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Re: Déchéance

Posted: Thu Jan 06, 2005 7:10 pm
by etodemer
<Sortant de la prison de Zora, l’air perturbé>C’était impossible, ce que lui avait dit Leto était en dehors de toute logique Zoraï.Tout Fung-Tun ce pauvre Leto avait du être contaminé par de la goo, il ne pouvait en être autrement.<Passe devant l’Ambassade et voit une affiche récente.><Lit la missive>

Un tribunal présidé par les Orateurs des Cercles.
Pourquoi pas !
<Part en courant vers ses appartements.>

Re: Déchéance

Posted: Fri Jan 07, 2005 9:47 am
by kalibarr
Banni

Leto avançait comme un somnambule à travers la jungle, ignorant le monde autour de lui

Banni...

Dans l’obscurité de sa cellule, il s’était préparé à tout, à la mort et à l’esclavage, à la mutilation ou à la libération, il connaissait les vieilles lois de la tribu. Mais pas ça...

Ses frères l’avaient reconnu coupable, ignorant la vérité qu’il leur avait livré lors du procès sur la place publique de Zora. C’était prévisible. Leto n’attendait de son peuple aucune pitié, il n’avait demandé aucun pardon.

Alors pourquoi....

Ils l’avaient privé de ses droits de Zoraï, marqué de sceau de l’infamie. Ils l’avaient chassé de la jungle, et promis que partout son nom serait maudit.

Banni... Qu’est ce que cela signifiait ? Etait il devenu moins qu’un mort ? Moins qu’un esclave ? Le mépris de sa famille était il le châtiment ultime ? Etais ce au contraire de la compassion ?

Leto hocha la tête. Au sein des refuges, au contact avec les étrangers, son peuple s’était perdu, il avait oublié les vieilles lois. Partout les gens verraient cette décision comme une clémence, une chance, Leto y voyait un aveu de faiblesse de la part des siens, et la honte de ne pas avoir été puni comme un Zoraï.

Il ne voulait pas mourir bien sur, ni être vendu comme esclave, il savait que ce jugement était le mieux qu’il pouvait espérer, mais le doute le submergeait. « Ma Duk, qu’essaye tu de me dire ? Tout les causes et toutes les conséquences servent ta loi, mais quel est le sens de tout ceci ? »

Ses pas l’amenèrent à côté de la Karavan. Il allait les implorer de le ramener à Yrkanis. Si aujourd’hui Leto décidait de ne jamais revenir, alors son châtiment devenait plus léger que l’air. Si au contraire il se tournait une dernière fois vers la jungle, jurant d’y revenir un jour, son châtiment devenait plus lourd à porter que la grande muraille. Il vit devant lui l’embranchement des chemins, l’heure du choix. Ma Duk lui offrait sa propre Rédemption, il ne suffisait plus à Leto que se pardonner à lui même...

Re: Déchéance

Posted: Fri Jan 07, 2005 10:40 am
by ikkyezel
(Post de Leto de son retour en pays matis)
Leto traversa les jardins matis, les vêtements en lambeau, d’un pas chancelant. Il arriva finalement devant la porte de la guilde. Un garde se redressa.

« Halte là le masque, on ne passe pas ! »

Un second garde, alerté par le bruit, jeta un œil dans sa direction.
«
- Attends, celui là me rappelle quelque chose, je crois qu’il est d’ici
- Tu en es sur ? Il ne porte pas l’insigne, et avec ces foutues planches clouées sur leur visage, on peut pas savoir...
»

Se tournant dans la direction du Zoraï, le second garde aboya
«
- Vous êtes Leto pas vrai ?
- Je ne suis plus rien Homin, plus rien du tout...
»

Le garde resta perplexe un instant, mais il se souvenait de cette voix qui avait la fâcheuse habitude de toujours répondre à côté de la conversation.« C’est bon, allez y »

Leto avança dans le hall de la guilde, la nuit était au plus sombre et personne ne veillait. Il aperçu les message placardés sur les murs. Une guerre avait failli éclater lors de son emprisonnement... La soudaine vacuité de son existence et de se bannissement lui apparu soudain en pleine lumière. Il se contenta d’écrire deux mots sur le tableau « De retour » signé Leto.

Il se traîna ensuite vers sa chambre et s’assit sur son lit, immobile, l’esprit aussi vide que la nuit étoilée.

Ikkyezel fut avertit du retour de Leto. Le proces avait donc eut lieu...
Le seigneur avait entendu divers rumeurs, Leto avait été bannit, marqué comme une bête.
Mais avant de mettre en pratique ses menaces qu'il avait annonçé à Houyo, une rumeur méritait un éclaircissement totale, une rumeur qui devait être démentie car la maison di Kormalys ne s'engagerait jamais de ce côté obscure et ne laisserait pas un Zorai jetter le discredit sur elle.

Ikkyezel savait Leto fatigué, bléssé, mais qu'importait. Il venait de passer 3 jours a oeuvrer pour lui et le défendre. Il était un "invité" de la maison, et le seigneur avait était au bout de son honneur en tentant de le protéger. Il le devait à chaque homin sous son toit.
Mais la...

Il ouvrit la porte de la chambre de Leto et vit le zorai allité, en haillon, frémissant à peine au bruit de l'intrusion.
Il portait une affreuse cicatrice purulente, une brûlure...

Le Zorai bredouilla quelques mots. "Messire...", cru entendre Ikkyezel.
Le di Kormalys s'approcha du zorai et regarda la blessure. Les Zorai avaient agit en barbare. Il aposa sa main sur la brulure, ferma les yeux et psalmodia quelques paroles à Jena. Un flux bleuté embrasa les doigts du jeune prêtre et parcoururent la peau bleutée et brulée du Zorai.
Ce dernier frémit... La brûlure cicatrisa a peine, il faudrait plus de soins pour la guérir, mais le mal devait être encore plus profond. Il devait toucher le coeur même du Zorai, son âme.

-" Lève toi Leto, nous partons.. Tu peux marcher alors hâte toi.."

Le Zorai interdit, trop hagard ne put répondre, il se leva tel un pantin. Ikkyezel sans un mot lui fit signe de le suivre.
Les deux homins sortirent du manoir en pleine nuit et déambulèrent dans les rues. Ikkyezel ne décrocha pas un mot. Leto économisa ses forces et suivit sans mot dire.
Ikkyezel approcha de l'autel de la Karavan et salua humblement le gardien de l'autel. Il se retourna vers Leto, plongeant son regard dans le sien et dit:

- "Ami Zorai, je t'ai accueillit sous mon toit comme invité, tu as juré loyauté envers ma famille et par conséquent envers notre roi. Je me devais de te protéger, ce dont j'ai essayé de toutes forces.
On t'accuse de maux divers, ton peuple t'a renié, mais cela m'est égal. On t'accuse d'avoir commis des méfaits chez toi mais ceci m'est égal...Tu a vecu Zorai et ceci est le pire méfait pour moi, mais tout le monde peu changer.
Comme je l'avais predit une parodie de justice a eut lieue en tes terres, tu as été jetté a la vindict populaire. Ici tu aurais eut un proces équitable et non barbare. Si je dois mettre ma menace a execution je le ferais, mon honneur guide ma vie et ce que j'ai dit à Houyo s'accomplira, mais..."

Le seigneur marque un temps d'arret avant de reprendre...

-"En revanche, des rumeurs me sont parvenus quand a ton utilisation de shamanisme Kami... Et ca si c'est vrai je ne peux l'accepter ou même le tolerer. En ces terres nul adorateur du démon ne peut vivre, Jena nous l'interdit. Tu ne jetteras pas l'opprobe sur ma maison si tu as mentit.

Donc agenouille toi devant l'autel, hurle ton mépris et ton rejet des kamis, jure fidélité à Jena et à la Karavan, que notre déesse toute puissante entende ton serment, qu'elle t'accueille en son sein...
Jure que tu n'as pas mentit... Aceuille en ton âme la vision de Jena et sert notre royaume à jamais...

Ou soit maudit Leto...

Fais cela et tu seras homin de ma maison et de mon peuple, refuse et je verrais que tu n'as pas abandonné tes croyances démoniaque et je te maudit a errer, te bannit de ma maison à tout jamais.
Et n'invoque aucune discussion théologique sur ton dieu, le créateur reste le créateur, le grand mentor ou Ma-Duk comme tu l'appelle peu importe. Jena est notre guide tout comme la Karavan.

Je n'attend que tes mots et tes voeux, rien d'autre. Prononce les ou part et ne revient jamais."

Ikkyezel ne scilla pas un instant et pointa du doigt l'autel de la Karavan.

Re: Déchéance

Posted: Fri Jan 07, 2005 3:37 pm
by kalibarr
(NB: ce qui precede et ce qui suit est le duplicata du post de mon retour que vous pourrez lire, pour ceux que ça interesse, sur le forum de la guilde Kormalys :
http://ikkyezel.free.fr/modules.php?nam ... =1483#1483)




Shamanisme et Kami... Deux mots qui devaient sembler aussi étranges et proches aux yeux des matis que l’étaient pour lui les termes d’honneur et de droit du sang. La confusion était normale.

Leto était venu frapper à la maison di Kormalys avec une lettre signée de la main de Florimelle dell'Ambre, pretresse de l'ordre de l'eclat de lune, attestant de sa dévotion envers Jena, mais le passif du à son masque était trop fort. Le doute était normal.

Argumenter était inutile, seuls les actes comptaient.

Leto s’avança devant l’autel de Jena, jetant un regard envers les adorateurs masqués de la Karavan. Depuis son arrivé à Yrkanis, il avait passé le plus clair de son temps à essayer de les convaincre de sa bonne foi en leur rendant toute sorte de service, et depuis peu il semblait distinguer moins de dureté dans leurs voix, comme s’ils commençaient à l’accepter.

Il posa un genoux à terre, sorti un petit couteau, et s’écorcha le torse. Se barbouillant de sang, il leva ensuite les bras au dessus de sa tête.

« Jena, grande mère de toute chose, accepte le don de mon sève, accepte le don de mon âme. »

Se frottant ensuite les plaies avec de la terre, Leto continua, comme frénétique

« Puisse tu pardonner à ton fils les erreurs de ses pères, puisse tu le laver de la souillure des Kamis. »

Il porta ensuite le couteau au niveau de sa gorge, en transe

« Jena, grande mère de toute chose, je te donne ma vie, que mon existence soit vouée à te servir, puisse tu le reprendre si un jour je te failli. »

D’un geste franc, il s’ouvrit la gorge, avant de s’écrouler dans un gargouillement de sang.

Dans le silence puissant laissé par les incantations de Leto, les maître de la Karavan commencèrent à bouger. Sans rien dire, sans rien laisser paraître, ils portèrent sa dépouille dans une grande cuve, et initièrent le processus de résurrection.




(post d'Ikkyezel en reponse à celui ci)


Ikkyezel fut touché par la ferveur du serment, et soudain vit le zorai porter la dague vers sa gorge...

- "Leto.."

Le Zorai s'égorgea sous les yeux médusé du seigneur. Mais alors qu'il allait faire un pas, il ne bougea pas et resta stoïc. Jena si elle avait entendu son appel oeuvrerait par l'intermediaire de la Karavan.

Une lueur bleue caractéristique envelloppa le vaisseau, ses serviteurs s'affairèrent. Le Zorai était désormais libéré de l'emprise des démons kamis...
Apres quelques minutes Leto réapparut devant le vaisseau, son masque masquant toute expression.
Ikkyezel lui se fendit d'un sourrire et incanta:

- "Jena que ton pouvoir s'ecoule en moi et soigne ton adorateur. Par ton miracle guérit le des maux qui le rongent, soigne son corps meurtrit.."

Le jeune prêtre s'éleva dans les airs envelloppé d'une divine lumière bleue et puisa intensément dans sa ferveur libérant vers Leto le flux de la vie... Le Zorai fut régénéré de son traumatisme et approcha.

Ikkyezel inclina la tête en guide de salut.

- "Bienvenue chez toi Zorai... Tu as besoin de repos, et moi maintenant je vais m'occuper de ton ami Houyo. Rentrons..."

Re: Déchéance

Posted: Fri Jan 07, 2005 5:18 pm
by suenzi
On ne sait comment, Creenshaw apprit la manière dont Leto avait choisi de changer de croyance. Un peu surpris, il était pensif...

Comment peux t'on être aussi fanatique? Se sacrifier pour Jena... Les démons kamis, les démons Karavan?

Décidement, certains homins devraient revoir leur croyance... On dirait qu'elle les aveugle.

Il fronça les sourcils.

Comment certains peuvent ils laisser la Karavan, ou bien les kamis dicter leur avenir?

Il s'imagina, lui Creenshaw, répondant au doigt et à l'oeil d'un kami... Non cela n'était pas possible... Pourtant, il était considéré comme un très bon ami (HRP : entendez par là 100 en fame perso kami), lui souhaitait juste vivre en harmonie avec Atys, rien de plus.

Il se mit à penser à voix haute sans faire attention.


En tout cas, cet Ikkyesel a fait une bonne affaire, un fanatique dévoué pour intégrer ses rangs de gens douteux.

Un matis entendit cela et voulut intervenir.

Oh pardon, cela m'a échapé...

Il partit en riant, mais en ayant tout de même une crainte que cette guilde, un peu trop fanatique a son goût, ne prenne une tout autre tournure...