L'aube pointait son nez frileux à la porte de l'obscurité, s'imposant timidement, tandis que la faune commençait à s'éveiller, chaque bestiole guettant son futur repas tout en espérant ne pas en devenir un.
C'était une heure propice à la magie de l'écorce. Celle où les spores luminescents s'élevaient d'entre les fleurs sauvages pour disparaître dans les airs et où le ciel changeait de couleur subtilement pour annoncer une nouvelle journée avec éclat.
Trois silhouettes disparates quittaient le camp à la lueur naissante, insensibles à la magie environnante.
- « Pourquoi j'pas pu le taper ? », grommela la plus petite d'entre elle.
- « Parce que tu ne nous as pas demandé !!! », firent les deux autres en choeur.
La petite silhouette se renfrogna et maugréa à la suite des deux autres, propulsant au loin les petits coquillages affleurant l'humus, d'un pied rageur.
- « N'empêche ! Tous des voleurs ces trykers ! », finit-elle par lâcher haineusement.
Dans un mouvement parfait que n'aurait pas désavoué un maître de ballet, les deux autres silhouettes se retournèrent et dévisagèrent en silence leur compagnon de petite taille.
- « Bah quoi ?... »
- « Rien... rien du tout... », firent les deux autres en soupirant.
Les premiers rayons de soleil éclairèrent le trio et le tableau ne résistait pas à une critique sévère du genre homin. Et dans le genre tableau... cela ressemblait plus à une nature morte.
On avait le droit à une palette dont la couleur dominante était le terne ou le... crasseux... voilà... crasseux. Du jaune crasseux, du marron crasseux, du vert crasseux, du rouge crasseux. Une nuance de crasseux accordés avec un mauvais goût de génie. Des pieds à la tête.
Et la nature était bien morte... faisandée même... quand on s'approchait d'eux. On sentait, littéralement, qu'un baquet de bonne eau chaude n'avait pas eu droit à une de leurs visites depuis des lustres, au plus grand soulagement du baquet d'ailleurs. On ne les sentait plus même, on savait qu'ils étaient là, à la manière dont les narines se bouchaient aussitôt, dans un geste de survie instinctif.
Le premier d'entre eux, Be'Toolly, le plus petit par la taille, un tryker aux cheveux noirs. Petit pour sa race, mais vraiment petit dans tous les sens du terme. Il donnait l'impression d'avoir été yubo dans des vies antérieures et d'y avoir échappé d'un crin dans celle-ci. Bougon, ronchon, grognon, remarquable et remarqué pour ses colères naturelles à faire passer un jeune volcan en éruption pour un phasme amorphe. Il était mû par un attrait des richesses de l'écorce pour lesquelles il témoignait d'autant de goût et de retenue qu'une pie au cerveau détraqué.
Venait ensuite un matis, Miaro, grand, svelte, be... non pas beau, faut pas rêver non plus. Cheveux courts, blonds, teint blafard de qui passe plus de temps à ourdir des plans dans l'ombre que de vivre au soleil. Un port altier dû à une arrogance sans borne qui lui faisait gonfler la poitrine. Lui croyait que c'était la noblesse de sa race, tout le monde se rendait compte que c'était sa propre suffisance. Une voix sifflante à faire passer un serpent pour un neurasthénique aphone. Quand il parlait, il donnait l'impression de faire suinter les mots, sirupeux comme de la résine. Il se disait le chef, les deux autres le laissaient croire en ricanant de temps en temps.
Enfin pour compléter le trio, Xan, une superbe créature sculpturale. Fyros aux couettes rousses peroxydées. Un pléonasme au corps de rêve. 90-60-90 d'intelligence et de conversation. Une icône propre, enfin si on peut dire, à réveiller certaines vigueurs chez des abstinents endurcis, si on peut dire aussi. Hélas, les rêveries sensuelles, qui se formaient en la voyant, se brisaient telles de la glace sous le poids d'une masse dès qu'elle ouvrait la bouche. Une voix à vous donner mal aux dents à vie, à faire prendre le raclement des ongles sur un tableau pour la musique des anges. Le résultat de l'accouplement d'un kipee pris de folie et d'une scie égoïne mal aiguisée.
Le Destin, foutu imbécile qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, avait réuni ces trois là. Pour qui ? Pour quoi ? Au premier abord, rien ne les rapprochait mais après un examen minutieux, pour celui qui avait du temps à perdre, une bêtise innée liait le groupe.
Le trio s'enfonça dans les bosquets environnants, quelques méfaits en tête, leurs têtes farcies, au moins pour deux d'entre eux, de plans machiavéliques et de profits rapides....
Affreux, sales et méchants
Moderator: Chroniques d'Atys
Affreux, sales et méchants
Tomelin
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Re: Affreux, sales et méchants
( Vraiment génial... la suiiiiiite )
Re: Affreux, sales et méchants
L'air frais en cette fin d'après-midi bruissait du vol des insectes. Le train-train naturel se passait sans accrocs, une douce torpeur planant sur les bois environnants.
Soudain le silence se fit, épais comme de la mélasse. Le genre de silence qui observe anxieusement, si électrique à faire pâlir de jalousie une pile chargée à bloc. Il était tellement présent qu'il en devenait assourdissant.
La tension se relâcha brusquement. Quelqu'un à l'oreille fine aurait presque pu entendre le soupir d'aise qu'exhala la nature rassérénée. Puis un léger grondement sourd accompagné d'un crissement se fit entendre. Le bruit s'amplifia révélant finalement un parti d'homins regroupés autour de mektoubs et d'une charrette tirée par un bodoc.
Un de ses innombrables groupes de réfugiés que crache l'écorce sporadiquement.
En tête venait une vieille trykère aux cheveux blancs flanquée de quelques homins tous aussi disparates les uns que les autres. À coté d'elle marchait un gamin d'à peine six années de Jena.
- « Dis Mémé O'Biroy ? Quand est ce qu'on arrive ? C'est encore loin ? Diiiiis..... »
- « An.... on arrive bient.... », fit la vieille trykère, légèrement impatiente.
- « Vtopfe !!! »
Un Be'Toolly, encapuchonné et crasseux, venait de surgir de derrière une souche biscornue, une dague dans chaque main et une troisième dans la bouche. A sa suite, sortant de l'ombre de la souche, Miaro, armé lui aussi, puis Xan dont la plastique attira aussitôt une douzaine de regards concupiscents chez les réfugiés mâles.
- « Gna vourche ou gna wie ! », fit le tryker crasseux.
La vieille le regarda d'un air interloqué.
- « Gnai jit gna vourche ou gna wie ! », fit Be'Toolly à nouveau.
Le gamin se tourna vers la vieille.
- « Qu'est ce qu'il dit Mémé ? »
- « Je sais pas petit ! J'ai du mal à le comprendre moi aussi. », dit la vieille en se penchant vers le môme.
- « C'est qui Mémé ? »
- « Je sais pas petit ! Je pense que ce sont des bandits ! J'ai entendu des rumeurs à ce sujet ! »
- « C'est quoi des bandits Mémé ? »
- « Je sais pas petit ! ». La vieille n'avait jamais trouvé de meilleure réponse aux questions du gamin et, à vrai dire, n'en cherchait pas non plus, celle-là lui permettant de bien maîtriser son sujet.
- « Je pense qu.... », commença la trykère.
- « Vhé vho ! Gne wous farle ! », dit Be'Toolly, dont les rougeurs du visage trahissaient un léger emportement.
Mémé O'Biroy se retourna vivement et pointa un doigt désapprobateur vers le tryker.
- « Jeune homin ! On n'interrompt pas comme ça les gens qui parlent entre eux ! Et puis enlevez cette dague qu'on vous comprenne enfin ! », gourmanda la vieille.
Surpris, Be'Toolly s'exécuta et..... resta emprunté une bonne poignée de secondes avec ses trois dagues. Miaro soupira fortement tandis qu'un gloussement niais s'échappa de Xan.
Finalement, le tryker en glissa une dans sa ceinture, enleva celle entre ses dents et regarda la vieille homine avec un léger sourire benêt.
- « J'ai dit la bourse ou la vie », fit-il, reprenant une certaine contenance.
- « Aah ! », répondit la vieille avec un intérêt poli.
Un long silence s'installa.
- « Eeeeet..... ça veut dire quoi ? », demanda Mémé O'Biroy.
L'exaspération commençait à se lire sur le visage rougissant du tryker, mais la question simple et naïve le déstabilisa un peu.
- « Bah.... ça veut dire....voyez vous.... en fait nous sommes des bandits et.... », commença-t-il en trouvant un intérêt soudain à ses bottes défraîchies.
L'homine se retourna vers le gamin, ignorant la suite, et le regarda de l'air triomphant de qui a toujours raison.
- « Tu vois petit ! Je le savais ! », fit-elle rayonnante.
- « ... En fait.... ça veut dire que vous nous donnez ce qui vous appartient ou il vous arrivera des choses désagréables.... très désagréables.... et.... »
- « Ooh.... un instant je vous prie », dit-elle en se retournant vers son groupe.
Les réfugiés se regroupèrent en cercle et discutèrent, une tête se relevant de temps en temps en direction des trois comparses.
La patience de Be'Toolly fondait à la même vitesse que l'assurance d'un fyros devant une question existentielle.
La vieille revint vers le trio.
- « Alors ? », demanda le tryker, sûr de lui.
- « Non ! », fit-elle, toisant l'homin.
- « Vous êtres raison.... Comment ça non ? », rétorqua-t-il, s'empourprant.
- « Non ! On ne va rien vous donner ! C'est à nous, alors on ne va rien vous donner ! », expliqua-t-elle.
- « Bon cette fois ça suffit ! », éructa Be'Toolly, en agrippant la vieille homine.
Deux claquements secs retentirent, soulignant le passage rapide de la main osseuse de Mémé sur les joues d'un Be'Toolly décontenancé. Puis celui-ci se reprit et se jeta sur la vieille aussi avenant qu'un shalah pris d'une rage de dents. Miaro et Xan s'avancèrent aussi, menaçants.
Ce fut le signal de la curée.... mais pas pour ceux qu'on croit.
La vieille assena des coups de canne sur le crâne du tryker alors que le gamin tapait les tibias du-même avec un sourire digne d'un torbak, quelques homins se portèrent sur Miaro alors que deux autres agrippèrent Xan et l'emmenèrent derrière la charrette, l'œil brillant.
Jetons un voile pudique sur cette scène que nous réprouvons.
Quelques « Ouch », « M'enfin Madame », « aieuuuh » et « oh ouiiiii » plus tard, un groupe de réfugiés reprit son chemin.
- « Dis Mémé ! Pourquoi le tryker, il avait une dague dans la bouche ? », demanda le môme.
- « Je sais pas petit ! Certainement pour se donner un air important ! », répondit-elle le prenant par la main.
Puis le groupe disparut, le silence ramena le bout de son nez, à peine dérangé par les gémissements de nos trois acolytes.
- « Qu'est ce qu'on a pris ! Moi j'ai mal aux côtes. », fit Miaro en essayant de se relever.
- « Woui ! Qu'effe qu'on a fris ! ».
- « Moi ! Ça m'a pas déplu ! », annonça Xan, lissant ses vêtements, les cheveux en désordre, « Par contre, j'ai mal a.... »
- « Oui bon bah ça va toi.... », répondit Miaro excédé.
- « Wouais ! Fa wa toi ! » appuya Be'Toolly.
- « Et toi enlèves cette foutue dague de ta bouche... Encore une de tes idées stupides.... », dit Miaro.
- « Vhé vho ! Gnai vlus ge gagues ! Et vlus ge gents non vlus ! », fit le tryker montrant sa bouche pleine de sève.
- « J'aurais jamais dû accepté ce plan. », grommela le matis s'enfonçant dans les bois environnants sans tenir compte des autres. Les autres le suivirent clopin-clopants.....
Soudain le silence se fit, épais comme de la mélasse. Le genre de silence qui observe anxieusement, si électrique à faire pâlir de jalousie une pile chargée à bloc. Il était tellement présent qu'il en devenait assourdissant.
La tension se relâcha brusquement. Quelqu'un à l'oreille fine aurait presque pu entendre le soupir d'aise qu'exhala la nature rassérénée. Puis un léger grondement sourd accompagné d'un crissement se fit entendre. Le bruit s'amplifia révélant finalement un parti d'homins regroupés autour de mektoubs et d'une charrette tirée par un bodoc.
Un de ses innombrables groupes de réfugiés que crache l'écorce sporadiquement.
En tête venait une vieille trykère aux cheveux blancs flanquée de quelques homins tous aussi disparates les uns que les autres. À coté d'elle marchait un gamin d'à peine six années de Jena.
- « Dis Mémé O'Biroy ? Quand est ce qu'on arrive ? C'est encore loin ? Diiiiis..... »
- « An.... on arrive bient.... », fit la vieille trykère, légèrement impatiente.
- « Vtopfe !!! »
Un Be'Toolly, encapuchonné et crasseux, venait de surgir de derrière une souche biscornue, une dague dans chaque main et une troisième dans la bouche. A sa suite, sortant de l'ombre de la souche, Miaro, armé lui aussi, puis Xan dont la plastique attira aussitôt une douzaine de regards concupiscents chez les réfugiés mâles.
- « Gna vourche ou gna wie ! », fit le tryker crasseux.
La vieille le regarda d'un air interloqué.
- « Gnai jit gna vourche ou gna wie ! », fit Be'Toolly à nouveau.
Le gamin se tourna vers la vieille.
- « Qu'est ce qu'il dit Mémé ? »
- « Je sais pas petit ! J'ai du mal à le comprendre moi aussi. », dit la vieille en se penchant vers le môme.
- « C'est qui Mémé ? »
- « Je sais pas petit ! Je pense que ce sont des bandits ! J'ai entendu des rumeurs à ce sujet ! »
- « C'est quoi des bandits Mémé ? »
- « Je sais pas petit ! ». La vieille n'avait jamais trouvé de meilleure réponse aux questions du gamin et, à vrai dire, n'en cherchait pas non plus, celle-là lui permettant de bien maîtriser son sujet.
- « Je pense qu.... », commença la trykère.
- « Vhé vho ! Gne wous farle ! », dit Be'Toolly, dont les rougeurs du visage trahissaient un léger emportement.
Mémé O'Biroy se retourna vivement et pointa un doigt désapprobateur vers le tryker.
- « Jeune homin ! On n'interrompt pas comme ça les gens qui parlent entre eux ! Et puis enlevez cette dague qu'on vous comprenne enfin ! », gourmanda la vieille.
Surpris, Be'Toolly s'exécuta et..... resta emprunté une bonne poignée de secondes avec ses trois dagues. Miaro soupira fortement tandis qu'un gloussement niais s'échappa de Xan.
Finalement, le tryker en glissa une dans sa ceinture, enleva celle entre ses dents et regarda la vieille homine avec un léger sourire benêt.
- « J'ai dit la bourse ou la vie », fit-il, reprenant une certaine contenance.
- « Aah ! », répondit la vieille avec un intérêt poli.
Un long silence s'installa.
- « Eeeeet..... ça veut dire quoi ? », demanda Mémé O'Biroy.
L'exaspération commençait à se lire sur le visage rougissant du tryker, mais la question simple et naïve le déstabilisa un peu.
- « Bah.... ça veut dire....voyez vous.... en fait nous sommes des bandits et.... », commença-t-il en trouvant un intérêt soudain à ses bottes défraîchies.
L'homine se retourna vers le gamin, ignorant la suite, et le regarda de l'air triomphant de qui a toujours raison.
- « Tu vois petit ! Je le savais ! », fit-elle rayonnante.
- « ... En fait.... ça veut dire que vous nous donnez ce qui vous appartient ou il vous arrivera des choses désagréables.... très désagréables.... et.... »
- « Ooh.... un instant je vous prie », dit-elle en se retournant vers son groupe.
Les réfugiés se regroupèrent en cercle et discutèrent, une tête se relevant de temps en temps en direction des trois comparses.
La patience de Be'Toolly fondait à la même vitesse que l'assurance d'un fyros devant une question existentielle.
La vieille revint vers le trio.
- « Alors ? », demanda le tryker, sûr de lui.
- « Non ! », fit-elle, toisant l'homin.
- « Vous êtres raison.... Comment ça non ? », rétorqua-t-il, s'empourprant.
- « Non ! On ne va rien vous donner ! C'est à nous, alors on ne va rien vous donner ! », expliqua-t-elle.
- « Bon cette fois ça suffit ! », éructa Be'Toolly, en agrippant la vieille homine.
Deux claquements secs retentirent, soulignant le passage rapide de la main osseuse de Mémé sur les joues d'un Be'Toolly décontenancé. Puis celui-ci se reprit et se jeta sur la vieille aussi avenant qu'un shalah pris d'une rage de dents. Miaro et Xan s'avancèrent aussi, menaçants.
Ce fut le signal de la curée.... mais pas pour ceux qu'on croit.
La vieille assena des coups de canne sur le crâne du tryker alors que le gamin tapait les tibias du-même avec un sourire digne d'un torbak, quelques homins se portèrent sur Miaro alors que deux autres agrippèrent Xan et l'emmenèrent derrière la charrette, l'œil brillant.
Jetons un voile pudique sur cette scène que nous réprouvons.
Quelques « Ouch », « M'enfin Madame », « aieuuuh » et « oh ouiiiii » plus tard, un groupe de réfugiés reprit son chemin.
- « Dis Mémé ! Pourquoi le tryker, il avait une dague dans la bouche ? », demanda le môme.
- « Je sais pas petit ! Certainement pour se donner un air important ! », répondit-elle le prenant par la main.
Puis le groupe disparut, le silence ramena le bout de son nez, à peine dérangé par les gémissements de nos trois acolytes.
- « Qu'est ce qu'on a pris ! Moi j'ai mal aux côtes. », fit Miaro en essayant de se relever.
- « Woui ! Qu'effe qu'on a fris ! ».
- « Moi ! Ça m'a pas déplu ! », annonça Xan, lissant ses vêtements, les cheveux en désordre, « Par contre, j'ai mal a.... »
- « Oui bon bah ça va toi.... », répondit Miaro excédé.
- « Wouais ! Fa wa toi ! » appuya Be'Toolly.
- « Et toi enlèves cette foutue dague de ta bouche... Encore une de tes idées stupides.... », dit Miaro.
- « Vhé vho ! Gnai vlus ge gagues ! Et vlus ge gents non vlus ! », fit le tryker montrant sa bouche pleine de sève.
- « J'aurais jamais dû accepté ce plan. », grommela le matis s'enfonçant dans les bois environnants sans tenir compte des autres. Les autres le suivirent clopin-clopants.....
Last edited by sheelba on Wed Nov 12, 2008 10:40 am, edited 1 time in total.
Tomelin
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
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Re: Affreux, sales et méchants
[HRP] Miam ! Encore ! [/HRP]
Nymphéa Lae Lia, Taliar
Chef de la Garde des Dragons Noirs, guilde multiraciale de citoyenneté tryker et neutre de religion
Guilde membre des Maisons de la Libre Ecorce