Elle avait abandonné son éternelle parok pour une robe et un simple bustier. Elle ne se souvenait même plus à quand datait la dernière fois où elle avait eut l'air d'autre chose qu'un soldat. En tout cas elle avait eut du mal à reconnaître l'homine dans le miroir. Il faisait frais en cette matinée de printemps, et elle frissonna en quittant le manoir. Mais plutôt çà que de rester plus longtemps enfermée. Elle aimait les grands espaces et commençait à développer une forme de claustrophobie. Quelle sujet intéressant elle ferait si elle pouvait s'étudier elle même ! A cette pensée elle égrena un petit rire, qu'elle coupa rapidement. Le son parut inhabituel à ses propres oreilles... Elle se décida alors à faire le tour de la propriété.
Caché derrière une rangée d'arbres Liandra découvrit un petit jardin derrière le petit manoir. Il y avait bien longtemps que nul n'y avait apporté de soins, la nature avait repris sa vie comme elle le souhaitait. Les jardiniers ne devraient pas exister, la beauté sauvage de ce jardin ne serait jamais égalée par les coups de cisailles d'un homin, aussi doué qu'il soit. Tout au plus devait-on la dirigée vers une voie et la laissée s'y exprimer.
Elle fit le tour de la muraille végétale jusqu'à trouver une entrée. On devinait encore le dallage sous l'herbe qui l'avait lentement recouvert. Se débarrassant de ses escarpins (décidemment elle avait les talons en horreur), elle se pencha et pénétra dans l'étroit et bas passage. Après avoir avancer quelques instants accroupie elle pu se relever et contempler les secrets cachés par la forteresse végétale. Les fleurs avaient poussé partout, débordant de leurs parterres. Des grands pots qui étaient censés donné une place à chaque type de plantes se retrouvaient ironiquement enfermés par les clématites et les plumbagos qui avaient mêlées leur lianes et leurs fleurs en une construction végétale d'une époustouflante beauté.
Fermant les yeux elle marcha lentement, laissant courir ses mains dans la végétation luxuriante. Elle se laissa envahir par toutes les sensations qui émanaient de la Déesse Mère, ressentant ses vibrations de ses pieds nus. Les odeurs elles-mêmes étaient chargées en émotions, provoquant en elle une sorte d'ivresse. Elle éclata d'un rire franc, étincelant. Rouvrant les yeux elle découvrit que ses pas l'avaient menés au coeur même du jardin vivant; une fontaine de sève blanche vitrifiée y trônait, reine de cette cour si étrange.
Curieusement la mousse l'avait presque ignorée. Elle en fit le tour en laissant courir ses doigts sur la surface lisse. La statuette d'une matis nue assise sur un fauteuil de fleurs émergeait de l'eau. Enserrée par les tiges d'un plan de Magdalena, on voyait encore son visage, blanc et inexpressif. Combien de conversations secrètes avait-elle entendu, de mots doux, de complots, de bavardages ? La beauté figée pour l'éternité ne dévoilerait jamais ses secrets, mais en étant attentive Liandra entendit des murmures, paroles indistinctes dansantes à l'orée de son ouïe. A ce moment unique les yeux de la matis lui parurent presque moqueurs.
S'asseyant sur le rebord elle contempla son reflet dans les eaux sombres, et y découvrit une homine belle et triste, aux grands yeux verts étincelants de vie. Une Magdalena posée sur l'eau décorait son portrait aquatique. Elle décrocha une fleur et la glissa dans ses cheveux. Son regard se perdit dans celui de son image. Elle aurait pu être celle-là... une immense tristesse l'envahit et ses yeux s'emplirent de larmes. Elles coulèrent le long de son visage, puis l'une d'elle chut dans l'eau, brouillant l'image de l'autre. Elle aurait tant aimé être celle-là...
Saga
Lair printanier s'engouffra dans l'office du seigneur. Il était bon de temps à autre d'aérer le bureau qui sentait le parchemin, le cuir et l'encre, et surtout de s'aérer l'esprit après de longues heures d'études.
Cette saison était l'une des plus belles à Davae, la ville provinciale avait un charme qu'Yrkanis ne pouvait approcher.
Saga, qui allait retourner à ses écrits, fut attiré par un éclat blanc dans le vieux jardin de la fontaine. La propriété n'ayant ni grille ni palissade il arrivait souvent que de jeunes homins s'y aventurent.
Le jardin de la fontaine était laissé a l'état de friche depuis des cycles.
Avoir renvoyé le personnel de maison pour accueillir la Garde avait ses mauvais côtés, et le seigneur voyait mal demander à un disciple de tailler les haies d'ifs ou de désherber les massifs de dalias...
S'approchant de l'embrasure de la fenêtre Saga aperçu alors une sylphe... Une homine d'une beauté rare et précieuse, associant grâce et fluidité dans des volutes de soie blanches.
Nus pieds elle déambulait sur l'herbe fraîche, effleurant a peine le sol, le survolant presque.
Sa chevelure jais semblait cascadait vers ses épaules emportant sur son passage tous les éclats irisés de l'instant.
Comment une si belle homine avait pu atterrir dans ce lieu ? Saga se frotta les yeux, croyant un instant s'être assoupi sur ses livres, mais non il ne rêvait pas.
Le seigneur noir se mit à sourire, la garde possédait de belles homines, mais aucune n'avait la féminité et la beauté qu'avait cette dryade. Il pensa même à cette montagne militaire de Liandra, l'archétype même du mur de sensualité, même si de par le passé il s'était un moment épris d'elle quand elle s'habillait parfois....
<Vlan... boum...>
- "Mer..... bordel de.... aie.."
Le chancelier venait de choir lourdement, son bras s'était dérobé sous l'effet de la surprise, et l'homin n'avait pas réussi à se rattraper à la fenêtre. Il gisait la sur le plancher l'air hagard...
Il venait de croiser le regard de la belle et le choc avait été trop rude.
Il se releva prestement, époussetant sa robe en maugréant et regarda de nouveaux.
Son regard se posa de nouveau sur le visage de Liandra... cette fois si il se rattrapa avant de choir de nouveau...
Caros De Salers
Il était parti dans l'après-midi vers Yrkanis. Son affaire réglée, Caros avait pris le temps de passer devant les ruines du Cercle. L'édifice faisait peine à voir, surtout pour ceux qui comme lui ont laissés ici une partie d'eux mêmes. Plus aucune vitre aux fenêtres, des lambeaux de tissus pendaient ici ou la. Tout n'était que débris. Vestiges d'un temps glorieux.
Il s'aventura dans les ruines. Une ombre passait dans un angle, les pillards ne se gênaient pas pour glaner de quoi gagner quelques Dappers.
Il s'était arrêté un instant sur ce que furent les panneaux d'affichage, il reconnu celui de Paltenio, ainsi que le panneau réservé aux commandeurs....tant de belles ambitions gâchées....
C'est avec ces pensées en tête que Caros, terminant le chemin du retour entra dans la propriété Kormalys; L'esprit quelque peu morose, il n'avait pas envie de rentrer encore dans sa chambre. Laissant ses pas le guider au gré des allées, c'est en arrivant vers la partie la plus sauvage du jardin qu'il aperçu une ombre bouger au travers un large buisson feuillu. Sans bruit, il approcha doucement...Au travers quelques branches il aperçut le dos d'une homine, penchée au dessus de la fontaine, elle semblait faire partie du décor, comme une sculpture elle était immobile, son visage tournée vers la surface aquatique...Caros reconnu Liandra, la surface de l'eau fut troublée par quelque chose qui déclencha des petits ronds sensuels faisant onduler quelques feuilles flottant nonchalamment.
Elle ne semblait pas l'avoir entendu; Dans l'après-midi il avait certes émis le souhait de lui parler, ce qu'elle semblait accepter, mais était-ce le bon moment ?
Caros ne souhaita pas rompre le charme de ce tableau...il recula légèrement faisant craquer une branche traînant sur le sol...
Liandra
Elle était encore à pleurer quand elle entendit un léger craquement derrière elle. Elle tira immédiatement un poignard sans garde de l'étui qu'elle avait attaché à sa cuisse et se ramassât sur le sol. " Idiote! Recherchée et tu te balades comme si de rien n'était! " A une certaine époque cela lui aurait valu les cinglantes réprobations de ses instructeurs et de nouvelles marques dans le dos. Elle scrutât la muraille de buissons en direction du bruit qui l'avait fait sursautée et y découvrit une paire d'yeux qui la regardait avec étonnement. Pas le regard d'un assassin en tout cas. Puis elle reconnut Caros.
Elle se sentit alors mal à l'aise et stupide, avec sa robe et sa fleur plantée dans ses cheveux détachés. Se relevant lentement, elle se réinstallât sur le bord de la fontaine et pivotât pour plonger ses jambes dans l'eau fraîche. Elle désignât alors une direction de son bras tendu.
" L'entrée est par là. "
Semblant se désintéressée d'une éventuelle réponse elle marchât dans l'eau et se mit à dégager la statuette de sa prison de tiges. Le jardinage, quelle activité inutile... D'ailleurs avait-elle dégât accomplit une quelconque activité "inutile" ? Non, pas à son souvenir. On ne l'avait pas formée à çà. Enfant, ses jouets avaient été des armes et ses poupées des mannequins de paille sur lesquels frapper avec force et précision sous peine de la lanière en cas d'échec. Ni amis, ni amour, ni jeux. Rien qui ne soit inutile... Faire la guerre, tuer, infligé des souffrances çà elle connaissait. D'ailleurs c'est tout ce qu'elle savait faire. On le lui avait apprit dans la souffrance. Ca aussi elle connaît bien la souffrance. A tel point qu'elle avait finit par devenir une amie. Elle l'accueillait presque avec joie quand elle lui rendait visite. " Tant que tu as mal c'est que tu es en vie " lui avait-on apprit... En effet, il n'y avait que la souffrance pour lui rappeler qu'elle était en vie. Son regard restât accroché les deux sceaux qu'elle portait. Alanowë et Sokkarie. Cà et la haine. Autant dire rien. Elle s'entaillât profondément la paume et regardât le liquide épais commencé à couler tandis que la douleur remontait son bras. Voilà, elle ressentait quelque chose... Les autres sentiments elle était obligée de les vivre par procuration lorsque son don lui permettait de ressentir l'esprit de ceux qui l'entoure. Un don, où plutôt une malédiction qui lui avait fait prendre conscience de la pauvreté de son existence. Laissant tomber sa main blessée dans l'eau elle regardât fixement son couteau. Il y avait tant d'endroits où l'on pouvait infligé une mort rapide. Où se l'infligée....
Elle était arrivée à la conclusion consternante de sa vie quand l'homin arriva enfin. Il était recouvert de poussière et avait encore des feuilles coincées dans les cheveux. Elle sourit tristement en le voyant ainsi. Il ressemblait à tout sauf à l'homin calculateur et dangereux qu'elle avait haï...
Caros De Salers
D'un pas mal assuré Caros tenta de se frayer un chemin dans la direction que venait de lui indiquer l'Homine. Se blessant contre une pierre coupante, et arrachant sa cape sur quelques épines il se présenta tant bien que mal sur le coté de la fontaine, ou Liandra lui apparut bien triste et seule. Blessée, la sève coulait le long de sa main...laissant une couleur sombre dans l'eau autour d'elle.
Il ne su que penser, à l'évidence elle n'était pas heureuse. Elle semblait comme porter par l'eau de cette fontaine, perdue dans ses pensées, avançant machinalement...
Caros n'avait jamais réussi à comprendre cette belle Homine, en avait-il pris le temps ? Lavait-il réellement cherché ?
Il du bien s'avouer que la réponse ne plaidait pas en sa faveur. Il restait ainsi à la regarder, elle croisa aussi son regard. Il devait lui apparaître bien "gauche", il ne savait comment entamer la discussion. Chaque fois qu'il avait tenté de le faire, elle était immédiatement sur ses gardes, du moins lui semblait-il.
Cet endroit était propice à toutes éventualités. Qu'allait il se passer ?
Une discussion, ou l'écoute serait le maître mot, chacun faisant un pas pour comprendre l'autre.
Une nouvelle discussion qui tournerait court, ou les provocations fuseraient ne menant à rien
Ou bien, Liandra guerrière aguerrie...le défierait-elle physiquement ?
Caros s'avança, il n'avait aucun sentiment particulier, si ce n'est une certaine tristesse, qu'il n'expliquait pas encore, en la voyant ainsi. Le voyait-elle ou bien était-elle ailleurs ?
S'approchant encore, presque à toucher le rebord de la fontaine, il dit
"Liandra, vous êtes blessée."
Lui tendant la main, il ajouta :
"Venez....."
Liandra
Elle avancat lentement vers l'homin, le même sourire triste sur les lèvres.
Prenant sa main dans la sienne ensanglantée elle le regardât dans les yeux, longuement, comme si elle fouillait l'âme cachée derrière le regard.
Après un long moment elle entamât son discours d'une voix basse.
" Vous voulez la connaître? Elle rie mais ne se réjouit pas. Elle aime mais son coeur est froid. Elle doute mais ne recule pas. Elle existe...mais ne vit pas. "
Serrant alors la main de l'homin bien plus fort, elle entaillât profondément son avant-bras. Celui-ci soufflât entre ses dents et se raidit.
" Maintenant oubliez tout. Tout sauf la haine et cette douleur. Ne soyez que ces deux choses. Mettez un instant de côté tout ce qu'il y a de bon et de mauvais en vous, et ne gardez que çà. Haine et souffrance. "
Elle continuait de serrer la main toujours plus fort, son visage était crispé.
" Sa souffrance alimente sa haine. Et plus elle hait plus elle a mal. "
Elle relâchât alors sa main tandis que ses larmes recommencèrent à couler.
" Voilà, vous la connaissez. "
Lui tournant le dos, elle se dirigeât vers la statuette et se remit au travail, lentement, comme si elle rêvait en même temps.
" Elle n'a plus de garde-fous, et ses liens sont presque brisés. Ce jour-là, je n'existerai plus, il n'y aura plus qu'elle. "
Caros De Salers
Caros faillit s'évanouir, Liandra lui tenait fermement la main. La sève sécoulait abondamment de son avant bras, et il ressentait la souffrance, comme si leurs mains liées pouvaient être conductrices de ce sentiment.
Elle lui parla de souffrance et de haine, mais il ne comprenait pas; Qui pouvait la comprendre ? Cette homine tombait-elle dans des instants de folie? Il la regarda s'éloigner pour reprendre avec attention son travail sur la statuette. Elle était ailleurs, Caros en avait la conviction. Il ne pouvait la laisser ainsi. Rien, aucune rancune, aucune haine ne pouvait être assez forte pour laisser quelqu'un souffrir ainsi.
Manifestement les réactions de Liandra pouvaient être en l'instant imprévisibles. Tout en lui parlant doucement, Caros s'approcha
"Mais Liandra pourquoi la souffrance alimente votre haine, pourquoi n'alimente t'elle pas d'autres sentiments. La souffrance physique ou intellectuelle prend naissance avec différents sentiments. Ce peut-être la haine, mais ce peut-être aussi l'amour, ce peut-être une lame qui tranche comme la maladie qui vous touche, ce peut-être voulu ou involontaire, elle peut venir d'un inconnu comme d'un ami...Liandra pourquoi vous infliger ces souffrances ? Pour nourrir votre haine ? Mais pourquoi vous nourrir de haine ? Si vous voulez souffrir les champs de bataille ne sont-ils pas suffisants, battez vous pour les Matis, trouvez une cause à votre souffrance...une cause autre que vous-même..."
Il la touchait maintenant, les larmes coulaient sur ses joues. Elle était ailleurs, un accès de démence...L'émotion submergea Caros, des larmes coulaient aussi sur son visage, des sanglots dans la voix il lui dit :
"Voyez vous comme je souffre de vous voir ainsi, et que croyez vous qui alimente ma souffrance. Est-ce la haine ? Vraiment ? Croyez vous que les larmes sur mon visage sont des larmes de haine ?"
Il approcha une main pour lui prendre sa Dague, son autre main se posa sur la plaie de avant bras, comme pour panser la large plaie. Approchant sa bouche de son oreille il lui murmura :
"Allez venez vous reposer, venez vous allonger....."
Liandra
Elle sentit qu'on la ramenait vers le bord de la fontaine, doucement mais fermement. Jetant un dernier regard vers le statuette elle enjambât le bord de la fontaine. Elle regardât alors l'homin et lui sourit. La tenant toujours pas le bras il marchât vers la sortie du jardin, et Liandra se laissât guidée telle une enfant. Elle marchait comme dans un rêve, tout lui semblait flou, indistinct, irréel, seule la douleur qui sourdait depuis son bras lui rappelait qu'elle était éveillée.
Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient du manoir des Kormalys, les choses se faisaient un peu plus claires. Baissant les yeux elle constatât que de la sève coulait de deux entailles qu'elle avait à l'avant-bras et à la main. Sa belle robe était gâchée; plusieurs accros et de la sève la rendait bonne à jeter. Cependant elle prit simplement note de tout ceci, sans en éprouver grand chose. Simple constatation. Son esprit profondément cartésien reprenait lentement le dessus. Arrivés devant la porte de la maisonnée, elle s'arrêtât. Sentant la résistance, l'homin stoppât sa marche et se retournât, l'air intrigué.
" Merci. "
Puis elle se détachât doucement de la main de Caros, lui adressât un petit sourire, et pénétrât dans le manoir. Arrivée à sa chambre, elle se contentât de se laisser tombée sur le lit, et restât ainsi à fixer le plafond, totalement immobile... On aurait pu alors la croire morte. Quelqu'un pouvant lire dans son esprit aurait pu y découvrir qu'elle l'aurait souhaité...
Un jardin vivant.
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Un jardin vivant.
[HRP]
rooooh les textes de la Garde postes ici ... je cours chercher le mien et j'arrive
[/HRP]
rooooh les textes de la Garde postes ici ... je cours chercher le mien et j'arrive
[/HRP]
Kriss de Valnor
"Le sang A le goût dune femme
Il pleure sur tes armes
Tu répands des torrents de sang.
La mort A les traits dune femme
Son visage a ton charme
La mort a lodeur de ton corps."
Re: Un jardin vivant.
HRP/ Teuh teuh teuh, MES textes ( agrémentés d'une où deux interventions de gardes drakarys, ok...*mauvaise foi ON* ). Et en bonne squatteuse de forum, je squat HRP/
Re: Un jardin vivant.
[HRP] bon ben chacune son tour un de mes textes est posté [/HRP]
Kriss de Valnor
"Le sang A le goût dune femme
Il pleure sur tes armes
Tu répands des torrents de sang.
La mort A les traits dune femme
Son visage a ton charme
La mort a lodeur de ton corps."
Re: Un jardin vivant.
A l'ecoute de ce récit, l'aveugle tourne son visage vers le vent froid du soir d'hivers...Comme s'il s'interrogeait et cherchait quelque chose, une explication à la mélancolie qu'éprouvent parfois les homins...Il n'a jamais compri pourquoi, mais la tristesse lui est toujours apparu comme la plus belle et la plus forte des emotions...
/HRP j'adore pas besoin de plus , il y a vraiment une grande maitrise, merci pour ce récit HRP/
/HRP j'adore pas besoin de plus , il y a vraiment une grande maitrise, merci pour ce récit HRP/
Thetenth Initié disparu de la Confrérie du Grand Dragon
Dans les ombres comme à la lumière son esprit voyage,
Lui n'est plus et tous ceux qui pensent voir son visage,
Devront se résigner à n'y voir qu'un éphémère mirage,
Son ombre hante les gens qui regrètent son passage,
Au sein des élèments désormais se promène un nuage...
Dans les ombres comme à la lumière son esprit voyage,
Lui n'est plus et tous ceux qui pensent voir son visage,
Devront se résigner à n'y voir qu'un éphémère mirage,
Son ombre hante les gens qui regrètent son passage,
Au sein des élèments désormais se promène un nuage...