Ryzom

Sa liste comportant nombres de noms lui permettant une retraitre à vie, c'était largement retrécie.
Depuis plusieurs lunes , elle suivait ces individus , interrogeait leurs entourages, en apprenait beaucoup plus qu'elle ne le désirait, mais voila, rien de catégorique, pas d'acte flagrant lui permettant de s'assuré que ces homins étaient Trytoniste. Donc par principe elle éliminait ces individus de sa liste, accusé souvent par jalousie ou désir de vengeance.

L'avenir qui se dessinait devant elle, ne lui plaisait guère, mais elle allait devoir reprendre sa place, elle devoir redevenir celle qui avait causé la perte de sa raison. Elle allait devoir remettre son clan en route, remettre les contacts, payé les pots de vins à droite et à gauche.

Ce soir ce destin serai scellé, ce soir elle saurait quoi faire après sa réunion. Ce soir son avenir allait être fixé ... Tout dépendra de lui!

Amie avait finalement répondu à la lettre de Matsu, l’invitant à une rencontre bien particulière, un moment clef pour la fyros comme pour la matis. Proche de l’antre de la fureur, dans les jardins majestueux, perché sur un monticule à la vue imprenable, les deux amies, les deux ennemies se rencontrèrent.

Matsu avait demandé une liste complète des noms des homins vouant un culte à Tryton, ceux qui avaient été convié lors de la première réunion. Matsu n’en savait pas bien plus, quelque sombre histoire au sujet d’Eldoras, innocenté par la guilde Karavia. Elle voulait plus de détails, plus de preuves, ne laissant pas vraiment le choix à Amie.

La liste qu’apporta Amie portait quelque noms, tous plus absurdes les uns que les autres. Matsu ne laissait rien paraître, sur ces doutes, ces interrogations quand à la véracité de cette liste. Elle jeta celle-ci dans les airs, vexée que son Amie puisse croire qu’elle puisse penser que ces noms était bien ceux de Trytonistes.

Non, Matsu n’étais pas satisfaite, elle questionna Amie de nombreuses heures, petit à petit les noms qu’elle attendait sortir de la bouche de son amie matis. Enfin elle commençait à être franche, mais malgré tout elle continuait ces tromperies, ne disant pas toute la vérité, cachant des passages, des noms importants, Matsu le ressentait bien.

La nuit finie par tomber sur l’écorce, Matsu outrée mit ses gants, elle voulait en finir avec cette histoire, et enfermer son amie à Yrkanis. Amie comprit bien vite, et c’est la peur au ventre qu’elle couru pour ne pas se faire assommer, ou pire. Malgré la vigilance de Matsu, la matis réussit à s’enfuir, elle connaissait bien mieux les jardins que la fyros, s’avait se faufiler entre les arbres, se confondre dans la nature.

Matsu néanmoins était satisfaite, elle avait su retirer quelques noms importants, et véridiques. Les preuves qu’elle avait eues et les informations coïncidaient, il était temps de refaire une annonce…

Vu que ses affiches ne restait pas longtemps lisible, elle eu une idée que certain qualifieraient sans doute de cruel. Ayant vu de nombreux enfants traîner dans les capitale, pauvre, sans toit, sans chaleur d’une famille ni même de quoi se nourrir convenablement. Elle se dit qu’elle pouvait les utiliser, un moyen comme un autre de les rendre utiles se dit-elle.

Monnayant quelque dappers, elle recruta quelques poignées d’enfants dans les capitales, enfants qui devait parcourir les villes, récitant tout le long un texte qu’elle prit soin de leur faire apprendre par cœur. Peu de temps après donc, on pu apercevoir de jeunes réfugiés, souvent un grand morceau de pain à la main, le visage lumineux et la bouche pleine, raconter la propagande de Matsu. (ci-dessous)

Oyer Oyer !!

Homins, homines écouter moi un instant !

La chasse aux Trytonistes continue, les premiers coupables ont été reconnus, ils vont maintenant être traqués sans relâche. Trytonistes si vous écoutez ces paroles, sachez que bientôt se sera votre tour, c’est inévitable. Autant vous dénoncer tout de suite plutôt que de choisir cette vie de peur et de fuite.

Homins, homines écoutez bien ce qui suit, les dirigeants Trytonistes sont maintenant connu, leur têtes sont donc misent à prix.

- Kegan, chef dirigeant des Trytonistes - 100 millions pour quiconque rapportera ça tête à Matsu !

- Nicho, bras droit de Kegan – 50 millions pour quiconque rapportera ça tête à Matsu !

- Toujours 5 millions pour des informations sur les Trytonistes valable !

Que la chasse continue !

pal vit un de ces enfant
"il n'y a plus de jeunesse"

La plus part des harmonieux étaient présents dans la taverne ce soir là. Quelques enfants habitués à venir trouver gîtes et nourritures auprès des harmonieux, passèrent la porte.

L’un d’eux s ‘approcha de Nikkou pour lui fredonner une nouvelle chanson ….
Aux paroles de cette chanson l’horreur se figea sur le visage de chacun. Quelle était cette horrible chanson, d’ou la tenait-il ?

Aégina, s’agenouilla devant l’enfant et lui demanda qui lui avait apprise cette chanson, tout en essayant de garder son calme. L’enfant raconta qu’il s’agissait d’une Fyros, qui en échange de quelques dappers et de pain, avait voulu qu’ils l’apprennent et puissent la chanter dans toutes les villes.

Il n’y avait qu’une seule personne, capable de tels actes … Matsu !

Aegina ne put s’empêcher de s’écrier :

« Honte à toi Matsu ! Etre tombée aussi bas et utiliser l’innocence, là tu vas trop loin !
Cela ne se passera pas comme ça, nous devons agir ! «

Reprenant son souffle la trykette scruta du regard tous les harmonieux … elle attendait une réponse de leur part.


Aégina

Ehliuh voyait le visage inquiet d'Aegina, il était lui aussi consterné mais il dit:
"la perversité de cet acte est sans nom, pourtant je pense qu'il y a pas a s'inquiéter pour les trytoniens mais plutôt pour Matsu dont la folie est désormais aussi évidente que la corne sur le capryni.
Elle vient de se ridiculiser aux yeux même des siens et il n'y a que deux explications a cela:
-Elle est elle même trytonienne et tente de les faire passer pour des martyrs afin de rallier plus de gens à leur cause, mais cela est douteux et me surprendrait de leur part.
-Elle est obsédé par Tryton et a perdu tout discernement, si j'étais un de ses amis karavanier je tacherai vite de la faire taire de peur de ne discrediter tout le culte en l'associant à Matsu la folle.

Invitons donc cet enfant à notre table et expliquons lui qu'il n'a pas à chanter cette chanson, par contre qu'il plume allégrement cette folle! Que son argent soit au moins utile à cela: ça n'est pas trés moral mais rien comparé à l'ignominie du spectacle qu'elle nous a offert à l'instant.

En peu de mot: ne faisons rien Matsu se discredite trés bien elle même"

Il finit son verre d'une traite, la mousse de stinga au coin de son sourire.

Il n'avait jamais envisagé la possibilité qu'une Fyros entre en sa demeure et en ressorte vivante, encore moins qu'elle dîne à sa table...

Si elle était entrée libre, elle était toutefois ressortie avec le fardeau d'un devoir. Un service pour un autre...

Shenshantag porta en bouche le calice par lequel Matsu avait trempé ses lèvres peu avant, et il but jusqu'à la dernière goutte le reste du liquide ambrée venue de la lointaine écorce Zoraï... Il était dit qu'en buvant dans le verre d'un autre homin, on parvenait à lire à l'aune de ses pensées...

Inspirant profondemment, il renversa la coupe sur la table, au milieu des reliefs d'un copieux repas... Aucune révélation soudaine sur sa convive vint à le saisir. Les adages étaient des formules de vieilles homines, promptes à les déverser sur les impudents qu'elles souhaitaient intimider ou impressionner. Que la nature homine était faible... chacun élaborant son mystérieux systême de défense contre "le mystère de l'autre, cet inconnu"... Shenshantag grogna. Il n'avait pas l'intuitivité de sa compagne Eleanide et ce don lui faisait communément défaut.

"... Matsu... Matsu... se pourrait-il que la Déesse emprunte des formes les plus simiesques, les plus méprisables pour s'adresser à ses fidèles ? Ta venue jusqu'à moi, l'annonce de "ton" plan est-il une manière de me tester ? Comment se peut-il que parmis tous les héraults de notre peuple, Elle t'ait choisi "toi"...? "La fyros", "l'immigrée"...?"

Il songeait, perplexe, quant à cette rencontre saugrenue. Tous les mots qu'il aimait entendre, tous les secrets que lui et Volo, son loyal majordome, narraient en toute sécurité à l'intérieur des murs de la demeure, toutes les convictions qui étaient les leurs sur le roi et sa cour... Matsu les avait évoqué, sans retenue, sans gêne.

A peine Matsu fut-elle raccompagnée par Volo et sa silhouette évanouie du grand salon, encore imaginait-on l'ombre de la guerrière Fyros glisser entre les panneaux portant les estampes contant les affres d'une même ancienne bataille. Les tableaux, vantant les scènes épiques, ornaient le couloir comme les "gardiens des souffrances" menant vers la porte d'un hall de gloire. Il lui avait semblé que Matsu regagnait les ombres tourmentées des grandes armées, enchevêtrées dans leurs assauts, immortalisés par la peinture et le vernis... il avait un sentiment qui l'intriguait en repensant à elle : elle ne laissait pas indifférent.

Shen étouffa un baillement. Comme en vue du long et fastidieux travail qui désormais l'attendait, le corps de l'alchimiste rappela à son esprit qu'il était faillible et la fatigue n'aiderait en rien la future entreprise... Le matis gagna ses appartements qu'il partageait avec son aimée. Il eut un vague sourire quand il constata l'absence d'Eleanide dans leur lit. Shen avait ses mystères, elle avait les siens... depuis longtemps.

Laissant déjà au passé sa part de souvenirs nés de cette rencontre et sachant que Volo se chargerait des menus détails avec Matsu, il gouta alors à l'idée délictueuse du repos mérité. Il avait le sentiment qu'Atys verrait le lot de ses espèces "déviantes" s'amoindrir... Sa tête reposant sur son oreiller, les yeux ouverts, presque aussitôt s'inventèrent des flots d'images : bientôt son esclave lui serait amenée... bientôt des cobayes homins lui seraient offerts... bientôt ce qui était écrit dans ses grimoires, deviendrait réalités... "... Des réalités empoisonnées..."

Alors il sombra, submergé par ses rêves.

Xuuna se retrouva devant le téléporteur d’Yrkanis, son sac rempli à ras bord de graines.
Elle venait de passer de longues heures à forer au marais supérieur et avait hâte de rentrer chez elle.
- Ah ! Un bon bain serait le bienvenu, pensa t’elle tout haut. Ensuite, j’irai bien boire un petit coup au bar. Je sais, je sais… pas plus de trois verres. Pas envie de reperdre ma mémoire.
Un homin passant à côté la regarda, surpris. Xuu rougit et lui fit un petit sourire contrit.

Elle alla bien vite à l’étable, déposer ses graines sur son toub. Elle salua le lad d’un ton joyeux et appela son animal. Elle lui caressait tendrement la trompe quand elle entendit une petite voix fluette chantonner derrière elle.
Une petite fillette, pauvrement vêtue, un gros morceau de pain à la main, la regardait de ses grands yeux. La jeune Fédérée s’accroupit face à l’enfant.
- Tu peux me la chanter encore ? je ne crois pas connaître ta chanson. Je n’ai pas trop bien compris tes paroles.

Et la petite de rechanter. Le sang de Xuuna ne fit qu’un tour. Faisant un terrible effort pour se maîtriser, elle continua de sourire et lui donna une poignée de dappers. Toute guillerette, l’enfant repartit dans la grande ville.
Matsu ! Ça ne peut être qu’elle ! Maudite soit-elle d’utiliser l’innocence ! Hurla t’elle silencieusement dans sa tête.
Elle se mit à pleurer de rage. Jusque là, elle avait pris le parti d’ignorer ce qui se tramait. Oui, elle avait vu ces affiches. Oui, elle avait eu envie de les arracher comme beaucoup. Oui, elle s’était inquiétée de voir la tournure que cela prenait. Mais soit par lâcheté, soit par égoïsme, elle s’était gardée d’intervenir. Même quand Matsu avait fait irruption dans le hammam de Pyr où ses amis et elle se prélassaient, elle n’avait rien dit.
Mais là, c’était la goutte de trop.

lao-shan rencontra un de ces enfant a l'etable d'yrkanis...

"kegan et nicho dis tu?demanda lao-shan avec un sourir quasi demoniaque ,
hum...héhé...tu dira merci a matsu de m'aider tant que ça ! plus qu'a les trouver et a s'allier a eux maintenant...."

Kurutani se prélassait au bar lorsqu'elle perçut une voix enfantine scander quelque message sur les pontons de Fairhaven.

Intriguée elle se retourna vers l'origine de la voix puis se rapprocha. De quoi pouvait-il bien s'agir ?

Kurutani s'imaginait déjà avec plaisir l'annonce d'une nouvelle représentation théatrale comme l'autre soir.

C'est pourquoi elle approcha le jeune tryker en souriant, attendant patiemment qu'il termine sa réplique. Visiblement il ne comprenait guère ce qu'il disait, débitant les mêmes paroles sans jamais s'arrêter.

Le sourire de Kurutani se figea.

Elle était maintenant assez proche pour distinguer les mots. Et les deux noms qui venaient d'être prononcés la frappèrent de plein fouet.

Déglutissant avec peine, Kurutani se recomposa rapidement une expression dégagée et écouta attentivement le jeune homin.

Non, aucun doute n'était possible, ses oreilles ne lui avaient pas joué un tour. Il s'agissait visiblement d'une nouvelle offensive de Matsu. Mais comment avait-elle pu avoir ces noms ?

Inquiète, Kurutani ne retourna pas au bar mais directement vers l'étable où elle fit équiper Zephyr, sa monture, avant de s'éloigner au petit trot. Une fois la cité de Fairhaven hors de vue, elle éperonna Zephyr et partit au grand galop.

*écoute l'enfant avec attention*

*sourie et lance a dapper a l'enfant*

si tu revoie Matsu dit lui : merci de donné de travail a ces enfant que la chance ont abandonnées.

je penserais aussi a vous part la suite car voire des enfant ainsi dans la rue n'est pas trés bon pour l'image d'une ville alors plutot que de les chasser, je trouve qu'il est mieux de vous donné un travail honnete.

Bon, ok. Je reconnais que travaillé pour matsu n'ai pas franchement honorable mais bon c'est un autre sujet.