aryon wrote:j'ai une amie qui s'est mariée dans DAOC... son copain lui a fait une crise... Colère, larmes, culpabilisation etc... Quand elle a tenté ryzom, il s'y est mis avec elle, j'ai donc décidé d'aller les aider a débuter. Agissant avec elle comme je l'ai toujours fait, en lui donnant des armes, des armures, des sousous etc... Il lui a re-fait une crise. SIGH
En fait, dur, très dur, pour certaines personnes, de comprendre quelle est la limite entre jeu et réalité.
Je vais vous en compter une bonne: J'ai joué, dix ans durant, un personnage féminin à AD&D. Nous suivions une campagne cogérée par trois meneurs de jeux, dont j'etais la principale, et selon les moments et le fil de l'histoire, un meneut de jeu prenait le relais, les deux autres reprenant leurs personnages. La campagne réunissait en fait jusqu'a 13 joueurs, bien que peu en même temps, fort heureusement.
En dix ans, il se passe bcp de choses, quand des joueurs, amis, dont le groupe central de 5 personnes copains comme cochons, vivant quasiment tous ensembles (mon appartement était squatté en permanence au moins 6 heures par jour), jouent une histoire éminement liée aux personnages eux-même. Parents, enfants adoptigs, frères de sang sans le savoir, amants, époux, tout y passait, sur une campagne d'apocalypse signant la mort d'un monde crée de toute pièce -d'où est d'ailleurs tirée la bande desinée sur laquelle je travaille, avec deux des ex-joueurs.
Et donc... tout allait bien, sauf que au bout de dix ans, alors que la campagne allait s'arréter, un joueur a commencé à être très malheureux... TRES; C'etait mon meilleur ami, et j'etais déjà en couple.
Facile: en dix ans, jouant la fille de son perso, avec une relation mère-fille assez spéciale, et terriblement intime, qui n'avait cessé de s'approfondir et de se renforcer, le joueur était tombé non amoureux de mon perso... mais de moi...
Ce fut une situation assez pénible à gérer... Et... hum... on est finalement resté ensemble deux ans
En bref, le compagnon/la compagne d'une personne qui s'implique dan le jeu de rôle se demande toujours où est la barrière netre une relation amoureuse qui est un jeu de séduction virtuelle... Et la réalité des sentiments sous-jacents.
Psychée aime Leonil, et il m'arrive souvent, même hors RP de l'appeler ange, coeur, etc... Je n'y vois aucun mal, je suis amoureuse de mon compagnon, qui lui, ne s'inquiète de rien à ce sujet -et il a raison- mais la barrière entre jeu, simulation, théatre, rôle, implication, et réalité est parfois trèèèès ténue.
Et comme le montre mon exemple plus haut, parfois, on ne s'y attend pas, et tout bascule
