[Alkiane] Guilde Matis

[alquief]

Mon nom est Sheyenne. Oui, je sais drôle de nom pour une Matis, qui plus est pour une Matis née dans une maison noble d’Yrkanis mais c’est celui que m’a donné ma mère et rien que parce qu’il agace profondément mon beau père, je me fais une joie de le porter. Le seul problème, c’est que cet entêtement, couplé à une farouche opposition à l’emploi des armes m’ont valu de me retrouver à la porte de chez moi, avec rien, enfin presque rien en poche.

Oh, oui bien sur j’ai de la chance, je ne fais pas partie ce flot de malheureux réfugiés qui arrivent chaque jour en ville, sans le sous, le gite ou le couvert mais sans domestiques pour me vêtir, me coiffer, me nourrir, je ne valais guère mieux.
Allant à l’auberge pour y passer ma première nuit, je rencontrai un groupe de guerriers au blason orange et gris, surmonté de l’arbre royal.
Enfin, ce sont plutôt eux qui m’on rencontrée, car j’aurais mieux aimé passer inaperçue ce soir là. L’un d’eux, plus enhardi que les autres par la bière de stinga sans doute, se proposa de me prendre sous sa protection. Quel mal pouvait-il y avoir à ce qu’un homin célibataire montre tant d’empressement à aider une pauvre homine dans le besoin? Aucun, bien sur, c’est d’ailleurs pour cela que nous partageons notre vie aujourd’hui ! Ah cette naiveté que je mettais tant de cœur à cultiver…

Elle en prit un coup également lorsque celui-ci que l’on nommait Bodhisattva me fit découvrir que j’allais devoir gagner ma vie moi-même et pour cela, j’allais devoir chasser *première angoisse* mais aussi forer, en utilisant la pioche par le bon bout et confectionner des objets d’artisanat sans me coudre quoi que ce soit au bout des doigts *re angoisse*. Contre mon aversion pour les armes, il résolut le problème en m’offrant ma première paire d’amplificateurs magiques et en m’enseignant les bases de la magie élémentaire et fondamentale. J’étais sauvée, et heureuse, que demander de plus ?


Cependant, notre complicité ne pourrait durer éternellement, il avait une sorte de famille. AlKiane était un Ordre militaire certes, mais une famille quand même, envers laquelle il avait des devoirs. Je ne pouvais continuer de l’accaparer, ses compagnons s’inquiétaient de ses disparitions répétées et de plus en plus longues. Peu importe, il avait besoin d’être auprès d’eux. Ils étaient tous de formidable guerriers et guerrières avec un grand sens Moral qui leur était propre, attachés aux valeurs Matis. Il avait beaucoup à apprendre auprès des membres de l’Ordre et moi je pouvais me débrouiller seule à présent.

Par un doux matin de winderly, alors que j’étais à l’étable, mon amour me joua un drôle de tour. Arrivant droit sur moi Ser Alquieff, Champion Karavan , Fidèle du Roi Yrkanis et Guide de l’Ordre AlKiane, accompagné de la Serae Ysos, sa compagne devenu épouse, la plus élégante homine qu’il m’avait été donné de voir. Ils étaient suivis de leurs plus fiers Heliastes, Guerriers. La magnificence et le raffinement matis coulait de leurs auras magnifiques. La lumière divine de notre Mère rayonnait au travers de leurs armures d'une pure blancheur. Le monde cessa de tourner….

Ser Alquieff prit la parole mais je ne l’entendais que par bribes. J’essayais de me concentrer sur quelque chose, mais quoi ? Ah oui le salut ! Bon sang, j’avais bien appris à faire ça un jour ! Moi qui avais reçu la meilleure éducation courtisane de tout le Jardin Majestueux, me trouvais aussi godiche qu’un pot de pâté de yubo. Pour qui allais-je passer, nom d’un bodoc !

Cependant, la tétanie me passa vite. Le Guide me parlait de choses qui m’étaient familières. Il parlait de Jena, mère de toutes choses, des valeurs matis, des malheurs infligés par le grand essaim. J’étais à l’aise sur ces sujets, une parfaite petite matis bien éduquée se doit d’honorer sa déesse et la mémoire de ses ancêtres. En revanche, il insistait sur la lute contre le peuple du désert, ceux qu’il qualifiait de « barbares » ou de « faces cuites ». Je ne comprenais pas la légitimité d’une telle haine, moi qui avais toujours refusé de voir couler la sève homine mais je comprenais qu’il voulait faire de moi une AlKiane, c’est ce que l’histoire, enfin mon histoire, retiendra.
AlKiane devenait ma nouvelle famille pour le meilleur et pour le pire.

Aux premières heures, si j’avais l’impression d’être plus qu’inutile, jamais personne ne me le fit sentir. Tous comprenaient, ou du moins respectaient mon aversion pour la violence. Ser Alquieff prit mon entrainement très à cœur. Sa bien aimée Ysos et lui-même m’aidaient à me servir d’une épée, j’y étais obligée, pour acquérir la constitution et la force nécessaires et respecter enfin la tradition Matis au maniement des épées. Nécessaires à quoi ? à la chasse tout d’abord. Eh oui, là aussi il fallait gagner son pain, et puis je devais être autonome vite, très vite même. Je n’en pouvais plus de rester sur le carreau pendant que mes frères et sœurs partaient en chasse, en mission, en patrouille. Je voulais moi aussi escorter et protéger le Guide et prendre part aux combats et aux batailles.

Et puis surtout, surtout, pour ça …
En ce jour, nous allons reconnaitre officiellement les Seslyms au sein de l'Orde Alkiane.
Vous avez accompli les Rites qui font de vous des serviteurs de notre Déesse et des citoyens reconnus. Je vous rappelle les valeurs primordiales qui font de nous des Matis :
Loyauté
Accomplissement Esthétique
Compétition
Le tout forme l'excellence que nous prônons en tous temps et occasion. Gardez la Foi en notre Déesse Jena, la Lumière sera toujours prés de vous.

Tandis qu’Alquieff me tendait l’uniforme de la maison AlKiane, il poursuivit son discours
Selsym Sheyenne ! Vous voici aujourd’hui digne d’accéder au rang d’Héliaste de l’Ordre AlKiane. Pour avoir prouvé votre valeur, vous voila intégrée Héliaste de l'Ordre Alkiane.
J’avais envie d’exploser de joie alors que je revêtais fébrilement cette tenue si élégante, cette tenue qui m’avait tant émue le jour où j’avais été présentée au Guide.

Il poursuivit : Agenouille toi devant moi et jure Fidélité à l'Ordre Alkiane.
Oh que oui je m’agenouillais, je me frappais la poitrine du poing pour empêcher mon cœur d’en sortir et d’exploser alors que je prononçais mon serment.
Puisse Jena me donner assez de force et de courage pour mener à bien les quêtes qui sont nôtres désormais. Que la graine de vie qui palpite en mon front n’ait de cesse d’exister que pour servir mon roi et les valeurs de mon peuple !

Alors sois la bienvenue Serae Sheyenne Héliaste de l'Ordre Alkiane , tu es reçue avec fierté dans le corps Heliaste.
La voix d’Alquieff résonne encore dans les cernes de l’arbre de Guilde.

Voici ce pourquoi je m’étais entrainée au maniement de ces armes tant honnies. Je faisais désormais partie d’un des corps les plus prestigieux d’Yrkanis la belle, capitale du renouveau Matis.
J’étais fière ! Fière de servir notre roi Yrkanis, de porter la parole de la Divine, d’être AlKiane tout simplement.


Comme de bien entendu, je refusais de verser la sève au combat, je n’étais pas complètement convertie au petit proverbe Alkian : « si tu croises un fyros tue le, si tu ne sais pas pourquoi, lui il le saura ». Et puis, vous comprenez, une homine si gracieuse et douce comme moi, partir à l’assaut de l’ennemi l’épée au clair en hurlant sa fureur, je trouvais ça vraiment trop vulgaire. Alors, ma voie était toute tracée, je devins prêtresse. J’ai même développé une réelle passion pour le soin de mes équipiers. Comme c’était beau d’avoir la vie d’un groupe suspendue à mes doigts. Je la tenais ma revanche contre mon beau père, j’étais devenue un soldat de valeur sans avoir jamais versé le sang.
Puis vint Le jour… Ser Alquieff nous convoqua tous. L’air grave qu’il arborait ne signifiait rien de bon.
Dans 3 jours notre avant poste des Gorges de Berello sera attaqué par la tribu fyros adepte de Ma’duk que l’on nomme les Rôdeurs d’Atys.

Moi qui ne comprenais pas la raison d’un tel zèle à éliminer ce peuple du désert, j’allais être servie. La force de feu présente ce jour là était bien plus forte chez les ennemis et notre groupe tint vaillamment l’assaut mais ne tarda pas à plier. On dit que c’est à l’issue du combat que l’on juge de la valeur de son adversaire.
Cela s’est vérifié ce jour là. J’avais faillit à maintenir mes compagnons en vie lors de ce carnage, alors, m’apitoyant sur mon sort, je tardais à demander à Jena de me ramener à la vie. C’est alors qu’un de ces fils de l’infamie s’approcha de mon corps inerte et lui fit subir les pires outrages, encouragé par ses compagnons de meute…
De ce jour, je découvris la haine, la haine envers un peuple tout entier. Ce sentiment était personnel, et trop récent pour être confondu à la lute intestine qui opposait l’Ordre au peuple du Désert, cependant, nous allions dans le même sens. De ce jour, je pris les armes et m’entrainai d’arrache pied aux cotés de mes compagnons.


J’étais plus que jamais fière d’être Matis, de servir la Créatrice de toutes choses sur Atys, fière d’être AlKiane ! Ne fileis di ereis AlKiane.



Texte issue des mémoire de Sheyenne, membre de l'Ordre Alkiane


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L'Ordre Alkiane recrute pratiquement que des Matis dévouer au Roi et a notre déesse.

Nous avons une histoire ancienne et en constante évolution suivant les années qui passe sur Atys.

a vous de voire si votre chemin viendra agrandir notre route toute tracer.

Contactez en Jeu un alkiane : Alquieff , Ysos , Konhen, Chrisios , Cilioneust , Bodhisattva et sans oublier Sheyenne. Et bien d'autre

Ou sur notre site/forum http://www.alkiane.net

merci

[vailwen]

Bonne chance Sheyenne !

En espérant de te croiser sur l'écorse avec le sourire

[yokkyo]

Aldrick tu devrais un minimum respecter ce que font les autres. On est pas dans une cour de recre ici, donc je te prierais de surprimer ta remarque a deux dappers.