Après un long voyage, j'étais de retour a Aegus, près du désert ou j'avais vu ma mère mourir, dévoré par ces foutus gingos ...
Enroulé dans ma couverture, j'étais allongé dans le sable, prés de la petite dune ou j'aimai jouer avec les scorpions et les serpents ...
la nuit était particulièrement froide et le vent me glaçait les os. Je songeais à ce que jaillait devenir. Voila maintenant prés de dix longues années que j'ai quitté ma terre natale pour parcourir les vastes étendus d'Atys. Maintenant que ma formation d'apprenti magicien était terminée, plus rien ne pouvait m'arrêter ... Je savais que je deviendrai un des plus grand magiciens que cette planète ai porté.
Demain Matin, j'irai voir les kamis et je sillonnerai a nouveau Pyr a la recherche de celle que j'avais abandonné 10 ans auparavant ...
De retour sur les terres d'Atys ...
Moderator: Chroniques d'Atys
De retour sur les terres d'Atys ...
Last edited by schiz on Wed Nov 10, 2004 2:47 am, edited 1 time in total.
Re: De retour sur les terres d'Atys ...
Sale temps sur Aegus. Depuis la nuit dernière, le vent na cessé de souffler. A tel point que jai passé la moitié de la matinée à vider mon sac et mes habits de ce satané sable.
Aegrip était encore en retard. Comme à son habitude. Mais je pouvais lexcuser. Pendant que je suivais ma formation dapprenti magicien, il avait réalisé son rêve : il était devenu garde impérial fyros. Je nai jamais compris pourquoi nos vies avait pris des chemins si différent, mais cétait ainsi.
Jappréhendais de le revoir, maintenant il devait être fier et honorable comme tout ces guerriers fyros que je méprisais tant. Honneur et fierté, ça ma toujours fait rire
En attendant mon ami de toujours, jentrepris daller chasser, histoire de refaire quelques provisions. Je scrutais donc les alentours à la recherche de yubo potables Ceux du désert étaient vraiment chétifs en comparaison des gros yubo quon pouvait trouver en terre Zoraï et leurs viandes étaient vraiment insipides si elles étaient mal salées. Qua cela ne tienne je menfonçais dans le désert, insouciant de lheure et de ce qui pouvait marriver
Au détour de la falaise qui longeait Aegus, une petite famille de yubo sétait installée. Sûrement un présage de bon augure : je nétait pas si loin que ça et en plus jallais pouvoir refaire ma besace sans craindre les gingos. Après quelque instant de concentration, les premières bouffées de glaces sortir de mes mains. Pas très convaincants pour un magicien de mon envergure, mais cela suffit a choquer les pauvres bêtes qui se raidir sous le choc thermique. Je pris mon temps pour dépecer chaque cadavre et découper les meilleurs parties, comme me lavait appris ma mère.
Mais les choses se gâtèrent : il ny a pas que les yubo qui aimait ce coin dombre dans cet immense désert les goaris nétait pas seulement de gros crabes servant a faire peur dans les contes fyros pour enfant, cétait aussi de vicieux carnivores. Très vite, je maperçu quils avait mis leur instinct en éveil pour faire de moi leur prochain repas. Pas beaucoup dechapatoire possible : soit je tentais de courir a travers la dizaine de goaris qui me regardais dun il vide dintelligence, soit je me décidais a me prouver a moi-même que jétait le plus prometteur de tout les magiciens. Un petit élan dorgueil me poussa à marmonner mes plus puissantes incantations. Lair se déchira, les vents saccéléraient et des nuages vert gris se formèrent au dessus des goaris. Leur riposte ne se fit pas attendre : trois dentre eux chargèrent sur ma personne, je me jetais sur le coté. Après quelques roulés-boulés dans le sable, je vis que quatre goaris avait péris sous les pluies acides de mon incantation. Mais ma joie seffaça assez vite, jétais désormais a court de force pour relancer le moindre sort et je naurai jamais je le temps de fuir, Aegus était bien trop loin et les goaris bien trop rapide pour moi Jesquivais comme je pouvais les assauts des crabes. Mais je navais pas lhabitude des efforts physiques, jétais plus du genre à affronter les kipee dans les livres que dans le désert Allais-je mourir ? Au moment au jétais complètement essoufflé, et a la merci du plus gros des goaris, un sifflement aigu déchira lair. Puis un deuxième, puis deux supplémentaires.
Puis plus rien. Le sable mavait rendu à moitié aveugle.
Je me frottais alors vigoureusement les yeux pour retrouver mon sens primaire. Une main plus rugueuse issue dune masse fyros plutôt imposante sapprocha de mon corps frêle et souillé par le désert. Une voix familière, cynique, limite insultante, sadressa a moi :
- « Content de te revoir Fisd, je vois que tu aimes toujours déterrer les scorpions ! »
Cétait lui, et il avait bien changé
Aegrip était encore en retard. Comme à son habitude. Mais je pouvais lexcuser. Pendant que je suivais ma formation dapprenti magicien, il avait réalisé son rêve : il était devenu garde impérial fyros. Je nai jamais compris pourquoi nos vies avait pris des chemins si différent, mais cétait ainsi.
Jappréhendais de le revoir, maintenant il devait être fier et honorable comme tout ces guerriers fyros que je méprisais tant. Honneur et fierté, ça ma toujours fait rire
En attendant mon ami de toujours, jentrepris daller chasser, histoire de refaire quelques provisions. Je scrutais donc les alentours à la recherche de yubo potables Ceux du désert étaient vraiment chétifs en comparaison des gros yubo quon pouvait trouver en terre Zoraï et leurs viandes étaient vraiment insipides si elles étaient mal salées. Qua cela ne tienne je menfonçais dans le désert, insouciant de lheure et de ce qui pouvait marriver
Au détour de la falaise qui longeait Aegus, une petite famille de yubo sétait installée. Sûrement un présage de bon augure : je nétait pas si loin que ça et en plus jallais pouvoir refaire ma besace sans craindre les gingos. Après quelque instant de concentration, les premières bouffées de glaces sortir de mes mains. Pas très convaincants pour un magicien de mon envergure, mais cela suffit a choquer les pauvres bêtes qui se raidir sous le choc thermique. Je pris mon temps pour dépecer chaque cadavre et découper les meilleurs parties, comme me lavait appris ma mère.
Mais les choses se gâtèrent : il ny a pas que les yubo qui aimait ce coin dombre dans cet immense désert les goaris nétait pas seulement de gros crabes servant a faire peur dans les contes fyros pour enfant, cétait aussi de vicieux carnivores. Très vite, je maperçu quils avait mis leur instinct en éveil pour faire de moi leur prochain repas. Pas beaucoup dechapatoire possible : soit je tentais de courir a travers la dizaine de goaris qui me regardais dun il vide dintelligence, soit je me décidais a me prouver a moi-même que jétait le plus prometteur de tout les magiciens. Un petit élan dorgueil me poussa à marmonner mes plus puissantes incantations. Lair se déchira, les vents saccéléraient et des nuages vert gris se formèrent au dessus des goaris. Leur riposte ne se fit pas attendre : trois dentre eux chargèrent sur ma personne, je me jetais sur le coté. Après quelques roulés-boulés dans le sable, je vis que quatre goaris avait péris sous les pluies acides de mon incantation. Mais ma joie seffaça assez vite, jétais désormais a court de force pour relancer le moindre sort et je naurai jamais je le temps de fuir, Aegus était bien trop loin et les goaris bien trop rapide pour moi Jesquivais comme je pouvais les assauts des crabes. Mais je navais pas lhabitude des efforts physiques, jétais plus du genre à affronter les kipee dans les livres que dans le désert Allais-je mourir ? Au moment au jétais complètement essoufflé, et a la merci du plus gros des goaris, un sifflement aigu déchira lair. Puis un deuxième, puis deux supplémentaires.
Puis plus rien. Le sable mavait rendu à moitié aveugle.
Je me frottais alors vigoureusement les yeux pour retrouver mon sens primaire. Une main plus rugueuse issue dune masse fyros plutôt imposante sapprocha de mon corps frêle et souillé par le désert. Une voix familière, cynique, limite insultante, sadressa a moi :
- « Content de te revoir Fisd, je vois que tu aimes toujours déterrer les scorpions ! »
Cétait lui, et il avait bien changé
Last edited by schiz on Wed Nov 10, 2004 2:42 am, edited 1 time in total.
Re: De retour sur les terres d'Atys ...
Nous discutions autour dun feu improvisé. Quelques brindilles et autres herbes séchée par laridité du désert avait suffit pour former notre cuisine de fortune.
Je ne reconnaissais pas Aegrip, il avait tellement changé. Cétait devenu un vrai guerrier Fyros. Il avait cette manie de faire griller ses proies a laide de la pointe de sa lame usée par les combats incessant quil avait du mener au cours de ses nombreuses missions. Je préférai, quant à moi, utiliser ma broche que je trimballais toujours dans mon sac de nécessités de survie.
Après avoir évoqué quelques vieux souvenirs communs, il y eu un silence, puis un regard de sa part qui en disait long. Je nosais lui poser cette question, bien quelle mobsédait depuis mon retour en terre Fyros. Je pris mon courage à deux mains, et je vis dans ses yeux quil avait deviné ce que jallais dire :
- « Et Saelina, où est elle ? » lançais-je dun ton anodin.
Il fit mine de ne pas comprendre, mais je savais quil avait parfaitement entendu. Après un temps de réflexion relativement bref, il se décida à répondre :
- « Aucune idée, on dit quelle a rejoint les troupes qui sillonnent les primes racines a la recherche de la source de notre mal » dit-il en mâchouillant un morceau de yubo un peu trop cuit.
Mon naturel sarcastique reprit le dessus :
- « Autant dire quelle nest plus de ce monde » grommelais-je, en regardant les braises du feu se consumer.
- « Quel pessimisme Tu sous-estimes Saelina, elle est très certainement bien plus puissante a elle seule que tout les hommes que je dirige. Cela se voit que tu as abandonné ta terre natale depuis bien longtemps, sinon tu noserai pas dire de tels absurdités » répondit-il, visiblement très agacé par ma remarque.
La conversation était vite devenue électrique. A tel point que je décidai alors de couper court à ce massacre verbal. Jétais devenu, durant ma formation, bien plus exécrable quun Capryni en période de chaleurs.
- « As-tu le pendentif de mon père ? » demandais-je a mon compagnon
Sans dire mot, il me tendit un objet ovale, de la taille dune main de Tryker, enroulé dans un vieux chiffon. Mes yeux silluminèrent lorsque je dépliai le bout de tissu.
Aegrip pris la parole, en me regardant dun air désolé :
- « Je ne te comprends pas Fisd, tu es parti alors que tu aurais pu devenir le chef de la garde impérial de notre tribu. Regarde-toi maintenant, tu es chétif, tu es incapable de téloigner du village de plus de cent mètres sans manquer de servir de repas à la faune locale ! Quel gâchis A part textasier sur les vieux bibelots de ton père, que sais-tu faire ?» dit-il avec fougue comme sil vomissait des mots qui lui pesaient sur le cur depuis trop longtemps.
Mes yeux entourés de cernes vinrent à se poser sur lui.
- « Tu as beau dire que je sous-estime Saelina, mais tu ne vaut pas mieux que moi apparemment » répondis-je avec un rictus apparent
Il me regarda dun air désolé et souffla comme si jétais devenu un vieux fou
- « Pour information, je ne reste pas, je dois me rendre a Pyr, a toi de choisir si tu veux maccompagner ou non » lançais-je ma proposition comme si jallais embaucher en dresseur de mektoub.
- « A Pyr ? Tout seul ?» setonna-t-il « Je ne vois pas comment tu vas survivre dans les alentours »
Lesprit de camaraderie avait repris le dessus. De part ma nature, je cachai ma joie, mais mon cur bouillonnait à lidée de faire équipe avec le seul véritable ami que je nai jamais eu.
Je ne reconnaissais pas Aegrip, il avait tellement changé. Cétait devenu un vrai guerrier Fyros. Il avait cette manie de faire griller ses proies a laide de la pointe de sa lame usée par les combats incessant quil avait du mener au cours de ses nombreuses missions. Je préférai, quant à moi, utiliser ma broche que je trimballais toujours dans mon sac de nécessités de survie.
Après avoir évoqué quelques vieux souvenirs communs, il y eu un silence, puis un regard de sa part qui en disait long. Je nosais lui poser cette question, bien quelle mobsédait depuis mon retour en terre Fyros. Je pris mon courage à deux mains, et je vis dans ses yeux quil avait deviné ce que jallais dire :
- « Et Saelina, où est elle ? » lançais-je dun ton anodin.
Il fit mine de ne pas comprendre, mais je savais quil avait parfaitement entendu. Après un temps de réflexion relativement bref, il se décida à répondre :
- « Aucune idée, on dit quelle a rejoint les troupes qui sillonnent les primes racines a la recherche de la source de notre mal » dit-il en mâchouillant un morceau de yubo un peu trop cuit.
Mon naturel sarcastique reprit le dessus :
- « Autant dire quelle nest plus de ce monde » grommelais-je, en regardant les braises du feu se consumer.
- « Quel pessimisme Tu sous-estimes Saelina, elle est très certainement bien plus puissante a elle seule que tout les hommes que je dirige. Cela se voit que tu as abandonné ta terre natale depuis bien longtemps, sinon tu noserai pas dire de tels absurdités » répondit-il, visiblement très agacé par ma remarque.
La conversation était vite devenue électrique. A tel point que je décidai alors de couper court à ce massacre verbal. Jétais devenu, durant ma formation, bien plus exécrable quun Capryni en période de chaleurs.
- « As-tu le pendentif de mon père ? » demandais-je a mon compagnon
Sans dire mot, il me tendit un objet ovale, de la taille dune main de Tryker, enroulé dans un vieux chiffon. Mes yeux silluminèrent lorsque je dépliai le bout de tissu.
Aegrip pris la parole, en me regardant dun air désolé :
- « Je ne te comprends pas Fisd, tu es parti alors que tu aurais pu devenir le chef de la garde impérial de notre tribu. Regarde-toi maintenant, tu es chétif, tu es incapable de téloigner du village de plus de cent mètres sans manquer de servir de repas à la faune locale ! Quel gâchis A part textasier sur les vieux bibelots de ton père, que sais-tu faire ?» dit-il avec fougue comme sil vomissait des mots qui lui pesaient sur le cur depuis trop longtemps.
Mes yeux entourés de cernes vinrent à se poser sur lui.
- « Tu as beau dire que je sous-estime Saelina, mais tu ne vaut pas mieux que moi apparemment » répondis-je avec un rictus apparent
Il me regarda dun air désolé et souffla comme si jétais devenu un vieux fou
- « Pour information, je ne reste pas, je dois me rendre a Pyr, a toi de choisir si tu veux maccompagner ou non » lançais-je ma proposition comme si jallais embaucher en dresseur de mektoub.
- « A Pyr ? Tout seul ?» setonna-t-il « Je ne vois pas comment tu vas survivre dans les alentours »
Lesprit de camaraderie avait repris le dessus. De part ma nature, je cachai ma joie, mais mon cur bouillonnait à lidée de faire équipe avec le seul véritable ami que je nai jamais eu.
Last edited by schiz on Wed Nov 10, 2004 2:42 am, edited 1 time in total.
Re: De retour sur les terres d'Atys ...
[HRP]
Si vous aimez cette Fan Fiction ( buhuhuh j'éspère que vous l'aimez un peu quand même ) et que vous souhaitez que votre personnage apparaissent dedans, vous pouvez poster ici les caracteristiques de votre personnage (Age, race, lieu frequentés habituellement, si vous souhaitez qu'il ait un rapport particulier vis a vis de mes personnages fictifs etc.... ) je me ferai un plaisir de m'en servir, etant donné que je suis un passioné d'ecriture
Merci à tous, en esperant qu'une ou deux personnes se manifestent, ça me ferai vraiment plaisir
[/HRP]
Si vous aimez cette Fan Fiction ( buhuhuh j'éspère que vous l'aimez un peu quand même ) et que vous souhaitez que votre personnage apparaissent dedans, vous pouvez poster ici les caracteristiques de votre personnage (Age, race, lieu frequentés habituellement, si vous souhaitez qu'il ait un rapport particulier vis a vis de mes personnages fictifs etc.... ) je me ferai un plaisir de m'en servir, etant donné que je suis un passioné d'ecriture
Merci à tous, en esperant qu'une ou deux personnes se manifestent, ça me ferai vraiment plaisir
[/HRP]
Re: De retour sur les terres d'Atys ...
bravo ! c tres chouette
Mais a mon avis c'est le forum le moins fréquenté d'ou l'absence de reply
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Clacky
Re: De retour sur les terres d'Atys ...
(il est néanmoins fréquenté, je ne qu'encourager tout le monde à continuer. Et CF. les Cercles de la consitution Zoraï pour poruver la vitalité de Ryzom)boniface wrote:bravo ! c tres chouette
Mais a mon avis c'est le forum le moins fréquenté d'ou l'absence de reply
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
Membre des Libres Frontaliers
Sites persos:
www.psychee.org
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Artbook Ryzom comic project
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