(piano sonata moonlight bethoven)
Lettre ouverte,
Comme tombent les feuilles de l’automne et jonchent le sol de nos jardins de reflets et de teintes divers, les charniers des champs de bataille sont la palette aux couleurs torturées dont la penne du pinceau divin s’abreuve de haine, de souffrance et de mort…
Et quand, gorgé de ce fiel mêlé des humeurs les plus noires, le pinceau vient à coucher sur les plaines, les déserts, les lacs ou les jungles virginals sa bave chromatique tourmentée, alors le chef-d’oeuvre jaillit au milieu des cris de milliers d’homins condamnés aux affres de la vie…
Le Cercle des Profondeurs, Ma guilde, à ton service Jena, a destitué des royaumes païens, détruit leurs icônes et arrachés leur vie.
Au plus profond de nous, nous ne connaissons nul autre chant de l’âme plus vrai que celui qui tonne au moment de passer de vie à trépas, cet instant où toute l’horreur prend corps et crie.
Quand la mort est inéluctable, dans la seconde immédiate naît le raffinement, car le cri d’agonie n’est pas du fait du corps terrorisé, mais bien de celui de l’esprit violemment désincarcéré de sa geôle de chair ; Alors, celui qui écoute le hurlement strident jeté dans l’outre-tombe, qu’il soit l’exécuteur de l’homin ou le spectateur de l’arène, sent s’électriser sa propre chair et fourmiller ses sens… quand l’un meurt, lui se sent… vivre !
Les Cercleux, Mes gueules cassées, à ton service Peuple Matis, ont vu les fresques épiques s’incarner à la pointe de leurs épées et s’immortaliser dans le vernis de leurs souvenirs de guerriers, mille maux de mort.
Nous aimons à penser que nous partageons cela en commun avec les kinchers : Comme notre esprit s’en délecte, les grands kinchers savourent-ils chaque mise à mort par leur hurlement en défi à la vie ? Pourchassent-ils de leurs vociférations jusque dans les limbes l’âme délivrée du corps qu’ils mutilent, percevant cette parcelle de vie insaisissable les fuyant ?
Nous avons ce mur de trophées en notre guilde.
Huit épées de Carranza exposées en étoile autour d’une neuvième faite de bois celle-là : La victoire dans l’arène du Cercle des Profondeurs sur toutes les autres guildes aussi puissantes furent-elles, de vrais ennemis combattant pour la suprématie !
Ha le champ de l’arène… Cour d’un purgatoire dans laquelle le salut par le divin n’est pas une récompense, mais une délivrance.
Les graciés l’étaient par la majesté de nos passes en arabesques du fil de nos épées et par nos frappes en sortilèges enveloppant tels des sarcophages lumineux ceux et celles qui churent devant nous, vaincus.
Chef du Cercle, Lilithe, à ton service Yrkanis, je déplore de voir que tes sujets s’amollissent et que le sable de l’arène soit nappé d’un voile encore plus fin, fait de poussières de l’oubli.
Où sont les joutes, où sont les luttes et les compétitions gagnées par la force, l’adresse et la magie ?
Où sont nos soldats d’antan, fiers Matis conquérants, dont la seule évocation du nom de leurs maisons renversait les convictions des envahisseurs venus se perdre aux portes de notre royaume ?
Sont-ils devenus indolents ?
Que vois-je : Des obséquieux diplomates profitant d’armées rôdées et du talent d’homins aux faits légendaires ? Ils remportent des victoires indignes contre un ennemi inexistant, ils s’arguent de faits d’armes pitoyables dont l’histoire les marquera par des gribouillis anodins sur ses pages millénaires !
Quelle honte de voir porter la grandeur d’un peuple par les oriflammes d’une Cohorte se revendiquant de la ville d’Yrkanis et faire tomber des places fortes sans combat… A moins que l’agonie des yelks suffise amplement à faire frémir les « valeureux ».
Nous avons porté les intérêts de la nation par delà les frontières et nous avons vu et enduré comme beaucoup par le passé…
Le Cercle des Profondeurs a connu tant de combats qu’il connaît la valeur d’un ennemi, et ceux qui furent dans la grandeur de ces époques contre nos lignes, nous ont offerts de l’épique avec grâce et intensité.
Ils nous ont forcé au respect, même dans leur défaite et quand bien même dans leurs victoires.
Ainsi nos légendes ont-elles emprunté les noms de ces zélotes fanatiques enlevant le sublime du récit par l’ardeur que nous avions à les combattre.
De cela, nous les remercions, à jamais.
Déshonneur du temps présent : Il n’y a pas de fierté à vaincre quand l’ennemi regarde la terre avant même d’avoir sorti l’épée de son fourreau.
Et là nous orientons notre missive envers ceux de la Cohorte d’Yrkanis : Au-delà du culte, ceux dont vous avez ravi les honneurs, en auraient à vous faire commerce chers Sers et Seraes.
Et nous avons à cœur la bravoure du guerrier et des faits du champ de bataille au détriment de la parole des diplomates et de leurs promesses.
Ainsi, Le Cercle des Profondeurs considère la Cohorte comme ayant à faire ses preuves par le combat devant un ennemi plus carnassier que tous ceux que vous avez connus jusqu’ici.
Nous vous défions sur votre avant-poste de l’Atelier du Réveil, un nom tant significatif.
Nous vous tendons la main pour qu’enfin des moments glorieux puissent s’inscrire au livre de vos « victoires ».
Le Cercle des Profondeurs.
Edit: Auteur Shenshantag
Défi en forêt
Moderator: Chroniques d'Atys
Défi en forêt
Last edited by voilier on Wed Sep 24, 2008 9:39 pm, edited 1 time in total.
Dorcile
Membre du Cercle des Profondeurs d'Atys
Membre du Cercle des Profondeurs d'Atys
Re: Défi en forêt
Ce défi n'est que manipulation et manigance pour essayer de nous sortir de la forêt.
Vous mettez en cause notre légétimité sur l'op vedice mais vous attaquez l'op tertre seuil 4 et pas le vedice seuil 13....c'est nous les laches ?
Nous ne défendrons mais viendront chercher notre du le lendemain en fôret sur l'op marais, en guise de défi vous honorerez la milice tu tertre.
Qui êtes vous le cercle pour vous permettre de tester et d'imposer des choix à une maison matis dont les membres combattent aux coté de la karavan depuis des années ?
Qui êtes vous pour remettre en cause sa légitimité en forêt ?
Est ce notre bon roi qui vous en a fait la demande ?
Où bien peut être pensez vous être les maitres de la forêt et faire comme bon vous semble, avoir tous les droits ?
Vous osez parler de tendre une main alors que la Cohorte est votre cible depuis le début alors qu'elle vous avait tendu elle la main, homins de peu de foi qui avez trahi. Je ne vois que duperie mensonges et laideur intèrieure en vous, vous manipulez par des prétextes fallacieux, des mensonges, vous avez oubliez la définition du terme alliance car vous êtes des homins avides et égocentriques.
Tous vos beaux discours glissent sur moi, je suis de ces homins qui grattent sous votre vernis et voient votre laideur. Trompez qui vous voulez mais pas moi.
Honte aux maisons matis qui vous cautionnent par leur passivité, honte aux maisons matis qui restent impassibles devant vos méfaits.
Car toute cette histoire remonte bien à votre trahison sur les passations.
Libres aux maisons matis de cotoyer des traitres, Libres aux karavaniers de les considérer encore comme des alliés aprés tout ceci, mais ce n'est pas l'avis de la Cohorte, vous n'avez plus votre place auprés de nous en tant qu'alliés.
Radamanthe Némes
(trés beau texte rp mais qui n'enlève rien à la laideur de vos agissements depuis le début en forêt vous vous êtes assis sur les termes Loyeauté et alliance et amitié ne me demandez plus d'avoir envie de jouer avec vous nous ne partageons pas la même vision, vous avez détourné une valeur matis qu'est la compétition en fourberie duperie mensonge, vous êtes étrangers à la Loyeauté et en guise d'esthétisme il suffit d'entendre parler votre chef pour se faire une idée )
Messages : 49
Inscrit le : 24 Nov 2007
Vous mettez en cause notre légétimité sur l'op vedice mais vous attaquez l'op tertre seuil 4 et pas le vedice seuil 13....c'est nous les laches ?
Nous ne défendrons mais viendront chercher notre du le lendemain en fôret sur l'op marais, en guise de défi vous honorerez la milice tu tertre.
Qui êtes vous le cercle pour vous permettre de tester et d'imposer des choix à une maison matis dont les membres combattent aux coté de la karavan depuis des années ?
Qui êtes vous pour remettre en cause sa légitimité en forêt ?
Est ce notre bon roi qui vous en a fait la demande ?
Où bien peut être pensez vous être les maitres de la forêt et faire comme bon vous semble, avoir tous les droits ?
Vous osez parler de tendre une main alors que la Cohorte est votre cible depuis le début alors qu'elle vous avait tendu elle la main, homins de peu de foi qui avez trahi. Je ne vois que duperie mensonges et laideur intèrieure en vous, vous manipulez par des prétextes fallacieux, des mensonges, vous avez oubliez la définition du terme alliance car vous êtes des homins avides et égocentriques.
Tous vos beaux discours glissent sur moi, je suis de ces homins qui grattent sous votre vernis et voient votre laideur. Trompez qui vous voulez mais pas moi.
Honte aux maisons matis qui vous cautionnent par leur passivité, honte aux maisons matis qui restent impassibles devant vos méfaits.
Car toute cette histoire remonte bien à votre trahison sur les passations.
Libres aux maisons matis de cotoyer des traitres, Libres aux karavaniers de les considérer encore comme des alliés aprés tout ceci, mais ce n'est pas l'avis de la Cohorte, vous n'avez plus votre place auprés de nous en tant qu'alliés.
Radamanthe Némes
(trés beau texte rp mais qui n'enlève rien à la laideur de vos agissements depuis le début en forêt vous vous êtes assis sur les termes Loyeauté et alliance et amitié ne me demandez plus d'avoir envie de jouer avec vous nous ne partageons pas la même vision, vous avez détourné une valeur matis qu'est la compétition en fourberie duperie mensonge, vous êtes étrangers à la Loyeauté et en guise d'esthétisme il suffit d'entendre parler votre chef pour se faire une idée )
Messages : 49
Inscrit le : 24 Nov 2007
Last edited by dwain69 on Wed Sep 24, 2008 4:07 pm, edited 1 time in total.
Re: Défi en forêt
HRP :
Ah oui en passant il vous siet bien d'occulter tout le passif pour user de rp ici pour cautionner votre attaque, je ne dirai pas ce que je pense de vous et de ce talent d'écriture gaché à de telles fins.
Je me répéte mais sachez que jouez avec vous ne m'intéresse plus.
Ah oui en passant il vous siet bien d'occulter tout le passif pour user de rp ici pour cautionner votre attaque, je ne dirai pas ce que je pense de vous et de ce talent d'écriture gaché à de telles fins.
Je me répéte mais sachez que jouez avec vous ne m'intéresse plus.
Last edited by dwain69 on Wed Sep 24, 2008 4:08 pm, edited 1 time in total.
Re: Défi en forêt
/hrp Oh precieux !! mon grand precieux !!! .. Quand tu nous tien ..
Taona, Enfant d'Elias
Trytonien
"Petit crafteur tu étais, grand forgeron tu deviendras.."
Trytonien
"Petit crafteur tu étais, grand forgeron tu deviendras.."
Re: Défi en forêt
Tristesse, plus que le reste, tristesse , c'était là l'émotion première qui prenait le pas sur toutes les autres.
Le temps de la colère et de l'incompréhension était passé et hormis les taches d'un sang indélébile dans sa mémoire il ne restait plus que tristesse.
Il se tenait là, assis à son bureau, sans soucis de ranger vraiment les documents qu'il avait délaissé suite aux derniers événements, les yeux dans le vague se détachant petit à petit de la réalité pour se ressourcer dans son subconcient, Radamanthe, il avait demandé justice auprés d'une alliance en laquelle il croyait en laquelle il espérait pour au final ouvrir les yeux sur la triste réalité.
"Les haches tournoyaient, des grenades pleuvaient et éclataient , blessant tuant ses fréres d'armes, que ses fréres d'armes, uniquement ses fréres ceux à ses cotés, ceux en face, ceux auprés desquels il avait combattu toutes ses années, ceux qu'il s'était promis de toujours défendre malgré leurs défauts. Ils étaient là , hurlant, vociférant, la séve karavanière se répandant, coulant lentement sur les hampes de piques plongées dans des chairs fraternelles, explosant en goutelettes sous l'effet de puissantes magies ou projectiles meurtriers, innondant ces terres longtemps chéries et défendues, il regardait ses amis que sa hache avait heurté s'effondrer sur le sol et glisser dans leur sang et puis il s'effondrait, goûtant à l'herbe fraiche, sentant la chaleur de son corps le quitter à son tour, sa vie prise par un bras fraternel."
Il n'avait pas relevé le défi, laissant le tertre au Cercle car il estimait que c'était là leur possession, mais il avait rallié des alliés, des karavaniers des lacs qui ont toujours été là pour combattre les kamistes et qui pensaient venir sur les terre matis, sur cet avant poste du marais pour réparer une injustice faîte à une guilde amie, car eux se rappellaient encore le sens du mot amitié, loyeauté et alliance.
Et puis il les a vu au téléporteur, ces fiers matis longtemps fréres d'armes et il a compris que ce blason Alkian, porté par tant de ses amis, aujourd'hui il le contemplerai en face et nos pas à ses cotés, et il a vu également le blason des Seigneurs de l'Aube , autre noble maison matis longtemps de ses amis et un doute affreux s'est installé également en lui. Mais il ne pouvait plus reculer, il ne le voulait pas non plus, il luttait pour se faire justice et il irait jusqu'au bout. Le nationalime excessif de certains matis à la limite du racisme et de l'intolérance refaisait surface et allait jouer contre lui, il s'en doutait.
Oui, se dit il, il le referait encore si c'était à refaire et il sortit de sa rêverie pour prendre une plume, un parchemin et écrire quelques mots dessus, une missive, pour son Roi.
Sire,
Que nul doute ne vous assaille, mais la Cohorte vous reste fidèle, elle s'en va malheureusement abreuver du sang de fiers karavaniers cette terre chérie qu'est notre belle forêt, afin de mêler son sang à ceux de ses frères qui ont fait fausse route pour que l'écorce garde en mémoire la tristesse de ces jours maudits.
Certaines maisons semblent aller à l'encontre de votre vision des choses envers les autres peuples, à la limite de l'extrémisme rappelant presque le temps honni de Jinovitch qui n'apporta que malheur aux Matis.
La Cohorte ne s'en va pas en guerre Sire, mais elle est bien déterminée à affronter ses maisons, puisse cette lutte être brêve et graver ces jours dans leurs mémoires pour les faire revenir dans votre lumière.
Votre dévoué,
Ser Radamanthe Némes.
Scellant la missive, il se dirigea vers la palais pour la remettre en main propre à l'intendant du roi, puis s'en alla dans les rues d'Yrkanis la belle à la recherche d'un crieur public qu'il apperçu bientôt.
- Olà, Crieur public, j'ai une tache pour toi !
- Oui ser je vous écoute ?
- Pendant les prochains jours tu porteras ce message dans Yrkanis et ce jusqu'à nouvel ordre :
"Seigneurs de l'aube, Alkians, La cohorte viendra mêler son sang au votre sur vos terres, qu'elles portent à jamais la trace de ces jours maudits que vos mémoires en soient gravées comme notre écorce va l'être."
- ça sera tout ser ?
- Oui jusqu' à nouvel fait ton travail.
Il tourna le dos au Crieur et pris la direction du Hall de la Cohorte, l'air absent et complétement détaché de ce qui se passait autour de lui.
Le temps de la colère et de l'incompréhension était passé et hormis les taches d'un sang indélébile dans sa mémoire il ne restait plus que tristesse.
Il se tenait là, assis à son bureau, sans soucis de ranger vraiment les documents qu'il avait délaissé suite aux derniers événements, les yeux dans le vague se détachant petit à petit de la réalité pour se ressourcer dans son subconcient, Radamanthe, il avait demandé justice auprés d'une alliance en laquelle il croyait en laquelle il espérait pour au final ouvrir les yeux sur la triste réalité.
"Les haches tournoyaient, des grenades pleuvaient et éclataient , blessant tuant ses fréres d'armes, que ses fréres d'armes, uniquement ses fréres ceux à ses cotés, ceux en face, ceux auprés desquels il avait combattu toutes ses années, ceux qu'il s'était promis de toujours défendre malgré leurs défauts. Ils étaient là , hurlant, vociférant, la séve karavanière se répandant, coulant lentement sur les hampes de piques plongées dans des chairs fraternelles, explosant en goutelettes sous l'effet de puissantes magies ou projectiles meurtriers, innondant ces terres longtemps chéries et défendues, il regardait ses amis que sa hache avait heurté s'effondrer sur le sol et glisser dans leur sang et puis il s'effondrait, goûtant à l'herbe fraiche, sentant la chaleur de son corps le quitter à son tour, sa vie prise par un bras fraternel."
Il n'avait pas relevé le défi, laissant le tertre au Cercle car il estimait que c'était là leur possession, mais il avait rallié des alliés, des karavaniers des lacs qui ont toujours été là pour combattre les kamistes et qui pensaient venir sur les terre matis, sur cet avant poste du marais pour réparer une injustice faîte à une guilde amie, car eux se rappellaient encore le sens du mot amitié, loyeauté et alliance.
Et puis il les a vu au téléporteur, ces fiers matis longtemps fréres d'armes et il a compris que ce blason Alkian, porté par tant de ses amis, aujourd'hui il le contemplerai en face et nos pas à ses cotés, et il a vu également le blason des Seigneurs de l'Aube , autre noble maison matis longtemps de ses amis et un doute affreux s'est installé également en lui. Mais il ne pouvait plus reculer, il ne le voulait pas non plus, il luttait pour se faire justice et il irait jusqu'au bout. Le nationalime excessif de certains matis à la limite du racisme et de l'intolérance refaisait surface et allait jouer contre lui, il s'en doutait.
Oui, se dit il, il le referait encore si c'était à refaire et il sortit de sa rêverie pour prendre une plume, un parchemin et écrire quelques mots dessus, une missive, pour son Roi.
Sire,
Que nul doute ne vous assaille, mais la Cohorte vous reste fidèle, elle s'en va malheureusement abreuver du sang de fiers karavaniers cette terre chérie qu'est notre belle forêt, afin de mêler son sang à ceux de ses frères qui ont fait fausse route pour que l'écorce garde en mémoire la tristesse de ces jours maudits.
Certaines maisons semblent aller à l'encontre de votre vision des choses envers les autres peuples, à la limite de l'extrémisme rappelant presque le temps honni de Jinovitch qui n'apporta que malheur aux Matis.
La Cohorte ne s'en va pas en guerre Sire, mais elle est bien déterminée à affronter ses maisons, puisse cette lutte être brêve et graver ces jours dans leurs mémoires pour les faire revenir dans votre lumière.
Votre dévoué,
Ser Radamanthe Némes.
Scellant la missive, il se dirigea vers la palais pour la remettre en main propre à l'intendant du roi, puis s'en alla dans les rues d'Yrkanis la belle à la recherche d'un crieur public qu'il apperçu bientôt.
- Olà, Crieur public, j'ai une tache pour toi !
- Oui ser je vous écoute ?
- Pendant les prochains jours tu porteras ce message dans Yrkanis et ce jusqu'à nouvel ordre :
"Seigneurs de l'aube, Alkians, La cohorte viendra mêler son sang au votre sur vos terres, qu'elles portent à jamais la trace de ces jours maudits que vos mémoires en soient gravées comme notre écorce va l'être."
- ça sera tout ser ?
- Oui jusqu' à nouvel fait ton travail.
Il tourna le dos au Crieur et pris la direction du Hall de la Cohorte, l'air absent et complétement détaché de ce qui se passait autour de lui.
Re: Défi en forêt
L'air est frais, la lumière est douce, mais quelque chose ne va pas dans les rues d'Yrkanis, un bruit déroutant vient effleuré l'ouïe des passants.
Un Crieur Public intervenait de haute voix...
" Seigneurs de l'Aube et Alkians, La Cohorte d'Yrkanis viendra mêler son sang au votre sur vos terres, qu'elles portent à jamais la trace de ces jours maudits que vos mémoires en soient gravées comme notre écorce va l'être !"
La phrase répétée indéfiniment est imprécise.
- " Qui à bien pu demander que ces paroles soit répétées dans notre magnifique Yrkanis ? "
- " La Cohorte d'Yrkanis Ser. "
- " C'est donc une menace ou une déclaration de guerre ? "
- " Le Maitre de la Cohorte m'a juste demandé de retranscrire ce message Ser."
- " A tiens bon ! Je note cela pour la Maison des Seigneurs de l'Aube. Le message est rendu. "
Ser Gigantik reprit son chemin, et réfléchit à cette acte peu honorable.
En chuchotant seul, comme il a l'habitude de faire.
" Une menace indirecte... Ce n'est bien là, pas un comportement d'une Maison telle que celle de la Cohorte d'Yrkanis.
Si il veulent une réponse à cela, qu'ils prennent leurs responsabilités à deux mains et clament leurs sentiments envers notre guilde.
Ceci montre bien qu'ils refusent tout affrontements direct, malgré leurs erreurs commises. "
Le Matis continua sa route remplit de réflexions.
Un Crieur Public intervenait de haute voix...
" Seigneurs de l'Aube et Alkians, La Cohorte d'Yrkanis viendra mêler son sang au votre sur vos terres, qu'elles portent à jamais la trace de ces jours maudits que vos mémoires en soient gravées comme notre écorce va l'être !"
La phrase répétée indéfiniment est imprécise.
- " Qui à bien pu demander que ces paroles soit répétées dans notre magnifique Yrkanis ? "
- " La Cohorte d'Yrkanis Ser. "
- " C'est donc une menace ou une déclaration de guerre ? "
- " Le Maitre de la Cohorte m'a juste demandé de retranscrire ce message Ser."
- " A tiens bon ! Je note cela pour la Maison des Seigneurs de l'Aube. Le message est rendu. "
Ser Gigantik reprit son chemin, et réfléchit à cette acte peu honorable.
En chuchotant seul, comme il a l'habitude de faire.
" Une menace indirecte... Ce n'est bien là, pas un comportement d'une Maison telle que celle de la Cohorte d'Yrkanis.
Si il veulent une réponse à cela, qu'ils prennent leurs responsabilités à deux mains et clament leurs sentiments envers notre guilde.
Ceci montre bien qu'ils refusent tout affrontements direct, malgré leurs erreurs commises. "
Le Matis continua sa route remplit de réflexions.
Gigantik
Re: Défi en forêt
L’écorce morcelée engouffre la sève précieuse ; les primes d’atys aux abîmes béantes ont des pluies mêlées du fluide vitale de ceux tombés sur les champs de bataille…
Et si à jamais les puits sans fond condamnent dans leurs limbes les gouttes de vie, nul n’oublie les jours où la forêt porta le deuil de ses homins et de ses homines préférés...
Un astre rougeoyant décille l’horizon par-dessus la toiture végétale de la forêt ceignant le théâtre sanglant.
Nulle année, après que le peuple d’Yrkanis eut triomphé des ténèbres et retrouvé le ciel d’Atys, n’avait marqué l’histoire des guildes Matisses d’un conflit fratricide aussi dévastateur :
La ferme du marécage de l’angoisse… Un sol trempé de tant de sève que les vers devinrent bouffis d’avoir englouti tant de terre souillée.
Impossible il en est, à l’heure où le soleil décline, de discerner les ombres de ce qui fut explosion de vie par les brassées de sève régénérée des soigneurs de guerre, aux tâches sombres des explosions de mort qui éparpillèrent en shrapnels la chair suintante, les fusionnant à la lie de la boue séchée...
Chroniques anachroniques… mémoires de soldats :
« Je suis un gardien de la maison du Cercle des Profondeurs.
Je ne fais pas partie de la guilde, mais je vis et je suis cantonné dans leur avant-poste de la ferme du marécage de l’angoisse. Là on m’a assigné la tâche de défendre leur possession et de veiller sur la foreuse karavanière qui y est plantée.
Je suis un artilleur, enfin… Pas vraiment en fait ; je ne savais pas manier une épée et encore moins la magie… Les armes de tir sont plus simples à utiliser… enfin, « bien plus simple », pas au plus fort d’un conflit, ha ça non, pas pendant que vous jouez votre vie contre celle d’un autre… Quelle bataille !
Oh Jena, tant d’atrocités en une seule journée… Ces dames et ces seigneurs avec leurs grands airs sont aussi grands quand il s’agit d’estropier, mutiler, tuer… avec art ; si je n’avais pas été impliqué, j’aurais trouvé ces gerbes de magie et ces détonations fascinantes… là, j’étais terrorisé !
J’ai bien failli y passer sur cette bataille-là ! Ma première ! Et contre une autre maison matis !!!
J’ai cru que cette empoignade était une escarmouche, une joute courtoise pour distraire Yrkanis et le peuple, qu’on allait s’arrêter au premier sang versé… Non ! Je me souviens encore de la puissance déchaînée par les deux camps dès les premières secondes, de l’assaut donné par la Cohorte d’Yrkanis sur nos positions. Je m’en souviens… ha ça !
Armes au poing, j’ai vu la déferlante bariolée d’habits de lumière venue du cœur du marais.
La Cohorte d’Yrkanis en tête d’une armée de professionnels : pêle-mêle, j’ai entendu notre sergent énuméré avec une angoisse palpable les étendards des Fallen Angels, ceux des Veilleurs de Nuit, de l’Ordre du Métal, des Hordes Phenix et de la Cabale d’Aleph Arkelen ! Pas moins que des confréries aux faits légendaires comptant un nombre impressionnant de grosses pointures !
Je regardais nos forces en comparaison :
On comptait la garnison et notre employeur, la guilde du Cercle des Profondeurs.
Pas que l’issue était réglée avant même que le combat commence, le Cercle ayant pour lui son lot de grandes batailles épiques, mais de voir autant d’opposants contre eux… j’ai failli douter jusqu’à ce que le sergent me colle une claque dans la nuque et me fasse revenir à la réalité : la bataille avait commencé.
La Cohorte et ses alliés marchèrent sur l’avant-poste, leurs éclairs et leurs lames griffèrent et déchirèrent nos remparts de défenseurs…
On nous donna l’ordre de sortir des baraquements et de protéger nos positions jusqu’à notre mort…
Deux artilleurs fissurèrent notre troupe, à eux seuls, Fristal et Kinato c’était leur nom… je perdis connaissance en raison d’un éclat, c’est tout ce dont je me souviens… Je ne veux plus jamais revivre cela… Non, jamais plus de combats contre les homins… »
« Soigneur en chef de la huitième cohorte, voici mon rapport sur la bataille de la ferme de l’angoisse.
J’en ai vu beaucoup; ma compétence me permettant et m’obligeant d’avoir un œil tant sur nos lignes que celles de l’ennemi : Les premières pour les soutenir avec ma magie, les seconds pour repérer leurs commandos suicides cherchant à nous tuer, nous, les soigneurs de bataille.
Avec la huitième cohorte, j’avais pour rôle de maintenir la force vitale de nos artilleurs : parmi eux, que des vétérans rompus des guerres contre les kitins.
Nous étions maintenus en réserve. La bataille avait commencé depuis quelques heures mais celle-ci avait tourné en faveur de ceux de la Cohorte d’Yrkanis ! Après une charge effroyable, Radamanthe et Yunax en fer de lance, les forces dressées contre le Cercle balayèrent nos défenses.
Nos combattants chevronnés trouvèrent refuge dans l’avant-poste et des troupes étaient de nouveau reconstituées tant avec les réservistes qu’avec les rescapés des premiers assauts.
Nous haranguions nos hommes. Regroupés plus loin « Lilithe et ses Cercleux » réorientèrent leur stratégie. De défenseurs, ils devaient reprendre leur position et repasser assaillant…
Chose impensable : La Cohorte ne céderait aucun pouce de terrain dans cette configuration.
Nous nous apprêtions à sortir sous le signal de notre capitaine, de quoi donner le temps aux forces du cercle de se réorganiser : nous allions au-devant de notre destin dont l’issue nous serait fatale si le Cercle ne débarquait pas en trombes pour nous épauler dans la reprise de notre position…
Quelques un d’entre eux dont Solal, Guits et Faerenil, motivèrent nos troupes et ils se mêlèrent aux nôtres pour nous prêter assistance. Le jeune Faerenil était éprouvé, la première charge l’avait fortement secoué.
Au signal, j’ordonnais aux mitrailleurs de faucher les lignes des soigneurs : Il y avait parmi eux Dame Vaness et d’autres puissants soigneurs. Ceux-là étaient une priorité. Nous avons fait « feu », les mitrailleuses ont crépité en direction des lignes ennemies et nos tirs croisèrent ceux de maîtres artilleurs : Arudy, Papyone et Valkyn. Ils décimèrent ma troupe, nous ne pouvions plus menacer les soigneurs.
Tout à coup je vis l’étendard des Alkiannes rejoindre le champ de bataille ! Et ceux des Seigneurs de l’Aube ! Dans la confusion je crus que les troupes de réserves de l’ennemi nous portaient le coup de grâce, jetant toute son armée dans la bataille… Ils se portèrent au-devant de nos survivants et opposèrent une barricade de lances et un rempart d’armures contre la Cohorte d’Yrkanis !!!
Le mage de guerre Mutenroshi entouré des officiers Alkiannes échangèrent cette fois-ci à la même valeur, coup pour coup contre les hordes Phenix et l’Ordre du Métal. Et les seigneurs Gigantik, Silverphenix et Dame Trixie engagèrent leurs virtuosités et leurs pouvoirs contre ceux d’un Mithian expéditif, d’une Dame Lisiana au fait de son pouvoir et d’un Polo incarnant un de ces vaillants comtes que comptait l’ancien royaume : chacun cherchait à terrasser son opposant…
Les combats avaient pris une tout autre intensité : je me trouvais presque impuissant devant tant d’énergies mystiques déchaînées. C’est là que je décidais de mettre à l’abri ce jeune artilleur… quel était son nom déjà ? je ne m’en souviens plus… juste qu’il n’y avait pas que des vétérans ce jour-là, et cette bataille a fait plus de dégâts pour la forêt que les plaies apparentes de ceux qui lui survécurent.
Je ne développerai pas plus ce point, seul l’avenir peut y répondre… »
L’sergent va vous faire son rapport… j’m’en cogne, on m’paye tout pareil ! Que j’le fasse ou j’le fasse pas !
« J’brûle de l’encens, de la gomme à carbonne.
C’est dans les fumerolles de motega que l’odeur de la sève souillée se noie.
J’suis pas un ange de Jena ; plutôt un biberonneur de shooky que de saintes paroles… Quoi que « Dans la cuite, boit à la lie la vérité, l’autodidacte »… Nan, j’ai pas étudié les enluminures, mais j’ai torturé des pensées et amollit le goût à la vie de ceux qui les fécondaient.
Dépiauter un tryker, c’est comme désosser un oiseau bec ouvert sur un cri qui ne vient jamais.
Ils vous regardent avec leurs grands yeux, inquiet, enfantin et… ouais c’est ça, on dirait des enfants ! Pas des jeunes Gingos bagarreurs… nan, plutôt des chiots de femelle ragus, les flancs d’un visage émacié après quelques mois de captivité.
C’est comme ça qu’on les brisait les larves des lacs : en les privant des leurs, d’la bouffe et d’la lumière. Les pratiques sont encore bonnes : les bedonnant aux pieds palmés qui pataugent dans les rives de la route de l’eau sont encore plus douillets que leurs aînés.
Hahaha ! C’est bon d’être un soldat ! Un « Gratte-sol » par tout temps et par tout pays !
Casser du matis ça a du bon aussi... Le court sur patte du Cercle, kimyh, a du gonfler du membre en estropiant ses "sers et seraes" ! ha la saleté ! l’est teigneux l'morveux ! Il a cassé les g’noux d’un piquier plutôt dégourdi dès lors qu’il faut manier du manche !
Paf ! Plus de lancier ! paf plus de soigneuse ! Paf j’lui ai collé une tourte au passage : j’visais l’épaule pour l’féliciter mais il a mangé une mandale dans la couenne à la place... C’est que si ça refait ses lacets au moment où on veut lui donner une bourrade amicale...! Enfin, l’a pas vu d’où ça venait. Et puis c’est le grand bleu Leikung qu’a pris à ma place tellement il s’esclaffait de m’avoir vu beigner son petit copain des forêts ! Les deux pensent qu’à se battre, j’me demande si à la fin de la bagarre générale ils ont pas remis ça tranquille entre eux –deux…
Ha ouais j’ai ferraillé aussi : j’ai failli prendre des coups d’masse que c’est l’autre danseuse qui s’les ait mangé dans l’tarrin à ma place. J’ai même eu l’temps d’lui balancer un « Sympa, bonne fille » avant qu’elle fasse un tour sur elle. Bon vu la tronche d’origine, ça a du l’arranger la chef du Cercle. J’sais pas, j’passe jamais l’étape du second rendez-vous surtout après un ravalement d’façade… quoi que là y avait besoin.
Héhéhé ! Allez hop un coup d’inhalation d’motega… ça me consume de l’intérieur, j’en crèverai…
Parne… l’était en face celui-là, pas moyen de le coucher, enfin pas tout seul… Son armure partait en éclat à chaque frappe, son arme se fendillait á chaque coup qu'il délivrait... L’a fallu lui tomber dessus à plus de trois-quatre, enfin moi et l’honneur… Huk! Huk! Huk!
En tout cas, j’peux pas dire comment ça va virer c'te conflit-lá… demain, après-demain, dans un mois… J’peux juste dire que les rancoeurs ont pu se déverser sur un champs de bataille.
Vive les matis et leurs sempiternelles querelles !!!
Y a quand même les allumés au jus d’Ma duk qui pourraient profiter… p’t’être qui se sentiront le courage d’inquiéter les moisissures de notre nexus dans ces prochains jours… peut-être… peut-être… le gras d’mes hanches en frissonne de plaisir ! Hahahaha !!! "
"Allé, trinquons aux guerres et aux lourdes soldes qu'elles promettent !!!"
(Voilà, la bataille est passée, bon gré mal gré. Cela reste toutefois un moment vécu sur Atys aussi grinçant, incongru et original que peut le proposer cet univers. En espérant un rebond qui pourrait prévoir de « re-combattre le Cercle et sa démesure » selon son point de vue, ainsi se tracerait des fronts rivaux peut-être intéressant à jouer)
(edit : kimyh n'est pas un tryker erf )
Et si à jamais les puits sans fond condamnent dans leurs limbes les gouttes de vie, nul n’oublie les jours où la forêt porta le deuil de ses homins et de ses homines préférés...
Un astre rougeoyant décille l’horizon par-dessus la toiture végétale de la forêt ceignant le théâtre sanglant.
Nulle année, après que le peuple d’Yrkanis eut triomphé des ténèbres et retrouvé le ciel d’Atys, n’avait marqué l’histoire des guildes Matisses d’un conflit fratricide aussi dévastateur :
La ferme du marécage de l’angoisse… Un sol trempé de tant de sève que les vers devinrent bouffis d’avoir englouti tant de terre souillée.
Impossible il en est, à l’heure où le soleil décline, de discerner les ombres de ce qui fut explosion de vie par les brassées de sève régénérée des soigneurs de guerre, aux tâches sombres des explosions de mort qui éparpillèrent en shrapnels la chair suintante, les fusionnant à la lie de la boue séchée...
Chroniques anachroniques… mémoires de soldats :
« Je suis un gardien de la maison du Cercle des Profondeurs.
Je ne fais pas partie de la guilde, mais je vis et je suis cantonné dans leur avant-poste de la ferme du marécage de l’angoisse. Là on m’a assigné la tâche de défendre leur possession et de veiller sur la foreuse karavanière qui y est plantée.
Je suis un artilleur, enfin… Pas vraiment en fait ; je ne savais pas manier une épée et encore moins la magie… Les armes de tir sont plus simples à utiliser… enfin, « bien plus simple », pas au plus fort d’un conflit, ha ça non, pas pendant que vous jouez votre vie contre celle d’un autre… Quelle bataille !
Oh Jena, tant d’atrocités en une seule journée… Ces dames et ces seigneurs avec leurs grands airs sont aussi grands quand il s’agit d’estropier, mutiler, tuer… avec art ; si je n’avais pas été impliqué, j’aurais trouvé ces gerbes de magie et ces détonations fascinantes… là, j’étais terrorisé !
J’ai bien failli y passer sur cette bataille-là ! Ma première ! Et contre une autre maison matis !!!
J’ai cru que cette empoignade était une escarmouche, une joute courtoise pour distraire Yrkanis et le peuple, qu’on allait s’arrêter au premier sang versé… Non ! Je me souviens encore de la puissance déchaînée par les deux camps dès les premières secondes, de l’assaut donné par la Cohorte d’Yrkanis sur nos positions. Je m’en souviens… ha ça !
Armes au poing, j’ai vu la déferlante bariolée d’habits de lumière venue du cœur du marais.
La Cohorte d’Yrkanis en tête d’une armée de professionnels : pêle-mêle, j’ai entendu notre sergent énuméré avec une angoisse palpable les étendards des Fallen Angels, ceux des Veilleurs de Nuit, de l’Ordre du Métal, des Hordes Phenix et de la Cabale d’Aleph Arkelen ! Pas moins que des confréries aux faits légendaires comptant un nombre impressionnant de grosses pointures !
Je regardais nos forces en comparaison :
On comptait la garnison et notre employeur, la guilde du Cercle des Profondeurs.
Pas que l’issue était réglée avant même que le combat commence, le Cercle ayant pour lui son lot de grandes batailles épiques, mais de voir autant d’opposants contre eux… j’ai failli douter jusqu’à ce que le sergent me colle une claque dans la nuque et me fasse revenir à la réalité : la bataille avait commencé.
La Cohorte et ses alliés marchèrent sur l’avant-poste, leurs éclairs et leurs lames griffèrent et déchirèrent nos remparts de défenseurs…
On nous donna l’ordre de sortir des baraquements et de protéger nos positions jusqu’à notre mort…
Deux artilleurs fissurèrent notre troupe, à eux seuls, Fristal et Kinato c’était leur nom… je perdis connaissance en raison d’un éclat, c’est tout ce dont je me souviens… Je ne veux plus jamais revivre cela… Non, jamais plus de combats contre les homins… »
« Soigneur en chef de la huitième cohorte, voici mon rapport sur la bataille de la ferme de l’angoisse.
J’en ai vu beaucoup; ma compétence me permettant et m’obligeant d’avoir un œil tant sur nos lignes que celles de l’ennemi : Les premières pour les soutenir avec ma magie, les seconds pour repérer leurs commandos suicides cherchant à nous tuer, nous, les soigneurs de bataille.
Avec la huitième cohorte, j’avais pour rôle de maintenir la force vitale de nos artilleurs : parmi eux, que des vétérans rompus des guerres contre les kitins.
Nous étions maintenus en réserve. La bataille avait commencé depuis quelques heures mais celle-ci avait tourné en faveur de ceux de la Cohorte d’Yrkanis ! Après une charge effroyable, Radamanthe et Yunax en fer de lance, les forces dressées contre le Cercle balayèrent nos défenses.
Nos combattants chevronnés trouvèrent refuge dans l’avant-poste et des troupes étaient de nouveau reconstituées tant avec les réservistes qu’avec les rescapés des premiers assauts.
Nous haranguions nos hommes. Regroupés plus loin « Lilithe et ses Cercleux » réorientèrent leur stratégie. De défenseurs, ils devaient reprendre leur position et repasser assaillant…
Chose impensable : La Cohorte ne céderait aucun pouce de terrain dans cette configuration.
Nous nous apprêtions à sortir sous le signal de notre capitaine, de quoi donner le temps aux forces du cercle de se réorganiser : nous allions au-devant de notre destin dont l’issue nous serait fatale si le Cercle ne débarquait pas en trombes pour nous épauler dans la reprise de notre position…
Quelques un d’entre eux dont Solal, Guits et Faerenil, motivèrent nos troupes et ils se mêlèrent aux nôtres pour nous prêter assistance. Le jeune Faerenil était éprouvé, la première charge l’avait fortement secoué.
Au signal, j’ordonnais aux mitrailleurs de faucher les lignes des soigneurs : Il y avait parmi eux Dame Vaness et d’autres puissants soigneurs. Ceux-là étaient une priorité. Nous avons fait « feu », les mitrailleuses ont crépité en direction des lignes ennemies et nos tirs croisèrent ceux de maîtres artilleurs : Arudy, Papyone et Valkyn. Ils décimèrent ma troupe, nous ne pouvions plus menacer les soigneurs.
Tout à coup je vis l’étendard des Alkiannes rejoindre le champ de bataille ! Et ceux des Seigneurs de l’Aube ! Dans la confusion je crus que les troupes de réserves de l’ennemi nous portaient le coup de grâce, jetant toute son armée dans la bataille… Ils se portèrent au-devant de nos survivants et opposèrent une barricade de lances et un rempart d’armures contre la Cohorte d’Yrkanis !!!
Le mage de guerre Mutenroshi entouré des officiers Alkiannes échangèrent cette fois-ci à la même valeur, coup pour coup contre les hordes Phenix et l’Ordre du Métal. Et les seigneurs Gigantik, Silverphenix et Dame Trixie engagèrent leurs virtuosités et leurs pouvoirs contre ceux d’un Mithian expéditif, d’une Dame Lisiana au fait de son pouvoir et d’un Polo incarnant un de ces vaillants comtes que comptait l’ancien royaume : chacun cherchait à terrasser son opposant…
Les combats avaient pris une tout autre intensité : je me trouvais presque impuissant devant tant d’énergies mystiques déchaînées. C’est là que je décidais de mettre à l’abri ce jeune artilleur… quel était son nom déjà ? je ne m’en souviens plus… juste qu’il n’y avait pas que des vétérans ce jour-là, et cette bataille a fait plus de dégâts pour la forêt que les plaies apparentes de ceux qui lui survécurent.
Je ne développerai pas plus ce point, seul l’avenir peut y répondre… »
L’sergent va vous faire son rapport… j’m’en cogne, on m’paye tout pareil ! Que j’le fasse ou j’le fasse pas !
« J’brûle de l’encens, de la gomme à carbonne.
C’est dans les fumerolles de motega que l’odeur de la sève souillée se noie.
J’suis pas un ange de Jena ; plutôt un biberonneur de shooky que de saintes paroles… Quoi que « Dans la cuite, boit à la lie la vérité, l’autodidacte »… Nan, j’ai pas étudié les enluminures, mais j’ai torturé des pensées et amollit le goût à la vie de ceux qui les fécondaient.
Dépiauter un tryker, c’est comme désosser un oiseau bec ouvert sur un cri qui ne vient jamais.
Ils vous regardent avec leurs grands yeux, inquiet, enfantin et… ouais c’est ça, on dirait des enfants ! Pas des jeunes Gingos bagarreurs… nan, plutôt des chiots de femelle ragus, les flancs d’un visage émacié après quelques mois de captivité.
C’est comme ça qu’on les brisait les larves des lacs : en les privant des leurs, d’la bouffe et d’la lumière. Les pratiques sont encore bonnes : les bedonnant aux pieds palmés qui pataugent dans les rives de la route de l’eau sont encore plus douillets que leurs aînés.
Hahaha ! C’est bon d’être un soldat ! Un « Gratte-sol » par tout temps et par tout pays !
Casser du matis ça a du bon aussi... Le court sur patte du Cercle, kimyh, a du gonfler du membre en estropiant ses "sers et seraes" ! ha la saleté ! l’est teigneux l'morveux ! Il a cassé les g’noux d’un piquier plutôt dégourdi dès lors qu’il faut manier du manche !
Paf ! Plus de lancier ! paf plus de soigneuse ! Paf j’lui ai collé une tourte au passage : j’visais l’épaule pour l’féliciter mais il a mangé une mandale dans la couenne à la place... C’est que si ça refait ses lacets au moment où on veut lui donner une bourrade amicale...! Enfin, l’a pas vu d’où ça venait. Et puis c’est le grand bleu Leikung qu’a pris à ma place tellement il s’esclaffait de m’avoir vu beigner son petit copain des forêts ! Les deux pensent qu’à se battre, j’me demande si à la fin de la bagarre générale ils ont pas remis ça tranquille entre eux –deux…
Ha ouais j’ai ferraillé aussi : j’ai failli prendre des coups d’masse que c’est l’autre danseuse qui s’les ait mangé dans l’tarrin à ma place. J’ai même eu l’temps d’lui balancer un « Sympa, bonne fille » avant qu’elle fasse un tour sur elle. Bon vu la tronche d’origine, ça a du l’arranger la chef du Cercle. J’sais pas, j’passe jamais l’étape du second rendez-vous surtout après un ravalement d’façade… quoi que là y avait besoin.
Héhéhé ! Allez hop un coup d’inhalation d’motega… ça me consume de l’intérieur, j’en crèverai…
Parne… l’était en face celui-là, pas moyen de le coucher, enfin pas tout seul… Son armure partait en éclat à chaque frappe, son arme se fendillait á chaque coup qu'il délivrait... L’a fallu lui tomber dessus à plus de trois-quatre, enfin moi et l’honneur… Huk! Huk! Huk!
En tout cas, j’peux pas dire comment ça va virer c'te conflit-lá… demain, après-demain, dans un mois… J’peux juste dire que les rancoeurs ont pu se déverser sur un champs de bataille.
Vive les matis et leurs sempiternelles querelles !!!
Y a quand même les allumés au jus d’Ma duk qui pourraient profiter… p’t’être qui se sentiront le courage d’inquiéter les moisissures de notre nexus dans ces prochains jours… peut-être… peut-être… le gras d’mes hanches en frissonne de plaisir ! Hahahaha !!! "
"Allé, trinquons aux guerres et aux lourdes soldes qu'elles promettent !!!"
(Voilà, la bataille est passée, bon gré mal gré. Cela reste toutefois un moment vécu sur Atys aussi grinçant, incongru et original que peut le proposer cet univers. En espérant un rebond qui pourrait prévoir de « re-combattre le Cercle et sa démesure » selon son point de vue, ainsi se tracerait des fronts rivaux peut-être intéressant à jouer)
(edit : kimyh n'est pas un tryker erf )
Last edited by shantag on Thu Oct 02, 2008 8:25 pm, edited 1 time in total.
S'essayant dans une histoire sans fin Le Cinquième Peuple
Inspiré par ce recueil
Et fan de ce cher JonLajoie
Inspiré par ce recueil
Et fan de ce cher JonLajoie
Re: Défi en forêt
(marant l'sergent, j'ai beaucoup ri, merci les cercleux et shantag)
Last edited by rchitect on Thu Oct 02, 2008 3:53 pm, edited 1 time in total.