Le soleil matinal dardait ses rayons sur le Centre de Recherche de la Promenade Caverneuse. Des nuages noirs et lourds de pluie s'amoncellaient au loin.
Les bannières de guerre de l'alliance karavan claquaient à la petite brise qui venait du lac, les armes et les armures rutilaient de mille feux sous le soleil éclatant.
Les troupes étaient alignées en bon ordre. D'abord les guerriers aux armes lourdes, ensuite les piquiers et les mages, enfin les tireurs d'élites avec leurs lance-grenades et mitrailleuses. Derrière venait l'Ordre des Disciples de Bremmen Métalliques avec leurs terribles dresseurs de guerre de kinchers sauvages et leurs chevaucheurs de zerx. Les rugissements des bêtes de guerre, les animaux pas les homins, troublaient le silence de cette matinée radieuse.
Les troupes bien ordonnées et disciplinées de l'alliance karavan encerclaient l'avant-poste.
Au centre de ce dernier se tenait une poignée de défenseurs, arborant avec fierté le blason des Lames d'Aeden. Le jeune Orkast regardait un par un ses nouveaux compagnons et la petite troupe disparate d'homines et d'homins ne résistait pas à son minutieux examen.
Il se demandait déjà s'il y en avait un de moins de quatre vingt-dix années de Jena.
Il y avait Fei, dit Papy, que tous les autres écoutaient religieusement, souvent parce qu'ils ne pouvaient faire autrement. Il n'avait que la peau sur les os et était tellement maigre que ses muscles ressemblaient à des brindilles de bois sec. Même une momie semblait plus grasse. Il essayait de maintenir tant bien que mal deux touffes de cheveux blancs clairsemés sur le haut de son crâne en un semblant de chevelure.
Ensuite venait Pangtong. Il avait l'air plus frais que le précédent tout en étant au moins aussi ridé. Il arborait un sourire édenté, se dressant fièrement sur ses nouvelles talonnettes. Il ânonnait tout le temps que les rois et les nommés se battaient mieux par le passé et qu'ils avaient une autre saveur que maintenant. Faut dire qu'il avait une fâcheuse tendance à mâchouiller.
Ensuite il y avait Deborat, Mère d'une prodigieuse progéniture, que son compagnon Vracing avait eu le plaisir, si on peut dire ainsi, de lui donner, souvent malgré elle, elle en portait malheureusement les stigmates. Elle essayait encore de porter des tenues très sexy dans laquelle sa poitrine ridée, distendue par les innombrables tétées enfantines, ballottait sauvagement dès qu'elle courait.
Quant à Vracing, il était aussi ridé qu'un psykopla et tremblait d'ailleurs autant. Le pauvre n'avait malheureusement plus toute sa tête et la petite troupe avait l'habitude de le placer en face des ennemis pour qu'il puisse charger en même temps. Il avait encore une fâcheuse tendance à se prendre pour un étalon et il n'était pas rare de devoir le calmer à grand coup de seaux d'eau froide.
Ensuite venait un autre couple sulfureux, Shellyna et Tomelin. Shellyna, la cheffe des Lames depuis des lustres, ressemblait à une mégère bouffie d'emphysème et gardait par coquetterie cette chevelure violette que les vieilles trykettes aimaient tant. Si elle continuait de s'affubler d'armures moyennes fyros, c'était uniquement parce qu'elles faisaient bas de retention pour ses mollets.
Ensuite venait Tomelin. Il se tenait, comme à chaque fois, proche de sa bien-aimée, toujours convaincu d’avoir une allure protectrice et intimidante. Mais l’armure lourde tryker pesait au moins autant que lui, le faisant ployer sous la charge, et une méchante goutte le faisait hurler de temps en temps, à la plus grande frayeur de ses compagnons. Dès que la situation se présentait, c'est à dire tout le temps, il buvait une rasade de psykopinthe. A la fin de la journée, il radotait avec des petits kamis verts et avait tendance à s'endormir, appuyé sur sa hache.
À côté de lui se trouvait Liltrik, surnommée la Mitrailleuse. Dans sa jeunesse elle avait manié cette arme imposante mais depuis, à cause de son arthrite, elle était passée à un petit pistolet tryker, un jouet que les enfants utilisaient sur les pontons. Si elle avait gardé ce surnom, c'était surtout dû à son incontinence verbale pire que le staccato d'une mitrailleuse et que rien ne pouvait arrêter sauf la mort.
Taona était le seul à ne pas être tout fripé et ridé. Il avait la peau lisse comme un bébé. Faut dire aussi qu'il était plutôt rondouillard et qu'il coûtait cher aux Lames pour l'habiller. Il fallait deux fois plus de matières pour lui fabriquer une armure maintenant que dans sa jeunesse. Les Lames avaient même inventé une technique d'assaut qui consistait à le faire rouler devant eux, ce qui engendrait le plus grand chaos chez leurs ennemis, du moins le temps de le laisser passer.
Lukus était le seul matis du groupe et survolait les autres de sa taille. Il avait cette prestance arrogante des matis qu'une calvitie féroce venait gâcher. Il était devenu aveugle à force de forages obstinés dans les Primes et parcourait l'écorce, une petite canne blanche dans les mains. Cela posait problème lors des combats, car il essayait de reconnaître avec les mains le visage de ses ennemis, et ce malgré une mauvaise volonté évidente de ces derniers.
Lex guidait souvent Lukus. Il était aussi ridé que les autres, mais était affublé d'une armure lourde pour le haut et d'un seul pagne sale pour le bas. La vision de ses jambes décharnées avait de quoi horrifier le plus endurci des homins, mais les Lames n'avait trouvé que cette solution pour ses problèmes de prostate et son incontinence notoire et malheureusement fréquente.
Talooss était l'avant-dernier du groupe. Pour être rester trop souvent dans son atelier et pour avoir respirer à forte dose les vapeurs de ses mélanges explosifs, il avait perdu toute sa tête. Il avait un regard de savant fou, riait subitement sans raison apparente d'un rire dément et les Lames avaient toutes les peines du monde pour l'empêcher d'allumer une de ses bombes.
Le dernier du groupe c'était Nepherkaan. Il déambulait dans un fauteuil roulant que les Lames lui avaient confectionné. Ils avaient même trouvé de la gomme de rubbarn pour entourer les roues et le rendre plus confortable. Faut dire aussi qu'il avait tendance à faire des escarres et personne n'avait envie de le soigner dans ses moments là. Nepherkaan avait été un séducteur impénitent, mais la seule chose qu'il arrivait maintenant à faire tenir sur ses genoux, c'était une petite couverture matelassée.
Papy disait souvent au sujet de ses compagnons que c'était la crème.
Orkast n'avait jamais osé le contredire et pensait que cette crème avait quand même tendance à sentir le rance.
Donc Orkast observait ses compagnons et les adversaires de toujours s'observaient mutuellement.
- « Papy ? »
- « Ouaip, Shelly ? »
- « T'as d'la religion toi ? »
- « Bah j'ai tué des kamistes et des karas dans ma vie. J'sais pas si ca compte. »
Une longue pause.
- « Tu crois qu'on verra Jena après la bataille? », demanda Pang.
- « Oui et on fera même la ribote et on lampera pour l'éternité ! », fit Lex
Une autre pause
- « Tu veux dire .... enfin .....vraiment pour l'éternité ? », demanda Tomelin
- « Quequidi ? », demanda Nepherkaan, « J'veux pas d'thé. »
- « J'pense, oui. »
- « J'peux ? », fit Talooss
- « Pas tout d'suite Talooss. », fit Liltrik
Une autre pause.
- « Mais ça sert à rien d'en causer parce qu'on va pas s'faire tuer aujourd'hui »
Encore une longue pause.
- « Ils sont nombreux quand même ! », fit Deborat.
- « Ouaip. »
- « On va pas mourir, exact ? »
- « Exact. »
Une pause.
- « On va mourir, hein ? »
- « Ouaip. »
Une autre pause. Les Lames se regardèrent.
- « Ecoutez ! », fit Orkast, « vous n'êtes pas obligés de mourir..... Vous pourriez..... heu.... négocier les.... »
Sa voix mourut. Aucune voix ne tenait longtemps sous le poids de tels regards.
- « Pas question de m'défiler », fit Pangtong.
- « Mais c'est une question de bon sens ! »
- « Moi non plus, je vais pas m'défiler. », dit Vracing.
- « Quequidi ? », demanda Nepherkaan.
- « Il dit que personne ne veut s'défiler. », fit Tomelin, un peu plus fort.
- « Han ! Moi non plus, j'veux pas de lait. », grimaça Nepherkaan.
- « C'est pas dans not' nature ! », grommela Shellyna, ignorant Nepherkaan.
- « Et puis, quand est-ce que se représenterait une occasion pareille ? Une douzaine contre une armée ! C'est fantastique ! », s'exclama Taona.
- « Badaboum ? », demanda Talooss.
- « Pas tout d'suite ! », soupira Lex.
- « Mais..... vous allez..... mourir... »
- « C'est la vie. Mais quelle belle sortie, hein ? », dit Fei.
Orkast se résigna, rien ne pourrait changer leur manière de penser.
Les Lames formèrent un cercle silencieux pour faire face aux troupes de l'alliance karavan, le fauteuil roulant de Nepherkaan au milieu.
Un long silence.
- « Ils sont quand même nombreux.... », fit Shellyna.
- « Bon d'accord. J'ai horreur de ça, mais ptet qu'on devrait songer à la reddition. », dit sérieusement Fei.
Il se tourna vers Lukus.
- « C'est quoi le truc..... tu sais..... qu'on agite quand on veut parler sans qu'ils te tuent? »
- « Heu ! Un drapeau blanc.... »
- « Ah vi ! Quelqu'un a un drapeau blanc ? »
Tous les regards convergèrent vers Deborat.
- « Quoi ?.... heu.....ah non ! »
Quelques minutes pudiques plus tard, sauf pour Nepherkaan et Vracing, Fei s'avançait suivit des autres, brandissant une pique surmontée d'un string zorai blanc.
- « C'est dommage que ça soit pas plus grand... », hasarda Fei, « j'suis pas sûr qu'on remarque bien le côté blanc. »
Un mouvement dans les troupes alignées, qui s'écartèrent pour laisser passer une monture et son mektoubier. Kress, un des généraux de l'alliance, avait l'air toujours aussi jeune, pour ne pas dire vert, que par le passé.
Faut dire que des sages trykers avaient réussi à prouver que la surconsommation de catalyseurs retardaient la dégénérescence des cellules. Par contre, ils avaient aussi avancer que cela donnait un léger teint verdâtre à la peau.
C'est vrai que les membres de l'alliance karavan avaient l'air tout le temps malade. Mais les Lames pensaient, quant à eux, que cet état était dû à des soins à base d'huile de foie de yelk, donnant à leurs ennemis ce côté acariâtre et toujours grimaçant.
Fei toisa Kress, bien que l'idée d'un tryker toisant un matis sur un mektoub prêtait à rire.
- « Nous sommes venus parler de reddition. »
- « Ah. Bien entendu. Finie la bravade. », dit Kress, « alors déposez vos armes et vous serez faits prisonniers. »
Les Lames se regardèrent.
- « Pardon ? », fit Fei.
- « Déposez vos armes ! », grogna Kress, « ce qui veut dire que vous nous donnez vos armes. »
Fei lui lança un regard étonné.
- « Pourquoi on vous donnerait nos armes ? »
- « Ne sommes nous pas en train de parler de votre reddition ? »
- « Notre reddition ? »
Kress ne quittait pas Fei des yeux.
- « Vous ne comptez tout de même pas me faire croire que vous venez nous demander, à nous, de.... »
Il se pencha sur sa selle, vert sombre.
- « Si hein ? »
- « On se disait que ça éviterait à quelques uns de vos gars d'être blessés..... »
- « Je suis leur général. Au besoin, ils mourront sur mon ordre. Quant à vous, je vous attraperais vivants et je vous infligerais des tortures horribles. »
- « Moi ça m'va, du moment qu'on s'ennuie pas ! », fit Lex.
Kress devint marron de colère.
- « Des bastonnades, des mutilations, des membres coupés, des bains d'huile bouillante, le supplice de la roue, le..... », fit Kress, savourant déjà ces instants.
- « Quequidi ? », l'interrompit Nepherkaan.
- « Il dit qu'on subira la roue.... », lâcha Tomelin.
- « Quoi ? Y veulent me piquer mes roues.... quizy viennent ! Quizy viennent les salopiots ! », réagit Nepherkaan en ressortant une hache de dessous sa couverture.
- « Bien ! V'nez pas vous plaindre plus tard qu'on vous a pas laissé une chance ! », dit Fei en retournant sur ses pas.
Les Lames revinrent au centre.
- « Bien.... quelqu'un sait comment ca se passe maintenant ? Il y a une sorte de signal ou..... ou on crie et on charge ? »
- « Je crois qu'on crie et on charge ! »
- « Ah et on crie quoi ? »
- « Tor Lochi ! J'crois ! »
- « Ouaip »
Orkast était à la fois médusé et résigné.
- « Je vais avec vous. », annonça-t-il.
- « Quoi ? Pour te battre ? »
- « Oui »
- « Tu sais te battre ? »
- « Heu.... non. Mais je peux attraper le coup au fur et à mesure... »
- « Attraper l'coup ? Sûr que le coup, tu vas te l'attraper tout d'suite. »
Tomelin lui tendit une épée. Orkast resta un peu interdit.
- « Tu la tiens par le bout qui pique pas et t'enfonces l'autre dans l'ennemi. »
Un dernier silence.
- « Je peux badaboum ? », demanda Talooss.
- « Oui Talooss, tu peux ! », fit Shellyna, un sourire aux lèvres.
La première explosion couvrit à peine la clameur d'un « Tor Lochi ».
Tomelin se réveilla brusquement. Il venait de s'affaler par terre et son nez pissait la sève. Une bouteille de psykopinthe traînait pas loin de lui, vide. Il se frotta la tête et soigna son nez.
- « Je vais arrêter ce truc ! Je fais de drôles de rêves. »
Il remonta péniblement dans son hamac et bientôt des ronflements sonores résonnaient dans l'appartement.
hrp/ librement inspiré d'un livre de Terry Pratchett /hrp
Une fin possible
Moderator: Chroniques d'Atys
Une fin possible
Last edited by sheelba on Sat Dec 01, 2007 10:27 pm, edited 1 time in total.
Tomelin
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Re: Une fin possible
hrp/ hihi trop bon
merci beaucoup pour cette fantaisie et bravo /hrp
merci beaucoup pour cette fantaisie et bravo /hrp
Zilon
le plus beau des Matis
le plus beau des Matis
Re: Une fin possible
/hrp
Je vois alliance karavan ici et là dans ce texte. Il n'y a pas d'amalgame qq part?
Vous voulez vraiment déclarer la guerre à l'alliance karavan?
Vous pouvez passer sur notre lucio en parler si vous voulez.
/rp
Je vois alliance karavan ici et là dans ce texte. Il n'y a pas d'amalgame qq part?
Vous voulez vraiment déclarer la guerre à l'alliance karavan?
Vous pouvez passer sur notre lucio en parler si vous voulez.
/rp
Re: Une fin possible
hrp/
Emjie ! Ce n'est qu'un texte comme un autre, fait d'ironie et de dérision.
Il peut plaire ou pas, je ne le nie pas.
Mais si certains y lisent autre chose que de l'ironie ou de la dérision, c'est leur lecture et leur interprétation.
Maintenant pour ceux qui voudraient en faire une étude détaillée et en parler avec moi, je suis dispo tout les soirs.
Je pense pas que ca soit l'endroit pour continuer ici.
/hrp
Emjie ! Ce n'est qu'un texte comme un autre, fait d'ironie et de dérision.
Il peut plaire ou pas, je ne le nie pas.
Mais si certains y lisent autre chose que de l'ironie ou de la dérision, c'est leur lecture et leur interprétation.
Maintenant pour ceux qui voudraient en faire une étude détaillée et en parler avec moi, je suis dispo tout les soirs.
Je pense pas que ca soit l'endroit pour continuer ici.
/hrp
Tomelin
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Re: Une fin possible
[hrp]
Vraiment sympa, jolie description des Lames
Par contre j'ai pas compris les commentaires de emjie... c'est un reve de Tom... quel rapport avec une soit disant declaration?
[/hrp]
Vraiment sympa, jolie description des Lames
Par contre j'ai pas compris les commentaires de emjie... c'est un reve de Tom... quel rapport avec une soit disant declaration?
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Nuttie o'Kaizan alias Plemra - Tribu Talodi
Re: Une fin possible
hrp// laisse tomber beaucoup de joueurs ne savent pas lire un texte composé d'ironie alors laisse tomber ils voient le mal partout
Excellent j'adore et je moi je sais l'apprecier tel qu'il est.//hrp
Excellent j'adore et je moi je sais l'apprecier tel qu'il est.//hrp
Re: Une fin possible
/hrp Mon message a tout a fait atteint son but . Ceux qui n'ont pas compris peuvent m'écrire en MP. Revenons au RP /rp
Re: Une fin possible
j'y travaille .brest92 wrote:Excellent ! A quand la suite ?
Tomelin
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
"Je n'existe pas parce que je clique, j'existe parce que je réfléchis." (Lao-Tseu, VIè siècle av. JC)
Appât à Slucer des Lames d'Aeden
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Re: Une fin possible
/hrp/ Un talent sans conteste.
Je suis bluffé par certaines tournures de style qui ont l'air de rien mais qui sont en réalité si fluide que le tout se lit avec aisance et, surtout, avec beaucoup de plaisir.
Cet ensemble constitue des agapes littéraires fort savoureuse.
Rendre accessible à tout un chacun son ressenti émotionnel est un exercice de voltige dont tu te fais le gracile acrobate.
Je te tire mon chapeau./hrp/
Je suis bluffé par certaines tournures de style qui ont l'air de rien mais qui sont en réalité si fluide que le tout se lit avec aisance et, surtout, avec beaucoup de plaisir.
Cet ensemble constitue des agapes littéraires fort savoureuse.
Rendre accessible à tout un chacun son ressenti émotionnel est un exercice de voltige dont tu te fais le gracile acrobate.
Je te tire mon chapeau./hrp/