Mon sac étais rempli de matières, il était temps pour moi de le vider.
Je jettai un oeil à ma KaraMontre, il était 22h00 passée.
Je décida de rentrer à Yrkanis, je n'y serai pas avant 22h10.
Sur mon retour, à hauteur du Mont des Psychoplas, je croisa Maître Mogwai qui semblai lui aussi fort pressé.
Le temps d'échanger nos salutations, de me demander si une expédition avait été prévue ce soir
vers les terres Fyros et nous étions repartis chacun de notre côté.
A vrai dire, je n'avais eu vent d'aucunes rumeurs concernant une expédition ce soir là et
lui avait répondu par la négative.
Néanmoins, je lui laissai entendre que j'allai, peut être, prendre la tête d'une expédition
pour la première fois ce soir là.
En effet, connaissant les talents de narateur de Mogwai, lire son futur récit me donna l'envie de me jeter à l'eau.
De plus, certains membres de ma guilde m'avais consideré comme étant un bon éclaireur peu de temps avant.
Inutile de vous préciser que je voulai vérifier leurs dires et me mettre à l'épreuve dans ce domaine.
Car mener ma vie à travers le désert est aisé, promettre à femmes et enfants qu'ils reverront
leurs proches à l'issue de la traversée est une toute autre chose.
Mais au fond de moi, je savais que mon expérience passée et une bonne organisation
permettrai même aux plus faibles de résister aux éventuelles attaques lors de notre progression
que je voyai déjà comme furtive parmis toutes ces créatures hostiles.
A mon arrivée sur Yrkanis, Aegis, fier artisan de fines lames,
m'attendait pour prendre livraison de matières pour boucliers.
Notre nouvelle recrue, Tenebre, me sollicita afin de l'aider à récolter quelques matières pour une armure.
La sienne tombait en lambeaux, je ne pouvai qu'accepter.
Et loin de me sentir forcé, je commença alors à forer dans ces jardins paisibles, sourire aux lèvres.
Pendant ce temps, cette idée d'expédition me trottait de plus en plus.
Un rapide sondage au sein de nos membres, deux personnes étaient partantes...
Aegis ne souhaitait quitter son atelier, à vrai dire ses sorties se résument souvent
au forage pour alimenter son art.
Un appel dans la région, peu de personnes répondent.
On aurai pu me trouver folle, mais je décida de lancer cette expédition.
Pour moi, être peu nombreux pouvait constituer un aussi bon avantage que d'être trop nombreux.
Il étais 22h20 sur ma KaraMontre lorsque j'invita toutes bonnes volontés à nous rejoindre.
Le rendez-vous était fixé avant 23h sous l'arche à kipee, à l'ouest de l'arène Matis.
Maître Mogwai fut aussitôt prévenu des modalités par yubo voyageur.
Pourquoi là bas ? Lieu peu commun et peu connu ?
Il me permettai de faire un premier tri.
Toute personne qui n'arriverai pas à franchir la barrière de carnivore entre Yrkanis et l'arche;
que ce soit par malice, par la force, ou par l'entraide;
alors cette personne là mettrai la survie du groupe en péril à chaque instant.
La sélection étais donc naturelle mais je n'ai eu vent d'aucune personne retenue par ces carnivores.
Rassemblement
Les annonces passées par mes soins dans la région précisaient d'arriver avant 23h afin de partir au plus tôt.
A 22h30, alors que j'arrivai essouflée, notre première bonne volonté se trouvai déjà sous l'arche, Nico.
Une personne qui aura un grand rôle à jouer par la suite.
Les minutes passèrent, à 22h45, nous devions être 7 participants tout au plus et un seul magicien,
une magicienne pour être précise.
Comme je m'en doutai, les retardataires furent nombreux, certains venaient de Davae,
leur expédition en territoire Tryker avait échoué.
Les participants ne furent pas complétement rassemblés avant 23h15.
J'ordonnai aux magiciens de se mettre sur ma gauche et aux combattants sur ma droite.
Le temps que les magiciens forment leurs groupes, je demanda deux volontaires chez les guerriers.
Le premier se fit connaître rapidement, il s'agissai de Nico, le second mis plus de temps à se manifester,
il se prenommai Biggel. Il ou elle d'ailleurs, je n'ai pas su reconnaître son sexe sous son armure massive.
Quoi qu'il en soit, ces deux personnes s'étaient portées volontaires mais elles ne savaient pas encore pourquoi.
Leur rôle fût défini en des mots similaires :
" Vous fermerez la marche du convoi.
Un yubo voyageur vous sera remi, en cas de problèmes ou de retard, envoyez moi un message.
Votre second rôle sera de veiller sur nos magiciens.
Vous ne porterez aucun secours vers l'avant du convoi."
Ces consignes étaient strictes mais permettaient la survie du groupe
en limitant notre exposition aux attaques à revers.
En effet, lors des convois, il n'est pas rare de voir les retardataires ramener une créature hostile.
Provoquant une réaction en chaîne dans laquelle les mages sont souvent les premiers à souffrir.
Et sans mage, point de salut ...
Je fis un second appel, cette fois je recherchai des volontaires pour prendre les postes d'éclaireurs.
Personne ne se manifesta, j'étais alors désignée comme le seul éclaireur du groupe.
Peut être ont-ils confondu meneur et éclaireur ?
Les éclaireurs auraient eu pour but de se faufiler entre les créatures afin de déterminer le chemin le plus sûr
si plusieurs possibilité nous étaient offertes.
Et d'en informer le meneur qui trancherai sur la direction à prendre.
Je cumulai donc deux rôles, meneur et éclaireur, la tâche allai être d'autant plus difficile.
S'ensuivent les dernières instructions relatives au combat et à la progression.
Elles furent au nombre de trois.
"Créature hostile engagée" : Attention, nous sommes attaqués, il faut réagir
"Hostilités multiples, protégez vos mages" : Attention, nous sommes attaqués sur plusieurs front,
ne laissez pas les mages sans protection rapprochée.
"Pause regroupement" : Nous attendons la queue de peloton.
Route vers la crevasse des Primes Racines
Le convoi se mis en route, et pris la direction de la frontière.
Après une tentative de passage le long des falaises, je decida de rebrousser chemin.
La route étais plus sûre, je sentai déjà quelques ricanements dans mon dos, le meneur, une femme qui plus est,
ne connaissant pas la région.
Il est vrai que je n'ai parcouru cette région que 2 à 3 fois.
Sur la route nous nous retronvons alors bloqués, cuttlers à gauche et ocyxs à droite, la menace est réelle.
Après une courte attente la voie est libre, la marge de manoeuvre est faible.
Un participant, sous le coup du stress à du quitter mes pas et s'écarter de la route.
Ou bien encore la créature avait décidé de traverser.
Quelles que soit la cause, la conséquence était sans appel.
*** "Créature hostile engagée" ***
Nous groupes étais en situation difficile, nous risquions de provoquer les créatures
aux alentours en restant au milieu de ce chemin.
Malgrès mes ordres de repli en zone sûre, personne ne lachai prise, les individualités faisait surface,
tous le monde luttai pour sa survie.
Jena la bienveillante devais veillez sur nous, nous furent capables de reprendre la route sans problèmes particuliers.
J'esseyai d'inculquer à notre convoi l'interêt d'un replis stratégique en zone sûre.
A la vue de leur mine tantôt grincheuses, tantôt moqueuses, je me doutai que seul la pratique
avec un cas réel d'affrontements critiques les ferai comprendre le sens de ce mot "repli".
Le convoi avancai, un camps étais situé non loin de nous.
C'est alors que Biggel connu quelques problèmes, les lacets de ses bottes avaient rompus lors du combat.
Nous dûmes attendre la réparation avant de continuer.
J'ordonnai alors au groupe de maintenir la position afin de partir en éclaireur.
Mes yeux ne virent que la mort entourant ce camps, dans ce paysage, des jugulas, des cuttlers, des torbaks ... rien de bonne augure.
Nous ne passerions donc pas par ce camps.
Une autre route plus à l'est semblait plus sûre.
Une pause, une patrouille de créature se déplacaient, la voie était libre, le convoi s'engouffra ...
*** "Créature hostile engagée" ***
La queue du convoi venait de rencontrer un cuttler, tous le monde sorti alors sa lame, le combat s'engagea.
Une fois de plus, j'essaya d'ordonner un repli stratégique ... sans succès.
Ce qui eu pour conséquence de nous attirer les foudres d'un second cuttler.
Voyant l'animal à peine courber l'échine sous nos assauts multiples, je commençai à me faire du souci
pour les kilomètres à venir.
* Un simple cuttler ... Comment allons nous faire dans le desert avec les torbaks, les kinchers, les kirostas ... *
Nous nous éloignames du lieu de combat.
*** "Pause regroupement" ***
J'essayai une fois de plus de leur expliquer l'interêt du repli, quelques uns seulement semblaient comprendre ...
La route restante fut aisée, nous n'étions plus qu'à une centaines de mètres de notre objectif :
la crevasse menant aux Primes Racines.
Une dernière patrouille de gibbaï à éviter et nous y seriont.
Malheureusement, leur patrouilles étaient bien ordonnées et même et jouant le coup au mieux,
nous ne pouvions éviter l'affrontement.
Mes ordres de repli furent inutiles, ils étaient ignorés pour la bonne et simple raison que nous taillions notre ennemi
en pièces.
Un des siens essaya de lui venir en aide, il subi le même sort.
La jonction de la crevasse se ferra sans soucis particuliers à ce moment là ...
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La suite arrive dans l'aprem avec la traversée du désert Matis
.Non, non, on a pas longé les falaises, on est passé tout droit plein centre
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