Et c'est reparti mais qu'on ne me vienne plus me reparler de ces f...-c... de ryzom.org. J'ai quasi rien dit jusqu'à l'annonce de la reprise car il y avait des gens qui aiment jouer (j'insiste c'est important) à ryzom mais maintenant il faut le dire clairement : un mouvement chapoter par de gros f...-f...thanys wrote:La communauté de Ryzom n'a qu'un seul mérite : elle est petite, et apparaît donc plus "humaine" que d'énormes agglomérats de communautés issues des grosses puissances du game publishing.
Le souci, et c'est très vite perceptible quand on joue, c'est que comme tous les petits groupes cette communauté se trompe sur elle-même : elle croit unique, se croit soudée, se croit originale et plus hospitalière qu'ailleurs. Au final, elle n'est ni plus ni moins comparable à n'importe laquelle des micro-communautés de même taille qui vivent de façon plus ou moins intégrée dans les jeux auxquels Ryzom se compare indûment au seul prétexte de son ambition. Il y a bien plus de gens sympas et de rôlistes efficaces sur WoW, EQ2 ou Eve, seulement statistiquement j'ai moins de chances de tomber dessus du premier coup, c'est tout.
Concernant le jeu lui-même, il n'y a que pour des débutants en MMOG et pour ceux qui espèrent pouvoir s'en faire le porte-parole au nom de l'expérience en craft d'armure et en forage des primes que le système de "liberté totale" et de "personnalisation des actions" apparaît encore comme une révolution. Ah, il y a Gameforge aussi, mais qu'on doit pouvoir caser dans la même catégorie des "débutants en MMOG". Ce système a très largement montré ses limites en termes de game design, car il avait été conçu à la base comme une partie d'un ensemble et ne sait pas vieillir. L'originalité de Ryzom, ce "petit plus" qui pour certains permet de mettre ce jeu à part, est tissé de promesses et d'espoirs, pas de ce qu'il y a concrètement en jeu. On rêve du background "sans Elfes ni Nains" avant de se rendre compte qu'il ne casse pas plus trois pattes à un canard que celui de WoW, et on espère voir arriver des contenus qui sont depuis belle lurette sur les jeux qui marchent, et bien souvent depuis le début. Bref, l'originalité de Ryzom, c'est d'avoir un train de retard.
Et ça devient franchement comique quand des failles du jeu finissent par être présentées comme des atouts, comme l'absence de quêtes qui, tout de même, étaient bel et bien au centre du game design de ce jeu à la base, et n'ont été abandonnées que par incapacité technique.
Bref, "l'esprit de Ryzom", c'est le charme d'un jeu bancal, qui plaît parce qu'une fois dessus, on peut dire "moi j'y suis, et j'emmerde la terre entière".
Ca fais plaisir de voir que la justice ne cède pas si facilement aux sirènes de la démagogie.