Ardjuna, fils de Sâdhanâ, Mohi, fils de Nuku-hiva et Wong Fei Hung, fils de Huang-Lao, foulèrent enfin le sol de Zora, au coeur du Pays Malade. Les enseignements de Wu-Song, le Pèlerin, lui qui avait guidé leurs ancêtres à la recherche de la survie sur Atys les avait menés ici, à la recherche de leurs racines, au contact du peuple Zorai.
« Par tout Atys ! sécria Won Fei Hung, lémerveillement ne sarrêtera til donc jamais
? Quelle cité majestueuse ! La Grâce des Kamis a bel et bien touché notre peuple, nous sommes sur la bonne voie mes frères, le travail nous attends ! »
Ardjuna nen croyait pas ses yeux. « Cest noir de monde ! Regardez celui-ci ! Je nai jamais vu de gants de la sorte, et cette armure étincelante ! Par Ma-Duk, regarde Mohi ! Mohi ? »
«
de lambre mes frères ! A même le sol ! Il ny a quà se baisser pour la ramasser ! Un véritable don dAtys ! » sécria le jeune homin aux longues tresses.
Lémerveillement dura plusieurs jours durant lesquels ils savancèrent de plus en plus dans le Pays Malade, découvrant les autres grandes cités telles que Hoi-Cho, Jen-Lai et Min-Cho où Mohi découvrit son paradis, le Promontoire des Kipees, sur lequel il allait passer des heures et des heures. Il ne sarrêtait que lorsquil sentait les Kamis oppressés par lintensité de ses forages ou que lAppel de la route devenait trop fort pour lui et ses frères de clan. Lappel de la Route
cette communion avec Atys qui avait poussé Wu-Song, le Pèlerin, à rester à la surface lors de la grande invasion. Cet appel qui lui avait inspiré les commandements que les trois jeunes homins sefforçaient de découvrir et comprendre quotidiennement.
Ils apprirent aussi des plus sages qui avaient voyagé avant eux, la chasse, les arcanes de la magie, la collecte des ressources dAtys, recevant les enseignements de vénérables frères tels que Raz-Akam du clan Sai-Shun, Razyel et Venom, Questeurs dAtys ou Houyo, Gardien de la Sève. Ce dernier les prit sous son aile et les emmena découvrir le désert et lOasis dOflovak qui se révéla à eux au petit matin, dans une féerie de couleurs qui gravèrent à jamais les merveilles du désert dans leurs curs. Pyr la Grande leur coupa le souffle, Thesos brillait au loin et Yrkanis les appelait. Wu-Song marchait pour survivre, ses fils marcheront pour vivre. Ils reprirent la route, les commandements de Wu-Song raisonnant avec leurs pas
« Admirez Atys dans sa parure verdoyante et regardez comment les rivières ont ourlé de fils dargent les pans de sa robe. »
« Le chant des oiseaux est le même dans la forêt et dans la jungle ; le chant du vent est le même dans le désert et sur les lacs ; le chant dAtys appartient à tout homin qui possède des oreilles pour lentendre. Ce sont les battements du cur des homins qui rythment les rivières de sève dAtys »
« Faites de votre sourire le reflet de la beauté et de la lumière dAtys et vous aurez contribué grandement à l'oeuvre de la paix. »
« Si chaque pas posé sur Atys est une prière, quelle soit adressée à Ma-Duk ou à Jena, alors vous progresserez toujours dans le respect du sacré. Alors votre pas sera sacré. »
« Le ciel dure, Atys persiste. Qu'est-ce donc qui les fait persister et durer ? Ils ne vivent point pour eux-mêmes. Voilà ce qui les fait durer et persister. »
WongFeiHung, fils du Wu-Song
"Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
Atys.
« Certaines plantes sont plus intelligentes que le plus sage des mages, et dautres plus redoutables que le plus habile des guerriers ». La faune est dense, colorée, la plupart des créatures évoluent en troupeau, migrant au gré des saisons dans des écosystèmes variés. Ici, la Goo transpire. Là, les kitins règnent.
Enfin, lhomin. Libre de choisir ses chemins, il marche, conscient quil nest pas la seule « conscience » dAtys. A même de saisir que des puissances, Ma-Duk et Jena, le veillent, que des gardiens, les Kamis et la Karavan, lescortent. Lhomin est riche de cette intuition si particulière qui le fait sémerveiller devant le spectacle dAtys. Conscient encore des dangers qui menacent lEcorce, il en devient lui-même une puissance, un gardien.
En 2482, Wu-Song est un zoraï orphelin de tout. Comme tous les homins, les kitins ont détruits son village et ses frères, son clan. La résistance des siens a été brisée, leur sève macule à présent des mandibules furieuses. Désormais, il ny a plus que cette longue marche, rythmée par la peur des patrouilles kitins, sans autre but que de survivre, encore, jusquau prochain embranchement du chemin.
Wu-Song a recommencé à vivre lorsquil a tiré cette jeune trycker des crocs dun gingo squelettique. Peu à peu, ils se sont rassemblés, dabord cinq, puis dix, puis vingt. Ne jamais sarrêter, avancer, toujours, avec peut-être lespoir fou de rejoindre un de ces arcs-en-ciel mystérieux qui se dessinent à lhorizon. Marcher pour survivre. Alors, comme pour ranimer ceux qui lentourent, qui marchent et meurent avec lui sur les chemins dAtys, Wu-Song les guide sur les chemins de son cur. Chaque jour, il chante son amour pour lécorce et réchauffe la vie de ses compagnons.
De ces chants, trois générations plus tard, bien peu vivent encore dans la mémoire des homins. Du groupe de Wu-Song, seuls quelques réfugiés contemplèrent les bâtisses de la douce Zora, les murailles de Pyr, les pontons de Fair-Heaven ou les arbres dYrkanis. Pour lessentiel, leurs témoignages furent emportés par la tourmente des guerres et par les ambitions de pouvoir qui dévorèrent le cur des peuples dAtys
Aujourdhui pourtant, au cur du Pays-Malade, un clan vient de naître à la lumière, portant en lui, lespoir du chant de Wu-Song, le pèlerin dAtys. Dans le cur des fils de ses compagnons, Wu-Song murmure encore son hymne à Atys.
« Nous voyons partout le jeu de la vie et de la mort, cette transmutation de l'ancien en le nouveau. Le jour vient à nous chaque matin, tout blanc, tout nu, frais comme une fleur. Mais nous savons qu'il est vieux ; il est le Temps lui-même. C'est le même très ancien jour qui a reçu dans ses bras notre globe nouveau-né, l'a recouvert de son blanc manteau de lumière, et l'a lancé dans le grand pèlerinage au milieu des étoiles. Ses pas pourtant ne sont point las, ni ses yeux fatigués. Il porte l'amulette d'or de l'éternité qui ne connaît pas la vieillesse, et dont le toucher efface toutes rides du front de la nature. Notre monde porte l'immortelle jeunesse au plus profond de son coeur. »
Ardjuna, fils du Wu-Song
« Certaines plantes sont plus intelligentes que le plus sage des mages, et dautres plus redoutables que le plus habile des guerriers ». La faune est dense, colorée, la plupart des créatures évoluent en troupeau, migrant au gré des saisons dans des écosystèmes variés. Ici, la Goo transpire. Là, les kitins règnent.
Enfin, lhomin. Libre de choisir ses chemins, il marche, conscient quil nest pas la seule « conscience » dAtys. A même de saisir que des puissances, Ma-Duk et Jena, le veillent, que des gardiens, les Kamis et la Karavan, lescortent. Lhomin est riche de cette intuition si particulière qui le fait sémerveiller devant le spectacle dAtys. Conscient encore des dangers qui menacent lEcorce, il en devient lui-même une puissance, un gardien.
En 2482, Wu-Song est un zoraï orphelin de tout. Comme tous les homins, les kitins ont détruits son village et ses frères, son clan. La résistance des siens a été brisée, leur sève macule à présent des mandibules furieuses. Désormais, il ny a plus que cette longue marche, rythmée par la peur des patrouilles kitins, sans autre but que de survivre, encore, jusquau prochain embranchement du chemin.
Wu-Song a recommencé à vivre lorsquil a tiré cette jeune trycker des crocs dun gingo squelettique. Peu à peu, ils se sont rassemblés, dabord cinq, puis dix, puis vingt. Ne jamais sarrêter, avancer, toujours, avec peut-être lespoir fou de rejoindre un de ces arcs-en-ciel mystérieux qui se dessinent à lhorizon. Marcher pour survivre. Alors, comme pour ranimer ceux qui lentourent, qui marchent et meurent avec lui sur les chemins dAtys, Wu-Song les guide sur les chemins de son cur. Chaque jour, il chante son amour pour lécorce et réchauffe la vie de ses compagnons.
De ces chants, trois générations plus tard, bien peu vivent encore dans la mémoire des homins. Du groupe de Wu-Song, seuls quelques réfugiés contemplèrent les bâtisses de la douce Zora, les murailles de Pyr, les pontons de Fair-Heaven ou les arbres dYrkanis. Pour lessentiel, leurs témoignages furent emportés par la tourmente des guerres et par les ambitions de pouvoir qui dévorèrent le cur des peuples dAtys
Aujourdhui pourtant, au cur du Pays-Malade, un clan vient de naître à la lumière, portant en lui, lespoir du chant de Wu-Song, le pèlerin dAtys. Dans le cur des fils de ses compagnons, Wu-Song murmure encore son hymne à Atys.
« Nous voyons partout le jeu de la vie et de la mort, cette transmutation de l'ancien en le nouveau. Le jour vient à nous chaque matin, tout blanc, tout nu, frais comme une fleur. Mais nous savons qu'il est vieux ; il est le Temps lui-même. C'est le même très ancien jour qui a reçu dans ses bras notre globe nouveau-né, l'a recouvert de son blanc manteau de lumière, et l'a lancé dans le grand pèlerinage au milieu des étoiles. Ses pas pourtant ne sont point las, ni ses yeux fatigués. Il porte l'amulette d'or de l'éternité qui ne connaît pas la vieillesse, et dont le toucher efface toutes rides du front de la nature. Notre monde porte l'immortelle jeunesse au plus profond de son coeur. »
Ardjuna, fils du Wu-Song
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
« J'ai chéri ce monde
Et l'ai entouré comme une vrille végétale avec chaque fibre de mon être !
La lumière et la ténèbre de la lune mêlée au soir
Ont flotté parmi ma conscience, en elle se sont fondues,
Tant qu'à la fin ma vie et l'univers
Sont un !
J'aime la lumière du monde, j'aime la vie en elle-même.
Pourtant ce n'est pas une moindre vérité que je dois mourir.
Mes mots, ils cesseront un jour de fleurir parmi l'espace ;
Mes yeux, jamais ils ne pourront plus se livrer à la lumière ;
Mes oreilles s'entendront plus les messages mystérieux de la nuit,
Et mon coeur
Il ne viendra plus en hâte au fougueux appel du soleil levant !
Il faudra que je prenne fin
Avec mon dernier regard,
Avec ma dernière parole !
Ainsi le désir de vivre est une grande vérité,
Et l'adieu absolu, une autre grande vérité.
Pourtant doit se produire entre eux une harmonie !
Sinon la création
N'aurait pu supporter si longtemps souriante
L'énormité de la fraude !
Sinon la lumière aurait déjà noirci, comme la fleur dévorée par le ver ! »
Wu-Song, 2482
Et l'ai entouré comme une vrille végétale avec chaque fibre de mon être !
La lumière et la ténèbre de la lune mêlée au soir
Ont flotté parmi ma conscience, en elle se sont fondues,
Tant qu'à la fin ma vie et l'univers
Sont un !
J'aime la lumière du monde, j'aime la vie en elle-même.
Pourtant ce n'est pas une moindre vérité que je dois mourir.
Mes mots, ils cesseront un jour de fleurir parmi l'espace ;
Mes yeux, jamais ils ne pourront plus se livrer à la lumière ;
Mes oreilles s'entendront plus les messages mystérieux de la nuit,
Et mon coeur
Il ne viendra plus en hâte au fougueux appel du soleil levant !
Il faudra que je prenne fin
Avec mon dernier regard,
Avec ma dernière parole !
Ainsi le désir de vivre est une grande vérité,
Et l'adieu absolu, une autre grande vérité.
Pourtant doit se produire entre eux une harmonie !
Sinon la création
N'aurait pu supporter si longtemps souriante
L'énormité de la fraude !
Sinon la lumière aurait déjà noirci, comme la fleur dévorée par le ver ! »
Wu-Song, 2482
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
"Parce que les uns prirent les armes "
Parce que dautres ont préféré le calme rassurant des foyers de la jungle. Ceux-là ont su repousser maintes invasions sinueuses du fléau pendant que dautres entretenaient létat et la prospection des sols, parfois forcés de prévenir une équipe de gardes qui repousseraient des kittins à quelques centaines de mètres de là à peine.
" Les discussions, à la maison ! "
Mohi secoua la tête dans un sursaut. La source venait dexploser et les projections de matières brûlantes lui avait fait perdre connaissance une seconde. Sa mère enfilait déjà les gants. Tandis quil recevait les soins calibrés pour le relever en douceur, son esprit fit défiler les dictons célèbres répétés sans cesse par son père. " Mets ta tête en place, où je finirai par piocher avec ! ". Le ton jovial de ces maximes combiné aux missiles de vie prodigués par Re-Ki, la femme de Nuku-hiva, réchauffait Mohi. Elle semblait rassembler tout son amour en des mouvements fluides, et le distribuer avec la grâce dune mage confirmée.
Quand la fatigue se faisait sentir ça et là dans les esprits des Zoraïs, appliqués à exploiter les ressources de la jungle, ils se rassemblaient et chacun leur tour échangeaient une histoire. Les anciens commençaient toujours et Mohi tremblait quand il sagissait de combats dans les pays lointains. Ils savaient choisir les détails succeptibles déveiller la conscience de chaque Homin présent à limportance de ses travaux, aux intérêts et aux valeurs de la vie en communauté.
Combien de fois devoir juger entre connaissance et prudence ?
Soldats en maraude, nos pères nous ont appris lAmour de ce Pays Malade. Les temps difficiles étaient contés par l'Oncle Shu, le plus ancien homin quil avait été donné à Mohi de rencontrer. Il émergeait parfois de sa posture assise qui semblait éternelle - Shu était encore plus âgé que ce que les traits de son masque ne laissaient voir.
" Honneur et Foi ! " scandait il, telle une leçon apprise par coeur et ressurgissant intacte plus dun demi siècle plus tard.
" Voilà ce que seront vos jours à venir (...). Si vos pieds sont assez patients pour suivre mon chemin, peut être trouverez-vous un bassin et un lit, et peut être même à manger et à boire. Mais si vous deviez ne rien trouver..." il pesait sur ces mots "Alors ? " criait il presque, scrutant lassemblée et instaurant le suspens par ce mot,
"Wu-Song ! " criaient les enfants en cur comme une supplique,
« Rappelez vous alors que vous avez traversé un de mes déserts." achevait enfin l'oncle Shu en hochant la tête.
"Levez-vous et marchons Homins ! " Mohi, fils du Clan du Wu-Song, suivait les pélerinages, attentif aux légendes, aux paraboles, et aux contes. Les paroles du Wu-Song guidaient leur Foi vers sa voix, leur vie vers sa voie.
" La vie est un pacte, beaucoup quêtent Atys. Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. " Les instructions élémentaires avant de quitter Atys.
Wu-Song 2480.
Parce que dautres ont préféré le calme rassurant des foyers de la jungle. Ceux-là ont su repousser maintes invasions sinueuses du fléau pendant que dautres entretenaient létat et la prospection des sols, parfois forcés de prévenir une équipe de gardes qui repousseraient des kittins à quelques centaines de mètres de là à peine.
" Les discussions, à la maison ! "
Mohi secoua la tête dans un sursaut. La source venait dexploser et les projections de matières brûlantes lui avait fait perdre connaissance une seconde. Sa mère enfilait déjà les gants. Tandis quil recevait les soins calibrés pour le relever en douceur, son esprit fit défiler les dictons célèbres répétés sans cesse par son père. " Mets ta tête en place, où je finirai par piocher avec ! ". Le ton jovial de ces maximes combiné aux missiles de vie prodigués par Re-Ki, la femme de Nuku-hiva, réchauffait Mohi. Elle semblait rassembler tout son amour en des mouvements fluides, et le distribuer avec la grâce dune mage confirmée.
Quand la fatigue se faisait sentir ça et là dans les esprits des Zoraïs, appliqués à exploiter les ressources de la jungle, ils se rassemblaient et chacun leur tour échangeaient une histoire. Les anciens commençaient toujours et Mohi tremblait quand il sagissait de combats dans les pays lointains. Ils savaient choisir les détails succeptibles déveiller la conscience de chaque Homin présent à limportance de ses travaux, aux intérêts et aux valeurs de la vie en communauté.
Combien de fois devoir juger entre connaissance et prudence ?
Soldats en maraude, nos pères nous ont appris lAmour de ce Pays Malade. Les temps difficiles étaient contés par l'Oncle Shu, le plus ancien homin quil avait été donné à Mohi de rencontrer. Il émergeait parfois de sa posture assise qui semblait éternelle - Shu était encore plus âgé que ce que les traits de son masque ne laissaient voir.
" Honneur et Foi ! " scandait il, telle une leçon apprise par coeur et ressurgissant intacte plus dun demi siècle plus tard.
" Voilà ce que seront vos jours à venir (...). Si vos pieds sont assez patients pour suivre mon chemin, peut être trouverez-vous un bassin et un lit, et peut être même à manger et à boire. Mais si vous deviez ne rien trouver..." il pesait sur ces mots "Alors ? " criait il presque, scrutant lassemblée et instaurant le suspens par ce mot,
"Wu-Song ! " criaient les enfants en cur comme une supplique,
« Rappelez vous alors que vous avez traversé un de mes déserts." achevait enfin l'oncle Shu en hochant la tête.
"Levez-vous et marchons Homins ! " Mohi, fils du Clan du Wu-Song, suivait les pélerinages, attentif aux légendes, aux paraboles, et aux contes. Les paroles du Wu-Song guidaient leur Foi vers sa voix, leur vie vers sa voie.
" La vie est un pacte, beaucoup quêtent Atys. Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. " Les instructions élémentaires avant de quitter Atys.
Wu-Song 2480.
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
Un jour, je ne devais pas avoir plus de 11 ans, je forais dans la jungle, sur ordre ou plutôt demande pressante de mon père, pestant à qui voulait l'entendre que cette tâche m'ennuyait au plus haut point et que j'aurais préféré, moi aussi, aller me baigner avec mes jeunes amis à la rivière. La qualité des matières que j'extraiyais du sol fertile refletait bien mon humeur du moment : éxécrable... Mon grand père, forant non loin de la et énervé par mes bougonnements et le gâchis que je provoquais, s'approcha lentement sans que je m'en rende compte et se tint debout, derrière moi, face au soleil. Au bout d'un moment, je me rendis compte de sa présence et levais les yeux vers son visage courroucé. Je lui jetais alors un regard noir, lourd de sens quant à mon engouement pour ces travaux que je considérais comme futiles. il foula alors ma source aux pieds et me dit de me lever, ce que je fit méfiant, sentant la giffle poindre au bout de son bras... Il me regarda au plus profond des yeux et me dit alors : "Un matin Wu-Song se leva et vint s'asseoir prés de nous. Il prit un fruit qu'il découpa lentement et nous raconta son rêve :
-"Je dormais et je rêvais que la vie n'était que joie.
Je m'éveillais et je vis que la vie n'est que service.
Je servis et je compris que le service est joie."
Aprés un moment de silence que je n'osais pas rompre, mon grand-père reprit : "WongFeiHung...Le voyageur doit frapper à toutes les portes avant de parvenir à la sienne." Il se retourna et se remit au travail.
J'en fis de même et cette fois-ci m'appliquais du mieux que je pu...le soir, je déposais dans le mektoub ma collecte du jour et partis me coucher...En me réveillant le matin, je trouvais une magnifique épée à mes côtés, ma première...je reconnus alors le savoir-faire de mon grand-père.
-"Je dormais et je rêvais que la vie n'était que joie.
Je m'éveillais et je vis que la vie n'est que service.
Je servis et je compris que le service est joie."
Aprés un moment de silence que je n'osais pas rompre, mon grand-père reprit : "WongFeiHung...Le voyageur doit frapper à toutes les portes avant de parvenir à la sienne." Il se retourna et se remit au travail.
J'en fis de même et cette fois-ci m'appliquais du mieux que je pu...le soir, je déposais dans le mektoub ma collecte du jour et partis me coucher...En me réveillant le matin, je trouvais une magnifique épée à mes côtés, ma première...je reconnus alors le savoir-faire de mon grand-père.
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
"L'homin qui est resté longtemps absent et qui revient de loin sain et sauf, ses parents, ses amis, ses alliés lui souhaitent la bienvenue quand il arrive.
Il en est de même de l'être qui a fait le bien; lorsqu'il s'en est allé de ce monde dans l'autre, ses mérites l'accueillent comme des parents un être cher à son retour." Wu-Song
Les Fils et Filles du Wu-Song s'affairaient au hall.
Tout devait être parfaitement mis pour le retour d'Ardjuna, les présents sur sa couche, la nourriture sur la table, le bain chaud...
Altamira était silencieuse et souriante, Wong et Mohi s'échangeaient des bons mots en balayant, Aigle rêvassait en dressant la table et Chi disposait les cadeaux, bijoux, vêtements, sacs de diverses matières de haute qualité.
-"Hop, premier à la salle d'eau!!!" dit Wong Fei-Hung en poussant Mohi contre le mur.
-"Toub! Frère gooseux, j'te conseilles de t'immuniser contre l'électricité quand tu te baignera" ricana Mohi en se relevant.
L'hiver allait entrer dans la Jungle, mais celui-ci serait sans aucun doute un des plus chaleureux qu'ils aient connu...
Il en est de même de l'être qui a fait le bien; lorsqu'il s'en est allé de ce monde dans l'autre, ses mérites l'accueillent comme des parents un être cher à son retour." Wu-Song
Les Fils et Filles du Wu-Song s'affairaient au hall.
Tout devait être parfaitement mis pour le retour d'Ardjuna, les présents sur sa couche, la nourriture sur la table, le bain chaud...
Altamira était silencieuse et souriante, Wong et Mohi s'échangeaient des bons mots en balayant, Aigle rêvassait en dressant la table et Chi disposait les cadeaux, bijoux, vêtements, sacs de diverses matières de haute qualité.
-"Hop, premier à la salle d'eau!!!" dit Wong Fei-Hung en poussant Mohi contre le mur.
-"Toub! Frère gooseux, j'te conseilles de t'immuniser contre l'électricité quand tu te baignera" ricana Mohi en se relevant.
L'hiver allait entrer dans la Jungle, mais celui-ci serait sans aucun doute un des plus chaleureux qu'ils aient connu...
Last edited by tristan7 on Mon Sep 19, 2005 9:45 am, edited 1 time in total.
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
Quant à ma manière d'agir à moi, celle que j'emploie aujourd'hui, elle est, en vérité, à la fois créative et destructive. Je me joue dans les transformations spirituelles; j'accède à tous les objets, mais en restant sans affaires où que ce soit. Les objets ne sauraient me faire dévier. Pour peu que quelqu'un vienne à la recherche, je sors le regarder. Il ne me reconnaît pas. Je mets alors toutes sortes de vêtements, qui font naître chez l'apprenti des interprétations; et à tout coup il se laisse prendre à mes paroles et à mes phrases.
Ô amertume ! ces tondus aveugles, ces homins qui n'ont pas l'il s'emparent des vêtements que j'ai mis pour me voir bleu, jaune, rouge, blanc. Et si je les enlève pour aborder des domaines purs, voilà les apprentis qui aspirent aussitôt à la pureté; et si j'enlève encore ce vêtement de pureté, les voilà tout perdus, et frappés de stupeur. Ils se mettent à courir comme fous, disant que je suis nu! je leur dis alors : "Le reconnaissez-vous enfin, l'homin en moi qui met les vêtements?" Et soudain ils tournent la tête, et voilà qu'ils me connaissent.
Wu-Song 2485
Re: "Par-delà les tumultes des années, un murmure nous guide..." Les Fils du Wu-Song
En vrac, le contenu d'un cube d'ambre que Kashyu nous avait ramené, maintenant déchiffré :
PNJ notoires (Clan du Wu-Song) :
-Nuku-Hiva : Père de mohi (Zorai)
-Sadhâna : Père dArdjuna (Zorai)
-Huang-lao Fei-Hung : Père de Wong fei-hung (Zorai)
-An Fei-Hung : Mère de Wong fei-hung (An = paix) (Zorai)
-Cai Qing : La Fleur, mère adoptive dAltamira (Fyros)
-Han-Tao : Linvincible, père adoptif dAltamira (Zorai)
-Peng Qi : Loeil céleste, mage devin du Clan, savait lire quelques augures auxquelles Wu-Song croyait moyennement et se moquait régulièrement de lui.(Zorai)
-Qin Ming : La foudre, Grand mage Zorai du Clan (Zorai)
-Shan Ting-gui : Le mage de leau, Grand mage tryker du Clan (tryker)
-Shi-Xiu : Brave la mort, trykette, aussi âgée que Wu-Song qui la recueuillie lors de la grande invasion (tryker)
-Suo-Chao : Le téméraire
-Wang Ding-Liu : Aussi appelé Oko. Léclair, éclaireur du Clan, chasseur vif à loeil éclairé, se trouvait toujours quelques kilomètres en avant sur les chemins. (Fyros)
-Wei Ding-guo : Le mage de Feu, Grand mage Fyros du Clan (Fyros)
-Wu-Song : Le Pèlerin
-Wu-Yong : Le Clerc, fidèle ami/frère ( ?) de Wu-Song (Zorai)
-Zhang Qing : Le Jardinier, Grand mage Matis du Clan (Matis)
-Zheng Tian-shou : Face blanche (matis ?), compagne de Zhang Qing. (Matis)
-Bie Lao-po : Vieille Ploderos, vieille « machin » du clan, « si tu ne manges pas ton Dou-fu, Bie Lao-po va venir te couper les cornes »(Zorai)
-Shu : Oncle Shu, grand vénérable, enseignant, « maître décole » (forage, artisanat, arts de la guerre, magie) (Zorai)
-Li : Tante Li, épouse de lOncle Shu, enseignante, « maîtresse décole » (rituels religieux,
populaires) (Matis)
Mots courants :
-Jia-Ma : Amulette, porte chance
-Shi : Ambre
-Bao-lao : Danse comique
-Zhu-ban : festivités (concerts, spectacle de pantomime, saynètes, acrobaties et jongleries, mascarade) Lesprit festif du Clan des fils vient de la, une sorte de recherche de la Joie qui élève elle aussi lesprit.
-Xuan-jiu : Récipient en écorce
-Man-tou : Pain de farine, fourré à la viande, cuit à la vapeur (aussi appelé Pao )
-Mei-tang : Boisson rafraîchissante aux fruits de gratchas
-San : Sorte de gâteaux ronds de farine
-Cao-yan : Pickles (légumes fermentés dans la saumure)
-Abhyâsa : Exercice de méditation
-Achyuta : Celui qui est sans défauts, immuable (Wu-Song)
-Ahimsâ : Non-violence
-Ânanda : Béatitude de lesprit, Âge Kami
-Ashvattha : Figuier sacré, mythologique, le Clan y retournait à chaque cerne. Il sagit de larbre sous lequel Wu-Song trouva Shi-Xiu la trykette, ou il prit la décision de fonder le Clan originel.
-Ishvara : Seigneur, Dieu en tant que seigneur de la nature (Kamis/Ma-Duk)
-Késhava : Celui qui a de longs cheveux (Mohi ?)
-Kshatriya : Caste des guerriers (on peut imaginer ça sous forme « dère ». Ka-Shyu venant nous annoncer que là-bas, sur les routes, le Clan du Wu-Song était entré sous lère « Kshatriya »)
-Para : Suprême
-Prakriti : Nature, énergie créatrice (Atys)
-Rasa : Suc, sève, saveur
-Shûdra : Membre de la caste des ouvriers (foreurs)
-Tapasyâ : Concentration de force, de volonté spirituelle
-Vaishya : Membre de la troisième caste celle des artisans
-Yuga : Cycle, âge, (une année)
-Zhua : Pile / Cha : Face (Uhuh utile pour le jeu du bar )
-Jiao : Corne
-Shu-zai : Bibliothèque
-Dou-fu : Fromage de psykopla
-Hu-Lu : Bête féroce (torbak/ragus/gingo)
-Ren-qi : Petit fanion militaire
-Yun-Tang : Salle de réunion (salle des nuages (de fumée ?)
-Cong-lin : Salle de prières, méditation
-Ku-Li : Coffre/salle du trésor
-Da-Tang : Grande salle
-Sao-Zi : Petit cube (dambre ?)
-Hao : Brave : « hao Kwen-Do »
-Tai-Sui : Remuer la terre (forer ?)
-Gong-shou : Rituel de salut du clan (/prévient )
-Jie-Xi : Entraînement (Pex)
-Dao : Unité (cercle ? 10 cercles ?)
-Hu-hay : Encourager / Zhong-hay : calmer