(Post de Leto de son retour en pays matis)
Leto traversa les jardins matis, les vêtements en lambeau, dun pas chancelant. Il arriva finalement devant la porte de la guilde. Un garde se redressa.
« Halte là le masque, on ne passe pas ! »
Un second garde, alerté par le bruit, jeta un il dans sa direction.
«
- Attends, celui là me rappelle quelque chose, je crois quil est dici
- Tu en es sur ? Il ne porte pas linsigne, et avec ces foutues planches clouées sur leur visage, on peut pas savoir...
»
Se tournant dans la direction du Zoraï, le second garde aboya
«
- Vous êtes Leto pas vrai ?
- Je ne suis plus rien Homin, plus rien du tout...
»
Le garde resta perplexe un instant, mais il se souvenait de cette voix qui avait la fâcheuse habitude de toujours répondre à côté de la conversation.« Cest bon, allez y »
Leto avança dans le hall de la guilde, la nuit était au plus sombre et personne ne veillait. Il aperçu les message placardés sur les murs. Une guerre avait failli éclater lors de son emprisonnement... La soudaine vacuité de son existence et de se bannissement lui apparu soudain en pleine lumière. Il se contenta décrire deux mots sur le tableau « De retour » signé Leto.
Il se traîna ensuite vers sa chambre et sassit sur son lit, immobile, lesprit aussi vide que la nuit étoilée.
Ikkyezel fut avertit du retour de Leto. Le proces avait donc eut lieu...
Le seigneur avait entendu divers rumeurs, Leto avait été bannit, marqué comme une bête.
Mais avant de mettre en pratique ses menaces qu'il avait annonçé à Houyo, une rumeur méritait un éclaircissement totale, une rumeur qui devait être démentie car la maison di Kormalys ne s'engagerait jamais de ce côté obscure et ne laisserait pas un Zorai jetter le discredit sur elle.
Ikkyezel savait Leto fatigué, bléssé, mais qu'importait. Il venait de passer 3 jours a oeuvrer pour lui et le défendre. Il était un "invité" de la maison, et le seigneur avait était au bout de son honneur en tentant de le protéger. Il le devait à chaque homin sous son toit.
Mais la...
Il ouvrit la porte de la chambre de Leto et vit le zorai allité, en haillon, frémissant à peine au bruit de l'intrusion.
Il portait une affreuse cicatrice purulente, une brûlure...
Le Zorai bredouilla quelques mots. "Messire...", cru entendre Ikkyezel.
Le di Kormalys s'approcha du zorai et regarda la blessure. Les Zorai avaient agit en barbare. Il aposa sa main sur la brulure, ferma les yeux et psalmodia quelques paroles à Jena. Un flux bleuté embrasa les doigts du jeune prêtre et parcoururent la peau bleutée et brulée du Zorai.
Ce dernier frémit... La brûlure cicatrisa a peine, il faudrait plus de soins pour la guérir, mais le mal devait être encore plus profond. Il devait toucher le coeur même du Zorai, son âme.
-" Lève toi Leto, nous partons.. Tu peux marcher alors hâte toi.."
Le Zorai interdit, trop hagard ne put répondre, il se leva tel un pantin. Ikkyezel sans un mot lui fit signe de le suivre.
Les deux homins sortirent du manoir en pleine nuit et déambulèrent dans les rues. Ikkyezel ne décrocha pas un mot. Leto économisa ses forces et suivit sans mot dire.
Ikkyezel approcha de l'autel de la Karavan et salua humblement le gardien de l'autel. Il se retourna vers Leto, plongeant son regard dans le sien et dit:
- "Ami Zorai, je t'ai accueillit sous mon toit comme invité, tu as juré loyauté envers ma famille et par conséquent envers notre roi. Je me devais de te protéger, ce dont j'ai essayé de toutes forces.
On t'accuse de maux divers, ton peuple t'a renié, mais cela m'est égal. On t'accuse d'avoir commis des méfaits chez toi mais ceci m'est égal...Tu a vecu Zorai et ceci est le pire méfait pour moi, mais tout le monde peu changer.
Comme je l'avais predit une parodie de justice a eut lieue en tes terres, tu as été jetté a la vindict populaire. Ici tu aurais eut un proces équitable et non barbare. Si je dois mettre ma menace a execution je le ferais, mon honneur guide ma vie et ce que j'ai dit à Houyo s'accomplira, mais..."
Le seigneur marque un temps d'arret avant de reprendre...
-"En revanche, des rumeurs me sont parvenus quand a ton utilisation de shamanisme Kami... Et ca si c'est vrai je ne peux l'accepter ou même le tolerer. En ces terres nul adorateur du démon ne peut vivre, Jena nous l'interdit. Tu ne jetteras pas l'opprobe sur ma maison si tu as mentit.
Donc agenouille toi devant l'autel, hurle ton mépris et ton rejet des kamis, jure fidélité à Jena et à la Karavan, que notre déesse toute puissante entende ton serment, qu'elle t'accueille en son sein...
Jure que tu n'as pas mentit... Aceuille en ton âme la vision de Jena et sert notre royaume à jamais...
Ou soit maudit Leto...
Fais cela et tu seras homin de ma maison et de mon peuple, refuse et je verrais que tu n'as pas abandonné tes croyances démoniaque et je te maudit a errer, te bannit de ma maison à tout jamais.
Et n'invoque aucune discussion théologique sur ton dieu, le créateur reste le créateur, le grand mentor ou Ma-Duk comme tu l'appelle peu importe. Jena est notre guide tout comme la Karavan.
Je n'attend que tes mots et tes voeux, rien d'autre. Prononce les ou part et ne revient jamais."
Ikkyezel ne scilla pas un instant et pointa du doigt l'autel de la Karavan.