Aby était pâle et ses yeux verts emplis de tristesse. Elle venait d'entrer dans le bar de Pyr et Lydix l'observait de loin. Contrairement à son habitude, elle n'avait pas sauté sur le comptoir pour l'embrassé, mais c'était assise à une table au fond du bar, observant les clients, le regard perdu dans le vague. Dès qu'il le pu, Lydix vint s'assoire près d'elle.
- Ma pauvre Aby
que c'est-il passé
ta maison
les Ombres Atysiennes !
- Ma maison elle a explossé !
- Explossé ?
- Ben vi, un gros boummm quoi !
- Mais que c'est-il passé ?
- Je suis pas sûre, ça doit être toutes les munitions et les grenades de Req
enfin ze sais pas moi
mais ça a fait un gros boum en tout cas.
- Oui je m'en doute ! Je l'ai entendu jusqu'ici !
- C'était horrible tu sais ! Ça a crié ! Tout le monde a eu si peur ! On a même pleurer ! Pis après c'était le grand silence
ça c'était le pire
- Mais y a eu des blessés ?
- Oh ben vi ! Ça fait très mal tu sais, pour tout le monde, même encore maintenant ! Mais ze crois que c'est Req qui a le plus mal
tu sais, c'était sa maison à elle
- Heureusement qu'il n'y a pas eu de morts alors ! Et où sont les habitants maintenant ?
- Tout le monde est allé chez des amis
un peu partout
- Et toi Aby ? Tu es partie avec Req ?
- Euhh non
moi ze suis venue ici
Req elle a besoin d'être tranquille, tu sais c'est très dur pour elle.
- Mais tu as des amis pourtant ? Pourquoi n'es-tu pas allée chez eux ?
- Vi z'ai des amis, mais c'est moi qui ai pas voulu
moi c'est avec Guynouille que ze veux être
mais Lilith me l'a pas encore rendue
- Tu as tes autres grenouilles Aby ! Où sont-elles du reste ?
- Elles étaient toutes dans ma chambre
sont toutes mortes
me reste que Guynouille et le bébé à la patte cassée qui est aussi chez Lilith pour se faire soigner.
- Mais tu vas faire quoi alors ?
- Je sais pas
je veux que Guynouille vienne à moi
mais c'est pas possible
- Écoute Aby, si Guynouille ne peut pas venir à toi, toi tu peux aller à elle !
- Mais elle est chez Lilith
- Et alors Aby ? Fais ce que ton coeur te dit, et va rejoindre ta grenouille magique !
La Grande Explossion
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: La Grande Explossion
Aquilamalch c'était montré trés absent chez les ombres atysiennes ces quelques cycles, il était en quête d'un produit miraculeux pour soigner sa calvicie.
C'est avec une grande tristesse qu'il aprit dans les rues de Pyr que la guilde avait été dissoute...
C'est avec une grande tristesse qu'il aprit dans les rues de Pyr que la guilde avait été dissoute...
Ex joueur
Re: La Grande Explossion
Bratakk s'était fait absent depuis de nombreux jours. Mais il avait appris de bien tristes nouvelles, et il se demandait ce qu'il allait retrouver... et qui il allait retrouver a son retour.
Il pensa a la petite Fyros qui etait son amie, et il fut inquiet.
Il pensa a la petite Fyros qui etait son amie, et il fut inquiet.
Bratakk Tremere
Garde du corps,
Maison des Jardins d'Atys
Heureux Homin de Serae Fgau
Ami dévoué de Dame Tuuli Verine
Garde du corps,
Maison des Jardins d'Atys
Heureux Homin de Serae Fgau
Ami dévoué de Dame Tuuli Verine
Re: La Grande Explossion
Slap pansait ses blessures lorsqu'il fut projeté par terre par une immense déflagration. "Quel est donc ce nouveau sortilège ?", pensa-t-il en se précipitant hors de son appartement.
De nombreux homins couraient en tout sens, Slap en retint un par l'épaule "que se passe-t-il, jeune homin ?
- comment ? tu ne sais rien ? la maison des Ombres vient de prendre feu"
Portant sa main à son épée, Slap était pret à defendre Pyr de nouveau "Un attentat ?", le homin se degagea dans un mouvement d'épaule en lachant:
"non, pas un attentat, un suicide"
Laissant le homin affolé poursuivre sa course d'ahuri, Slap ne put refreiner de nombreuses images du passé revenir a son esprit, ces amitiés impies, ces non assistances complices, ces leçons données. "ainsi donc, le loup sort enfin de la bergerie, il aura fallu du temps, mais tout vient à point pour qui sait attendre, qu'il en soit ainsi, au moins, je n'aurais plus à retenir mon bras", pensa-t-il, persuadé de retrouver certaines Ombres, enfin dévoilées, en pleine lumiere Impie.
(hrp/ bonne continuation sous vos nouvelles couleurs, esperant bientot vous croiser pour, de nouveau, jouer mon role /hrp)
De nombreux homins couraient en tout sens, Slap en retint un par l'épaule "que se passe-t-il, jeune homin ?
- comment ? tu ne sais rien ? la maison des Ombres vient de prendre feu"
Portant sa main à son épée, Slap était pret à defendre Pyr de nouveau "Un attentat ?", le homin se degagea dans un mouvement d'épaule en lachant:
"non, pas un attentat, un suicide"
Laissant le homin affolé poursuivre sa course d'ahuri, Slap ne put refreiner de nombreuses images du passé revenir a son esprit, ces amitiés impies, ces non assistances complices, ces leçons données. "ainsi donc, le loup sort enfin de la bergerie, il aura fallu du temps, mais tout vient à point pour qui sait attendre, qu'il en soit ainsi, au moins, je n'aurais plus à retenir mon bras", pensa-t-il, persuadé de retrouver certaines Ombres, enfin dévoilées, en pleine lumiere Impie.
(hrp/ bonne continuation sous vos nouvelles couleurs, esperant bientot vous croiser pour, de nouveau, jouer mon role /hrp)
Slap, Scribouillard
- "J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras
séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse.
- Ça c'est chouette comme métaphore.
- Ce n'est pas une métaphore c'est une périphrase.
- Ah fait pas chier !
- Ça c'est une métaphore."
Michel Audiard
- "J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras
séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse.
- Ça c'est chouette comme métaphore.
- Ce n'est pas une métaphore c'est une périphrase.
- Ah fait pas chier !
- Ça c'est une métaphore."
Michel Audiard
Re: La Grande Explossion
Lurtz était mécontent. Très mécontent.
Les ombres Atysienne avaient fait exploser leur Guild Hall. Bon dans le fond ca c'était pas trop son problème, ce qui par contre, ne lui plaisait pas, c'est qu'il n'avait jamais entendu un tel bruit ... et qu'il n'était pas le responsable de l'explosion ...
En rentrant chez lui, il trouva une explication a cette explosion ...
" Aby .... je suis sur que c'est de la faute a Aby ... Bah, je l'avais prévenu ... sacré Req a fait confiance a des gamins ..."
Lurtz/faro1
Les ombres Atysienne avaient fait exploser leur Guild Hall. Bon dans le fond ca c'était pas trop son problème, ce qui par contre, ne lui plaisait pas, c'est qu'il n'avait jamais entendu un tel bruit ... et qu'il n'était pas le responsable de l'explosion ...
En rentrant chez lui, il trouva une explication a cette explosion ...
" Aby .... je suis sur que c'est de la faute a Aby ... Bah, je l'avais prévenu ... sacré Req a fait confiance a des gamins ..."
Lurtz/faro1
L'armoire de Lilith
Depuis l'explosion de sa maison, c'est la coeur triste qu'Aby avait dit au revoir à Lydix son ami le barman. Puis, elle avait pris ses deux Mektoubs ainsi que sa monture Ovni et avait commencé la longue traversée du désert. Yunalessia l'avait accompagnée, trouvant le voyage trop dangereux pour une enfant seule. Les deux homines s'étaient reposées à Thésos avant d'entrer dans le désert matis et de rejoindre Yrkanis.
La petite fyros était arrivée épuisée dans la grande ville, elle avait visité plusieurs immeubles avant d'en trouver un qui lui plaise et y avait déposé quelques affaires. Elle n'aimait pas le lieu et savait déjà que jamais elle n'y coucherait.
La petite fyros avait passé sa première nuit à coté de l'étable, mais le froid de l'hiver avait eu raison d'elle, alors la nuit suivante, elle avait grimpé le long de l'arbre.
Elle qui ne supportait pas de regarder le vide avait dû surmonter sa peur, mais finalement elle avait réussi à s'introduire dans la chambre de Lilith. C'est sans honte qu'elle avait ouvert la grande armoire, admirant les belles armures de la guerrière. Elle avait cherché Guynouille partout, mais sans succès. Sa grenouille n'était pas là.
Lasse, elle s'était cachée au fond de l'armoire et s'était endormie avant le retour de Lilith. Au petit matin, la grande chef était déjà repartie à son réveil.
Aby était revenue toutes les nuits suivantes, Guynouille qui s'était aperçue de son manège, la rejoignait au fond de l'armoire et s'installait dans la petite paume de l'enfant qui s'endormait paisiblement.
Aby passait ses journées dans la forêt cherchant par tous les moyens à croiser Lilith et sa grenouille. Petit à petit, les membres du Cercle des Profondeurs s'étaient habitués à la voir traîner dans leur pattes, ils s'étaient même mobilisés pour l'aider à prouver sa foi à la Karavan.
Au grand bonheur d'Aby, le grand chef de guerre Mutenroshi avait supervisé les opérations jusqu'à ce que la Karavan la laisse utiliser tous ses moyens de transport. Même Lilith l'avait accompagnée lors de missions difficiles.
Mais Aby se moquait de Jena et de la Karavan, elle ne voulait qu'un chose : être avec sa grenouille magique.
Pourtant les semaines étaient longues, Aby errait dans la forêt comme une âme en peine, admirant les arbres qui changeaient de couleur avec les saisons ou passant des heures près des mares à regarder les grenouilles sauter dans tous les sens.
Malgré sa liberté ou à cause de sa liberté, Aby devenait de plus en plus triste. Depuis qu'elle avait quitté le désert, elle se sentait perdue et sans famille.
La douce Eleanide lui avait bien proposé de venir passer des vacances chez elle, mais Aby, qui était aussi têtue que n'importe quel fyros, n'avait qu'une seule idée : entrer dans la maison de Guynouille. Alors en attendant que quelque se produise, elle continuait à passer ses nuits dans l'armoire de Lilith.
La petite fyros était arrivée épuisée dans la grande ville, elle avait visité plusieurs immeubles avant d'en trouver un qui lui plaise et y avait déposé quelques affaires. Elle n'aimait pas le lieu et savait déjà que jamais elle n'y coucherait.
La petite fyros avait passé sa première nuit à coté de l'étable, mais le froid de l'hiver avait eu raison d'elle, alors la nuit suivante, elle avait grimpé le long de l'arbre.
Elle qui ne supportait pas de regarder le vide avait dû surmonter sa peur, mais finalement elle avait réussi à s'introduire dans la chambre de Lilith. C'est sans honte qu'elle avait ouvert la grande armoire, admirant les belles armures de la guerrière. Elle avait cherché Guynouille partout, mais sans succès. Sa grenouille n'était pas là.
Lasse, elle s'était cachée au fond de l'armoire et s'était endormie avant le retour de Lilith. Au petit matin, la grande chef était déjà repartie à son réveil.
Aby était revenue toutes les nuits suivantes, Guynouille qui s'était aperçue de son manège, la rejoignait au fond de l'armoire et s'installait dans la petite paume de l'enfant qui s'endormait paisiblement.
Aby passait ses journées dans la forêt cherchant par tous les moyens à croiser Lilith et sa grenouille. Petit à petit, les membres du Cercle des Profondeurs s'étaient habitués à la voir traîner dans leur pattes, ils s'étaient même mobilisés pour l'aider à prouver sa foi à la Karavan.
Au grand bonheur d'Aby, le grand chef de guerre Mutenroshi avait supervisé les opérations jusqu'à ce que la Karavan la laisse utiliser tous ses moyens de transport. Même Lilith l'avait accompagnée lors de missions difficiles.
Mais Aby se moquait de Jena et de la Karavan, elle ne voulait qu'un chose : être avec sa grenouille magique.
Pourtant les semaines étaient longues, Aby errait dans la forêt comme une âme en peine, admirant les arbres qui changeaient de couleur avec les saisons ou passant des heures près des mares à regarder les grenouilles sauter dans tous les sens.
Malgré sa liberté ou à cause de sa liberté, Aby devenait de plus en plus triste. Depuis qu'elle avait quitté le désert, elle se sentait perdue et sans famille.
La douce Eleanide lui avait bien proposé de venir passer des vacances chez elle, mais Aby, qui était aussi têtue que n'importe quel fyros, n'avait qu'une seule idée : entrer dans la maison de Guynouille. Alors en attendant que quelque se produise, elle continuait à passer ses nuits dans l'armoire de Lilith.
Re: La Grande Explossion
« Revenir, repartir, revenir, repartir, les cercleux étaient sur toutes les brèches
»
Cette fois-ci, la folie doucereuse et la silhouette austère de Shenshantag étaient revenus pour un bon moment semblait-il Il allait à « labreuvoir » de la guilde, une de ses réserves devait être à sec, mais pas nimporte laquelle
La guilde réunissant des effectifs aussi important était une sorte de château dont les activités intérieures et extérieures lui permettaient presque de vivre de manière autarcique avec le reste du monde.
Si Yrkanis était le sol sur lequel sélevaient les fondations de leur Arbre-Vie, le Cercle des Profondeurs aurait pu tout aussi bien sépanouir sur nimporte quel autre continent.
Les lacs portaient leur empreinte, la jungle avait enveloppé de ses lianes rampantes des stèles enfouies preuves de leur passage, et même dans le désert inhospitalier la guilde « matisse » sétait ménagée un espace de vie puissamment gardé.
Les couloirs du Cercle des Profondeurs étaient le carrefour des saveurs du monde entier, les technologies croisant les arcanes, les conteurs devisant avec les chercheurs, les guerriers les plus puissants du « royaume » confiant leurs bottes martiales à des mages irradiés de pure magie.
Shenshantag était songeur. Perdu dans larène démente de son imaginaire, il passa sans rendre la cordialité aux Cercleux quil croisa entre les chambres, les petits salons et « Le grand Ovale des Destins », anti-chambre des délibérations des cercleux
Lalchimiste du Cercle portait à plat sur ses mains un fin coffret dans lequel des tintements de verre dambre laissaient deviner un contenu de minuscules fioles sentrechoquant les unes aux autres.
Tant dexotisme dans la guilde : les matis étaient tout au plus la trentaine de pourcent de représentation raciale qui le disputait aux autres quarts dans ce grand melting-pot des espèces.
Les trykers gazouillaient de droite et de gauche, le mouvement rapide de leurs jambes les faisant passer pour des coureurs marathoniens infatigables.
Les fyros dotés de leur élégance féline glissaient entre les nombreuses zones de clair-obscur avec cette attitude dêtre sans cesse « prédateur ».
Les zoraïs et leur démarche de géant, se déplaçaient en créant les brises des couloirs dans leur sillage. Quand les portes claquaient dans la guilde en raison des courants dair, on disait que les zoraïs du Cercle venaient de se lever.
Ha ça Le côté « Famille recomposée » déplaisait au plus haut point à Shenshantag.
« Les Trykers : brouillons, imprévisibles ça fait trop de bruits ces machins, pas confiance »
« Les Zoraïs : « des brouillons de matis » imprévisibles avec leur calme olympien ça fait pas assez de bruits ces trucs là, pas confiance »
« Les Fyros .. Brouillon du brouillon qui a servi aux Frahars Imprévisibles tant leurs facultés cérébrales se rapprochent du cratcha des déserts en fin de course ça braille, ça râle ça fait du bruit pour rien, pas confiance . »
« Les Matis : certainement des brouillons des premiers êtres célestes, tout simplement... mais, pas confiance tout naturellement »
Il songeait, songeait, songeait Avec Lilithe, il ne devait pas emberlificoter la demande quil voulait formuler. Mais, lui demander de la matière première pour ses expériences impliquait un nouveau raid dans les territoires fyros. La chair homine était une denrée de luxe, percevable lors des grandes manuvres de guerre.
Les laboratoires de Shenshantag avaient hérité de soldats agonisant pour mener les expériences, le dernier avait péri il était en manque et ça le titillait nerveusement de ne pas avoir pu achever un « essai sur la vie éternelle en ôtant celle dautrui ».
« Trop faibles, trop amochés par les conflits... Je dois dabord les rafistoler pour quils recouvrent une once de santé avant de pouvoir « procéder ». il me faut des sujets « sains ». »
Il croisa un énième tryker au détour dun couloir, auquel il ne prêta pas attention.
Les deux se croisèrent sans sarrêter, perdus dans leur propre monde
« Côôôa ! »
Il bougonna inconsciemment, presque en raison dun réflexe conditionné à le faire à chaque fois quil croisait une espèce différente.
Un son bizarre un son bizarre il passa le coude du couloir un son bizarre
Dans le cortège de ses pensées, une dentre-elle, sans grande prétention daller supplanter celles des rêves mégalomanes, reconfigura vaguement la silhouette de la trykette : petite taille, élancée, habillée avec une jupe, certainement « en train de préparer un mauvais coups, font que ça les trykers, des mauvais coups », le cheveu blond un peu hirsute
Le bureau de Lilithe. La porte était entrouverte. Certainement, le tryker croisé plus tôt venait juste den sortir, en laissant la porte de la chef ouverte. Un tryker quoi
« Le cheveu blond un peu hirsute, la démarche un peu chaloupée et non sautillante apparemment cette trykette là suivait des cours délégance ce que Drone refusait de suivre. Têtue celle la aussi.
Pour les fyrettes du Cercle cétait impensable, elles partaient de trop loin.
elle chantait une sorte de comptine et semblait porter un truc verdâtre dans ses mains »
Devant la porte du bureau, Shen hésita La réminiscence entêtante de cette brève rencontre avec la trykette commençait à agacer son cortex pensant. Le cerveau reptilien avait été en alerte et semblait mugir quil y avait un truc qui clochait.
Il fronça les sourcils et fit un demi-tour pour regarder léchappée du couloir comme pour laider à se souvenir plus précisément des détails de lombre croisée.
« Rhaaa ! Aux diables ! »
Il haussa les épaules et tenta de se concentrer sur sa prochaine entrevue avec Lilithe.
« Donne moi des nouveaux pensionnaires. En bon état hum jexige des nouveaux « supliciables » ! Hum non, pas la meilleure des formulations .
Haa ! Il en avait cruellement besoin de ces nouveaux prisonniers »
« La grenouille a fait « Côôôaaa ? »
Abyssandra...
Les sourcils jusque là froncés du Matis sécarquillèrent dun coup.
Une des Ombres Atysiennes ! Une fyrette de surcroit ! 10 ans à peine d'où la confusion avec une trykette ! Là ! Dans les murs de la guilde ! Seule ! En train de rêvasser, elle ne lavait pas plus regardé que cela, ils sétaient croisés si vite
Seule et Sans défense pas de Req ou de Stur dans les parages cette fois-ci
Il sentit poindre une salive appâtée denvie à laubaine procurée par ce sujet détude prochain.
Il posa le coffret devant la porte entrouverte, lissa méticuleusement sa toge, arbora un sourire mauvais, pris son aspiration et sélança à sa poursuite.
aussitôt rattrapé par le col par une poigne énergique, un étau de forge incarné en une main dhomin !
Il eut un hoquet ET de surprise ET détranglement à cause du resserrage soudain de son col autour des chairs de son cou en raison de la traction brutale arrière. Il battit même des jambes un moment dans le vide.
La voix exagérément mielleuse dYsuma derrière lui se fit entendre
« Tu voulais voir Lilithe ? »
Il se retourna en se massant le cou. Le zoraï le regardait et lui fit un signe de la tête lui faisant comprendre sans un mot que toute tentative de poursuite avec lombre du couloir précédemment vue était pour linstant impossible.
« Comment OOOoooses-tu
Shen fit demi-tour et voulut à nouveau sélancer pour buter contre Yunalessia surgit de derrière lui.
« Tu nous quittes déjà Shen ? »
Le ton était « calculé ». Elle bloquait le passage.
La thaumaturge navait nullement lintention de le laisser la dépasser.
« Cabale ! Cabale ! Hérétique ! Vous défendez le démon kamiste ! »
Il fulminait, mais il nallait pas sen prendre à ces deux là : par respect des liens qui les unissaient, mais aussi surtout par lâcheté naturelle qui faisait quil avait choisi dêtre maître artilleur plutôt que mage ou guerrier.
Tous deux, complices, souriaient mais ils gardaient une attitude ferme.
« Lilithe sera prévenue ! Hérésie ! Corruption ! Le démon »
Il toussa.
Une quatrième personne venue du bureau vint à eux Lilithe parue à son tour.
« Mais je suis déjà prévenue Shen je suis déjà prévenue viens, nous allons tailler le bout de gras »
Il mit un temps à combattre son envie détriper la fyrette du désert. Mais les voix de la couardise furent une fois de plus les plus fortes et il y avait cette requête un peu exceptionnel oui cest cela Abyssandra sera responsable des tortures des prochains prisonniers la folie était une conseillère hors paire.
Il décocha un sourire lumineux à Lilithe, et deux coups dil goguenard aux « anges gardiens dAbyssandra »
« Jai quelque chose dont je voudrais te faire part et qui me tient « PARTICULIEREMENT » à cur Lilithe ! Jai besoin dun de tes godets de remontant »
Il passa devant le seigneur de la guilde et entra dans lalcôve des secrets.
Une porte claqua violemment dans le hall de guilde
Un zoraï sétait élevé
Cette fois-ci, la folie doucereuse et la silhouette austère de Shenshantag étaient revenus pour un bon moment semblait-il Il allait à « labreuvoir » de la guilde, une de ses réserves devait être à sec, mais pas nimporte laquelle
La guilde réunissant des effectifs aussi important était une sorte de château dont les activités intérieures et extérieures lui permettaient presque de vivre de manière autarcique avec le reste du monde.
Si Yrkanis était le sol sur lequel sélevaient les fondations de leur Arbre-Vie, le Cercle des Profondeurs aurait pu tout aussi bien sépanouir sur nimporte quel autre continent.
Les lacs portaient leur empreinte, la jungle avait enveloppé de ses lianes rampantes des stèles enfouies preuves de leur passage, et même dans le désert inhospitalier la guilde « matisse » sétait ménagée un espace de vie puissamment gardé.
Les couloirs du Cercle des Profondeurs étaient le carrefour des saveurs du monde entier, les technologies croisant les arcanes, les conteurs devisant avec les chercheurs, les guerriers les plus puissants du « royaume » confiant leurs bottes martiales à des mages irradiés de pure magie.
Shenshantag était songeur. Perdu dans larène démente de son imaginaire, il passa sans rendre la cordialité aux Cercleux quil croisa entre les chambres, les petits salons et « Le grand Ovale des Destins », anti-chambre des délibérations des cercleux
Lalchimiste du Cercle portait à plat sur ses mains un fin coffret dans lequel des tintements de verre dambre laissaient deviner un contenu de minuscules fioles sentrechoquant les unes aux autres.
Tant dexotisme dans la guilde : les matis étaient tout au plus la trentaine de pourcent de représentation raciale qui le disputait aux autres quarts dans ce grand melting-pot des espèces.
Les trykers gazouillaient de droite et de gauche, le mouvement rapide de leurs jambes les faisant passer pour des coureurs marathoniens infatigables.
Les fyros dotés de leur élégance féline glissaient entre les nombreuses zones de clair-obscur avec cette attitude dêtre sans cesse « prédateur ».
Les zoraïs et leur démarche de géant, se déplaçaient en créant les brises des couloirs dans leur sillage. Quand les portes claquaient dans la guilde en raison des courants dair, on disait que les zoraïs du Cercle venaient de se lever.
Ha ça Le côté « Famille recomposée » déplaisait au plus haut point à Shenshantag.
« Les Trykers : brouillons, imprévisibles ça fait trop de bruits ces machins, pas confiance »
« Les Zoraïs : « des brouillons de matis » imprévisibles avec leur calme olympien ça fait pas assez de bruits ces trucs là, pas confiance »
« Les Fyros .. Brouillon du brouillon qui a servi aux Frahars Imprévisibles tant leurs facultés cérébrales se rapprochent du cratcha des déserts en fin de course ça braille, ça râle ça fait du bruit pour rien, pas confiance . »
« Les Matis : certainement des brouillons des premiers êtres célestes, tout simplement... mais, pas confiance tout naturellement »
Il songeait, songeait, songeait Avec Lilithe, il ne devait pas emberlificoter la demande quil voulait formuler. Mais, lui demander de la matière première pour ses expériences impliquait un nouveau raid dans les territoires fyros. La chair homine était une denrée de luxe, percevable lors des grandes manuvres de guerre.
Les laboratoires de Shenshantag avaient hérité de soldats agonisant pour mener les expériences, le dernier avait péri il était en manque et ça le titillait nerveusement de ne pas avoir pu achever un « essai sur la vie éternelle en ôtant celle dautrui ».
« Trop faibles, trop amochés par les conflits... Je dois dabord les rafistoler pour quils recouvrent une once de santé avant de pouvoir « procéder ». il me faut des sujets « sains ». »
Il croisa un énième tryker au détour dun couloir, auquel il ne prêta pas attention.
Les deux se croisèrent sans sarrêter, perdus dans leur propre monde
« Côôôa ! »
Il bougonna inconsciemment, presque en raison dun réflexe conditionné à le faire à chaque fois quil croisait une espèce différente.
Un son bizarre un son bizarre il passa le coude du couloir un son bizarre
Dans le cortège de ses pensées, une dentre-elle, sans grande prétention daller supplanter celles des rêves mégalomanes, reconfigura vaguement la silhouette de la trykette : petite taille, élancée, habillée avec une jupe, certainement « en train de préparer un mauvais coups, font que ça les trykers, des mauvais coups », le cheveu blond un peu hirsute
Le bureau de Lilithe. La porte était entrouverte. Certainement, le tryker croisé plus tôt venait juste den sortir, en laissant la porte de la chef ouverte. Un tryker quoi
« Le cheveu blond un peu hirsute, la démarche un peu chaloupée et non sautillante apparemment cette trykette là suivait des cours délégance ce que Drone refusait de suivre. Têtue celle la aussi.
Pour les fyrettes du Cercle cétait impensable, elles partaient de trop loin.
elle chantait une sorte de comptine et semblait porter un truc verdâtre dans ses mains »
Devant la porte du bureau, Shen hésita La réminiscence entêtante de cette brève rencontre avec la trykette commençait à agacer son cortex pensant. Le cerveau reptilien avait été en alerte et semblait mugir quil y avait un truc qui clochait.
Il fronça les sourcils et fit un demi-tour pour regarder léchappée du couloir comme pour laider à se souvenir plus précisément des détails de lombre croisée.
« Rhaaa ! Aux diables ! »
Il haussa les épaules et tenta de se concentrer sur sa prochaine entrevue avec Lilithe.
« Donne moi des nouveaux pensionnaires. En bon état hum jexige des nouveaux « supliciables » ! Hum non, pas la meilleure des formulations .
Haa ! Il en avait cruellement besoin de ces nouveaux prisonniers »
« La grenouille a fait « Côôôaaa ? »
Abyssandra...
Les sourcils jusque là froncés du Matis sécarquillèrent dun coup.
Une des Ombres Atysiennes ! Une fyrette de surcroit ! 10 ans à peine d'où la confusion avec une trykette ! Là ! Dans les murs de la guilde ! Seule ! En train de rêvasser, elle ne lavait pas plus regardé que cela, ils sétaient croisés si vite
Seule et Sans défense pas de Req ou de Stur dans les parages cette fois-ci
Il sentit poindre une salive appâtée denvie à laubaine procurée par ce sujet détude prochain.
Il posa le coffret devant la porte entrouverte, lissa méticuleusement sa toge, arbora un sourire mauvais, pris son aspiration et sélança à sa poursuite.
aussitôt rattrapé par le col par une poigne énergique, un étau de forge incarné en une main dhomin !
Il eut un hoquet ET de surprise ET détranglement à cause du resserrage soudain de son col autour des chairs de son cou en raison de la traction brutale arrière. Il battit même des jambes un moment dans le vide.
La voix exagérément mielleuse dYsuma derrière lui se fit entendre
« Tu voulais voir Lilithe ? »
Il se retourna en se massant le cou. Le zoraï le regardait et lui fit un signe de la tête lui faisant comprendre sans un mot que toute tentative de poursuite avec lombre du couloir précédemment vue était pour linstant impossible.
« Comment OOOoooses-tu
Shen fit demi-tour et voulut à nouveau sélancer pour buter contre Yunalessia surgit de derrière lui.
« Tu nous quittes déjà Shen ? »
Le ton était « calculé ». Elle bloquait le passage.
La thaumaturge navait nullement lintention de le laisser la dépasser.
« Cabale ! Cabale ! Hérétique ! Vous défendez le démon kamiste ! »
Il fulminait, mais il nallait pas sen prendre à ces deux là : par respect des liens qui les unissaient, mais aussi surtout par lâcheté naturelle qui faisait quil avait choisi dêtre maître artilleur plutôt que mage ou guerrier.
Tous deux, complices, souriaient mais ils gardaient une attitude ferme.
« Lilithe sera prévenue ! Hérésie ! Corruption ! Le démon »
Il toussa.
Une quatrième personne venue du bureau vint à eux Lilithe parue à son tour.
« Mais je suis déjà prévenue Shen je suis déjà prévenue viens, nous allons tailler le bout de gras »
Il mit un temps à combattre son envie détriper la fyrette du désert. Mais les voix de la couardise furent une fois de plus les plus fortes et il y avait cette requête un peu exceptionnel oui cest cela Abyssandra sera responsable des tortures des prochains prisonniers la folie était une conseillère hors paire.
Il décocha un sourire lumineux à Lilithe, et deux coups dil goguenard aux « anges gardiens dAbyssandra »
« Jai quelque chose dont je voudrais te faire part et qui me tient « PARTICULIEREMENT » à cur Lilithe ! Jai besoin dun de tes godets de remontant »
Il passa devant le seigneur de la guilde et entra dans lalcôve des secrets.
Une porte claqua violemment dans le hall de guilde
Un zoraï sétait élevé
Re: La Grande Explossion
Une partie se passe sur le forum du Cercle ici.
La porte de la chambre claqua derrière Lilith. La chef du Cercle était contente de se retrouver enfin seule, là au moins elle savait que personne n'oserait la déranger.
À peine entrée dans la pièce, elle vit Guynouille sortir du placard et sauter sur son épaule.
La matis eu un réflexe agacé. Malgré le fait qu'elle ait donné une chambre à la petite fyros, celle-ci continuait à squatter son placard !
Lilith ouvrit la porte d'un geste brusque avec l'intention d'expulser l'intruse d'un bon coup de pied, mais se retint au dernier moment. Aby se tenait en boule, comme pour se protéger, ses petits poings étaient serrés contre son visage crispé. Des sillons de larmes marquaient ses joues.
Lilith ne réalisa pas tout de suite que la petite dormait tant son sommeil était agité.
Elle la regarda avec étonnement. La matis aurait mis sa main au feu que la gamine était heureuse parmi eux.
Ses cercleux s'étaient tout suite attachés à elle, Yunalessa et Kim auraient même voulu l'adopter, mais Aby était trop sauvage pour se laisser faire !
Tout le monde s'y était mis pour qu'elle se sente chez elle. La défendant contre les intrus, lui montrant les plus belles bêtes d'Atys. Elle-même l'avait emmenée chasser plusieurs fois dans le couloir fyros.
Le grand chef de guerre Mutenroshi avait promis de s'occuper personnellement de son entraînement et l'emmenait avec lui et sa compagne Hélys dés qu'il le pouvait.
Le reste du temps, Aby le passait avec les cercleux qui la surveillaient en permanence. Cependant personne ne l'avait vue traîner avec des kamistes ou ses anciens amis. Ni même avec Req.
Nills s'était particulièrement attaché à elle, Lilith l'avait même vu traversant les longs couloirs du Cercle portant l'enfant endormie dans ses bras. Elle avait pu observer le fanatique matis et la fyros kamiste prospecter le Couloir Brûler, chacun profitant des connaissances de l'autre.
La chef du Cercle resta encore quelques minutes à observer Aby, Guynouille était retournée s'installer tout contre le visage de l'enfant qui, sans se réveiller, se mit à crier en se protégeant le visage.
Lilith ne pu s'empêcher de penser tout haut.
- Je parie que cette gamine fait des cauchemars à cause de Shen !
Elle faillit prendre l'enfant dans ses bras pour la réveiller et la faire sortir de son cauchemar, mais changea d'avis au dernier moment. Lilith se contentant de la recouvrir avec une couverture de d'Ora.
Avant de refermer la porte, elle se surprit à faire une clin d'il à Guynouille et dire tout haut.
- Surveille bien cette petite toi
Puis de rajouter d'un air contrarié.
- Et voilà que maintenant je parle aux grenouilles moi !
La porte de la chambre claqua derrière Lilith. La chef du Cercle était contente de se retrouver enfin seule, là au moins elle savait que personne n'oserait la déranger.
À peine entrée dans la pièce, elle vit Guynouille sortir du placard et sauter sur son épaule.
La matis eu un réflexe agacé. Malgré le fait qu'elle ait donné une chambre à la petite fyros, celle-ci continuait à squatter son placard !
Lilith ouvrit la porte d'un geste brusque avec l'intention d'expulser l'intruse d'un bon coup de pied, mais se retint au dernier moment. Aby se tenait en boule, comme pour se protéger, ses petits poings étaient serrés contre son visage crispé. Des sillons de larmes marquaient ses joues.
Lilith ne réalisa pas tout de suite que la petite dormait tant son sommeil était agité.
Elle la regarda avec étonnement. La matis aurait mis sa main au feu que la gamine était heureuse parmi eux.
Ses cercleux s'étaient tout suite attachés à elle, Yunalessa et Kim auraient même voulu l'adopter, mais Aby était trop sauvage pour se laisser faire !
Tout le monde s'y était mis pour qu'elle se sente chez elle. La défendant contre les intrus, lui montrant les plus belles bêtes d'Atys. Elle-même l'avait emmenée chasser plusieurs fois dans le couloir fyros.
Le grand chef de guerre Mutenroshi avait promis de s'occuper personnellement de son entraînement et l'emmenait avec lui et sa compagne Hélys dés qu'il le pouvait.
Le reste du temps, Aby le passait avec les cercleux qui la surveillaient en permanence. Cependant personne ne l'avait vue traîner avec des kamistes ou ses anciens amis. Ni même avec Req.
Nills s'était particulièrement attaché à elle, Lilith l'avait même vu traversant les longs couloirs du Cercle portant l'enfant endormie dans ses bras. Elle avait pu observer le fanatique matis et la fyros kamiste prospecter le Couloir Brûler, chacun profitant des connaissances de l'autre.
La chef du Cercle resta encore quelques minutes à observer Aby, Guynouille était retournée s'installer tout contre le visage de l'enfant qui, sans se réveiller, se mit à crier en se protégeant le visage.
Lilith ne pu s'empêcher de penser tout haut.
- Je parie que cette gamine fait des cauchemars à cause de Shen !
Elle faillit prendre l'enfant dans ses bras pour la réveiller et la faire sortir de son cauchemar, mais changea d'avis au dernier moment. Lilith se contentant de la recouvrir avec une couverture de d'Ora.
Avant de refermer la porte, elle se surprit à faire une clin d'il à Guynouille et dire tout haut.
- Surveille bien cette petite toi
Puis de rajouter d'un air contrarié.
- Et voilà que maintenant je parle aux grenouilles moi !