Guerriers Wu-Song
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Guerriers Wu-Song
Placé sous la gravure, un cube d'ambre...
C.f .: http://forums.ryzom.com/showpost.php?p= ... stcount=35"Utiliser la goo comme une arme ; se lier au fléau qui ronge le cœur d’Atys ; dominer le Pays Malade par la force ; détruire la civilisation zoraïe et les Kamis ; couper les cornes de son masque ; se détourner des paroles de celui que les Kamis désignent comme guide…Combien de temps encore notre peuple acceptera t’il que certains de ses enfants se détournent de ses enseignements ?
Depuis plusieurs cernes, les émissaires des Maîtres de la Goo sont impuissants à répondre aux appels à l’aide répétés des initiés du Cercle Noir. Dans le Vide même, Bo-Qung Fa est contraint d’augmenter le nombre d’homins qui composent les patrouilles des Maîtres de la Goo. Les attaques contre ses troupes se répètent inlassablement et avec une intensité chaque fois accrue. Dans tout le Pays Malade en général, les tribus défiant l’autorité de Mabreka-Cho subissent ainsi les assauts d’initiés zoraï’i brandissant l’emblème de Wu-Song.
Mais ces encore trop rares actions ne sont que les étincelles qui précèdent le réveil d’un vieux clan zoraï endormi. Partout, les traces d’un effritement de l’intégrité du Pays Malade se révèlent. La kitinière de Desertstock se dresse encore, intacte, dans le Nœud de la Démence et les kitins qui pullulent à ses pieds se soucient à peine des chasses menées par des homins épuisés. Les cris qui s’élevaient d’abord pour prévenir de la présence d’adeptes de la Karavan dans le Vide se sont peu à peu changés en murmures, et il n’est pas rare de voir ces adeptes parcourir le Pays Malade, les armes hors du fourreau, prêts à en découdre avec le premier zoraï rencontré, comme si notre peuple n’était plus que le gardien des terres de chasses des autres peuples.
Après dix années de solitude qui virent les frères et sœurs du clan éparpillés aux quatre coins d’Atys, les Fils du Wu-Song à nouveau rassemblés contemplent avec colère les affronts faits au guide du peuple zoraï en particulier et aux Kamis en général.
Il a suffit qu’un jeune guerrier du clan du Wu-Song des Terres Anciennes souffle le message de la fureur de Wu-Song pour que les Fils décident aujourd’hui de devenir les Guerriers Wu-Song.
A présent, nous voulons que Mabreka-Cho, le Grand Sage Zoraï, mais aussi les Sages qui l’entourent, Supplice, Sens et Saison, et les Cercles du pays Malade tout entier sachent qu’ils peuvent compter avec notre Shizu.
A présent, pour Ma-Duk, pour les Kamis, pour le Pays Malade, nous prêtons à la force des paroles des Fils du Wu-Song, la puissance des armes des Guerriers Wu-Song."
Ardjuna. Guerrier Wu-Song.
Re: Guerriers Wu-Song
"Les cris...la souffrance... la mort...la guerre...la guerre..." Sa dernière pensée : ma mère.
Oui, Le Pèlerin, arpente l'éther aride de la mort, de la mort au combat... son âme immortelle saigne de nos blessures. Elle ne crie pas, mais souffre dans nos curs. Je suis venu faible comme l'enfant, poussé par le Père furieux. il veut la guerre à présent, la paix s'est enfuie, la sagesse est dans la guerre désormais. Creusons dans la chair, par delà les armures, et puisons la sagesse dans le sang de nos ennemis.
Le Pèlerin vous dit ceci: " Vous n'êtes plus Mes fils, mais les fils de Ma fureur guerrière, vous êtes les fils de la Guerre Divine, les Fils de Ma Guerre. Vous êtes les Guerriers WU SONG."
Krishen, Guerrier Wu-Song.
Oui, Le Pèlerin, arpente l'éther aride de la mort, de la mort au combat... son âme immortelle saigne de nos blessures. Elle ne crie pas, mais souffre dans nos curs. Je suis venu faible comme l'enfant, poussé par le Père furieux. il veut la guerre à présent, la paix s'est enfuie, la sagesse est dans la guerre désormais. Creusons dans la chair, par delà les armures, et puisons la sagesse dans le sang de nos ennemis.
Le Pèlerin vous dit ceci: " Vous n'êtes plus Mes fils, mais les fils de Ma fureur guerrière, vous êtes les fils de la Guerre Divine, les Fils de Ma Guerre. Vous êtes les Guerriers WU SONG."
Krishen, Guerrier Wu-Song.
Re: Guerriers Wu-Song
Au milieu de la jungle, une allée creusée dans le flanc dune colline. Un chemin dessiné au milieu des herbes folles me guide vers un parfum de civilisation. Des gardes, la silhouette rassurante dun Kami et la lumière dune formidable bulle de sève. Zora ! Je suis de retour dans ma chère cité que javais quitté comme une ombre pour mavancer dans les ombres. Le district de West Hollow mattire, naturellement, et je pénètre hagard dans le hall du clan des Fils du Wu-Song.
Silence. Obscurité. Poussière. Létincelle dun missile atysien apparaît entre mes doigts et repoussent timidement les ténèbres. Létau de loubli se desserre et les vannes de ma mémoire souvrent en libérant un océan de souvenirs. Des poèmes que je déclame à celle que jaime à lorée des Chutes Mystiques. Le subtil éclat dun cube dambre recouvert dinscriptions que Wongfeihung brandit à la lueur dune des lunes dAtys. Lodeur douce-amère de cette mixture exotique qui brûle chaque matin dans le brasero de Mohi.
Admirez Atys dans sa parure verdoyante et regardez comment les rivières ont ourlé de fils dargent les pans de sa robe. Ma voix est rauque. Après tant dannées de silence, réciter à nouveau cette ancienne mélodie me fait tressaillir. La salle du conseil est vide. Nulle trace ici de Kwendo. Une âme si grande peut-elle donc passée dans une si petite pièce sans y creuser des sillons inaltérables ? Un éclat de couleurs me fait plisser les yeux : la fresque dont Wong avait recouvert les murs est par endroit encore intacte. Parmi les silhouettes esquissées, je reconnais au moins Chi, Nayalasa, Maïtea, Aradesh, Motokesan, Kashyu ils moffrent leurs sourires et je crois un moment que je pénètre dans le dessin comme on plonge dans leau limpide dun lac aux reflets envoûtants.
Un coffre béant vomit de vieux parchemins que je balaie des pieds. Lun dentre eux est recouvert dune écriture familière et je devine quelques phrases qui résonnent en moi par delà les années, achevant tout à fait de réveiller ma mémoire engourdie par la nuit.
Je me souviens à présent. Le silence. Lobscurité. La poussière. Des années derrance tel un fantôme à travers les émanations de la goo
Je mélance hors du hall des Fils du Wu-Song en murmurant un remerciement aux Kamis. Mon masque a sans doute empêché la maladie dexaucer mon sinistre vu. Mon cur brûle dans ma poitrine de la parole silencieuse de Ma-Duk : plus javançe à travers la jungle, et plus je comprends que le voile du doute a été emporté à jamais dans les ténèbres que jai traversé.
Enfin, à nouveau, je peux sentir mon cur battre au rythme des rivières de sève dAtys alors que je parcours les pistes du Pays Malade à la recherche de ceux qui avaient autrefois marché dans les pas de Wu-Song
Silence. Obscurité. Poussière. Létincelle dun missile atysien apparaît entre mes doigts et repoussent timidement les ténèbres. Létau de loubli se desserre et les vannes de ma mémoire souvrent en libérant un océan de souvenirs. Des poèmes que je déclame à celle que jaime à lorée des Chutes Mystiques. Le subtil éclat dun cube dambre recouvert dinscriptions que Wongfeihung brandit à la lueur dune des lunes dAtys. Lodeur douce-amère de cette mixture exotique qui brûle chaque matin dans le brasero de Mohi.
Admirez Atys dans sa parure verdoyante et regardez comment les rivières ont ourlé de fils dargent les pans de sa robe. Ma voix est rauque. Après tant dannées de silence, réciter à nouveau cette ancienne mélodie me fait tressaillir. La salle du conseil est vide. Nulle trace ici de Kwendo. Une âme si grande peut-elle donc passée dans une si petite pièce sans y creuser des sillons inaltérables ? Un éclat de couleurs me fait plisser les yeux : la fresque dont Wong avait recouvert les murs est par endroit encore intacte. Parmi les silhouettes esquissées, je reconnais au moins Chi, Nayalasa, Maïtea, Aradesh, Motokesan, Kashyu ils moffrent leurs sourires et je crois un moment que je pénètre dans le dessin comme on plonge dans leau limpide dun lac aux reflets envoûtants.
Un coffre béant vomit de vieux parchemins que je balaie des pieds. Lun dentre eux est recouvert dune écriture familière et je devine quelques phrases qui résonnent en moi par delà les années, achevant tout à fait de réveiller ma mémoire engourdie par la nuit.
« Frères, Surs, le désespoir est à présent maître de mon âme et cette lumière qui de tout temps me guidait dans les ténèbres s'est éteinte. Ma-Duk n'est plus qu'une ombre passagère sur les cimes de mes angoisses je ne veux plus jamais ouvrir les yeux à la lueur du doute et la goo se chargera de me les fermer à jamais ma dernière prière est pour que l'absence douloureuse de votre amour retienne les derniers fils de ma conscience puisse Ma-Duk me pardonner. »
Je me souviens à présent. Le silence. Lobscurité. La poussière. Des années derrance tel un fantôme à travers les émanations de la goo
Je mélance hors du hall des Fils du Wu-Song en murmurant un remerciement aux Kamis. Mon masque a sans doute empêché la maladie dexaucer mon sinistre vu. Mon cur brûle dans ma poitrine de la parole silencieuse de Ma-Duk : plus javançe à travers la jungle, et plus je comprends que le voile du doute a été emporté à jamais dans les ténèbres que jai traversé.
Enfin, à nouveau, je peux sentir mon cur battre au rythme des rivières de sève dAtys alors que je parcours les pistes du Pays Malade à la recherche de ceux qui avaient autrefois marché dans les pas de Wu-Song
Ardjuna. Guerrier Wu-Song.
Re: Guerriers Wu-Song
La nuit allait tomber tardivement sur les lacs; c'était un été sec et propice aux longs bains. Fairhaven était calme ce soir là, point de combats, point d'assemblées criardes, juste quelques clients heureux d'être saouls chez Ba'naer.
Comme à son habitude depuis quelques mois...peut-être quelques années...Wong Fei-hung sortit du bar très émêché et se dirigea tant bien que mal vers la petite île proche de la capitale. Depuis qu'il avait quitté le campement de la Garde Noire, c'était ici qu'il avait posé ses parchemins, ses tissus et ses bâtons d'encens...les gens savaient où le trouver et les gardes le laissaient tranquille. Pèlerin il était, et pèlerin il voulait redevenir en quittant les Libres Frontaliers. Mais quiconque ne le connaissant pas, le voyait déambuler dans Fairhaven pouvait le prendre pour une sorte de gentil clochard. Beaucoup se demandait comment il pouvait payer tant d'alcool et de tournées ou comment il se nourrissait.
C'était cela désormais, la vie de l'ancien Fils du Wu-Song, de l'ancien Orateur des Cercles et prêtre marieur, de l'ancien "Grand Wong" des Libres Frontaliers.
La nuit venue, il s'installait donc sous cette racine recourbée, y posait une grande toile fixée dans la sciure par des os de najabs et allumait un petit feu sous cet abris qui lui conférait un peu d'intimité. La, les yeux embués par l'alcool et les sombres pensées, il écrivait et dessinait inlassablement des portraits de Nynaeva afin de ne pas l'oublier. Il essayait de s'attacher aux moindres détails, passant parfois plusieurs nuits sur une oreille ou la courbe de sa nuque et la texture de sa peau... Puis, au petit matin, l'esprit plus clair et avant la première rasade de liqueur de stinga, il brûlait tout et jetait les cendres aux lacs.
Il ne voyait plus ses enfants non plus. Naram était devenu un membre à part entière de la Compagnie de l'Arbre Éternel et il ne sortait plus de ses méditations, quant à Mahea, seule sa massue l'interessait et maintenant qu'elle avait l'âge de ne plus écouter les conseils de son père, elle passait sa vie à chasser, certainement collée à sa meilleure amie Abyssandra quelque part dans le Desert Ardent ou dans les Sommets Verdoyants. Wong se disait qu'en fait, ils devaient avoir honte de lui car il représentait ces vieilles croyances des routes, ces suivants de "Wu-Song" qui ne les interessaient guère...
Ce soir la, il vit son reflet dans l'eau limpide des Lacs et c'est un bien triste texte qui se dessina sous sa plume d'izam...
Il passa la tête à l'extérieur mais ne vit rien que les lumières pâles de Fairhaven au loin. Sur le point de se ré-installer pour la nuit, il entendit une voix féminine lugubre appeler son nom :
-"Woooooooonnnngggggggg...Woooong Feiiiiii Huuuuuuuuuung..."
Il saisit alors ses gants et se projeta hors de sa tente de fortune, reculant et prêt à plonger à l'eau pour s'échapper.
-"Nyna?! Nynaeva c'est toi?" balbutia le zoraï abruti par la fatigue et trop d'alcool dans la sève.
Ses pieds entrant lentement dans l'eau, il fut soudain happé par les genoux et tomba de tout son long en arrière dans l'eau fraîche. Il essaya de se redresser tant bien que mal pour faire face à son ennemi aquatique et quand il sortit la tête de l'eau, c'est deux formes qui l'attendaient sur la berge, hilares, se tenant les côtes de rire. Derrière lui, la tête sortant de l'eau, un troisième individu manquait de se noyer de rire lui aussi.
Un sort fusa et à la lumière de celui-ci il reconnut sur la berge son frère Ardjuna et Altamira, et derrière lui, dans l'eau, le tryker à crête le plus vi-lin d'Atys, Kwendo.
Comme à son habitude depuis quelques mois...peut-être quelques années...Wong Fei-hung sortit du bar très émêché et se dirigea tant bien que mal vers la petite île proche de la capitale. Depuis qu'il avait quitté le campement de la Garde Noire, c'était ici qu'il avait posé ses parchemins, ses tissus et ses bâtons d'encens...les gens savaient où le trouver et les gardes le laissaient tranquille. Pèlerin il était, et pèlerin il voulait redevenir en quittant les Libres Frontaliers. Mais quiconque ne le connaissant pas, le voyait déambuler dans Fairhaven pouvait le prendre pour une sorte de gentil clochard. Beaucoup se demandait comment il pouvait payer tant d'alcool et de tournées ou comment il se nourrissait.
C'était cela désormais, la vie de l'ancien Fils du Wu-Song, de l'ancien Orateur des Cercles et prêtre marieur, de l'ancien "Grand Wong" des Libres Frontaliers.
La nuit venue, il s'installait donc sous cette racine recourbée, y posait une grande toile fixée dans la sciure par des os de najabs et allumait un petit feu sous cet abris qui lui conférait un peu d'intimité. La, les yeux embués par l'alcool et les sombres pensées, il écrivait et dessinait inlassablement des portraits de Nynaeva afin de ne pas l'oublier. Il essayait de s'attacher aux moindres détails, passant parfois plusieurs nuits sur une oreille ou la courbe de sa nuque et la texture de sa peau... Puis, au petit matin, l'esprit plus clair et avant la première rasade de liqueur de stinga, il brûlait tout et jetait les cendres aux lacs.
Il ne voyait plus ses enfants non plus. Naram était devenu un membre à part entière de la Compagnie de l'Arbre Éternel et il ne sortait plus de ses méditations, quant à Mahea, seule sa massue l'interessait et maintenant qu'elle avait l'âge de ne plus écouter les conseils de son père, elle passait sa vie à chasser, certainement collée à sa meilleure amie Abyssandra quelque part dans le Desert Ardent ou dans les Sommets Verdoyants. Wong se disait qu'en fait, ils devaient avoir honte de lui car il représentait ces vieilles croyances des routes, ces suivants de "Wu-Song" qui ne les interessaient guère...
Ce soir la, il vit son reflet dans l'eau limpide des Lacs et c'est un bien triste texte qui se dessina sous sa plume d'izam...
Ivre et mort de fatigue, le zorai s'apprêta à éteindre le petit feu qui l'éclairait quand il entendit un craquement quelque part à l'extérieur.Vieil homin, dis-nous pourquoi tes yeux sont pleins de folie?
Je ne sais quelle liqueur de stinga sauvages j'ai bu, pour qu'il y ait cette folie dans mes yeux.
Honte à toi!
Il y a des sages et des fous, des prévoyants et des insouciants. Il y a des yeux qui sourient et des yeux qui pleurent et mes yeux sont plein de folie!
Vieil homin, pourquoi restes-tu si tranquille à l'ombre de ce salvo?
Mes pieds sont lourds du fardeau de mon cur; et je me repose à l'ombre de ce salvo.
Honte à toi.
Certains suivent la route, d'autres flânent, certains sont libres, d'autres sont enchaînés, et mes pieds sont lourds du fardeau de mon cur.
Il passa la tête à l'extérieur mais ne vit rien que les lumières pâles de Fairhaven au loin. Sur le point de se ré-installer pour la nuit, il entendit une voix féminine lugubre appeler son nom :
-"Woooooooonnnngggggggg...Woooong Feiiiiii Huuuuuuuuuung..."
Il saisit alors ses gants et se projeta hors de sa tente de fortune, reculant et prêt à plonger à l'eau pour s'échapper.
-"Nyna?! Nynaeva c'est toi?" balbutia le zoraï abruti par la fatigue et trop d'alcool dans la sève.
Ses pieds entrant lentement dans l'eau, il fut soudain happé par les genoux et tomba de tout son long en arrière dans l'eau fraîche. Il essaya de se redresser tant bien que mal pour faire face à son ennemi aquatique et quand il sortit la tête de l'eau, c'est deux formes qui l'attendaient sur la berge, hilares, se tenant les côtes de rire. Derrière lui, la tête sortant de l'eau, un troisième individu manquait de se noyer de rire lui aussi.
Un sort fusa et à la lumière de celui-ci il reconnut sur la berge son frère Ardjuna et Altamira, et derrière lui, dans l'eau, le tryker à crête le plus vi-lin d'Atys, Kwendo.
Re: Guerriers Wu-Song
Ochi kami no, je recherche quelques masques. Sans doute les as-tu croisés, toi l'Homin? On les nommait les Fils du Wu-Song, frère... Fuu'Guzu no, je n'ai pas dit au revoir, je crois, car une longue route m'attendait. Ranké... igoké! J'ai souvent pensé à vous mes chers masques, et vous m'avez beaucoup manqué. Marchons à nouveau ensemble, j'aimerai cela... oh oui j'aimerai tellement... Hu-hay frère! Les kamis guident nos pas, et nos bras accomplissent leur volonté. Ce soir, il fait beau et cette liqueur a bon goût... WU-SONG, WOHA!!
Le Tryker était ivre, comme souvent dans ce bar provincial Fyros.
Bruyant, il se souciait peu de déranger les badauds. Souvent, il parlait de masques en s'exprimant alors dans une langue qui sonnait Zorai dans sa bouche, lui, un Tryker.
Il occupait la plupart de son temps à boire ou à raconter des histoires aux enfants. Il etait une fois, un dragon... Ils l'écoutaient car il parlait lentement et mimait chacune des péripéties avec conviction.
Il lui arrivait aussi, malgré son âge avancé, de partir s'exercer au maniement des armes avec certains de ses amis du moment.
Bref, Kwen-Do vivait paisiblement, avec le sentiment d'avoir raté certaines choses. Souvent, il songeait à reprendre les armes, pour une dernière danse, mais il ne le faisait pas.
Un jour, alors quil fumait la pipe, il posa son regard sur un hôte Kami non loin de là. Ce dernier semblait dire quelque chose, mais il ny avait nul besoin de parole, car le Tryker était spirituellement parlant assez proche des Kami pour les comprendre. Ainsi il comprit. Le Kami disait : ne vis pas dans l'obscurité de tes souvenirs et pars vers la lumière chercher tes frères, tu as besoin deux et ils ont besoin de toi. Peu importe ce que tu as fait pendant tout ce temps, ils comprendront, va. Ranké... igoké, tu retrouveras le sourire sincère. N'entend-tu pas cette douce mélodie? Si tu la néglige alors le reste ira de travers et en ce cas les peines et les châtiments ne sauraient frapper juste.
Mais peut être nétait-ce que le vent
woha...
Il fit ses adieux aux enfants et leur promit de revenir plus tard, mais il mentait car eux-aussi comprendraient.
Il etait un Homin, un simple Homin, autrefois muet, lié à la guerre, qu'on nommait désormais Kwen-Do, l'Homin bavard.
Il deviendrait un guerrier Wu-Song, ochi kami no.
Le Tryker était ivre, comme souvent dans ce bar provincial Fyros.
Bruyant, il se souciait peu de déranger les badauds. Souvent, il parlait de masques en s'exprimant alors dans une langue qui sonnait Zorai dans sa bouche, lui, un Tryker.
Il occupait la plupart de son temps à boire ou à raconter des histoires aux enfants. Il etait une fois, un dragon... Ils l'écoutaient car il parlait lentement et mimait chacune des péripéties avec conviction.
Il lui arrivait aussi, malgré son âge avancé, de partir s'exercer au maniement des armes avec certains de ses amis du moment.
Bref, Kwen-Do vivait paisiblement, avec le sentiment d'avoir raté certaines choses. Souvent, il songeait à reprendre les armes, pour une dernière danse, mais il ne le faisait pas.
Un jour, alors quil fumait la pipe, il posa son regard sur un hôte Kami non loin de là. Ce dernier semblait dire quelque chose, mais il ny avait nul besoin de parole, car le Tryker était spirituellement parlant assez proche des Kami pour les comprendre. Ainsi il comprit. Le Kami disait : ne vis pas dans l'obscurité de tes souvenirs et pars vers la lumière chercher tes frères, tu as besoin deux et ils ont besoin de toi. Peu importe ce que tu as fait pendant tout ce temps, ils comprendront, va. Ranké... igoké, tu retrouveras le sourire sincère. N'entend-tu pas cette douce mélodie? Si tu la néglige alors le reste ira de travers et en ce cas les peines et les châtiments ne sauraient frapper juste.
Mais peut être nétait-ce que le vent
woha...
Il fit ses adieux aux enfants et leur promit de revenir plus tard, mais il mentait car eux-aussi comprendraient.
Il etait un Homin, un simple Homin, autrefois muet, lié à la guerre, qu'on nommait désormais Kwen-Do, l'Homin bavard.
Il deviendrait un guerrier Wu-Song, ochi kami no.
Kwen-Do, Guerrier Wu-Song
Feu Iuwenn, Fils du Wu-Song
Feu Iuwenn, Fils du Wu-Song
Re: Guerriers Wu-Song
Dans les ténèbres étouffantes, à peine éclairées par les plantes luminescentes souterraines, un homin marchait. Sa tenue miteuse et son masque ébréché ne détonaient pas avec sa démarche titubante et ses yeux rougeoyants de fatigue. Sa voix éraillée se faisait entendre parfois dans le silence attentif des Primes Racines :
'Honte à toi, toi, oui... honte à toi, dernier venu des Fils. Mort, la mort, oui, elle s'est abattue sur eux par ta faute alors que, oui, c'était la flamme que tu devais apporter."
Il se retournait parfois avec violence, invectivant l'herbe, la plante et la voute le surplombant. La folie avait emprisonné son esprit dans ses rets impalpables.
Une racine lui saisit alors le pied et, incapable de retrouver son équilibre, il tombe à genoux, les mains enfoncées dans l'eau d'une mare saumâtre.
Un soupir terminé par un long sanglot l'empêche de reprendre son souffle. Il secoue la tête lentement et, soudain, elle se fixe tandis qu'il s'absorbe dans la contemplation de son reflet. Un temps s'écoule sans que le moindre mouvement, pas même un souffle vital ne vienne briser le cristal limpide de cet instant. Les sons s'éloignent et le silence devient audible à ses oreilles.
Le long de son masque coule, lentement, une goute de sève. Elle s'attarde sur son oeil, accélère brusquement jusqu'a la bouche, la contourne puis se condense à l'extrémité de son menton pour, finalement, fatalement, tomber dans l'eau boueuse.
Lorsque l'eau à peine agité retrouve son sommeil, il voit.
"Les flammes et la sève, l'épée et le gantelet." s'entend-il murmurer.
Ardjuna, Wong-Fei-Hung, Kwen-Do, Altamira, Kyrael jetés dans le combat, frappant l'ennemi et le faisant succomber. La vaillance se lit dans leurs gestes, la détermination dans leurs yeux.
Un grognement profond s'échappe de la gorge de Ka-Shyu, il se prolonge pour former un mot, qui retentit bientôt dans l'espace et fait voler en éclat la prison amère de la culpabilité :
"Guerre !" hurle-t-il.
Il sait car son coeur sait, il va marcher au milieu des cadavres et faire retentir à nouveau le cri du guerrier car c'est ce qu'il est désormais, un guerrier Wu-Song.
'Honte à toi, toi, oui... honte à toi, dernier venu des Fils. Mort, la mort, oui, elle s'est abattue sur eux par ta faute alors que, oui, c'était la flamme que tu devais apporter."
Il se retournait parfois avec violence, invectivant l'herbe, la plante et la voute le surplombant. La folie avait emprisonné son esprit dans ses rets impalpables.
Une racine lui saisit alors le pied et, incapable de retrouver son équilibre, il tombe à genoux, les mains enfoncées dans l'eau d'une mare saumâtre.
Un soupir terminé par un long sanglot l'empêche de reprendre son souffle. Il secoue la tête lentement et, soudain, elle se fixe tandis qu'il s'absorbe dans la contemplation de son reflet. Un temps s'écoule sans que le moindre mouvement, pas même un souffle vital ne vienne briser le cristal limpide de cet instant. Les sons s'éloignent et le silence devient audible à ses oreilles.
Le long de son masque coule, lentement, une goute de sève. Elle s'attarde sur son oeil, accélère brusquement jusqu'a la bouche, la contourne puis se condense à l'extrémité de son menton pour, finalement, fatalement, tomber dans l'eau boueuse.
Lorsque l'eau à peine agité retrouve son sommeil, il voit.
"Les flammes et la sève, l'épée et le gantelet." s'entend-il murmurer.
Ardjuna, Wong-Fei-Hung, Kwen-Do, Altamira, Kyrael jetés dans le combat, frappant l'ennemi et le faisant succomber. La vaillance se lit dans leurs gestes, la détermination dans leurs yeux.
Un grognement profond s'échappe de la gorge de Ka-Shyu, il se prolonge pour former un mot, qui retentit bientôt dans l'espace et fait voler en éclat la prison amère de la culpabilité :
"Guerre !" hurle-t-il.
Il sait car son coeur sait, il va marcher au milieu des cadavres et faire retentir à nouveau le cri du guerrier car c'est ce qu'il est désormais, un guerrier Wu-Song.
Ka-Shyu, Guerrier Wu-Song.
Re: Guerriers Wu-Song
Azathot écoutait depuis quelques temps le murmure des lacs. La mélancolie et la nostalgie se lisaient sur ses traits.
Les saisons avaient passé, laissant derrière elles un goût amer fait d'une fuite errante, qui s'était perdue dans les méandres des lacs et de l'alcool de stinga...
Qui n'aurait eu de fin sans le retour d'un certain Kwendo.
Il avait été pirate et son cœur l'était encore mais déjà ses yeux regardaient au loin, loin au dela de ces falaises bordant la région des lacs. Son combat ici s'était essoufflé peu à peu... ses motivations l'avaient délaissées tout comme ses illusions et sa jeunesse. Il avait besoin de parcourir le monde ...
La jungle l'appelait, un nouveau combat commençait... Ses frères d'aujourd'hui s'était relevés, il répondait à leur appel. L'écho des batailles à venir lui emplissait le coeur de fierté et de courage, et se mêlait lentement à la musique chatoyante du ressac des lacs.
Azathot, le nom qu'il s'était donné en arrivant dans sa jeunesse, laissait maintenant place à Eggan, son nom de guerre...
Tout en rassemblant les quelques affaires dispersées de son camp de fortune il entonna doucement :
"Que tonnent nos marteaux
Le vent souffle et emporte les oripeaux
De nos doutes passés
Que sifflent et dansent nos sorts
L'eau balayera dès lors
Nos craintes - bientot oubliées
Que tanguent nos flammes une à une
Compagnons de fortune ou d'infortune !
L'amitié chassera nos illusions fatiguées
Qu'erructe donc le sol en sa colère !
Nous nous levons aujourd'hui ! L'air
S'emplira demain de nos rêves déliés
Et qu'enfin la sagesse guide nos pas et notre coeur,
Mais nos mains aussi - avec honneur.."
___________________
Eggan, Guerrier Wu-Song
Les saisons avaient passé, laissant derrière elles un goût amer fait d'une fuite errante, qui s'était perdue dans les méandres des lacs et de l'alcool de stinga...
Qui n'aurait eu de fin sans le retour d'un certain Kwendo.
Il avait été pirate et son cœur l'était encore mais déjà ses yeux regardaient au loin, loin au dela de ces falaises bordant la région des lacs. Son combat ici s'était essoufflé peu à peu... ses motivations l'avaient délaissées tout comme ses illusions et sa jeunesse. Il avait besoin de parcourir le monde ...
La jungle l'appelait, un nouveau combat commençait... Ses frères d'aujourd'hui s'était relevés, il répondait à leur appel. L'écho des batailles à venir lui emplissait le coeur de fierté et de courage, et se mêlait lentement à la musique chatoyante du ressac des lacs.
Azathot, le nom qu'il s'était donné en arrivant dans sa jeunesse, laissait maintenant place à Eggan, son nom de guerre...
Tout en rassemblant les quelques affaires dispersées de son camp de fortune il entonna doucement :
"Que tonnent nos marteaux
Le vent souffle et emporte les oripeaux
De nos doutes passés
Que sifflent et dansent nos sorts
L'eau balayera dès lors
Nos craintes - bientot oubliées
Que tanguent nos flammes une à une
Compagnons de fortune ou d'infortune !
L'amitié chassera nos illusions fatiguées
Qu'erructe donc le sol en sa colère !
Nous nous levons aujourd'hui ! L'air
S'emplira demain de nos rêves déliés
Et qu'enfin la sagesse guide nos pas et notre coeur,
Mais nos mains aussi - avec honneur.."
___________________
Eggan, Guerrier Wu-Song
Re: Guerriers Wu-Song
La jungle laissait filtrer quelques raits de lumière à travers sa végétation luxuriante qui apportait de la chaleur à cette humidité environnementale…
On pouvait entendre les bruissements et les cris de la faune qui provoquait un brouhaha paisible d’une vie locale épanouie…
Il faisait une chaleur humide et étouffante et les moindres gestes étaient un épuisement pour le corps…
Depuis longtemps, ce grand arbre creux accueillait Ky-Rae’L.
Il s’était exilé loin de la civilisation et des conflits malsains qui meurtrissaient son esprit et obscurcissaient son cœur, rongeaient son âme. Il avait choisi de se réfugier à travers la méditation et les rêves.
Il restait là, assis pendant des heures, des jours, en harmonie avec la jungle dans une transe méditative que rien ne pouvait perturber si ce n’est les rares moments l’obligeant à cueillir racines et plantes pour se nourrir…
Il rêvait…
Son corps s’élevant dans les airs, au dessus des jungles, planant sur le pays malade ; il marchait sur ces racines immenses qui parcouraient Atys, celles là même qu’il pouvait percevoir loin au dessus de lui… une impression de quiétude l’emplissait et son esprit embué se libérait du voile obscure, matérialiste et primitif de l’hominidé.
Il était libre, libre de ses mouvements, libre de ses pensées, libre de ses actes… il parcourait la grande racine… un chemin qui ne finissait pas. Un chemin sans entrave, sans peur ni joie, sans danger ni vie, sans Karavane ni Kami, sans homin ni croyance, sans combats ni partage, sans plaisir ni frères… sans Wu-Song… Wu-Song… Wu-Song…
Wu-Song… Ce mot résonnait tel un écho dans son esprit… grossissant telle une onde déformant la surface de l’eau…
Le rêve laissa place à la réalité… « Wu-Song ! »
Il eu l’impression d’entendre d’abord comme un murmure… une émanation provenant de la jungle… tantôt venant du Sud ou de l’Est, tantôt venant de l’Ouest ou du Nord… Comme si… mais ça ne pouvait être… Les fils du Wu-Song n’étaient plu…
Pourtant ce murmure, cette onde se répandait dans sa tête tel l’éveil animal au crépuscule…
Soudain, des pensées depuis longtemps oubliée ressurgirent, des visages disparus depuis longtemps se dessinèrent devant ses yeux… Ka-Shyu son frère avec qui il fit ses premiers pas en pays malade… Ardjuna qui l’accueilli comme un père… Wongfeihung avec qui il appris l’art de la chasse… ces masques il les connaissait bien, il avait passé tant de bon moments avec eux… ils étaient ses frères… des frères depuis longtemps oubliés… mais peut on vraiment oublier la sève qui coule en nous ou l’amour des siens.. ?
Il se souvint alors de tant de chose qui lui revinrent tel une cacophonie hallucinante, un chaos d’images, un capharnaum de sentiments et de pensées depuis si longtemps refoulés… Altamira la fougueuse fyros avec qui il chassait en compagnie de ses frères… Jetimiah… la douce et tendre Jeti… Il n’avait jamais su lui ouvrir son cœur alors qu’ils passèrent de long et doux moments ensemble… il ne maitrisait pas ses pensées et ses mots et avait si peur de la blesser… il ne su jamais lui dire qu'elle comptait pour lui… Les primes racines et ses dangers, les combats contre les Kitins… la traversée d’Atys… le désert… les lacs… les forets… les luttes homines… la Karavane… les Kamis… tant de choses ressurgirent en un instant qu'il eu l'impression d'imploser...
Le dormeur doit se réveiller !
Il entendit une voie… une voie résonnait dans sa tête… « Tu dois te réveiller, ils t’attendent !!! » « Réveilles toi ! »
Il ouvrit soudain les yeux… « Wu-Song ! » Il venait de parler…
Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas prononcé le moindre mot qu’il ne se reconnu pas tout de suite… Il cria : « Wu-Song ! »
Il se leva alors, attrapa ses vieux amplis poussiéreux et partit d’un pas sûr et décidé vers la civilisation… Une renaissance venait d’arriver… le Wu-Song s’était éveillé, laissant derrière lui ses fils… Ceux là avaient grandi… Ils étaient plus mûrs, plus grands, plus forts… ils étaient devenus de fiers guerriers...
Il était temps maintenant de laisser place à ses guerriers…
Ky-Rae’L était l’un d’eux, il était… il est un Guerrier Wu-Song !!!
Il partit retrouver les siens, il pouvait ressentir chacun d'eux... Il les trouverait...
________________________________________________________________________
Ky-Rae'L
Guerrier Wu-Song
Ne rien faire c'est déjà agir...
On pouvait entendre les bruissements et les cris de la faune qui provoquait un brouhaha paisible d’une vie locale épanouie…
Il faisait une chaleur humide et étouffante et les moindres gestes étaient un épuisement pour le corps…
Depuis longtemps, ce grand arbre creux accueillait Ky-Rae’L.
Il s’était exilé loin de la civilisation et des conflits malsains qui meurtrissaient son esprit et obscurcissaient son cœur, rongeaient son âme. Il avait choisi de se réfugier à travers la méditation et les rêves.
Il restait là, assis pendant des heures, des jours, en harmonie avec la jungle dans une transe méditative que rien ne pouvait perturber si ce n’est les rares moments l’obligeant à cueillir racines et plantes pour se nourrir…
Il rêvait…
Son corps s’élevant dans les airs, au dessus des jungles, planant sur le pays malade ; il marchait sur ces racines immenses qui parcouraient Atys, celles là même qu’il pouvait percevoir loin au dessus de lui… une impression de quiétude l’emplissait et son esprit embué se libérait du voile obscure, matérialiste et primitif de l’hominidé.
Il était libre, libre de ses mouvements, libre de ses pensées, libre de ses actes… il parcourait la grande racine… un chemin qui ne finissait pas. Un chemin sans entrave, sans peur ni joie, sans danger ni vie, sans Karavane ni Kami, sans homin ni croyance, sans combats ni partage, sans plaisir ni frères… sans Wu-Song… Wu-Song… Wu-Song…
Wu-Song… Ce mot résonnait tel un écho dans son esprit… grossissant telle une onde déformant la surface de l’eau…
Le rêve laissa place à la réalité… « Wu-Song ! »
Il eu l’impression d’entendre d’abord comme un murmure… une émanation provenant de la jungle… tantôt venant du Sud ou de l’Est, tantôt venant de l’Ouest ou du Nord… Comme si… mais ça ne pouvait être… Les fils du Wu-Song n’étaient plu…
Pourtant ce murmure, cette onde se répandait dans sa tête tel l’éveil animal au crépuscule…
Soudain, des pensées depuis longtemps oubliée ressurgirent, des visages disparus depuis longtemps se dessinèrent devant ses yeux… Ka-Shyu son frère avec qui il fit ses premiers pas en pays malade… Ardjuna qui l’accueilli comme un père… Wongfeihung avec qui il appris l’art de la chasse… ces masques il les connaissait bien, il avait passé tant de bon moments avec eux… ils étaient ses frères… des frères depuis longtemps oubliés… mais peut on vraiment oublier la sève qui coule en nous ou l’amour des siens.. ?
Il se souvint alors de tant de chose qui lui revinrent tel une cacophonie hallucinante, un chaos d’images, un capharnaum de sentiments et de pensées depuis si longtemps refoulés… Altamira la fougueuse fyros avec qui il chassait en compagnie de ses frères… Jetimiah… la douce et tendre Jeti… Il n’avait jamais su lui ouvrir son cœur alors qu’ils passèrent de long et doux moments ensemble… il ne maitrisait pas ses pensées et ses mots et avait si peur de la blesser… il ne su jamais lui dire qu'elle comptait pour lui… Les primes racines et ses dangers, les combats contre les Kitins… la traversée d’Atys… le désert… les lacs… les forets… les luttes homines… la Karavane… les Kamis… tant de choses ressurgirent en un instant qu'il eu l'impression d'imploser...
Le dormeur doit se réveiller !
Il entendit une voie… une voie résonnait dans sa tête… « Tu dois te réveiller, ils t’attendent !!! » « Réveilles toi ! »
Il ouvrit soudain les yeux… « Wu-Song ! » Il venait de parler…
Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas prononcé le moindre mot qu’il ne se reconnu pas tout de suite… Il cria : « Wu-Song ! »
Il se leva alors, attrapa ses vieux amplis poussiéreux et partit d’un pas sûr et décidé vers la civilisation… Une renaissance venait d’arriver… le Wu-Song s’était éveillé, laissant derrière lui ses fils… Ceux là avaient grandi… Ils étaient plus mûrs, plus grands, plus forts… ils étaient devenus de fiers guerriers...
Il était temps maintenant de laisser place à ses guerriers…
Ky-Rae’L était l’un d’eux, il était… il est un Guerrier Wu-Song !!!
Il partit retrouver les siens, il pouvait ressentir chacun d'eux... Il les trouverait...
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Ky-Rae'L
Guerrier Wu-Song
Ne rien faire c'est déjà agir...
Last edited by slyx17 on Mon Jun 08, 2009 11:01 am, edited 1 time in total.
Re: Guerriers Wu-Song
Près de Jen-Laï, était un labyrinthe oublié de tous, où seules trônaient encore les ruines du centre de recherche de l'Ordre Mè-Smer.
Au fond de ce labyrinthe, au pied d'un doroa, était la loge de médecine de Maï-Téa.
Depuis ce jour où elle avait aidé Psychée, puis Amatsu avec leurs problèmes respectifs, elle avait gardé ce petit camps loin de tout.
depuis plusieurs cycles, elle méditait, s'imprégnait du Chant, s'en gorgeant comme une plante se gorge d'eau et de soleil.
Aussi loin qu'elle peut, aussi nombreux soient ils, elle laissait leurs chants la pénétrer, ployant comme le bamboo dans la tempête, cherchant à avoir une vue complète de ce qui l'entourait, et voyant chaque jour comme jamais les êtres d'Atys ne s'opposent, mais toujours se complètent.
Naitre, manger, aimer, tuer, mourir... Chacun à son tour, chacun à sa place, le tout répondant au grand schéma de Ma-Duk.
Un jour pourtant, ouvrant les yeux, elle interrompit sa méditation, pris sa kanka, et se dirigea paisiblement vers Jen-Laï non loin de là.
Elle venait de ressentir des chants, qui même si elle les entendait pour la première fois, lui étaient familiers.
Le chant de ses frères.
Au fond de ce labyrinthe, au pied d'un doroa, était la loge de médecine de Maï-Téa.
Depuis ce jour où elle avait aidé Psychée, puis Amatsu avec leurs problèmes respectifs, elle avait gardé ce petit camps loin de tout.
depuis plusieurs cycles, elle méditait, s'imprégnait du Chant, s'en gorgeant comme une plante se gorge d'eau et de soleil.
Aussi loin qu'elle peut, aussi nombreux soient ils, elle laissait leurs chants la pénétrer, ployant comme le bamboo dans la tempête, cherchant à avoir une vue complète de ce qui l'entourait, et voyant chaque jour comme jamais les êtres d'Atys ne s'opposent, mais toujours se complètent.
Naitre, manger, aimer, tuer, mourir... Chacun à son tour, chacun à sa place, le tout répondant au grand schéma de Ma-Duk.
Un jour pourtant, ouvrant les yeux, elle interrompit sa méditation, pris sa kanka, et se dirigea paisiblement vers Jen-Laï non loin de là.
Elle venait de ressentir des chants, qui même si elle les entendait pour la première fois, lui étaient familiers.
Le chant de ses frères.