Nemesis: Peurs & silences -1, 2, 3 et épilogue)

Moderator: Chroniques d'Atys

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psychee
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1 & 2

Post by psychee »

[hrp] Pour les gens qui se demanderaient, j'ai réellement cessé de jouer depuis hier matin, et sans doutes encore jusqu'à demain soir, pour essayer d'être un tant soi peu crédible avec la chtite disparition de Psychée.

Donc, pôur les quelques joueurs qui me cherchez, je ne suis en effet pas là[/hrp]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

Le Kami qui trônait devant le totem tourna la tête vers l’homine qui s’approchait de lui. Il la regarda calmement, et ne bougea ni ne fit un geste quand elle se posta humblement devant lui.
Elle le dévisagea longtemps. Il lui rendait son regard avec calme et paix, et baissa la tête vers elle, comme pour l’observer de plus près, de ses immenses yeux stellaires.
«Ainsi, pensa-t-elle, tu ne me regarde plus avec reproche ?... »
Il semblait presque acquiescer, penchant la tête de droite et de gauche. La vie autour d’eux courrait sans qu’ils ne la dérangent, le village où se trouvait ce grand ambassadeur restait toujours aussi calme, et animé.

Elle n’avait pas provoqué de regards de reproches, ou de crainte, cette fois. Non… juste un calme et un naturel évident de se trouver là, face à ce Kami la toisant toujours de son regard hypnotisant, qu’elle n’avait pas quitté.

Deux aubes avaient passées. Elle avait eu du mal à se remettre, réfugiée dans une caverne sale, avant de pouvoir sortir avec les premières prémices de la fin de sa fièvre. Elle avait songé après coup qu’elle aurait très bien pu mourir, mais cela avait valu ce risque. Même si elle n’avait jamais imaginé le prendre.
Elle avait ses réponses. Difficile de les traduire, mais elle y trouvait un sens, une direction. Qu’elle ne remettait plus en question. Celle de ses propres choix, devant les événements qu’elle avait eu à croiser, devant le rôle qu’elle se demandait avoir. Le doute reviendrait bien assez tôt, elle en avait conscience. Mais la foi était tout ce qu’elle avait désiré. La foi, et le courage de l’assumer, et d’en assumer les conséquences.

Son esprit se perdit un instant dans le vertige de ses souvenirs. Elle avait mis des heures à être sûr qu’elle était revenue dans le monde réel, qu’elle avait repris contact avec la simple existence. Ses dernières nuits avaient été peuplées de ces rêves qui ne lui appartenaient pas, venus de ce moment où elle avait touché à ce qu’elle n’osait pas encore nommer, et qui n’aurait sans doutes de sens qu’avec le temps, qu’avec ce qu’elle avait maintenant à apprendre, et comprendre de la réalité des Kamis.
Mais elle savait intimement ceux qu’ils étaient. Tout… les vies entières, connectées les unes aux autres. La vie qu’elle aimait tant, qu’elle chérissait tant, ils en était l’une des manifestations. Difficile de mettre un nom sur eux, sur ce qu’ils étaient ou ce qu’il servaient, mais elle avait vu, touché, ressenti ce qu’ils pouvaient exprimer. Et les yeux de cet ambassadeur reflétaient une si infime partie de la réalité… si infime…

Il se détourna d’elle, doucement. Il lui avait donné une réponse simple : il l’acceptait, enfin, la reconnaissait. Lui donnait son approbation. A elle de s’en montrer digne. Mais elle se sentit transportée de bonheur et d’espoir. Il avait juste montré ce qu’elle avait tant eu besoin de savoir, et de comprendre.

Il était temps de rentrer.
Elle songea à tous ces gens qu’elle avait laissés sans nouvelles, et Leonil lui manqua soudain avec une cruauté terrible. Il était temps de retrouver son monde, et d’y vivre. De retrouver sa famille, et son peuple.

Elle s’éloigna un peu, et chercha dans ses vêtements le deuxième ticket, celui qu’elle avait gardé pour assurer son retour. Elle ne trouva rien.

Elle n’avait jamais pensé à cette éventualité là. Qu’elle puisse le perdre. Elle avait couru sous la fièvre et le délire des jours entiers, avant de se cacher le temps de guérir, et n’avait jamais pensé le chercher, vérifier sa présence, à aucun moment. La petite poche était vide. Elle tourna la tête de droite et de gauche, mais comprit vite que le chercher était inutile, elle n’avait pas une chance de retrouver un petit morceau de bois sur les cycles entiers qu’elle avait marché.

Cela voulait dire une seule chose à faire… Impossible de communiquer avec personne, et difficile d’attendre l’arrivée de qui que ce soit ici. Elle n’avait pas d’autre choix que de revenir par elle-même. Et trouver un ticket. Davae était loin, Yrkanis encore plus, mais les villes Matis étaient les plus accessibles, même au risque de croiser les hommes de La Garde Drakarys ou des chasseurs de primes voulant sa tête pour la récompense de Saganael. Aller encore plus loin au Sud signifiait la mort sous les torbak. Elle n’avait aucune chance de leur échapper, ou à n’importe quoi d’autre.

Elle commençait à décourager. Pas de dappers pour essayer de payer des provisions, pas de moyens de se défendre, juste ce qu’elle arrivait à maîtriser de l’Art, et les sorts de combat n’étaient réellement pas sa partie. Et pas plus d’armes. Il faudrait des jours pour faire le chemin sans servir de repas à tous les prédateurs. Et espérer trouver des Matis pour voyager avec eux… Des matis qui n’aient pas entendus parler de la prime, surtout.
Mais elle n’avait pas le choix. Il fallait faire ce voyage, et elle se mit en marche avec d’autant plus d’empressement que chaque heure qui passait amplifierait l’inquiétude de ses amis. Et que chaque minute qui coulait lui rappelait amèrement comme les bras de son prince lui manquaient.

Elle salua le Kami en partant, pria un court instant pour qu’il veuille bien l’aider à rentrer saine et sauve, et suivit l’Est. Ses souvenirs étaient flous, et bien sûr elle n’avait pris aucunes cartes, mais c’était entre l’est et le nord que devait se trouver les premières routes du pays matis. Et souvent, aussi, des groupes de chasseurs à la poursuite de gibiers rares et dangereux.

Elle marcha tout le jour, et une grande partie de la nuit. Il faisait toujours terriblement froid, et elle n’avait pas plus trouvé de quoi se réchauffer que de quoi manger depuis son départ. Son dernier repas datait désormais de presque cinq jours, sauf quelques racines quand elle avait commencé à se remettre. Plus la nuit s’avançait, plus elle n’avait comme seule idée que de rencontrer des gens. Mais où qu’elle regarde, elle ne vit personne, pas âme qui vive.

Une souche lui servit d’abri pour une partie de la nuit, avant qu’elle reprenne sa route à l’aube. Le soleil se décida à réchauffer le sol gelé… les premiers rayons du printemps. Et l’air se réchauffait un peu à son tour. Assez pour qu’elle en remercie Atys, et reprenne sa marche, pestant contre son épouvantable sens de l’orientation. Elle ne cessait de devoir revenir en arrière, de scruter le ciel pour essayer de retrouver sa direction, de contourner ravins ou rivières, et la faim commençait à affecter le peu de force qu’elle avait pu récupérer.

L’ombre du découragement commençait à la suivre. Elle avait réussi, trouvé la réponse à ses peurs et ses questions, et se retrouvait seule, perdue, incapable de retrouver ses pas, loin de tout, et une fois de plus incapable de s’en sortir seule. Elle avait du toujours compter sur les autres, sur leur soutien, leur protection, pour rester en vie, pour apprendre, pour ne pas se mettre d’elle-même dans les pires ennuis. Et en fait, elle était très douée pour aller chercher les ennuis ou attirer les pires dangers.
Et c’était exactement dans ce cas qu’elle était, et qu’elle se maudissait d’être si impulsive, si imprudente, de n’avoir pas fait un peu plus attention à ce simple ticket qui l’aurait ramené dans les bras de Leonil en un instant. Elle pleurait de rage en marchant, essayant de ne pas se perdre encore plus, rêvant d’un retour chez elle, essayant de ne pas laisser trop l’envahir la terreur qu’elle n’y arriverait pas.

La nuit tomba une fois de plus. Elle pensait être bientôt proche des prochaines routes, peut-être même les avait-elle vu à l’horizon, peu avant la nuit, sur une butte. Elle devait pourtant s’arrêter. Quelques tiges perçaient la neige fondante, signe de quelques tubercules qu’elle espérait pouvoir manger. C’était atroce… mais au moins pas dangereux, et peut-être capable de faire patienter son corps encore une journée, avant de défaillir. Plus loin, un bosquet d’épineux se penchait par-dessus un torrent, et offrait un abri confortable… Et finalement, le tapis d’aiguilles était doux. Et chaud ! Elle s’endormit vite, blottie dans les aiguilles, première couverture de fortune depuis des jours. Et ses rêves sans nom revinrent la hanter et la bercer toute la nuit.

Un bruit inhabituel la réveilla alors que l’aube ne naissait pas encore. Elle ouvrit les yeux, pour se tourner. Et fit craquer une branche.

Les trois homins à quelques distances pensaient être seuls. Elle ne saurait jamais qui ils pouvaient être, et ce qu’ils faisaient ici, mais ils éclairèrent le bosquet directement, et Psychée se retrouva en pleine lumière. Elle vit la lance se dresser vers elle, tandis que le deuxième homin dégainait un pistolet. Ils devaient être des prospecteurs, vu leur équipement, mais elle n’en vit rien de plus. La sève de son Art vint seule, sans rien lui demander, une vague glaciale atteignant le premier homin dans un éclat de lumière froide. Le matis s’écroula sous le choc –c’était bien un matis, et lâcha son arme de poing. Elle vit la lance venir à elle, plongea à travers les épines, et s’effondra dans l’eau glaciale tandis que le matis à la lance se précipitait vers elle. Elle tendit la main, sa sève devient glace vive qui le frappa de plein fouet, et à la même seconde, elle sentit qu’on lui traversait les entrailles. L’homin s’effondra dans les buissons tandis qu’elle coulait dans les eaux glacées, une immense nappe rouge se déroulant dans l’onde derrière elle, la lance planté de part et d’autre de son ventre.
Les tumultes du torrent l’emportaient, tandis qu’elle perdait vie et conscience, avant qu’un angle du cours d’eau ne la recueille dans une boue glacée. Elle avait encore conscience d’être en vie, et encore plus conscience de mourir, une douleur atroce fichée dans le corps, la lance torturant ses organes à chaque secousse de sa respiration et de son cœur.
La sève coulait dans l’eau, dans une grande tache rouge qui se noyait dans l’obscurité.
Elle gémit, gémit encore, serra les dents, et comprit qu’elle allait mourir. Sans espoir d’aucun retour. Son âme s’éteignait en même temps que son cœur dans l’inconscience, et un gouffre glacial. Elle essaya de penser à quoi se raccrocher pour ce dernier instant… Et, une dernière fois tout ce qu’elle avait de magie et de sève en elle se mit à vibrer, un unique appel, une peur terrifiante, un dernier espoir, un appel qui dépassa son être pour aller suivre le cours de la sève coulant dans Atys toute entière, se répandant à travers l’écorce, à la recherche de ceux qu’elle aimait, de ceux qui l’aimaient, d’une dernière chance pour son âme d’appeler à l’aide. Et de vivre.

(La suite appartient à mes amis sur Ryzom, qui ont joué le jeu de ce mini event RP entre nous, et qui auront à écrire eux-même la fin, que je viendrais poster ici s'ils ne le font pas eux-même. Ceux qui auront lu ce texte se reconnaitront, s'ils croient que cela les concerne, et je suis curieuse de voir la fin, et comment elle s'écrira ;) )
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

(Textes issus du même thread sur forum privé des GDLS)

[quote= "Leonil"]Ouvrant les yeux d'un coup, Leonil se redressa sur sa couche, hanté par un affreux pressentiment, regardent follement autour de lui, sentant que quelque chose de précieux venait de lui être dérobé.
La clairière ou il avait passer la nuit étais calme, cela faisait maintenant une demis cerne qu'il était parti de cher lui, explorant les régions à la recherche de nouvelle voix pour les expéditions

Reprenant ses esprits à la vue du calme environnant, il commença a rassembler ses affaires, effaçant peu a peu toute trace de son passage à cette endroit, la clairière reprendra bientôt son aspect originel.

Plus tard dans la matinée, il fi une pause. Depuis son réveil, le pressentiment ne l'avait pas quitté et c'était progressivement transformé en angoisse, au plus profond de lui il savait que quelque chose était arrivé.. comme si son âme se déchirais lentement.

Il prit alors sa décision, sortant un ticket de son paquetage, il le caressa du bout des doigts pendant quelque seconde, pensant à ceux qu'il allait revoir, puis brisa d'un geste sec la fine plaque d'écorce.[/quote]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

(Textes issus du même thread sur forum privé des GDLS)
gendo wrote:L'homme se rapprocha du corps... ainsi, il ne s'était pas trompé.

Il inspecta les blessures sans trop y toucher, et après un moment d'hésitation, il retira la lance et y appliqua un baume qui devrait permettre à la jeune femme de vivre encore quelques heures.


Il traîna le corps inanimé sur le bord de la rive, à l'abri, puis pris le temps de réfléchir à la situation.

Il pinça les lèvres, et resta plongé dans ses reflexions plusieurs minutes. Il se décida finalement à sortir un morceau d'écorce souple et à écrire un message. Il l'enroula au pied d'un Izam apprivoisé qui rejoindrait le hall de guilde des gardiens d'ici peu...


Le reste dépendrait du bon vouloir des Kamis, il repartit dans la foret sans se retourner.
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

[hrp] Vu ce dernier message, il devrait etre assez inutile de faire un mini-event pour chercher à me retrouver ans avoir de réelles pistes, mais jouer IG simplement le moment où vous récupérez Psychée, et la ramenez à Zora, sans avoir besoin de vous lancer dans une expédition en territoire inconnu -je dis ça, parce que j'ai déjà pris 30KDP pour essayer de me mettre dans le coin que je pense etre celui où vous deviez me retrouver, et cela me parait inutile de vous contraindre à manger aussi de la DP.

Mais à vous de faire les suites: Leonil revient à Zora, si j'ai bien suivi, l'Izam va venir prévenir les Gardiens, et la suite vous appartient, en fonction de vos textes... et de ce que vous ferez ce soit en jeu...
J'attend vos commentaires, la fin de cette histoire devrait avoir lieu ce soir ou demain soir.
Je fais copie pour info sur le forum Ryzom roleplay[/Hrp]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by omorel2 »

La jeune Matis arriva sur le lieux... Elle avait bien ressenti une sorte d'appel, quelqu'un de connu, quelqu'un qu'elle chérissait.

Elle avait pris grand soin d'éviter les gingos... mais surtout le torback qui trainaient dans le coin, s'était faufillée et avait rejoint la rivière. De là, elle était partie vers le sud, ne cherchant pas particulièrement de traces, mais tentant de ressentir l'appel de l'Art.

Une petite aura... un petit rien l'a mis sur la piste, c'était une sensation très légère de châleur. Elle la suivit et arriva à un coude de la rivière, là elle nota plusieurs signes qui montraient que quelqu'un avait saigné, elle vit une lance... des feuilles utiles pour les cataplasmes, elle suivit des traces et découvrit une large traînée... Un corps pas très lourd avait été tiré...

Florimelle ne savait pas pourquoi, mais elle se sentait attirée... elle commença à courir en suivant les traces.

Les minutes, puis les heures passèrent, Florimelle n'avait pas l'habitude de se fatiguer autant. Finalement au loin elle distingua une forme un Izam... et derrière lui... Non... ce n'était pas possible, une jeune femme, sa... enfin Psychée...

L'Izam se battait contre son 3ème gingo... un Miracle sûrement... enfin ne cherchons pas des signes là où ils n'existent pas. Florimelle se concentra sur son Art et elle envoya 2 jet d'acide sur le gingo restant... Il hurla de douleur alors que ces crocs se plantaient dans la gorge de l'izam...

Les 2 créatures s'immobilisèrent dans une sinistre position...

Florimelle accourut près de son ... amie... elle tentait de se souvenir de comment invoquer l'Art qui guérit... sa main s'illuminant d'une lumière pâle et bleue. Elle apposa sa main sur le ventre de la jeune femme, pria Jena de protéger ceux de son peuple et insuffla son énergie à la la douce fleur qu'elle avait en main.

La vie de Psychée n'était maintenant plus entre ses mains... elle était entre celles de Psychée et celles de Jena... La jeune prêtresse pria longuement... Elle savait invoquer des choses que la jeune Psychée n'appréciait pas...

L'endroit se remplissait de créatures... des yubo, des capryni, des gingos... la Prêtresse de Jena saisit un Yubo et lui ouvrit la gorge pour en récolter son sang, puis elle offrit rituellement son sang à la Karavan, à Jena. Elle demanda à sa déesse de ne pas oublier que la jeune femme était une matis, malgré ses choix de vie...

Mais il était grand temps de rentrer... ou d'attendre... D'autres avaient dû entendre cet appel...

Florimelle se dressa et abattut calmement toutes les créatures qui approchaient déjà... Qu'avait-elle fait ? Qu'allaient-elles devenir ?
Florimelle (delle'Ambra)
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

(post apparu sur le forum des GDLS que je copie ici)

[quote= "melowen"]Melowen avait d’abord entendu parler de Psychee par son ami Penombre avec qui elle avait jeté les bases de la Fraternité Kami des Lacs. Depuis qu’elle arpentait la jungle des Zorai, elle avait de nouveau eu connaissance de cette Matis qui s’était exilée pour vivre au milieu des Zorai. Elle souhaitait la rencontrer car elle se posait de nombreuses questions sur les Kamis et cherchait toutes les personne susceptibles de l’éclairer . Un motif plus personnel la poussait aussi : un ou une Matis pourrait peut-être lui donner des réponses sur son passé, cette Matis exilée pourrait éventuellement l’aider car lors de ses passages à Yrkanis, personne n’avait voulu ou pu lui répondre.
Un jour, alors qu’elle rendait service au Kami de Zora avec son compagnon Kalean, elle avait rencontré Pyschee par hasard. La rencontre avait été brève mais marquante. La jeune Matis lui avait paru préoccupée et tourmentée, elle avait été surprise pas le contraste entre son aspect juvénile (elle ne l’imaginait pas si jeune) et l’impression de maturité qui émanait d’elle. La discussion avait été rapide, Psychee allant à l’essentiel et ses derniers mots avaient jeté un voile d’inquiétude dans son esprit. Psychee parlait de menace, de destruction , de guerre et de malheur pour l’hominité. Melowen s’en était allée avec Kalean laissant Psychee à ses tourments. Les deux jours de chasse qui suivirent reléguèrent l’inquiétude au second plan. L’amour qu’elle vivait avec Kalean était neuf, il lui permettait de retrouver l’insouciance d’une Tryker. Mais il est difficile de se soustraire aux rumeurs d’Atys, Psychee avait parlé d’un danger, elle avait fait aussi allusion aux Kamis. Elle devait la revoir, lui parler. Mais plus de traces de Psychee dans la jungle, plus inquiétant il semblait qu’elle ait réellement disparue d’après ce que disais les membres de sa Guilde.
Ce matin là, Melowen venait d’échapper de peu à l’agression d’un gingo, elle était rentrée à Zora et s’était agenouillée auprès du petit Kami noir. Les dernières paroles de Psychee tournaient dans sa tête, son esprit essayant de retrouver un semblant de calme. Fatiguée elle eu l’impression de s’assoupir, soudain fulgurante la vision apparu, cela ne dura qu’une fraction de seconde, un corps allongé au bord de l'eau, mourrant une lance fichée dans son flanc… Puis le retour à la réalité, le Kami, l’étable de Zora, les homines vacant à leur taches et une inquiétude sourde. Le corps qu’elle avait vu, même si elle ne l’avait pas reconnu, elle était sure que c’était Psychee. Il y avait plusieurs cernes de cela, près d’un Kami, dans son pays elle avait déjà eu une vision. Depuis le phénomène ne s’était jamais reproduit. Elle avait d’ailleurs fini par douter de la réalité de cette expérience. Mais la scène qu’elle venait de voir paraissait si réelle. Il était arrivé malheur à Psychee, elle en était sûre. Elle se leva, elle devait avertir au plus vite les membres de sa Guilde.[/quote]
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

omorel2 wrote: ../.. Florimelle se dressa et abattut calmement toutes les créatures qui approchaient déjà... Qu'avait-elle fait ? Qu'allaient-elles devenir ?
(Post copié sur le forum des GDLS)
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

(poste des GDLS que je reporte ici)
leonil wrote:Leonil venait d'apparaître devant le petit kami noir, Zora la grande était couverte d'un épais manteau neigeux
reprenant ses marques dans ce nouvel environnement, il se dirigea ver le hall de la guilde, appréhendant ce qu'il allait y découvrir

S'approchant de l'ambassade, il se sentis transpercé par une violente douleur à l'abdomen et un froid mortel l'envahis peu à peu. Le monde se mettait à tourner autour de lui, il n'eut que le temps de croiser le regard anxieux d'un Zorai avant que tout ne devienne noir.
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Re: Nemesis: Peurs & silences -1, 2, et fin(?)

Post by psychee »

merci à tout ceux qui ont été là ce soir pour l'event qui a donné fin à ce texte... Je ne revelerai pas cette fin ici, je tiens juste à vous remercier, ce fut un moment magnifique (et épuisant, jongler avec je ne sais combien de tells était épuisant), et donc... l'histoire continuera ailleurs, une autre fois...
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