en eux.
Il savait que rien ne pouvait lui arriver, ni a lui, ni au peuples Tryker, ni aux autres homins. Oh bien sûr, il y avait encore des combats ... Mais le temps finissait toujours par soigner les blessures, calmer les esprits et regrouper les gens qui s'appréciaient..
La confiance ... Cette traîtresse ! A cause d'elle, Monntoo avait perdu la foi ... Pourquoi donc se battre ? Pourquoi donc travailler ? Pourquoi donc faire tout son possible pour réunir en un lieu, en une seule pensée, le peuple ? Discuter, oui, mais de quoi ? Car quoi qu'il puisse arriver, la vie continuerait ! Le monde pouvait s'écrouler, que Jena et Ma-Duk trouveraient le moyen de sauver les homins ...
Monntoo fini par endormir sa vie dans la confiance : il laissa les palabres de l'Assemblée et du Secrétariat, il laissa les convois qui parcouraient l'Ecorce, il laissa de côtés les documents de son père ... Il laissa même jusqu'à ses souvenirs s'envoler.
Il savait que rien ne pouvait lui arriver. Et il ne lui arrivait plus rien.
"Tiens, les Cloppers se mettent à chasser d'autres proies que les homins" put-il quand-même remarquer à haute voix, lors d'une de ses chasses aux Vents ... Il croyait tenir une évolution de la vie ... Enfin, les choses bougent ... Et bien non. Une voix venant du lac lui dit : Hahaha ! Ça fait bien longtemps que nos amis les cloclos se sont mis à chasser, c'est pas nouveau !". La remarque lui déplut, évidemment. Voulant justifier sa découverte, il rétorqua "Ah bon ... Faut vraiment que je sorte plus souvent des villes, moi ...". Une ville ... Ca faisait bien des jours et des nuits qu'il n'était pas retourné dans une agglomération. Quel intérêt, puisqu'il ne pouvait rien en sortir, pas même le sentiment de sécurité ?
Il savait que rien ne pouvait lui arriver.
Et pourtant. Il devait finir de découpé un Ragus Angoissant pour fournir sa besace en viande fraîche, quand il remarqua un filet de sève couler de son gant, allant se mêler avec celle du carnivore. "Tiens ! Il aurait réussit à me toucher ?" Se mettant à l'abri sur la berge du lac du Songe, il retira, de sa main sauve, sa lourde armure, sauf le gant en question. Il resta longtemps à le regarder qui s'imbibait de sève, jouant à dessiner dans la sciure des lignes et des courbes. Il ne souffrait en rien. Il ne pensait à rien.
Il savait que rien ne pouvait lui arriver.
Puis lui revinrent quelques souvenirs : des parchemins, la Karavan, les Kamis, des visages qu'il avait connu ... "Mais cette main ?!?!" D'un bond, il se mit debout, arracha le gant, le jeta dans l'eau et resta tétanisé ... "CHRYS !!" dit-il en voyant la vielle cicatrice rouverte sans raisons - il couru comme un fou vers son mektoub de bât - "Bazar ! Viens ici !" Jamais il ne lui avait parlé sur ce ton, et l'animal resta pétrifié, ne sachant plus si il devait fuir à la nage ou se rapprocher de son maître. Le tryker fulmina de plus belle "Tu vas venir, oui ?!?" La bête se décida à rejoindre la terre ferme, juste au pied de l'homin. Monntoo tâta brièvement les sacs de l'extérieur, mais ne trouvant pas ce qu'il cherchait, vida leurs contenus en partie sur la sciure et en partie dans l'eau. Rien. "Toi, approche !" Dit-il enfin à sa monture, restée dans l'eau, tout en observant le curieux manège de son maître. Quand le deuxième mektoub fus à portée, l'homin plongea sa main valide dans ses affaires et en ressortit un objet bien emballé dans des restes de tissus. D'une main, il ne pouvait que les secouer fermement pour libérer son contenu. "Enfin !" Il eu juste le temps de s'asseoir auprès de l'Oeuf Kami et de remarquer les palpitement de l'objet, passant du bleu au vert. "Chrys !" L'oeuf ne l'avait jamais trompé encore. Il était arrivé quelque chose à son amie, mais elle devait être encore vivante, sinon l'objet ne réagirait pas de la sorte. Une seule certitude : elle n'était pas loin.
Tout les souvenirs réapparurent. Monntoo avait crû un instant avoir perdu pour toujours son amie, que la mort perpétuelle l'avait emporté. Il en fondit en larme. Et dire qu'il avait failli perdre la vie en se vidant de sa sève, sans agir, en pensant que rien ne pouvait arriver. "Pourquoi m'avoir laissé dans le noir ? Pourquoi avoir voulu ma mort ?" Rien ne vint en retour. Aucune réponse, aucun signe. Rageant sur lui-même, se rappelant que c'était la seconde fois qu'il avait faillit disparaître à tout jamais. Il fallait agir. Il fit un bandage à sa main, sachant qu'il était inutile d'essayer de soigné la blessure par la magie. Une fois les affaires éparpillées de nouveaux rangées, il alla chercher son gant et le reste de son armure. Il avait déjà plein de nouveaux projets en tête, et ça lui fit un grand bien..
"Vivant ... je resterais vivant, jusqu'à son retour !"
Il savait que rien ne pouvait lui arriver, ni a lui, ni au peuples Tryker, ni aux autres homins. Oh bien sûr, il y avait encore des combats ... Mais le temps finissait toujours par soigner les blessures, calmer les esprits et regrouper les gens qui s'appréciaient..
La confiance ... Cette traîtresse ! A cause d'elle, Monntoo avait perdu la foi ... Pourquoi donc se battre ? Pourquoi donc travailler ? Pourquoi donc faire tout son possible pour réunir en un lieu, en une seule pensée, le peuple ? Discuter, oui, mais de quoi ? Car quoi qu'il puisse arriver, la vie continuerait ! Le monde pouvait s'écrouler, que Jena et Ma-Duk trouveraient le moyen de sauver les homins ...
Monntoo fini par endormir sa vie dans la confiance : il laissa les palabres de l'Assemblée et du Secrétariat, il laissa les convois qui parcouraient l'Ecorce, il laissa de côtés les documents de son père ... Il laissa même jusqu'à ses souvenirs s'envoler.
Il savait que rien ne pouvait lui arriver. Et il ne lui arrivait plus rien.
"Tiens, les Cloppers se mettent à chasser d'autres proies que les homins" put-il quand-même remarquer à haute voix, lors d'une de ses chasses aux Vents ... Il croyait tenir une évolution de la vie ... Enfin, les choses bougent ... Et bien non. Une voix venant du lac lui dit : Hahaha ! Ça fait bien longtemps que nos amis les cloclos se sont mis à chasser, c'est pas nouveau !". La remarque lui déplut, évidemment. Voulant justifier sa découverte, il rétorqua "Ah bon ... Faut vraiment que je sorte plus souvent des villes, moi ...". Une ville ... Ca faisait bien des jours et des nuits qu'il n'était pas retourné dans une agglomération. Quel intérêt, puisqu'il ne pouvait rien en sortir, pas même le sentiment de sécurité ?
Il savait que rien ne pouvait lui arriver.
Et pourtant. Il devait finir de découpé un Ragus Angoissant pour fournir sa besace en viande fraîche, quand il remarqua un filet de sève couler de son gant, allant se mêler avec celle du carnivore. "Tiens ! Il aurait réussit à me toucher ?" Se mettant à l'abri sur la berge du lac du Songe, il retira, de sa main sauve, sa lourde armure, sauf le gant en question. Il resta longtemps à le regarder qui s'imbibait de sève, jouant à dessiner dans la sciure des lignes et des courbes. Il ne souffrait en rien. Il ne pensait à rien.
Il savait que rien ne pouvait lui arriver.
Puis lui revinrent quelques souvenirs : des parchemins, la Karavan, les Kamis, des visages qu'il avait connu ... "Mais cette main ?!?!" D'un bond, il se mit debout, arracha le gant, le jeta dans l'eau et resta tétanisé ... "CHRYS !!" dit-il en voyant la vielle cicatrice rouverte sans raisons - il couru comme un fou vers son mektoub de bât - "Bazar ! Viens ici !" Jamais il ne lui avait parlé sur ce ton, et l'animal resta pétrifié, ne sachant plus si il devait fuir à la nage ou se rapprocher de son maître. Le tryker fulmina de plus belle "Tu vas venir, oui ?!?" La bête se décida à rejoindre la terre ferme, juste au pied de l'homin. Monntoo tâta brièvement les sacs de l'extérieur, mais ne trouvant pas ce qu'il cherchait, vida leurs contenus en partie sur la sciure et en partie dans l'eau. Rien. "Toi, approche !" Dit-il enfin à sa monture, restée dans l'eau, tout en observant le curieux manège de son maître. Quand le deuxième mektoub fus à portée, l'homin plongea sa main valide dans ses affaires et en ressortit un objet bien emballé dans des restes de tissus. D'une main, il ne pouvait que les secouer fermement pour libérer son contenu. "Enfin !" Il eu juste le temps de s'asseoir auprès de l'Oeuf Kami et de remarquer les palpitement de l'objet, passant du bleu au vert. "Chrys !" L'oeuf ne l'avait jamais trompé encore. Il était arrivé quelque chose à son amie, mais elle devait être encore vivante, sinon l'objet ne réagirait pas de la sorte. Une seule certitude : elle n'était pas loin.
Tout les souvenirs réapparurent. Monntoo avait crû un instant avoir perdu pour toujours son amie, que la mort perpétuelle l'avait emporté. Il en fondit en larme. Et dire qu'il avait failli perdre la vie en se vidant de sa sève, sans agir, en pensant que rien ne pouvait arriver. "Pourquoi m'avoir laissé dans le noir ? Pourquoi avoir voulu ma mort ?" Rien ne vint en retour. Aucune réponse, aucun signe. Rageant sur lui-même, se rappelant que c'était la seconde fois qu'il avait faillit disparaître à tout jamais. Il fallait agir. Il fit un bandage à sa main, sachant qu'il était inutile d'essayer de soigné la blessure par la magie. Une fois les affaires éparpillées de nouveaux rangées, il alla chercher son gant et le reste de son armure. Il avait déjà plein de nouveaux projets en tête, et ça lui fit un grand bien..
"Vivant ... je resterais vivant, jusqu'à son retour !"
Re: Rage
Loasis de Thesos est pour moi un des plus beaux endroits dAtys. Nous venions dy passer la soirée avec Chrys et Creenshaw, mes nouveaux amis. Une soirée qui avait débuté à Yrkanis, mais nous avions eu envie de nous retrouver dans un endroit plus paisible, et après une rapide concertation, notre choix sétait porté sur Thesos.
Attablés face à loasis sur la terrasse de lauberge, nous avions bavardé librement. Nous avions eu du mal à évacuer la tension qui nous habitait : Creenshaw avait réagi violemment à une innocente plaisanterie de Chrys, Chrys avait son étrange blessure qui sétait remise à saigner et moi-même javais du mal à chasser de mon regard ce que javais contemplé dans lâme de Liandra Mais lamitié avait fait son uvre et nous avions pu chasser les maux qui nous habitaient. Comme de jeunes yubos nous avions joué dans leau
Maintenant Creenshaw était retourné à Yrkanis, et ne trouvant pas le sommeil, je continuais à me baigner. La nuit dété était chaude, le vent faisait se balancer doucement les palmiers Là bas sur la terrasse de lauberge, Chrys écrivait me semblait-il.
Ses paroles concernant Jena mavait troublée car elles traduisaient étrangement le chemin que prenait mon esprit en ce moment. Lier la Karavan et Jena me semblait décidément un contre sens, la Karavan était après tout composée dhomins qui utilisaient Jena à leur profit, mais les dieux nont cure des homins... Face à laffrontement entre les kamis et la karavan qui paraissait de plus en plus inéluctable, peut-être quune troisième voie était possible, peut-être que cette voie était Jena ?
Attablés face à loasis sur la terrasse de lauberge, nous avions bavardé librement. Nous avions eu du mal à évacuer la tension qui nous habitait : Creenshaw avait réagi violemment à une innocente plaisanterie de Chrys, Chrys avait son étrange blessure qui sétait remise à saigner et moi-même javais du mal à chasser de mon regard ce que javais contemplé dans lâme de Liandra Mais lamitié avait fait son uvre et nous avions pu chasser les maux qui nous habitaient. Comme de jeunes yubos nous avions joué dans leau
Maintenant Creenshaw était retourné à Yrkanis, et ne trouvant pas le sommeil, je continuais à me baigner. La nuit dété était chaude, le vent faisait se balancer doucement les palmiers Là bas sur la terrasse de lauberge, Chrys écrivait me semblait-il.
Ses paroles concernant Jena mavait troublée car elles traduisaient étrangement le chemin que prenait mon esprit en ce moment. Lier la Karavan et Jena me semblait décidément un contre sens, la Karavan était après tout composée dhomins qui utilisaient Jena à leur profit, mais les dieux nont cure des homins... Face à laffrontement entre les kamis et la karavan qui paraissait de plus en plus inéluctable, peut-être quune troisième voie était possible, peut-être que cette voie était Jena ?
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
Les Libres sur ryzom.fr
"Je vais où mon coeur me porte"
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
Les Libres sur ryzom.fr
"Je vais où mon coeur me porte"
Re: Rage
Chrys ouvrit la petite porte de létable d'Avendale. Ses affaires étaient éparpillées en désordre autour de Titoub. Elle avait déballé tous ses articles pour les clients de la foire, et navait pas encore pris le temps de ranger. Elle gratouilla la trompe du mektoub et lui donna quelques gaines à grignoter. Quand tout fut fini, elle se laissa tomber dans la sciure et regarda pensivement sa main gauche. Creenshaw avait enlevé le pus de la blessure et refait soigneusement le bandage. Elle lui avait raconté quun gingo lui avait croqué la main. Lorsquelle avait finalement consenti à lui montrer la plaie, il navait fait aucune réflexion. Mais il ne pouvait pas ne pas avoir remarqué.
Il lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle ne le supportait pas. Il connaissait avant quelle le lui dise les pensées qui lui traversaient lesprit. Il connaissait cette brûlure du cur, et cet intense effort à se contenir, à fermer durement ses lèvres pour ne pas crier et ne pas se trahir. Cette lutte, il ne la connaissait que trop bien.
Creenshaw avait raison. Elle faisait du mal à ceux qui lentouraient, au peu de personnes qui la supportaient. Il sétait senti obligé de lui raconter toute son histoire, afin quelle comprenne ce quendure celui qui succombe à la haine. Et cette main faisait sans doute souffrir Monntoo. Lorsquelle avait fait le don de sa sève à Jena il y avait quatre cernes, il lavait ressenti lui aussi. Il devait la maudire quelque part dans les rues de Fairhaven.
Chrys prit dans ses affaires sa lampe à lucioles et quelques feuillets tachés de sang . Elle hésitait à écrire à Monntoo. Mais elle était devenue lâche, elle ne ressentait plus rien, elle ne vibrait plus. Elle ne saurait pas comment lui dire. Lenfant-pirate qui avait vaincu les horreurs de Leto avait disparu. Elle navait goût à rien. Elle regarda longtemps les lucioles danser autour de la lampe. Ils natteindraient jamais la lumière quil désiraient tant.
Elle avait promis de tout faire pour faire taire les voix qui criaient en son esprit. Ne promets jamais quelque chose que tu ne sois pas sûre de tenir. Elle avait fait trop derreurs aujourdhui, elle allait en payer les conséquences. Chrys jouait machinalement avec le pendentif de son père quelle portait au cou. Elle sarrêta soudainement. Une seule personne pouvait laider à présent. Une vieille femme, en terre zoraï
***
L'été ne dure qu'une saison,
la haine jusqu'à la garde.
Il lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle ne le supportait pas. Il connaissait avant quelle le lui dise les pensées qui lui traversaient lesprit. Il connaissait cette brûlure du cur, et cet intense effort à se contenir, à fermer durement ses lèvres pour ne pas crier et ne pas se trahir. Cette lutte, il ne la connaissait que trop bien.
Creenshaw avait raison. Elle faisait du mal à ceux qui lentouraient, au peu de personnes qui la supportaient. Il sétait senti obligé de lui raconter toute son histoire, afin quelle comprenne ce quendure celui qui succombe à la haine. Et cette main faisait sans doute souffrir Monntoo. Lorsquelle avait fait le don de sa sève à Jena il y avait quatre cernes, il lavait ressenti lui aussi. Il devait la maudire quelque part dans les rues de Fairhaven.
Chrys prit dans ses affaires sa lampe à lucioles et quelques feuillets tachés de sang . Elle hésitait à écrire à Monntoo. Mais elle était devenue lâche, elle ne ressentait plus rien, elle ne vibrait plus. Elle ne saurait pas comment lui dire. Lenfant-pirate qui avait vaincu les horreurs de Leto avait disparu. Elle navait goût à rien. Elle regarda longtemps les lucioles danser autour de la lampe. Ils natteindraient jamais la lumière quil désiraient tant.
Elle avait promis de tout faire pour faire taire les voix qui criaient en son esprit. Ne promets jamais quelque chose que tu ne sois pas sûre de tenir. Elle avait fait trop derreurs aujourdhui, elle allait en payer les conséquences. Chrys jouait machinalement avec le pendentif de son père quelle portait au cou. Elle sarrêta soudainement. Une seule personne pouvait laider à présent. Une vieille femme, en terre zoraï
***
L'été ne dure qu'une saison,
la haine jusqu'à la garde.
Re: Rage
Ayant trouvé refuge à Pyr, dans une des chambres ouvertes au publique, Monntoo, seul, réfléchit aux derniers jours passés, depuis qu'il a pu retrouver Chrys à Avendale ...
"... rude journée qui prend fin avec ce procès. Et Lame qui est en fuite ... * sourit * ... Et dire que si je n'avais pas revu Chrys, elle n'aurait pas pu me rappeler cet événement et je serais passé à côtés.
Chrys ... Il était temps que je me sorte de cette confiance aveugle est destructrice qui a débuté lors de ton dernier départ. La vie est tellement plus belle quand on la vit pleinement ... et si cette blessure ne s'était pas rouverte ... * enlève son gant et regarde sa main blessée * ... Il n'y aurait plus de Monntoo ...
Je sais que je n'en t'ai pas parlé, mais faut dire que simplement le fait de te revoir me remplit de force et chasse mes soucis, même si chaque fois que tu parts, ça me déchire le coeur. Oui, je sais bien, on s'est juré de ne pas s'attendre, mais bon ...
Amoureux, le Monntoo ? Peut-être ... Mais ce qui nous réunit nous sépare aussi.
En fait, elle ne m'a pas parlé non plus de ses problèmes à elle ... C'est comme ça entre nous ... Des fois on se dit tout, des fois rien. Tu sais que tu peux compter sur moi, et inversement. D'ailleur pas besoin de paroles entre nous ... elle va probablement repartir bientôt, à la recherche de réponses que je ne peux pas lui donner, que personne ne peut lui donner ... tu vas repartir, et je vais rester ... Mais cette fois, je me suis préparer ! J'ai trouvé de nouveaux amis, des dizaines d'un seul coup, avec cette guilde des Seigneurs !
Mais comment te dire ... N'aie pas peur, ma Chrys ... Suis ta voix, sans regarder derrière qui tu laisses ... Tu n'es en rien responsable de la vie de ceux qui restent ..."
Monntoo sombre dans un sommeil réparateur, tenant en main le pendentif que Chrys lui avait fait cadeau ...
"N'aie pas peur, Chrys ... Les dieux, les esprits et leurs diciples te protègeront ... "
"... rude journée qui prend fin avec ce procès. Et Lame qui est en fuite ... * sourit * ... Et dire que si je n'avais pas revu Chrys, elle n'aurait pas pu me rappeler cet événement et je serais passé à côtés.
Chrys ... Il était temps que je me sorte de cette confiance aveugle est destructrice qui a débuté lors de ton dernier départ. La vie est tellement plus belle quand on la vit pleinement ... et si cette blessure ne s'était pas rouverte ... * enlève son gant et regarde sa main blessée * ... Il n'y aurait plus de Monntoo ...
Je sais que je n'en t'ai pas parlé, mais faut dire que simplement le fait de te revoir me remplit de force et chasse mes soucis, même si chaque fois que tu parts, ça me déchire le coeur. Oui, je sais bien, on s'est juré de ne pas s'attendre, mais bon ...
Amoureux, le Monntoo ? Peut-être ... Mais ce qui nous réunit nous sépare aussi.
En fait, elle ne m'a pas parlé non plus de ses problèmes à elle ... C'est comme ça entre nous ... Des fois on se dit tout, des fois rien. Tu sais que tu peux compter sur moi, et inversement. D'ailleur pas besoin de paroles entre nous ... elle va probablement repartir bientôt, à la recherche de réponses que je ne peux pas lui donner, que personne ne peut lui donner ... tu vas repartir, et je vais rester ... Mais cette fois, je me suis préparer ! J'ai trouvé de nouveaux amis, des dizaines d'un seul coup, avec cette guilde des Seigneurs !
Mais comment te dire ... N'aie pas peur, ma Chrys ... Suis ta voix, sans regarder derrière qui tu laisses ... Tu n'es en rien responsable de la vie de ceux qui restent ..."
Monntoo sombre dans un sommeil réparateur, tenant en main le pendentif que Chrys lui avait fait cadeau ...
"N'aie pas peur, Chrys ... Les dieux, les esprits et leurs diciples te protègeront ... "
Re: Rage
Chrys déplia le linge et en sortit un Lor-Boomer assez usé. Le fusil de son père navait pas servi depuis tout ce temps. Elle le cala dans son dos et mis des munitions dans toutes les poches de son armure. Dans sa main bandée, elle brisa un pacte kami.
Lhiver était tombé sur Zora. Le même quil y a quatre cernes, le même manteau de neige recouvrait la jungle et faisait à sa douleur une douce armure de glace. Chrys restait immobile, regardant les Zoraî passer, silencieusement, ne prenant pas garde à une si petite vie. Elle regardait le petit cimetière où reposent les parents dIrron, et au loin lancien hall des Orphelins, du temps où ils riaient ensemble dans la grande ville ambrée. Le batîment tombait en ruine. Les Orphelins dAtys étaient orphelins deux-même.
Je ne regrette pas lhiver, mais celle que je fus, portant un cur pur, et la légèreté de linnocence. Je nétais pas lestée de toutes ces vérités, ni de tous ces cris étranges. Cherchant la lumière je ne connaissais pas le poids de lombre. Jétais enfant souriant au crime, et lui otânt ses crocs.
Chrys sentit sa poitrine se serrer, comme si quelque chose en elle poussait, quelle ne parvenait pas à arrêter. Le vent lui coupait le visage. Et puis, se retournant, elle la vit.
La dame noire était là, et la pâle enfant. Chrys réfréna un cri détonnement. Elles ne me voient pas, elles ne savent pas que je suis là, dailleurs, elles ne savent pas qui je suis. Son poing gauche se ferma, laissant couler un peu de sang. Une minuscule étoile rouge tomba à ses pieds. La matis à lEtoile, elle la reconnaissait, elle était si proche.
Chrys se souvint des paroles de Creenshaw. Maîtriser sa respiration et les battements du cur. Afin de ne pas se trahir. Respirant de fortes goulées dair, elle alla deviser avec le garçon détable. Elle entendait des bribes de conversation.
« Décidément , les trykers courent plus vite quils ne réfléchissent . »
Ainsi deux Matis au milieu de Zora nattiraient pas lattention, personne ne prenait garde aux remarques acides de lobsidienne, ni au délire de lenfant qui entendait des voix. Puis elles séloignèrent.
Il est toujours facile pour un tryker de passer inaperçu.
Elle les suivit jusquà un point deau, silhouettes grises, et se tapit dans les herbes glacées. La tension faisait perler à son front quelques gouttes étincelantes.
Chrys regardait les homines comme un ragus attend sa proie. Attends ton heure, attends ton heure Rien ne sert de se précipiter... Puis elle secoua la tête. Ses pensées la dépassaient
Chrys se réveilla en sursaut. Dans le froid de la neige, elle sétait assoupie. Levant les yeux, elle ne put que constater que les Matis avaient filé. Elle avait perdu la piste. Tant mieux, elle nétait pas venue en terre zoraï pour cela. Elle était venue revoir les Chutes Mystiques. Car tout avait commencé là
Je me souviens de ma stupeur devant les larmes de Ma-Duk. Tu ne va pas entrer comme cela dans leau sacrée avec tes armes et ton armure pleines de sang ! Et je me déshabille, et plonge tout mon corps dans cette eau. Et les fumées épaisses, et le chant de la vieille Ali Akaba, et, au sortir de la vision, ses bras réconfortants
Chrys ouvrit la main. Elle avait réussi à se procurer les fameux champignons dont elle avait besoin. Les champignons de lenvol Peut-être Ma-Duk lui parlerait-il une seconde fois. Elle devait essayer. Ma-Duk lui montrerait en songe ce quelle devait faire. Avant de voir Leto, et de revoir Alia. Elle retira un à un ses vêtements, posa ses armes et son sac à terre. Sa peau bleuissait de froid. Elle plongea dans leau froide, claquant des dents. Puis elle croqua dans les champignons, mâchant lentement. Son corps tomba lourdement au bord de la mare, pris dans une profonde torpeur. Espérant une vision.
Mais au plus profond du rêve, elle ne vit rien.
Lhiver était tombé sur Zora. Le même quil y a quatre cernes, le même manteau de neige recouvrait la jungle et faisait à sa douleur une douce armure de glace. Chrys restait immobile, regardant les Zoraî passer, silencieusement, ne prenant pas garde à une si petite vie. Elle regardait le petit cimetière où reposent les parents dIrron, et au loin lancien hall des Orphelins, du temps où ils riaient ensemble dans la grande ville ambrée. Le batîment tombait en ruine. Les Orphelins dAtys étaient orphelins deux-même.
Je ne regrette pas lhiver, mais celle que je fus, portant un cur pur, et la légèreté de linnocence. Je nétais pas lestée de toutes ces vérités, ni de tous ces cris étranges. Cherchant la lumière je ne connaissais pas le poids de lombre. Jétais enfant souriant au crime, et lui otânt ses crocs.
Chrys sentit sa poitrine se serrer, comme si quelque chose en elle poussait, quelle ne parvenait pas à arrêter. Le vent lui coupait le visage. Et puis, se retournant, elle la vit.
La dame noire était là, et la pâle enfant. Chrys réfréna un cri détonnement. Elles ne me voient pas, elles ne savent pas que je suis là, dailleurs, elles ne savent pas qui je suis. Son poing gauche se ferma, laissant couler un peu de sang. Une minuscule étoile rouge tomba à ses pieds. La matis à lEtoile, elle la reconnaissait, elle était si proche.
Chrys se souvint des paroles de Creenshaw. Maîtriser sa respiration et les battements du cur. Afin de ne pas se trahir. Respirant de fortes goulées dair, elle alla deviser avec le garçon détable. Elle entendait des bribes de conversation.
« Décidément , les trykers courent plus vite quils ne réfléchissent . »
Ainsi deux Matis au milieu de Zora nattiraient pas lattention, personne ne prenait garde aux remarques acides de lobsidienne, ni au délire de lenfant qui entendait des voix. Puis elles séloignèrent.
Il est toujours facile pour un tryker de passer inaperçu.
Elle les suivit jusquà un point deau, silhouettes grises, et se tapit dans les herbes glacées. La tension faisait perler à son front quelques gouttes étincelantes.
Chrys regardait les homines comme un ragus attend sa proie. Attends ton heure, attends ton heure Rien ne sert de se précipiter... Puis elle secoua la tête. Ses pensées la dépassaient
Chrys se réveilla en sursaut. Dans le froid de la neige, elle sétait assoupie. Levant les yeux, elle ne put que constater que les Matis avaient filé. Elle avait perdu la piste. Tant mieux, elle nétait pas venue en terre zoraï pour cela. Elle était venue revoir les Chutes Mystiques. Car tout avait commencé là
Je me souviens de ma stupeur devant les larmes de Ma-Duk. Tu ne va pas entrer comme cela dans leau sacrée avec tes armes et ton armure pleines de sang ! Et je me déshabille, et plonge tout mon corps dans cette eau. Et les fumées épaisses, et le chant de la vieille Ali Akaba, et, au sortir de la vision, ses bras réconfortants
Chrys ouvrit la main. Elle avait réussi à se procurer les fameux champignons dont elle avait besoin. Les champignons de lenvol Peut-être Ma-Duk lui parlerait-il une seconde fois. Elle devait essayer. Ma-Duk lui montrerait en songe ce quelle devait faire. Avant de voir Leto, et de revoir Alia. Elle retira un à un ses vêtements, posa ses armes et son sac à terre. Sa peau bleuissait de froid. Elle plongea dans leau froide, claquant des dents. Puis elle croqua dans les champignons, mâchant lentement. Son corps tomba lourdement au bord de la mare, pris dans une profonde torpeur. Espérant une vision.
Mais au plus profond du rêve, elle ne vit rien.
Re: Rage
Elle ne le supportait pas. De voir ainsi Leto mentir pour elle, de ne pouvoir rien faire pour changer le cours du destin, de voir ces Matis arrogants crachant sur sa colère, de devoir se taire, d'être liée par ces sentiments si contraires, de laisser le vent parler à sa place, d'effrayer une enfant innocente, de fixer ainsi cette Liandra inflexible autant que la pierre et que rien n'ébranlerait, de gâcher les promesses faites à son coeur. Tout cela ne servait à rien, elle se débattait inutilement. Le visage de la haine et de la vengeance était déjà inscrit sur celui de la Matis. Elle ne voyait pas d'issue. Elle voulait seulement la lumière. Obéissant à son impulsion, sans rien attendre de ce qui se tramait devant elle et à cause d'elle, devant les trois matis et le Zoraï, elle planta la dague dans son coeur.
Last edited by chryssie on Sun May 15, 2005 7:37 am, edited 1 time in total.
Re: Rage
Non loin du kami de Zora, Creenshaw ne se sentait pas bien, inquiète jétais auprès de lui, essayant de le réconforter. Tournant le dos au kami, ce nest que lexclamation de Dalyko qui me fit me retourner. Leto venait darriver tenant Chrys inanimée dans ses bras. Je me précipitais, mon amie était inconsciente, sa sève séchappant dune profonde blessure dans la poitrine. Creenshaw me suivit malgré son malaise, tout de suite je le sentis tendu, prêt à fondre sur Leto. Celui-ci nous expliqua que Chrys sétait plongé elle-même un poignard dans le cur, moi je le croyais mais il nen était pas de même pour Creenshaw et je sentis la méfiance de Dalyko. La Win Cho était aussi présent, il fallait faire quelque chose et vite, nous partîmes alors pour le temple, les guérisseurs pourraient peut-être nous aider.
Leto déposa Chrys devant le kami du temple et commença à prier. Je le sentais authentiquement bouleversé, je savais combien et pourquoi Chrys lui était chère. Mais la vie la quittait doucement, malgré les soins de La Win et des guérisseurs. Alors Leto sentailla les veines, et invoquant le kami, il dessina son masque avec sa propre sève sur le visage de Chrys et barbouilla de sève son propre masque. La vie sembla revenir en Chrys, elle murmura :
« Papa »
Leto se mit à pleurer et moi agenouillée je pris la main de mon amie.
« Où est le Cur qui Parle ? »
Les paroles de Chrys étaient presque inaudibles. Elle eut un hoquet, sétouffant dans son propre sang puis elle ajouta :
« Il chante, je le sais »
Leto déclara :
« Je vais retrouver ce qui lui manque »
Elle retomba dans le coma, mais sa vie ne semblait plus en danger de façon immédiate. Leto confia Chrys au kami, pour lui il fallait retrouver ce quil manquait à Chrys : le Cur qui Parle. Creenshaw bouillait de colère, il menaça Leto mais heureusement La Win Cho était là pour tenter de le calmer.
Leto sortit et je le suivis hors du temple. Calmement Leto me raconta ce qui sétait passé : la rage qui habitait Chrys avait fini par la consumer, alors elle avait préféré en finir et Leto impuissant navait rien pu faire.
Retrouver le Cur qui Parle Il devait être dans les Lacs, mais où ? Leto navait plus accès à la bibliothèque des Cercles, mais moi je pouvais accéder aux archives de Fairhaven. En une seconde ma décision était prise, jaiderais Leto à retrouver le Cur qui Parle
Leto déposa Chrys devant le kami du temple et commença à prier. Je le sentais authentiquement bouleversé, je savais combien et pourquoi Chrys lui était chère. Mais la vie la quittait doucement, malgré les soins de La Win et des guérisseurs. Alors Leto sentailla les veines, et invoquant le kami, il dessina son masque avec sa propre sève sur le visage de Chrys et barbouilla de sève son propre masque. La vie sembla revenir en Chrys, elle murmura :
« Papa »
Leto se mit à pleurer et moi agenouillée je pris la main de mon amie.
« Où est le Cur qui Parle ? »
Les paroles de Chrys étaient presque inaudibles. Elle eut un hoquet, sétouffant dans son propre sang puis elle ajouta :
« Il chante, je le sais »
Leto déclara :
« Je vais retrouver ce qui lui manque »
Elle retomba dans le coma, mais sa vie ne semblait plus en danger de façon immédiate. Leto confia Chrys au kami, pour lui il fallait retrouver ce quil manquait à Chrys : le Cur qui Parle. Creenshaw bouillait de colère, il menaça Leto mais heureusement La Win Cho était là pour tenter de le calmer.
Leto sortit et je le suivis hors du temple. Calmement Leto me raconta ce qui sétait passé : la rage qui habitait Chrys avait fini par la consumer, alors elle avait préféré en finir et Leto impuissant navait rien pu faire.
Retrouver le Cur qui Parle Il devait être dans les Lacs, mais où ? Leto navait plus accès à la bibliothèque des Cercles, mais moi je pouvais accéder aux archives de Fairhaven. En une seconde ma décision était prise, jaiderais Leto à retrouver le Cur qui Parle
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
Les Libres sur ryzom.fr
"Je vais où mon coeur me porte"
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
Re: Rage
Creenshaw connaissait ses capacités, il savait qu'il ne pourrait retenir sa colère s'il arrivait quelque chose à son tendre amour ou bien à ses amis.
Sa douleur aux côtes l'avait ainsi pris par surprise et ne voulant pas montrer sa souffrance aux divers zorais présents devant lui, il s'était éloigné. Mais Melowen inquiète l'avait suivi.
Cette souffrance passagère, il y était habitué et savait qu'elle ne durerait pas. C'est alors que Melowen se retourna.
Chrys!
Le fyros toujours souffrant se retourna alors, la vue de la petite trykette en sang dans les bras de celui qu'elle haissait fit rejaillir tout ce contre quoi Creenshaw luttait au jour le jour, la colère.
Il s'approcha de la scène, Melowen y était déjà inquiète. Le fyros luttait visiblement pour se contrôler, les yeux rougeoyant. Tout alla vite, Leto demanda à amener Chrys au temple kami, et dans un mouvement général toutes les personnes présentes suivirent, Creenshaw aussi malgré sa difficulté à respirer.
Arriva alors le moment où bien qu'aucune magie ni traitement ne pouvait soigner la blessure de la trykette, Leto se proposa de la sauver avec son sacrifice. Les paroles du zorai ne cessait de s'accumuler dans les oreilles du fyros, sa colère montait ainsi en puissance.
Chrys fut malgré tout maintenu en vie.
Creenshaw savait qu'il n'arriverait plus à se contrôler longtemps, la vue de son amie Chrys le rendait furieux et il ne pouvait croire à l'innocence de Leto dans cette histoire.
Le zorai annonça alors son départ pour la quête du coeur qui parle.
Toutes les barrières tombèrent alors pour le fyros laissant ainsi sa colère prendre le pas sur ses pensées. Il rejoignit rapidement Leto et l'aggripa par le col de son armure les yeux remplis de flammes.
Creenshaw !
Leto ! Si dame Chrys meure, tu ne pourras alors jamais te cacher à mes yeux !Je te poursuivrai jusqu'à ta mort !
Le regard qui suivit entre les deux homin était intense, mais la raison reprit le dessus sur le fyros et il laissa partir Leto. Il apprit peu de temps après qu'elle se serait elle même poignardé pour mettre fin à ses jours. Il ne pouvait y croire, elle avait été manipulé, pour lui cela ne faisait aucun doute.
C'est ainsi qu'il accompagnerait Melowen dans sa quête mais qu'il surveillerait les agissements de Leto...
Sa douleur aux côtes l'avait ainsi pris par surprise et ne voulant pas montrer sa souffrance aux divers zorais présents devant lui, il s'était éloigné. Mais Melowen inquiète l'avait suivi.
Cette souffrance passagère, il y était habitué et savait qu'elle ne durerait pas. C'est alors que Melowen se retourna.
Chrys!
Le fyros toujours souffrant se retourna alors, la vue de la petite trykette en sang dans les bras de celui qu'elle haissait fit rejaillir tout ce contre quoi Creenshaw luttait au jour le jour, la colère.
Il s'approcha de la scène, Melowen y était déjà inquiète. Le fyros luttait visiblement pour se contrôler, les yeux rougeoyant. Tout alla vite, Leto demanda à amener Chrys au temple kami, et dans un mouvement général toutes les personnes présentes suivirent, Creenshaw aussi malgré sa difficulté à respirer.
Arriva alors le moment où bien qu'aucune magie ni traitement ne pouvait soigner la blessure de la trykette, Leto se proposa de la sauver avec son sacrifice. Les paroles du zorai ne cessait de s'accumuler dans les oreilles du fyros, sa colère montait ainsi en puissance.
Chrys fut malgré tout maintenu en vie.
Creenshaw savait qu'il n'arriverait plus à se contrôler longtemps, la vue de son amie Chrys le rendait furieux et il ne pouvait croire à l'innocence de Leto dans cette histoire.
Le zorai annonça alors son départ pour la quête du coeur qui parle.
Toutes les barrières tombèrent alors pour le fyros laissant ainsi sa colère prendre le pas sur ses pensées. Il rejoignit rapidement Leto et l'aggripa par le col de son armure les yeux remplis de flammes.
Creenshaw !
Leto ! Si dame Chrys meure, tu ne pourras alors jamais te cacher à mes yeux !Je te poursuivrai jusqu'à ta mort !
Le regard qui suivit entre les deux homin était intense, mais la raison reprit le dessus sur le fyros et il laissa partir Leto. Il apprit peu de temps après qu'elle se serait elle même poignardé pour mettre fin à ses jours. Il ne pouvait y croire, elle avait été manipulé, pour lui cela ne faisait aucun doute.
C'est ainsi qu'il accompagnerait Melowen dans sa quête mais qu'il surveillerait les agissements de Leto...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."