« Guendwal ! Viens voir ça ! »
Lhomin tourna la tête vers son comparse
« Quoi ? »
Rapidement il vint vers son compagnon tant celui ci semblait fiévreux de sa découverte. Guendwal était un Taris. Membre de la lance ardente depuis toujours et son compagnon de même, pas le genre dhomin a se laisser démonter par nimporte quoi, mais lorsquil vit ce que lui désignait son ami, il jura, devant la frimousse crasseuse quil voyait il aurait préférer croire quun budoc avait anéantit une armée Kittin plutôt que daccepter ce quil observait a quelques centimètres devant lui
« Par la déesse
Comment est elle arrivée là
. Si loin au nord ? »
Son compagnon incrédule le regarda interrogateur
« Une survivante dun raid ? Mais depuis combien de temps elle est dans la nature
Ce doit être une coriace pour avoir survécut seule par ici »
Gwendwal reporta son attention sur la jeune tryker a moitié nue et aussi sauvage quun brent enragé
« Vu son état
Longtemps. »
De son coté, la sauvageonne observait dun air prudent les deux homins, son instinct lui soufflait de fuir mais sa curiosité naturelle chassa la pensée. Soudain un simple bruissement derrière les deux homins lui fit dresser loreille, les sens en alerte, elle se fia a un sens que nombre dhomins avaient abandonné en ce civilisant, son odorat
Une légère odeur musquée, un bruissement particulier
Rapidement elle rechercha dans ces souvenirs le bon mot pour désigner lEnnemi quelle fuyait depuis toujours et leva un doigt crasseux en direction du buisson. Sa voix rauque faute de parler autre chose que par couinements ou cris séleva
« Kittin
»
Léveil
« Mais ce nest pas vrai !!! On en fera jamais rien ! dabord le poulailler, ensuite lélevage de qui étaient en pleine mise a bas, et elle va saigner les botocs de toute la contrée !! Cest une vraie plaie ! Et cest quelle mordrait presque en plus !»
La tête rentrée dans les épaules, un sourd grognement dans la gorge, Auriae sétait réfugiée sous la table, a labris de la badine que tenait la fermière, un morceau de botoc cru entre les dents, ces petites mains enserrant un morceau de bois quelle agitait de manière intimidante, dans un coin, un enfant sanglotait après la rossé quelle venait de lui infliger pour avoir eu limpudence de tenter de lui voler sa viande.
« Guendwal !! Je te jure que si cette tryker refrappe nos enfants ou nous cause des ennuis, je la remettrais dans le taillis dou tu las sortie ! »
Lhomin sapprocha delle et saccroupit pour arriver a hauteur de son visage, les grand yeux de la jeune tryker se plissèrent et elle se tendit en grognant prête a sauter sur ladversaire qui lacculait.
Soupirant il nen fit rien et fini par sasseoir et se contenta de lobserver
« Va falloir y mettre du tien. Je ne pourrais éternellement te protéger de la colère de ma femme Auriae
Ni des fermiers alentours »
Lenfant lécouta dune oreille distraite et commença a manger le morceau de viande, essuyant de temps a autre le sang qui coulait sur son menton
« Lui vouloir voler viande a moi »
Gwendal sourit
« Tu lavais voler toi aussi, comme quoi bien mal acquis ne profite jamais »
La jeune tryker lobserva sans comprendre
« A moi ! Pris sur bête ! Moi tuer grosse bête pour manger ! Lui pas tuer alors lui pas manger viande a moi !»
Secouant devant elle le morceau de Botoc elle lagita en le tenant a pleine main pour appuyer ces dires, inconsciente des gouttelettes de sang quelle projetait partout
« Auriae ! Ce Botoc appartenait a un fermier, tu lui a tué une bête et tu las dépecée. On a retrouvé des morceaux enterrés de partout
Jusque dans la cour de la ferme. Ce nest pas bien ! Cest mal de faire ce genre de chose »
Lenfant cessa de mastiquer un instant
« Mal ? Bien ? Moi pas pouvoir manger ? Pas mal manger
»
Gwendal soupira
« Je vais tapprendre ces
Choses, veux-tu que je tapprennes ? »
« Oui ! Moi sais faire apprendre, moi aimer apprendre »
Opinant lhomin sourit a lenfant
« Daccord, mais dans ce cas, lorsque je dis bien, tu pourras faire et quand je dis mal tu ne dois pas le faire
Mais déjà.. . Je vais tapprendre a cuir les aliments, ce nest pas correct de manger la viande crue »
Lenfant leva son regard étrange sur lui
« Pas bien ça vouloir dire pas correct ? »
Soupirant Gwen finit par sourire a lenfant
« Ce sera dur mais nous y arriverons »
La fuite
« Cest bien Auriae, tu apprends vite. »
Auriae sourit a son père adoptif
« Il te faudra tappliquer sur tes L et sur les o mais ton écriture est lisible et claire. »
ébouriffant la jeune fille Gwen lobserva un instant se remémorant les huit dernières années qui avait succédées a sa démobilisation et a l adoption de la Tryker
« Bien va chercher tes frères et surs, je vais vous apprendre la défense aujourdhui »
Auriae sauta de sa chaise et couru dans la cours de la ferme, elle appela et fureta a la recherche des garnements, avant de les trouver dans la grange en train de chahuter
« Ya pa qui veux quon apprennent a comment se battre, vous venez ? »
Des cris dexcitation suivirent sa phrase maladroite et tous se ruèrent dans la cour ou Gwen les attendaient.
. ;
« Non ! Non ! et non !! Auriae lâche ton frère !! »
Auriae recula prudemment devant la badine de son père
« Ce nest pas bien ! Pas bien tu entends ! Pourquoi las-tu mordu !?! »
Dun air circonspect elle observa son grand frère qui pleurait en épanchant le sang de sa plaie, toutes velléités agressives semblaient lavoir quitté
« Il voulais être le chef ! Mais cest moi la chef ! »
Un coup de badine lui tomba sur les fesses
« Il ny a quun chef ici et cest moi ! Et on dit cheftaine pour une fille petite sotte ! »
Un autre coup de badine lui tomba sur la tête et elle grogna
« Ne grogne pas Auriae ! cesseras-tu de te comporter comme une bête dès que tu es contrariée ?! »
Dun bond lest, elle sauta sur le coté et planta ces dents dans la manche de son père lui faisant lâcher la badine dans un cri de douleur
« Auri !!! Mais tu es enragée aujourdhui ou quoi ! »
Déjà elle courait sur la route son père sur les talons, elle jeta un regard derrière elle et le vit prendre de lavance, grignotant du terrain. Un bruit la fit soudainement sarrêter, aux aguets. Simple bruissement, odeur musquée
. Son père arriva et lattrapa par le bras essayant de la tourner face a lui sans succès tant elle était tétanisée de peur
« Auriae
Quy a til ? Regarde moi! Arrete de faire len..»
Reculant brusquement elle bouscula son père en en reculant, pointant le doigt en direction des bois et hurla dune voix perçante
« Kittin !! »
Rattrapant sa fille par le bras Gwen perdit son sang froid
« Ca suffit ! Tu mas mordu et tu ne ten tirera pas avec un mens
. »
Ce furent ces dernières paroles, noyées dans le sang lorsque les deux bêtes lui sautèrent dessus, Auriae se tourna pour fuir vers la maison, mais les cris qui en venait lui firent comprendre quil ny avait plus rien a espérer là bas non plus, hésitante elle se tourna vers le festin des deux Kittins, son poignard tremblant dans sa main elle contempla horrifiée le sort de son père adoptif, alors dans son esprit, une voix venue de son passé lui cria ce quelle devait faire
« Cours Auriae ! Cours sans te retourner ! »
Et cest ce quelle fit, comme elle lavait fait auparavant, dans une autre vie, une autre ferme, une autre région, une autre attaque
La réfugiée
« Comment tappels tu ? »
La jeune tryker observa son interlocuteur, immense et fort comme un buf, dailleurs son nom était le fort. Le ranger répéta sa question agacé
« Comment tappels tu ? »
Saisissant son courage a deux main elle se campa bien droite devant la force de la nature et répondit
« Auriae. »
« Auriae comment ? »
Un léger hésitement
« Auriae cest tout Msieur. »
Hochant la tête il consigna le prénom
« Quel age as-tu ? »
Légèrement troublée elle baissa les yeux sur ces doigts et tenta de compter
« Dix
Euh.. Douze.. Vingt trois
Quinze
»
Soupirant lhomin écrivit sur son cahier
« Je vois
On va dire inconnu
Dou viens tu ? »
Dun geste elle indiqua une direction vers le nord est
« De la bas. Après leau »
Haussant un sourcil lhomin murmura
« Je suis pas sortit moi avec un de la bas après leau
Bon je consigne inconnu pour ça aussi. »
La tryker impressionnée par la taille de son interlocuteur, némit pas dobjection
« Tu veux faire quoi pour la communauté ? Ou plutôt que sais tu faire ? »
Auriae réfléchit un instant
« Chasser
Faire des trous pour trouver des choses
Me cacher et observer
Et me battre si on me voit»
Lhomin lui sourit
« Te battre ? Tu es forte ? »
Auriae opina et montra ces muscles, amenant un rire malicieux au colosse
« Oh oh ! Deux comme toi et on aura plus de soucis avec qui que ce soit. Bon, quelle religion, quelle appartenance ethnique, et quelle conviction ? »
La tryker fronça les sourcils et réfléchit
« Euh
Comme vous ? »
Eclatant dun rire sonore, le ranger essuya une larme
« Aucunes donc ? »
« Oui Msieur »
Souriant il répliqua
« Si tous pouvaient être comme toi on auraient pas perdu la guerre ! Jen suis sur ! Et on ne se battrait pas aux avants postes»
La jeune Tryker le regarda étonnée
« Quelle guerre ? »
Le colosse sidéré faillit en lâcher ces armes, avant de lui montrer dun geste brusque le camp en la dévisageant
« Bienvenue
Et pas de grabuge, sinon gare»
Auriae savança dans le camp bruyant de cris joyeux et de chalands aux étales colorés, elle sapprocha dun étale et demanda une pomme quelle troqua contre un morceau de cuir de butoc et poursuivit sa route, le regard émerveillé elle vit passer des mages a lallure fière parlant de choses incompréhensibles, des marchands pressés a la voix portante vantant leurs marchandises, des couturiers aux belles étoffes transformaient un simple drap en une robe exquise, elle vit assis a des tables des mineurs et des chasseurs a laspect rude qui parlaient dendroits magiques ou des richesses incommensurables attendaient les plus aventureux ainsi que les courageux. Un instant dinattention et elle faillit se faire renverser par une de ces caravanes encadrées de guerriers couturés de balafres, armés de sabres impressionnants montés sur détrange bêtes, qui reliais les avant postes frontalier et les refuges pour amener nourriture et choses utiles.
Légèrement grisée par toute cette foule bigarrée, contenant plus de races quelle nen avait jamais vu, elle savança vers une sorte de guichet
« Eyh ! Toi jeune fille ! Viens voir par ici »
La tryker regarda la femme qui linterpellait
« Oui Mdame ? »
Daspect fier, la Taris la regarda dun air approbateur
« Tu sais te battre il me semble? On a besoin de mercenaires. »
« Mercenaires ? »
Lhomine soupira
« Oui je te demande des choses et tu les exécutes, en contrepartie je te donne des objets ou autre je peux tapprendre a faire ce que tu désires dans le camp »
Auriae réfléchit
« Je pourrais tuer des Kittins ? Et avoir une belle épée comme eux ? désigne les guerriers de la caravane»
Devant sa question naïve lhomine sourit
« Peut être
Quand tu seras prête, tu veux protéger les frontières on dirait ?»
Opinant Auriae croqua dans sa pomme
« Oui Mdame »
Souriante la guerrière lui tapota lépaule
« Dans un premier temps, je vais tapprendre a te battre alors, après tu pourras toujours rejoindre une confrérie sur le continent, on ma dit que les libres frontaliers recrutaient, ils sont pas mal et je pourrais soutenir ta candidature. Quen dis-tu ? »
Auriae sourit et sapprocha
« Que dois-je faire Mdame ? »
Juste quelques mots
Juste une parole et une nouvelle vie soffrait a elle, encore une fois elle avait survécut, encore une fois les Kittins lui avaient tout prit mais elle allait découvrir le monde et combattre les Kittins là ou ils seraient se promit elle, elle redonnerait cet espoir quelle navais jamais eu aux autres, quelle que soit leurs races, quils soient grand petits ou moins petits, lespoir de vivre en paix comme ici.
Une petite barbare
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Une petite barbare
Le colosse sapprocha du petit campement dAuriaë, rien ne semblait agiter cet endroit, tout le camp semblait intégré au paysage, laissant une impression de paix dans lendroit, comme si rien ny personne ne vivait ici. Levant les yeux il aperçut la jeune Tryker sur sa branche coutumière, en grande concentration sur un morceau de cuir ou ces doigts malhabile reproduisaient les lettres quil lui avait apprises la veille. Elle leva la tète et huma lair, puis sauta au bas de larbre et disparu derrière avant de réapparaitre cherchant qui saventurait aux abords de son camp, le ranger sapprocha et fit un peut de bruit de manière a ce quelle le repère, il avait déjà gouté a la morsure de la Tryker et ne tenait pas spécialement a retenter lexpérience.
Auriae laperçu et lui adressa un signe de la main, le ranger nota que comme dhabitude elle était noire de terre, il avait trouvé ça étrange auparavant, aussi lavait il un jour espionnée pour savoir ce quelle pouvait bien fabriquer derrière cet arbre pour en ressortir invariablement les mains terreuses. Il grimaça au souvenir de la morsure quil avait récolté ce jour là et sourit en se disant quelle gardait bien ces secrets
« Salutations fille du vent. »
« Bonjour Msieur le ranger ! Tu va bien aujourdhui ? »
Elle savança et laccueillit les bras ouvert, comme a son habitude. Souriant le Ranger opina et sassit auprès du feu
« Oui Auriae, alors ces lettres ? Elles avancent ? »
Auriae lui sourit, signe des nombreuses questions quelle allait poser, il esquissa un sourire au souvenir de toutes ces questions, les mêmes quune enfant de trois quatre ans pose a lage de conscience. Pourquoi le soleil se lève, pourquoi les Botoc ne mangent pas de viande, pourquoi lherbe est verte, pourquoi le corps bouge quand on le lui demande ? Autant de questions qui lavait décidé à lui interdire tous départs pour le continent, elle nétait pas prête, pas encore.
« Oui, mais jai une question ? Pourquoi le vent souffle la nuit ? Il ne dort jamais ? »
Lâchant un rire le colosse réfléchit un instant
« Le vent nest jamais fatigué, car il est le vent, cest peut être pourquoi on vous a appelés les filles et fils du vent vous les trykers »
Auriae sourit
« Mais la nuit on dort nous hihihihi. »
Le Ranger prit un instant avant de répartir
« Mmmmh Vent de nuit gros ennuis, en général il annonce la pluie, ou la fureur de la nature qui couve »
La tryker le regarda un instant et se mit a murmurer
« Vent de nuit »
Le ranger reporta son attention sur la Tryker.
« Oui, un vieux proverbe. Les mots ne te plaisent pas ? »
Sans répondre Auriae se leva et partit.
Assise devant le lac Auriae le contemplait sans le voir, elle se souvenait, le sang, les cris, la peur, les larmes, le bruit des os brisés, la chair mastiquée dans le hurlement des victimes, cette jeune Tryker qui lui montrait les bois, le petit village en flamme. Lentement par bride les choses lui revenaient en mémoire, jusqu'à ce mot quelle naimait pas. Guerre.
Sa tête lui faisait mal, trop de choses y réapparaissaient, comme si on lui avait mit les souvenirs dune autre dedans et que tout sois trop petit pour tout contenir.
Un autre morceau de cuir rejoignit les autres, lécriture qui sy étalait a présent était légère et ronde, belle a ces yeux, trop pour les mots quelle faisait danser sur le cuir, voilà de nombreux jours quelle était partie, abandonnant son camp derrière elle, elle avait fui les images, mais ou quelle aille elles la rattrapait et sinsinuaient en elle comme de lacide, brûlantes dans sa tête des concepts, des choses, des connaissances quelle avait oubliées refaisait surface, alors pour les chasser elle les écrivait, pensant quune fois emprisonnée sur le papier elle ne lui ferais plus de mal. Elle laissa échapper un gémissement et se coucha sur le flanc en fermant les yeux et sendormie.
Le rêve se poursuivait, la jeune Tryker lui montrait le bois en lui hurlant de courir, elle pleurait, un cri couvrait la fin de sa phrase, puis Auriae se mettait à courir.
Auriae se sentait étrangère dans cette scène, se contentant dobserver ce qui se déroulait sans pouvoir faire autre chose
Auriae laperçu et lui adressa un signe de la main, le ranger nota que comme dhabitude elle était noire de terre, il avait trouvé ça étrange auparavant, aussi lavait il un jour espionnée pour savoir ce quelle pouvait bien fabriquer derrière cet arbre pour en ressortir invariablement les mains terreuses. Il grimaça au souvenir de la morsure quil avait récolté ce jour là et sourit en se disant quelle gardait bien ces secrets
« Salutations fille du vent. »
« Bonjour Msieur le ranger ! Tu va bien aujourdhui ? »
Elle savança et laccueillit les bras ouvert, comme a son habitude. Souriant le Ranger opina et sassit auprès du feu
« Oui Auriae, alors ces lettres ? Elles avancent ? »
Auriae lui sourit, signe des nombreuses questions quelle allait poser, il esquissa un sourire au souvenir de toutes ces questions, les mêmes quune enfant de trois quatre ans pose a lage de conscience. Pourquoi le soleil se lève, pourquoi les Botoc ne mangent pas de viande, pourquoi lherbe est verte, pourquoi le corps bouge quand on le lui demande ? Autant de questions qui lavait décidé à lui interdire tous départs pour le continent, elle nétait pas prête, pas encore.
« Oui, mais jai une question ? Pourquoi le vent souffle la nuit ? Il ne dort jamais ? »
Lâchant un rire le colosse réfléchit un instant
« Le vent nest jamais fatigué, car il est le vent, cest peut être pourquoi on vous a appelés les filles et fils du vent vous les trykers »
Auriae sourit
« Mais la nuit on dort nous hihihihi. »
Le Ranger prit un instant avant de répartir
« Mmmmh Vent de nuit gros ennuis, en général il annonce la pluie, ou la fureur de la nature qui couve »
La tryker le regarda un instant et se mit a murmurer
« Vent de nuit »
Le ranger reporta son attention sur la Tryker.
« Oui, un vieux proverbe. Les mots ne te plaisent pas ? »
Sans répondre Auriae se leva et partit.
Assise devant le lac Auriae le contemplait sans le voir, elle se souvenait, le sang, les cris, la peur, les larmes, le bruit des os brisés, la chair mastiquée dans le hurlement des victimes, cette jeune Tryker qui lui montrait les bois, le petit village en flamme. Lentement par bride les choses lui revenaient en mémoire, jusqu'à ce mot quelle naimait pas. Guerre.
Sa tête lui faisait mal, trop de choses y réapparaissaient, comme si on lui avait mit les souvenirs dune autre dedans et que tout sois trop petit pour tout contenir.
Un autre morceau de cuir rejoignit les autres, lécriture qui sy étalait a présent était légère et ronde, belle a ces yeux, trop pour les mots quelle faisait danser sur le cuir, voilà de nombreux jours quelle était partie, abandonnant son camp derrière elle, elle avait fui les images, mais ou quelle aille elles la rattrapait et sinsinuaient en elle comme de lacide, brûlantes dans sa tête des concepts, des choses, des connaissances quelle avait oubliées refaisait surface, alors pour les chasser elle les écrivait, pensant quune fois emprisonnée sur le papier elle ne lui ferais plus de mal. Elle laissa échapper un gémissement et se coucha sur le flanc en fermant les yeux et sendormie.
Le rêve se poursuivait, la jeune Tryker lui montrait le bois en lui hurlant de courir, elle pleurait, un cri couvrait la fin de sa phrase, puis Auriae se mettait à courir.
Auriae se sentait étrangère dans cette scène, se contentant dobserver ce qui se déroulait sans pouvoir faire autre chose
Re: Une petite barbare
La première fois quelle lavait vue, quelque chose attira son attention, un air familier. Son cur avait raté un battement, mais elle ne sut pas ce qui avait bien pu se passer, leurs regards saccrochèrent et ne se lâchèrent plus.
Auriae se retourna sur sa branche et observa la forme endormie a ces cotés, une touffe de cheveux dépassait de son foulard que ces mouvement avaient légèrement déplacé. Comment sa tête avait pu oublier, comment avait elle put ne pas remarquer, même taille, même façon dêtre, même malice.
Elle chercha, secoua ces souvenirs, rien ny fit, dun geste dhumeur elle planta sa dague dans lécorce de larbre.
Pourquoi narrivait elle jamais a trouvé les bons mots, pourquoi ne comprenait elle pas les choses comme ça ! Elle se haïssait de ne pas être normale, les libres lui avaient dit quelle létait, mais elle savait que cétait faux. Les autres connaissaient leur âge, savaient lire écrire et parler Elle cétait parfois, comme si des moments de lucidité, ou une autre personne faisait les gestes à sa place. La jeune tryker a ces côtés bougea, surement revivait elle son passé, Auriae en eut un léger sentiment de jalousie, ou était le sien ? Certaines choses émergeaient des ténèbres de son oubli, mais pas assez, tout comme elle connaissait la soif dapprendre, une autre émergeait, celle de savoir.
Elles avaient combattues ensembles cotes a cotes, la capitaine était venue les aider et même alors Auriae navait pu se détacher de sa compagne daventure, comme si quelque chose les maintenait liées, chaque combats lui apportèrent une sensation nouvelle, la peur.
La peur, oui mais différente des autres, elle navait pas peur parce quelle était en danger, ni parce que les kitins étaient proche, ces peurs là elle les connaissait, elle avait peur de ce qui pouvais arriver a la Tryker Ca elle ne connaissait pas, elle narrivait pas a comprendre.
Mais hier, lorsque la nuit fût tombée elles parlèrent ensemble, Auriae était curieuse a légard de Myumyu, savoir doù elle venait, qui elle était. Chose improbable, elle qui dordinaire ne sintéressait pas aux gens sauf au Capitaine était troublée par Myumyu...
« Je recherche ma sur »
Cette phrase eveilla un frisson en elle, quelque chose lui prit le cur et le fit battre plus vite, puis soudain tout lui revint en mémoire, le village en feu, cette jeune tryker qui lui hurlait de courir, le cri qui couvrait la fin de sa phrase, elle se concentra et le cri disparu
« Cours Auriae !! Court sans te retourner grande sur »
Le visage de la jeune Tryker de son rêve lui revint en mémoire, débarrassé du flou du passé, ce visage quà présent elle contemplait
« Elle sappel Auriae Vent de nuit. »
Les sentiments sélevèrent en elle, brusquement surgit du néant, ils lui arrachèrent un hoquet de surprise alors que lombre devenait jour dans son esprit, lenveloppant dans un écrin de douceur lamour éclata en elle, rugissante mélopée de bonheur qui frappèrent son esprit dans toute sa splendeur, son cur lui semblait prèt a exploser, les larmes se disputaient les rires sur son visage, milles choses frappaient en son cur sans quelle puisse donner un nom a toutes, peut préparée a ce genre de chose Auriae chancela sous lassaut, se raccrochant au bras de Myumyu elle la serra avec force.
Le colosse la vit approcher, a son grand soulagement, depuis longtemps elle nétait pas reparue ni a son camp ni ici, souriant il la salua chaleureusement et remarqua quelle semblait avoir pleuré.
« Bonjour a toi triste fille du vent, quel malheur te sont tombés dessus ? »
Elle se dressa devant lui sur la pointe des pieds et murmura
« Auriae Auriae Vent de nuit. Cest mon nom. »
Le colosse haussa un sourcil
« Il me semble avoir déjà entendu une jeune Tryker prononcer ce nom, es-tu sure de toi ? »
Elle opina
« Cest... Ma sur. Elle ma retrouvée. »
Le Ranger ne put que sourire quand Auriae lui sauta dans les bras pour y verser de sourds sanglots, quelque part la digue avait rompu, laissant couler son hominité dans ces veines, à présent, il le savait elle était prète.
« Raconte-moi »
Les jours, les nuits succédèrent, aux mots, aux larmes, à lespoir, alors quAuriae parlait, racontant pelle mêle ce qui était les morceaux de son passé, dune manière malhabile, anachronique et incomplète, elle se rendit compte quelle avait encore tant de chose à découvrir sur elle-même, sur le monde, sur tout ce qui lentourait, tant de curiosité, damour a donner, de joies a offir quelle se demanda si une vie lui suffirait.
Auriae se retourna sur sa branche et observa la forme endormie a ces cotés, une touffe de cheveux dépassait de son foulard que ces mouvement avaient légèrement déplacé. Comment sa tête avait pu oublier, comment avait elle put ne pas remarquer, même taille, même façon dêtre, même malice.
Elle chercha, secoua ces souvenirs, rien ny fit, dun geste dhumeur elle planta sa dague dans lécorce de larbre.
Pourquoi narrivait elle jamais a trouvé les bons mots, pourquoi ne comprenait elle pas les choses comme ça ! Elle se haïssait de ne pas être normale, les libres lui avaient dit quelle létait, mais elle savait que cétait faux. Les autres connaissaient leur âge, savaient lire écrire et parler Elle cétait parfois, comme si des moments de lucidité, ou une autre personne faisait les gestes à sa place. La jeune tryker a ces côtés bougea, surement revivait elle son passé, Auriae en eut un léger sentiment de jalousie, ou était le sien ? Certaines choses émergeaient des ténèbres de son oubli, mais pas assez, tout comme elle connaissait la soif dapprendre, une autre émergeait, celle de savoir.
Elles avaient combattues ensembles cotes a cotes, la capitaine était venue les aider et même alors Auriae navait pu se détacher de sa compagne daventure, comme si quelque chose les maintenait liées, chaque combats lui apportèrent une sensation nouvelle, la peur.
La peur, oui mais différente des autres, elle navait pas peur parce quelle était en danger, ni parce que les kitins étaient proche, ces peurs là elle les connaissait, elle avait peur de ce qui pouvais arriver a la Tryker Ca elle ne connaissait pas, elle narrivait pas a comprendre.
Mais hier, lorsque la nuit fût tombée elles parlèrent ensemble, Auriae était curieuse a légard de Myumyu, savoir doù elle venait, qui elle était. Chose improbable, elle qui dordinaire ne sintéressait pas aux gens sauf au Capitaine était troublée par Myumyu...
« Je recherche ma sur »
Cette phrase eveilla un frisson en elle, quelque chose lui prit le cur et le fit battre plus vite, puis soudain tout lui revint en mémoire, le village en feu, cette jeune tryker qui lui hurlait de courir, le cri qui couvrait la fin de sa phrase, elle se concentra et le cri disparu
« Cours Auriae !! Court sans te retourner grande sur »
Le visage de la jeune Tryker de son rêve lui revint en mémoire, débarrassé du flou du passé, ce visage quà présent elle contemplait
« Elle sappel Auriae Vent de nuit. »
Les sentiments sélevèrent en elle, brusquement surgit du néant, ils lui arrachèrent un hoquet de surprise alors que lombre devenait jour dans son esprit, lenveloppant dans un écrin de douceur lamour éclata en elle, rugissante mélopée de bonheur qui frappèrent son esprit dans toute sa splendeur, son cur lui semblait prèt a exploser, les larmes se disputaient les rires sur son visage, milles choses frappaient en son cur sans quelle puisse donner un nom a toutes, peut préparée a ce genre de chose Auriae chancela sous lassaut, se raccrochant au bras de Myumyu elle la serra avec force.
Le colosse la vit approcher, a son grand soulagement, depuis longtemps elle nétait pas reparue ni a son camp ni ici, souriant il la salua chaleureusement et remarqua quelle semblait avoir pleuré.
« Bonjour a toi triste fille du vent, quel malheur te sont tombés dessus ? »
Elle se dressa devant lui sur la pointe des pieds et murmura
« Auriae Auriae Vent de nuit. Cest mon nom. »
Le colosse haussa un sourcil
« Il me semble avoir déjà entendu une jeune Tryker prononcer ce nom, es-tu sure de toi ? »
Elle opina
« Cest... Ma sur. Elle ma retrouvée. »
Le Ranger ne put que sourire quand Auriae lui sauta dans les bras pour y verser de sourds sanglots, quelque part la digue avait rompu, laissant couler son hominité dans ces veines, à présent, il le savait elle était prète.
« Raconte-moi »
Les jours, les nuits succédèrent, aux mots, aux larmes, à lespoir, alors quAuriae parlait, racontant pelle mêle ce qui était les morceaux de son passé, dune manière malhabile, anachronique et incomplète, elle se rendit compte quelle avait encore tant de chose à découvrir sur elle-même, sur le monde, sur tout ce qui lentourait, tant de curiosité, damour a donner, de joies a offir quelle se demanda si une vie lui suffirait.
Re: Une petite barbare
« Myu ! faut quon tue la chef des.. Scholc
Locho
Des méchant quaiment la goo »
Sa sur opina de la tête et commença a courir dune foulée longue et souple en direction du lac. Arrivées près du village de Trykers rebelles, Auriae partie en éclaireuse comme a son habitude, elle observa et repéra lennemi avant de revenir vers sa sur
« Sont balaises ceux den face, ils sont en groupe de quatre et patrouillent le camps, mais lchef il est isolé. »
Myu réfléchit un instant
« On se glisse sur les abords et on le tue vite fait avant que les aut y rappliquent dacc ? »
Auriae lui sourit et disparue sur la gauche
Quelques minutes plus tard des cris sélevèrent du camps rebelle alors que les deux jeunes Trykers se faisait la belle discrètement, sur la route du retour elles croisèrent un guerrier, ce dernier les héla, dun regard elle se concertèrent et sapprochèrent, comme dhabitude Auriae entama la conversation
« Salut msieur ! Tes qui ? »
Lhomin un peut décontenancé par le coté direct de la Tryker, les observa
« Madiannaraux ! Guerrier de mon état, faucheur de kitins, faiseur de veuves, et protecteur dAtys la belle ! Pour vous servir »
Auriae lobserva avec de grands yeux écarquillés
« Euh Mad.. Madia.. Machin tout court ça suffirait ? »
Myu éclata de rire tandis que la posture héroïque du colosse bardé dans son armure de guerre en prenait un coup derrière les oreilles
« Ben Si vous voulez »
Souriante Auriae lui fit une révérence maladroite.
« Enchantée machin je suis Auriae Vent de nuit et voici ma sur, Myumyu, mais on lappel tous Myu pasque Myumyu cest deux fois la meme chose et Myu cest plus court daccord ? »
Lhomin la regardait médusé tandis que Myu pleurait de rire, Auriae continua un instant son babillage
« On peut taider a quoi alors ? »
Lhomin se ressaisit et leur expliqua quil souhaitait tuer une créature énorme et terrible qui hantait lîle du lac apportant mort et désolation au malheureux aventuriers du coin, rapidement la curiosité et lintrépidité des deux jeunes Trykers les virent partir en direction de lîle, le guerrier sur les talons, soufflant comme un buf dans son armure lourde et baignant dans ces explications.
« Bon alors je vous explique, moi je charge et lune de vous soigne, puis vous vous . »
Machin neu pas le temps den dire plus les deux sur le laissèrent planté là, courant et hurlant elle chargèrent la grosse bête noire qui puait le Kitin crevé comme la nommait Auriae.
Arrachant son épée de la carcasse de la bestiole en tirant la langue sous leffort, Auriae laissa le guerrier dépecer la bestiole et elle se dirigea vers la lac pour se laver du sang noirâtre et collant de la créature.
Un cri lalerta, en vitesse elle sortit du lac pour contempler sa sur qui gisait sur le sol, le guerrier campé au dessus delle. Un flot de colère se déversa en elle, tandis quune fureur vengeresse la vivifiait malgré la rudesse de son dernier combat.
« Tu touches pas ma sur espèce Rendor mal lavé !!! »
Dans un hurlement et une avalanche de coup elle sauta telle une furie sur machin, malgré toute son expertise du combat qui consistait a cogner le plus fort possible et rapidement, le combat fut vite expédié, Auriae mordit la poussière en quelques coups précis, rejoignant sa sur.
Quelques heures sécoulèrent avant quune bonne âme de prêtre ne décide de soigner les deux Trykers agonisantes sur le bord du lac, ce dernier après leur avoir prodigué moult soins, leur expliqua quune mission lamenait a devoir tuer la nouvelle chef qui avait prit la tête des bandits, comprenant que leur mission qui certes avait été un succès, nen navait en somme servit a rien, elle décidèrent dépauler le prêtre de Jena pour le remercier de son aide et en même temps faire bonne mesure.
Il les avertis quil avait déjà un compagnon, quand elle le virent ledit compagnon, elle se mirent a crier de surprise a lunissons, Auriae un peut plus agressive que sa sur se mit a hurler
« Machin!!! Je vais le tuer!!! Le massacrer! Le réduire en bouillie! »
Une Auriae furieuse jetait un regard assassin au guerrier qui les avaient si rudement envoyer mordre la poussière sans raison apparente
« Euh Ecoutez on peut ptêtre en discuter comme des gens civilisés.. Après notre aventure autour dune chope? »
Myu commençait déjà a approcher du spadassin dun air déterminé, lorsque sa sur la retint
« Attend petite soeur Il a raison on doit dabord aider notre sauveur. »
Se retournant vers machin elle lobserva avec un grand sourire plein de dents
« On fait la trêve jusqu'à ce quon ai cogner lautre, après on te tuera dacc ? »
Le guerrier visiblement déboussolé ne su quoi répondre mais lui retourna un regard sur de lui style je vais te pulvériser du plus bel effet, néanmoins leffet laissa Auriae plutôt stoïque
« Et tu fais pas la ruse sinon.. Sinon .. Jappel mon père et y va te mettre une correction dans la tronche ! »
Du coup le guerrier se mit a rire
« Et cest qui ton père ? »
Auriae bomba fièrement le torse
« Mon père cest le mieux fort ! Y sappelle Urghoth et quand jserais grande, moi aussi jserais une Urghoth ! »
Myu opina de la tête de manière énergique devant le nez de Machin qui commençait vraiment a se poser des questions sur la santé mentale des deux Trykette
« Ouai son père y va vnir tcogner si tu nous embêtes et que tu nous laisses pas te tuer ! »
Médusé le guerrier les regardaient dun air vraiment alarmé
« Euh Vous êtes pas surs a la base ? »
Auriae et Myu se regardèrent
« Ben si pourquoi ? »
Le bourrin se gratta la tête
« Ben cest quen général quand on est sur on a le même père . »
Auriae leva la tête dun air fier
« Oui ! Mon père il est général ! Comment tu sais ? Tu le connais ? »
Le guerrier abandonna la partie et se dirigea vers le camp rebelle en marmonnant un réponse ou le mot tarées et folles revint assez souvent, sur ces talons le prêtre trottinait lui murmurant de ne pas le laisser seul avec les deux teignes complètement mazoutées qui traînaient derrière eux
« Tu crois quils parlent de nous ? »
Auriae regarda sa sur en souriant malicieusement
« Ouai ! Y Sont jaloux, Xiang y ma dit quon commençaient a être vachement connues toutes les deux »
Myu sarrêta et observa sa sur
« Ca veux dire quoi vachement ? »
Auriae sarrêta a sont tour et se mit a réfléchir a la question
« Ben cest Pareil quun Botoc, mais en plus gros Ca doit vouloir dire que comme on fait de grosses choses importantes, on est grossement connues. »
Myu réfléchit a son tour
« A ouai quand même Mais cest qui Urghoth ?»
« Mon père adoptif pardi ! Et le tient puisque tes ma sur ! »
Myu sourit
« Alors on a un nouveau papa ? »
Auriae lui rendit son sourire
« Ben, reste plus qua le lui dire, mais ça cest pas très important, juste une broutille, je suis sure quil sera content. Au moins on a un papa maintenant et pas nimporte lequel! On est comme tout le monde, on a un père, faudra quon se trouve une maman mais ça presse pas jai pas faim pour le moment, mais faudra quand même penser a marier notre père pour en avoir une comme ça on fera dune pierre trois coups, on va avoir une famille avec des parents, des oncles, des tante et des cousins»
« cest quoi des cousins ? »
Auriae éclata de rire
« Cest comme des frères, sauf quon peut les cogner sans se cacher »
« Ah daccord, cest bien les cousins Cest qui notre déesse déjà ? Jena ? »
Auriae leva les yeux au ciel en se frappant le front
«Non !! La Capitaine ! Ralalalala faut te ldire combien de fois ? Suffit dprier et elle vient elle, pas comme lautbonne a rien pfff Mais nous en plus on de la chance on en a plein de dieux ! La Capitaine, Le Commandant Mais rappel toi quon doit aimer les Kamis et les Karavan si tu veux quon sois toutes les deux des libres frontalières et avoir tout ça »
Sa sur la regarda compréhensive, puis posa la question qui la tarabiscotait
« Ouha !! Mais alors !!! Papa il est dieu lui aussi ? Puisquil est général. »
Auriae se retourna dun bloc
« Ah ben oui Jy avais pas pensé a ça »
Sautillant sur place Myu la regarda en souriant
« Donc nous on est quoi ? »
Auriae prit un instant
« Ben on est des Trykers Mais comme notre père adoptif cest un dieu on est des demi Trykers adoptifs de dieu Ou des dieux demi Trykers adoptifs »
Myu la regarda un peut perplexe
« Cest grossement compliqué là non ? »
« Ouai quand même Bon on va dire que la capitaine cest notre déesse et que le reste y sont normaux, ce sera plus simple et on aura des tontons en plus. »
Après avoir établit qui serait qui dans leurs entourage, les deux Trykers se dirigèrent vers la camp ou avaient disparus leurs compagnons, le prêtre gisait déjà au sol, tandis que le guerrier commençait a faiblir, les appelant a laide même si visiblement elles lignorait royalement, continuant de discuter tranquillement pour cette fois mettre en place un plan infaillible de contre attaque fulgurante, bref des phrases avec des jolis mots qui voulaient rien dire.
« Tiens le prêtre a lair dans un sale état. »
Myu opina, et regarda le guerrier courir dans leur direction.
« Machin a dû vouloir les attaquer de front. »
Passant a coté delles en courant comme un dératé le guerrier se mit a hurler
« AIDEEEEZZZZ MOIIIIIIIIII »
Auriae le regarda passer, ces ennemis au fesses, et commenta dun air détaché
« Il court vite quand même »
Sa sur opina dun air sérieux en le regardant a nouveau passer a coté delles en hurlant de plus belle
« Pitié AIDEZ MOI !!!»
« On fait quoi on laide Auri ? »
« Hein ? Mmm.. Lui ? Non, on va aider le prêtre pendant quil sert dappât coureur, un peut comme a la pêche sauf que là on a pas de ligne, viens on va soigner lautre, en plus Machin a déjà bien correctionner la chef, une fois que le prêtre sera remit, il restera plus qua lachever Myu la regarda dun air interrogateur
« Qui Machin ? »
« Non la chef des rebelles»
Après avoir définis les priorités dordre pratique entre elles, elles donnèrent quelques soins au prêtre qui fût vite remit, faut dire que lélixir de vermines et de vers mangeurs de chair pourrie eu tôt fait de laider a marcher et elles laidèrent a achever la chef, puis achevèrent aussi Machin a grands coups dépées, une fois ce dernier bien sagement assommé a coté de la chef rebelle, elle attendirent patiemment que le prêtre identifie la nouvelle chef pour aller faire son rapport au Kamis, mais quand il vit le guerrier il eut une curieuse réaction
« Mais Mais Vous êtes folles ! Pourquoi vous lavez cogner a mort !!! Vous approchez pas espèce de tarées !! Je suis un puissant mage ! Je peux vous anéantir rien quen soufflant du feu avec les doigts»
Auriae le regarda étonnée, visiblement respectueuse des grands pouvoirs du prêtre-magicien-guerrier-pas commode qui respirait par les doigts, et recula a distance conséquente
« faut pas ténerver Msieur On avait dit quon faisait la trêve jusqu'à ce quon tue lautre fille de Yubo et quaprès on le cognerait, voilà, cest fait maintenant on est quittes. Bon cest pas tout, mais je vais devoir vous laisser moi »
Myu sourit au prêtre
« Pareil , ce fait tard là Et pis jai faim »
Auriae et Myu s éloignèrent tranquillement laissant le prêtre a moitié hystérique soigner le brave machin si peut reconnaissant, mais qui avait apprit a ces dépends quon ne frappe pas les Trykers impunément Surtout ces deux là en particulier. Elles ne surent jamais si il retiendrait la leçon car une horde de Rebelles, furieux de voir leur chef morte encore une fois se jetèrent sur les deux infortunés. De loin, assise sur une branche darbre, elles contemplaient le combat en mangeant, du moins si on pouvait appeler la déculotté quils recevaient un combat , Auriae plucha une pomme et la tendit a sa sur, discutant dun ton badin
« Faut dire que cest pas un endroit pour discuter, les abords du camp rebelle »
Opinant Myu lui en tendit une moitié et dévora lautre
« Fais fur, faut eftre fou four faire caufette fans fe fenre denfroit »
« Je crois quil a mentit quand même, je vois pas ces doigts souffler du feu »
Opinant distraitement Myu reporta son attention sur le combat qui devenait sporadique
« Les lanceurs de sorts faut toujours quils en rajoutent aussi, moi jai jamais vu dhomins respirer ou souffler par les doigts »
Avalant sa dernière part, Myu observa sa sur et sétendit pour dormir, Auriae la borda dans ces couvertures
« Douce nuit petite sur »
Elles sétreignirent et Auriae regagna sa branche un peut plus haut
« Douce nuit grande sur »
Sa sur opina de la tête et commença a courir dune foulée longue et souple en direction du lac. Arrivées près du village de Trykers rebelles, Auriae partie en éclaireuse comme a son habitude, elle observa et repéra lennemi avant de revenir vers sa sur
« Sont balaises ceux den face, ils sont en groupe de quatre et patrouillent le camps, mais lchef il est isolé. »
Myu réfléchit un instant
« On se glisse sur les abords et on le tue vite fait avant que les aut y rappliquent dacc ? »
Auriae lui sourit et disparue sur la gauche
Quelques minutes plus tard des cris sélevèrent du camps rebelle alors que les deux jeunes Trykers se faisait la belle discrètement, sur la route du retour elles croisèrent un guerrier, ce dernier les héla, dun regard elle se concertèrent et sapprochèrent, comme dhabitude Auriae entama la conversation
« Salut msieur ! Tes qui ? »
Lhomin un peut décontenancé par le coté direct de la Tryker, les observa
« Madiannaraux ! Guerrier de mon état, faucheur de kitins, faiseur de veuves, et protecteur dAtys la belle ! Pour vous servir »
Auriae lobserva avec de grands yeux écarquillés
« Euh Mad.. Madia.. Machin tout court ça suffirait ? »
Myu éclata de rire tandis que la posture héroïque du colosse bardé dans son armure de guerre en prenait un coup derrière les oreilles
« Ben Si vous voulez »
Souriante Auriae lui fit une révérence maladroite.
« Enchantée machin je suis Auriae Vent de nuit et voici ma sur, Myumyu, mais on lappel tous Myu pasque Myumyu cest deux fois la meme chose et Myu cest plus court daccord ? »
Lhomin la regardait médusé tandis que Myu pleurait de rire, Auriae continua un instant son babillage
« On peut taider a quoi alors ? »
Lhomin se ressaisit et leur expliqua quil souhaitait tuer une créature énorme et terrible qui hantait lîle du lac apportant mort et désolation au malheureux aventuriers du coin, rapidement la curiosité et lintrépidité des deux jeunes Trykers les virent partir en direction de lîle, le guerrier sur les talons, soufflant comme un buf dans son armure lourde et baignant dans ces explications.
« Bon alors je vous explique, moi je charge et lune de vous soigne, puis vous vous . »
Machin neu pas le temps den dire plus les deux sur le laissèrent planté là, courant et hurlant elle chargèrent la grosse bête noire qui puait le Kitin crevé comme la nommait Auriae.
Arrachant son épée de la carcasse de la bestiole en tirant la langue sous leffort, Auriae laissa le guerrier dépecer la bestiole et elle se dirigea vers la lac pour se laver du sang noirâtre et collant de la créature.
Un cri lalerta, en vitesse elle sortit du lac pour contempler sa sur qui gisait sur le sol, le guerrier campé au dessus delle. Un flot de colère se déversa en elle, tandis quune fureur vengeresse la vivifiait malgré la rudesse de son dernier combat.
« Tu touches pas ma sur espèce Rendor mal lavé !!! »
Dans un hurlement et une avalanche de coup elle sauta telle une furie sur machin, malgré toute son expertise du combat qui consistait a cogner le plus fort possible et rapidement, le combat fut vite expédié, Auriae mordit la poussière en quelques coups précis, rejoignant sa sur.
Quelques heures sécoulèrent avant quune bonne âme de prêtre ne décide de soigner les deux Trykers agonisantes sur le bord du lac, ce dernier après leur avoir prodigué moult soins, leur expliqua quune mission lamenait a devoir tuer la nouvelle chef qui avait prit la tête des bandits, comprenant que leur mission qui certes avait été un succès, nen navait en somme servit a rien, elle décidèrent dépauler le prêtre de Jena pour le remercier de son aide et en même temps faire bonne mesure.
Il les avertis quil avait déjà un compagnon, quand elle le virent ledit compagnon, elle se mirent a crier de surprise a lunissons, Auriae un peut plus agressive que sa sur se mit a hurler
« Machin!!! Je vais le tuer!!! Le massacrer! Le réduire en bouillie! »
Une Auriae furieuse jetait un regard assassin au guerrier qui les avaient si rudement envoyer mordre la poussière sans raison apparente
« Euh Ecoutez on peut ptêtre en discuter comme des gens civilisés.. Après notre aventure autour dune chope? »
Myu commençait déjà a approcher du spadassin dun air déterminé, lorsque sa sur la retint
« Attend petite soeur Il a raison on doit dabord aider notre sauveur. »
Se retournant vers machin elle lobserva avec un grand sourire plein de dents
« On fait la trêve jusqu'à ce quon ai cogner lautre, après on te tuera dacc ? »
Le guerrier visiblement déboussolé ne su quoi répondre mais lui retourna un regard sur de lui style je vais te pulvériser du plus bel effet, néanmoins leffet laissa Auriae plutôt stoïque
« Et tu fais pas la ruse sinon.. Sinon .. Jappel mon père et y va te mettre une correction dans la tronche ! »
Du coup le guerrier se mit a rire
« Et cest qui ton père ? »
Auriae bomba fièrement le torse
« Mon père cest le mieux fort ! Y sappelle Urghoth et quand jserais grande, moi aussi jserais une Urghoth ! »
Myu opina de la tête de manière énergique devant le nez de Machin qui commençait vraiment a se poser des questions sur la santé mentale des deux Trykette
« Ouai son père y va vnir tcogner si tu nous embêtes et que tu nous laisses pas te tuer ! »
Médusé le guerrier les regardaient dun air vraiment alarmé
« Euh Vous êtes pas surs a la base ? »
Auriae et Myu se regardèrent
« Ben si pourquoi ? »
Le bourrin se gratta la tête
« Ben cest quen général quand on est sur on a le même père . »
Auriae leva la tête dun air fier
« Oui ! Mon père il est général ! Comment tu sais ? Tu le connais ? »
Le guerrier abandonna la partie et se dirigea vers le camp rebelle en marmonnant un réponse ou le mot tarées et folles revint assez souvent, sur ces talons le prêtre trottinait lui murmurant de ne pas le laisser seul avec les deux teignes complètement mazoutées qui traînaient derrière eux
« Tu crois quils parlent de nous ? »
Auriae regarda sa sur en souriant malicieusement
« Ouai ! Y Sont jaloux, Xiang y ma dit quon commençaient a être vachement connues toutes les deux »
Myu sarrêta et observa sa sur
« Ca veux dire quoi vachement ? »
Auriae sarrêta a sont tour et se mit a réfléchir a la question
« Ben cest Pareil quun Botoc, mais en plus gros Ca doit vouloir dire que comme on fait de grosses choses importantes, on est grossement connues. »
Myu réfléchit a son tour
« A ouai quand même Mais cest qui Urghoth ?»
« Mon père adoptif pardi ! Et le tient puisque tes ma sur ! »
Myu sourit
« Alors on a un nouveau papa ? »
Auriae lui rendit son sourire
« Ben, reste plus qua le lui dire, mais ça cest pas très important, juste une broutille, je suis sure quil sera content. Au moins on a un papa maintenant et pas nimporte lequel! On est comme tout le monde, on a un père, faudra quon se trouve une maman mais ça presse pas jai pas faim pour le moment, mais faudra quand même penser a marier notre père pour en avoir une comme ça on fera dune pierre trois coups, on va avoir une famille avec des parents, des oncles, des tante et des cousins»
« cest quoi des cousins ? »
Auriae éclata de rire
« Cest comme des frères, sauf quon peut les cogner sans se cacher »
« Ah daccord, cest bien les cousins Cest qui notre déesse déjà ? Jena ? »
Auriae leva les yeux au ciel en se frappant le front
«Non !! La Capitaine ! Ralalalala faut te ldire combien de fois ? Suffit dprier et elle vient elle, pas comme lautbonne a rien pfff Mais nous en plus on de la chance on en a plein de dieux ! La Capitaine, Le Commandant Mais rappel toi quon doit aimer les Kamis et les Karavan si tu veux quon sois toutes les deux des libres frontalières et avoir tout ça »
Sa sur la regarda compréhensive, puis posa la question qui la tarabiscotait
« Ouha !! Mais alors !!! Papa il est dieu lui aussi ? Puisquil est général. »
Auriae se retourna dun bloc
« Ah ben oui Jy avais pas pensé a ça »
Sautillant sur place Myu la regarda en souriant
« Donc nous on est quoi ? »
Auriae prit un instant
« Ben on est des Trykers Mais comme notre père adoptif cest un dieu on est des demi Trykers adoptifs de dieu Ou des dieux demi Trykers adoptifs »
Myu la regarda un peut perplexe
« Cest grossement compliqué là non ? »
« Ouai quand même Bon on va dire que la capitaine cest notre déesse et que le reste y sont normaux, ce sera plus simple et on aura des tontons en plus. »
Après avoir établit qui serait qui dans leurs entourage, les deux Trykers se dirigèrent vers la camp ou avaient disparus leurs compagnons, le prêtre gisait déjà au sol, tandis que le guerrier commençait a faiblir, les appelant a laide même si visiblement elles lignorait royalement, continuant de discuter tranquillement pour cette fois mettre en place un plan infaillible de contre attaque fulgurante, bref des phrases avec des jolis mots qui voulaient rien dire.
« Tiens le prêtre a lair dans un sale état. »
Myu opina, et regarda le guerrier courir dans leur direction.
« Machin a dû vouloir les attaquer de front. »
Passant a coté delles en courant comme un dératé le guerrier se mit a hurler
« AIDEEEEZZZZ MOIIIIIIIIII »
Auriae le regarda passer, ces ennemis au fesses, et commenta dun air détaché
« Il court vite quand même »
Sa sur opina dun air sérieux en le regardant a nouveau passer a coté delles en hurlant de plus belle
« Pitié AIDEZ MOI !!!»
« On fait quoi on laide Auri ? »
« Hein ? Mmm.. Lui ? Non, on va aider le prêtre pendant quil sert dappât coureur, un peut comme a la pêche sauf que là on a pas de ligne, viens on va soigner lautre, en plus Machin a déjà bien correctionner la chef, une fois que le prêtre sera remit, il restera plus qua lachever Myu la regarda dun air interrogateur
« Qui Machin ? »
« Non la chef des rebelles»
Après avoir définis les priorités dordre pratique entre elles, elles donnèrent quelques soins au prêtre qui fût vite remit, faut dire que lélixir de vermines et de vers mangeurs de chair pourrie eu tôt fait de laider a marcher et elles laidèrent a achever la chef, puis achevèrent aussi Machin a grands coups dépées, une fois ce dernier bien sagement assommé a coté de la chef rebelle, elle attendirent patiemment que le prêtre identifie la nouvelle chef pour aller faire son rapport au Kamis, mais quand il vit le guerrier il eut une curieuse réaction
« Mais Mais Vous êtes folles ! Pourquoi vous lavez cogner a mort !!! Vous approchez pas espèce de tarées !! Je suis un puissant mage ! Je peux vous anéantir rien quen soufflant du feu avec les doigts»
Auriae le regarda étonnée, visiblement respectueuse des grands pouvoirs du prêtre-magicien-guerrier-pas commode qui respirait par les doigts, et recula a distance conséquente
« faut pas ténerver Msieur On avait dit quon faisait la trêve jusqu'à ce quon tue lautre fille de Yubo et quaprès on le cognerait, voilà, cest fait maintenant on est quittes. Bon cest pas tout, mais je vais devoir vous laisser moi »
Myu sourit au prêtre
« Pareil , ce fait tard là Et pis jai faim »
Auriae et Myu s éloignèrent tranquillement laissant le prêtre a moitié hystérique soigner le brave machin si peut reconnaissant, mais qui avait apprit a ces dépends quon ne frappe pas les Trykers impunément Surtout ces deux là en particulier. Elles ne surent jamais si il retiendrait la leçon car une horde de Rebelles, furieux de voir leur chef morte encore une fois se jetèrent sur les deux infortunés. De loin, assise sur une branche darbre, elles contemplaient le combat en mangeant, du moins si on pouvait appeler la déculotté quils recevaient un combat , Auriae plucha une pomme et la tendit a sa sur, discutant dun ton badin
« Faut dire que cest pas un endroit pour discuter, les abords du camp rebelle »
Opinant Myu lui en tendit une moitié et dévora lautre
« Fais fur, faut eftre fou four faire caufette fans fe fenre denfroit »
« Je crois quil a mentit quand même, je vois pas ces doigts souffler du feu »
Opinant distraitement Myu reporta son attention sur le combat qui devenait sporadique
« Les lanceurs de sorts faut toujours quils en rajoutent aussi, moi jai jamais vu dhomins respirer ou souffler par les doigts »
Avalant sa dernière part, Myu observa sa sur et sétendit pour dormir, Auriae la borda dans ces couvertures
« Douce nuit petite sur »
Elles sétreignirent et Auriae regagna sa branche un peut plus haut
« Douce nuit grande sur »
Re: Une petite barbare
Ce matin là, sont premier geste fut de regarder la branche en dessous delle, elle était déserte de toute présence. Labsence, cette cruelle absence lui apprenait a composer le mot peine dans les arabesques de que le ciel dessinait a son visage, en milles larmes de pluies. La ruisselante musique dune averse de printemps écrivait sa tristesse dans la petite aube blême qui se levait, cette tristesse quelle ne savait pas conter avec les mots, douce lune les mots
Comme ils pouvaient faire mal lorsquils sarmaient de regrets, de honte et de culpabilité, comme les gestes pouvaient sanctionner si durement ces paroles qui avait été si facilement dites sous le coup de la colère... Seul le silence répondit a ces pensées, et toujours sont cur chantait la mélancolie de sa solitude, assise sur sa branche, la tête sur ces genoux, elle restait là a ne rien faire, juste consciente de ce vide immense qui doucement morcelait son âme dans toute la beauté de lagonie que lui infligeaient ces regrets, elle contempla le soleil sélever puis disparaître dans un sanglant crépuscule, restant là sans même voir la beauté de ce nouveau jour qui a peine né lui semblait sempresser de mourir dans les sombres plis du manteau de la nuit, elle attendit son retour en vain, mais malgré tout elle resta là, refusant de quitter son arbre
Elle lattendrait, oui tant quil le faudrait, mais elle lattendrait.
Larmes après larmes, un nouveau jour sécoula, les rangers étaient passés de nombreuse fois sous son arbre, comme a leurs habitudes ils étaient venus la voir, pour parler ou commercer, mais seul le silence avait répondu a leurs appels. Sur son arbre, invisible a tous, poussaient les fruits de son chagrin. Sur son arbre il y avait la solitude et les regrets mais toujours ce vide ou les rires de sa sur sestompaient peut a peut dans loubli, remplacés par la peine quelle lui avait infligé.
Elle écouta le vent chanter la chanson de la mélancolie longtemps, douce symphonie qui embaumait son cur dun espoir teinté de nostalgie, puis un matin elle regarda devant elle, limmensité du monde, inconnu de son cur, de son âme,. Lentement la pluie cessa de tomber, les nuages restèrent a planer au dessus de son monde séffilochants peut a peut, un matin une pensée lui traversa lesprit, malgré les nuages, le soleil brillait au dessus delle, astre flamboyant représentant la renaissance. Accepter ces erreurs, apprendre de celle ci et continuer a sélever, au dessus de tout, de ces obstacles, aller plus loin toujours, tomber mais se relever, être forte pour deux
Elle sauta au bas de son arbre et se dirigea dans la direction prise par sa sur quelques jours plus tôt, a présent ces pas étaient légers, un oiseau lâcha une trille, elle sentit la vie vivifier son esprit, comme dans un rêve elle prit le chemin avec certitude, a présent ces pensées se lavaient de lamertume qui lavait souillé ces derniers jours, continuer tout droit, la ou le soleil se lève, un instant plus tard le renouveau séveilla a sa conscience, pourquoi pleurer ? Hier était mort et demain était si loin, pourquoi se laisser aller a la torpeur dune trompeuse tristesse alors quil lui suffisait de la retrouver, de la serrer contre son cur et doublier, de pardonner. Longtemps elle marcha, errant dailleurs en ailleurs avant de trouver ce quelle cherchait au détour dune paysage. La lune détourna le regard ce soir là, les nuages les couvrirent de leurs ombres nocturnes avec pudeur, pas de mots, pas de bruits, simplement des regards perdu dans labîme insondable de leurs yeux clairs, pas de paroles, ou de murmures inutiles juste des souffles courts emplis de larmes de bonheur, comme deux mains qui se joignent, comme deux curs battants en rythme, deux moitiés de cercle, elles se serrèrent contre leurs curs, se pardonnèrent leurs mots, leurs coups, avec juste comme témoin le vent qui emportait dans ces ailes lamour de deux sur qui se retrouvaient .
Les rangers revinrent souvent, avant de se décider de monter voir pour constater quelle était partie, au début ça ne les inquiéta pas, elle partait parfois de longs jours sans revenir. Au début ils en rirent, mais les rires sont comme les joies, ils vont et viennent puis un jour e retirent a jamais, Auriae était comme un rire, éphémère et légère comme un sourire, aussi au bout dun temps ils nen rirent plus et sinquiétèrent. Ils la cherchèrent, de partout, arbres, buissons, puis toute la contrée pour finir par se dire quelle sen était allé quelque part loin dici, peut être avait elle traversé les mers ? cétait elle aventurée sur le continent ? avait elle défier un Kitin de trop ? peut être sa témérité naturelle lavait elle emmenée trop loin cette fois si. Souvent les ranger parlaient des disparus et du silence quil amène dans leur départ Toujours est il quun petit tas de terre et quelques rite furent leurs derniers adieux.
Xian le fort se prit a penser a sa tache, a lodeur du sang quil avait limpression davoir sur les mains lorsquil retrouvait leurs cadavres, même si ils savaient se défendre et nétait pas des tendres, les Ranger parfois versaient une larme éphémère comme toutes ces vies fauchées, luttes après luttes, sans même savoir qui commandait a lamour de sauver une vie perdue dans limmensité de la multitude, vaillants inlassablement ils continuaient leur travail, rassembler et veiller sur les réfugiés .
Larmes après larmes, un nouveau jour sécoula, les rangers étaient passés de nombreuse fois sous son arbre, comme a leurs habitudes ils étaient venus la voir, pour parler ou commercer, mais seul le silence avait répondu a leurs appels. Sur son arbre, invisible a tous, poussaient les fruits de son chagrin. Sur son arbre il y avait la solitude et les regrets mais toujours ce vide ou les rires de sa sur sestompaient peut a peut dans loubli, remplacés par la peine quelle lui avait infligé.
Elle écouta le vent chanter la chanson de la mélancolie longtemps, douce symphonie qui embaumait son cur dun espoir teinté de nostalgie, puis un matin elle regarda devant elle, limmensité du monde, inconnu de son cur, de son âme,. Lentement la pluie cessa de tomber, les nuages restèrent a planer au dessus de son monde séffilochants peut a peut, un matin une pensée lui traversa lesprit, malgré les nuages, le soleil brillait au dessus delle, astre flamboyant représentant la renaissance. Accepter ces erreurs, apprendre de celle ci et continuer a sélever, au dessus de tout, de ces obstacles, aller plus loin toujours, tomber mais se relever, être forte pour deux
Elle sauta au bas de son arbre et se dirigea dans la direction prise par sa sur quelques jours plus tôt, a présent ces pas étaient légers, un oiseau lâcha une trille, elle sentit la vie vivifier son esprit, comme dans un rêve elle prit le chemin avec certitude, a présent ces pensées se lavaient de lamertume qui lavait souillé ces derniers jours, continuer tout droit, la ou le soleil se lève, un instant plus tard le renouveau séveilla a sa conscience, pourquoi pleurer ? Hier était mort et demain était si loin, pourquoi se laisser aller a la torpeur dune trompeuse tristesse alors quil lui suffisait de la retrouver, de la serrer contre son cur et doublier, de pardonner. Longtemps elle marcha, errant dailleurs en ailleurs avant de trouver ce quelle cherchait au détour dune paysage. La lune détourna le regard ce soir là, les nuages les couvrirent de leurs ombres nocturnes avec pudeur, pas de mots, pas de bruits, simplement des regards perdu dans labîme insondable de leurs yeux clairs, pas de paroles, ou de murmures inutiles juste des souffles courts emplis de larmes de bonheur, comme deux mains qui se joignent, comme deux curs battants en rythme, deux moitiés de cercle, elles se serrèrent contre leurs curs, se pardonnèrent leurs mots, leurs coups, avec juste comme témoin le vent qui emportait dans ces ailes lamour de deux sur qui se retrouvaient .
Les rangers revinrent souvent, avant de se décider de monter voir pour constater quelle était partie, au début ça ne les inquiéta pas, elle partait parfois de longs jours sans revenir. Au début ils en rirent, mais les rires sont comme les joies, ils vont et viennent puis un jour e retirent a jamais, Auriae était comme un rire, éphémère et légère comme un sourire, aussi au bout dun temps ils nen rirent plus et sinquiétèrent. Ils la cherchèrent, de partout, arbres, buissons, puis toute la contrée pour finir par se dire quelle sen était allé quelque part loin dici, peut être avait elle traversé les mers ? cétait elle aventurée sur le continent ? avait elle défier un Kitin de trop ? peut être sa témérité naturelle lavait elle emmenée trop loin cette fois si. Souvent les ranger parlaient des disparus et du silence quil amène dans leur départ Toujours est il quun petit tas de terre et quelques rite furent leurs derniers adieux.
Xian le fort se prit a penser a sa tache, a lodeur du sang quil avait limpression davoir sur les mains lorsquil retrouvait leurs cadavres, même si ils savaient se défendre et nétait pas des tendres, les Ranger parfois versaient une larme éphémère comme toutes ces vies fauchées, luttes après luttes, sans même savoir qui commandait a lamour de sauver une vie perdue dans limmensité de la multitude, vaillants inlassablement ils continuaient leur travail, rassembler et veiller sur les réfugiés .
Re: Une petite barbare
« GROAAAAAARRRR !!!!!! »
Depuis nombres dannée aucun cri si terrible navait du être entendu sur lîle de Silan, enfin pas au sens terrifiant de la chose mais plutôt du son. Mêlant dans une cacophonie outrageante pour toute espèces intelligentes et même celles pas vraiment intelligentes aiguë, grave et postillons, le cri fût rapidement de toutes les conversations car il nétait pas, et ce malheureusement, unique mais dirons nous multiple et souvent retentissait a des heures indues. Suite aux diverses plaintes, les Rangers furent rapidement sur le pied de guerre a chercher quelle bête rendue malade par la Goo pouvait bien pousser ce râle agonisant. Ce fut Yanldre une jeune recrue qui repéra la dite bête en train de beugler sur un pauvre Yubo terrorisé, une masse dune taille conséquente dans les mains
« Auriae !! Mais vous êtes vivante ?!! »
La jeune apprentie barbare se retourna, laissant le pauvre yubo finir de faire sous lui et fit face au Ranger, jetant sa masse sur lépaule
« Ben oui pourquoi ? »
« Mais ça fait des lunes a présent que vous avez disparue !!! On vous croyais morte . »
Haussant les épaules la Trykette entreprit de reprendre ces cris vociférant sur le pauvre Yubo acculé.
« Auriae !! il faut que vous signaliez que vous étés bien vivante . On vous a enterrée.. »
Auriae le regarda dun air suspicieux.
« Jsuis pas enterrée, je suis en train de crier sur un Yubo. »
« Euh oui Mais faut que vous ailliez voir Xiang il a prit un sale coup après votre disparition »
Délaissant a nouveau le yubo elle observa le Ranger.
« Ah ? Qui cest qui la tapé ? »
Le Ranger lobserva lil rond mais néanmoins fixé sur limposante massue couverte de pique, il ne put sempêcher de penser que cette Tryker avait une imagination débordante en matière de choses piquantes.
« Euh.. oui mais non.. Enfin pas comme ça, au moral je voulais dire »
Auriae fini par sintéresser au Ranger, alors que senfuyait le Yubo tremblant, emportant avec lui une piètre opinion des Trykers qui acculaient les pauvres Yubo esseulés dans des coin sombres pour leur hurler dessus. Elle commença a sobserver machinalement
« Cest ou le moral ? »
Le Ranger malgré les racontars quil avaient entendu sur les deux surs fut quand même un peut sidéré par une telle Inculture. Pourtant il némit aucunes de ces pensée lil toujours fixé sur la masse quagitait la Tryker dun air impassible
« Hum.. Cest dans la tête, disons quil est malheureux parce quil vous croit morte »
« Ah ? Mais jsuis pas morte, donc il a pas a être malheureux »
Visiblement la Tryker semblait avoir élucidé le problème a son niveau, et décida de retourner a ces préoccupations, mais le Ranger fier et hardi la stoppa.
« Suivez moi au camp on doit aller le voir, il ne me croira pas tant quil ne vous aura pas vue. »
Auriae le regarda dun air ennuyé
« Nan, là cest pas possible jsuis occupée, je dois mentraîner a devenir une barbare sinon mon père voudra pas être mon père et ma sur elle sera triste pasquon aura pas de vraie famille et on deviendra jamais des Urghoth »
Auriae contempla le Ranger dont la mâchoire inférieure samusait a folâtrer dans les hautes herbes, et se désintéressa rapidement de lui, visiblement écurée par la vue de la glotte de lhomin. Elle entreprit de chercher une nouvelle bestiole a qui faire peur. Le ranger sur ces talons tentait vainement de lui expliquer limportance de la chose quand elle jeta son dévolu sur un rendor. Lanimal écouta distraitement son cri avant de se remettre a brouter paisiblement, insensible a la cacophonie dont laffublait la petite barbare
Piteuse celle ci lui écrasa le crâne et se retourna vers le Ranger
« Ca marche pas sur les Rendors . »
Elle sapprêtait a réétirer laction sur un Bodoc solitaire quand le Ranger essoufflé la rattrapa
« Par Jena cessez de hurler comme ça !! Cest complètement débile !»
attrapant le ranger par le revers de la veste elle se hissa sur la pointe des pieds et colla sa tête contre son menton
« Eyh !! Tu mdit pas ce que je dois pas faire toi ! Et puis Jena elle est nulle alors tu ttais sinon je te cri dssus ! »
Se dégageant brusquement il mit un peut de distance entre lui et lénervée
« Eyh ! oh ! Je suis un ranger ! Alors vous devez mécouter Quest ce que vous faites là ? Non Attendez lâchez cette masse Bon restons calme on peut en discuter calmement Co.. Comme des gens civilisés »
Auriae la masse dans la main observait dun air mauvais le ranger
« GGRRRRROAAAAARRRRR !!!!! »
« Ben cest malin ça ! »
Auriae fit une petite mine
« Mais cest pas vrai ! Je te lavais dit, on fait quapprendre a comment qucest les barbares ! Alors si tu cris trop ben comme tu sais pas encore être une vraie barbare forcément ta voix elle part se reposer pffff »
Un gargouillis répondit a Myu
« Je veux pas le savoir ! Namého ! Et pis quelle idée ta prise de faire peur au Ranger ?!! Tcrois que lui courir après avec une masse en lui hurlant dssus ça va faire plaisir a pa et a la Capitaine !!? Zavaient bien dit dpas faire de mal aux homins ! Ah.. Ben tient voilà Xiang, on va se faire passer un savon »
Myu décida de laisser sa sur résoudre ces problèmes et senfuit alors que le colosse approchait.
Arrivé près de larbre Xiang chercha autour de lui ou pouvait bien se cacher les deux pestes, cest vrai quil était soulagé de les savoir en vie, mais quun de ces hommes rentre après sêtre vidé la vessie dessus, que les éleveurs de Yubo viennent se plaindre comme quoi leur bêtes restaient prostrées dans une totale surdité, quon retrouve des Rendor aplatit, des budoc apoplexiques dont le lait avait tourné . Là il nétait pas vraiment content.
« AURIAE !!!! Sort de ta cachette ! On doit parler ! »
La Trykette perchée sur son arbre, se recroquevilla dans lombre, a la base un Xiang cétait balaise, mais un Xiang énervé ça faisait quand même un peut peur.
« Auriae Vent de nuit !! Sort de ta cachette ou je te déclare hors la loi ! »
Avec une certaine appréhension, elle sauta au bas de son arbre et atterrit derrière le colosse, elle essaya de lui présenter un bonjour, mais son extinction de voix ne lui rendit pas la vie facile
« Auriae ! Te voilà enfin. On a a parler tous les deux»
Lintonation de la voix du colosse lui sembla bien plus impressionnante que ces cris de guerres tous réunis
Elle opina de la tête et montra sa gorge en essayant de parler, le colosse lobserva et commença a comprendre avant déclater de rire
« Ainsi Jena ta punie pour ton acte idiot eh eh eh »
Il se ressaisit et sa voix autoritaire reprit le dessus
« Néanmoins ça nexcuse en rien ces actes. Je ne veux pas savoir quelle idée saugrenue ta encore poussée a faire ce genre de choses complètement stupides, mais je tinterdit de camp tant que tu auras pas présenté dexcuse a Yanldre ! Clair ?!! Et je veux que tu te proposes auprès des fermiers dont tu as terrorisé les bêtes ! Tu leurs gardera leurs troupeaux pour remboursement. »
Sur ce il abandonna une Auriae qui se demandait quand même comment faire pour présenter des excuses sans voix. »
« Msieur Lyandre, je te demande pardon pour lautre jour »
Lhomin drapé dans les reste de sa dignité la toisa de haut
« Jaccepte vos excuses Dame Auriae. Mais sachez que ma fierté est blessée, déchirée par vos cris et votre méchanceté. »
Auriae regarda le Ranger mélodramatiquement posée devant elle, dune manière confuse mais pleine de bonne volonté elle se décida
« Si vous voulez je peux vous la recoudre Je suis pas très bonne en couture mais pour me faire pardonner je veux bien. »
Lhomin la regarda abasourdit
« Mais.. Mais »
Sautillant sur place la Trykette, heureuse de rendre service souriait.
« Ne vous inquiétez pas après on ira a la chasse daccord ?!! »
Le Ranger se ressaisit, et opina de la tête, visiblement elle était plus que limité mais navait pas mauvais fond.
Aussi quelques jours plus tard il se présenta au campement des deux Trykettes, mais visiblement seule Auriae était là, il en avait parlé a son chef qui lui avait dit de quand même se méfier juste au cas ou, leur technique de chasse étant assez rudimentaire.
« Bonjour Msieur Lyandre, tu vas bien ? Désolée ma sur est pas rentrée, alors on ira faire la chasse tous les deux. Tu as amener ta fierté pour que je te la recouse ? »
Le Ranger garda un sourire de circonstance
« Euh.. Non cest pas très utile pour ce quon va faire. Alors que voulez vous chasser aujourdhui Dame Auriae ? »
« Le splurtccchh. »
Lhomin la regarda sans comprendre
« Le quoi ? »
La tryker sourit largement et lui tendit une pomme
« Le Kitin, mais moi jappel ça le Splurrtchhh pasque quand je les cognes avec ma masse cest lbruit que ça fait . »
Le ranger sétouffa et recracha le morceau de pomme
« Hein ?! Le kitin ? Mais cest dangereux!!
Le sourire sélargit plein de dent
« Oui mais cest bon ! »
Il lança un regard horrifié a Auriae
« Mais.. Vous Vous.. Le Vous manger du Kitin ?!!! »
Auriae cessa de sourire surprise
« Ben oui cest bon le kitin. Taimes pas ? »
Abattu le ranger complètement perdu dans un début dhystérie répondit dune voix lasse et atone
« Ben cest que jen ai jamais mangé Ni même vu Il ny en a pas dailleurs ici»
Auriae finissait de lacer son plastron
« Si si »
Sursautant le ranger devint fébrile
« Mais.. Mais il faut en parler a Xiang !! Envoyer des guerriers !! Enrayer la menace !!»
il commençait a partir quand Auriae le rattrapa
« Nan, après yen aura plus et on pourra plus samuser avec Myu. »
Le Ranger sidéré marqua un temps darrêt mais Auriae poursuivit
« Et pis tu le diras toi même, Xiang sera très content de toi Msieur »
Il fixa son regard sur elle et redressa la tête
« Et ainsi mon honneur sera lavé Oui vous avez raison. »
« Tu reste là msieur, et quand je te dit, tu cris bien fort et surtout tu ne bouges pas »
Lhomin couché sur le sol comprenait pas tout
« Euh Pourquoi ? »
Auriae séloigna un peut plus loin sans répondre et attendit en silence, un Kitin pointa le bout de son nez et commença a renifler lodeur de lhomin sans réussir a le trouver couché dans le trou ou il était
Auriae fit signe au Ranger qui se mit a bêler de peur plus qua hurler attirant le Kitin sur lui dans un concert de crissements, de sifflements et de rugissements, le ranger terrifié oublia les recommandations de la Tryker et se leva pour fuir, il ne fut sauf que grâce a lintervention dAuriae qui se jeta sur lui le plaquant au sol alors quun énorme tronc couvert de pointe de bois et attaché a chaque extrémités chutait comme une massue de larbre sur lequel il était suspendu, un sifflement suivit dun choc sourd et dun râle dagonie ponctua leffet du piège, Auriae se dirigea rapidement vers le Kitin agonisant afin de lempêcher davertir dautres congénères et dun Splurtchh sonore confirma le pourquoi de son surnom pour les Kitins .
Sanglotant et tremblant, le pantalon mouillé, le Ranger se mit a hurler
« Je le savais !! Cétait pour me ridiculiser !!! Xiang mavait avertit !! Vous êtes folles toutes les deux ! Et dangereuses en plus !! Et vous appelez ça une chasse ? Cest du suicide !»
Auriae le regarda sans comprendre
« Ben non, tas pas écouté cque jai dit, jai dit crie et ne bouge surtout pas. »
Le Ranger trembla dune fureur a peine contenue
« Mais vous naviez pas dit que je serais lappât !! Et vous mavez pas parlé du tronc !! »
Auriae le regarda
« Ben oui, mais chaque fois cest pareil, quand on dit aux gens de venir chasser les kitins avec nous et quon explique comment on fait y veulent pas vnir, là cest différent. Tes venu, tu as attiré le Kitin et tu las tué. »
Le Ranger le regarda sans comprendre
« Comment ça tué ? »
Auriae lui sourit
« Ben oui, en criant tu las attiré et le piège la écrabouillé »
Le Ranger lobserva un peut honteux
« Oui mais tu mas sauvé la vie en me sautant dessus Et puis tu las achevé »
« Ben oui msieur mais tu connaissait pas le truc, alors cest comme si javais rien fait, en plus tas pas de masse pour faire Splurtcchh »
Baissant les yeux sur son pantalon humide en rougissant, il murmura
« On peut garder ça entre nous ? »
Auriae opina et entreprit de découper le Kitin
« Dites Dame Auriae ? Je peux garder la tête ? En souvenir »
« Daccord Msieur Mais jlai un peut abîmée, je te la met de coté, tu veux un morceau de pince pour ce soir ? »
Le Ranger eu une moue de dégoût
« Euh Non ça ira. Je pourrais revenir avec vous de temps en temps ? Je veux juste les têtes »
Auriae lui sourit
« Daccord »
Il laida a porter les morceaux
« Dites Dame Auriae ? Ca vous dérange si on dit rien a Xiang a propos des Kitins ? »
« Daccord. »
Lyandre revint souvent au camp des deux surs, il partit souvent en chasse et devint un de leur proche ami, a coté de ça au camp son nom fut associé a celui de chasseur de Kitins, au vu des nombreuses têtes qui ornait les abords de sa hutte. Il se maria avec une riche héritière et eu beaucoup denfants avant de finir par obtenir la place de conseillé en raison de ces nombreux exploits pour la communauté, quand au fermiers Ben les fermiers eurent rapidement gain de cause pour que la plaie ne garde plus leur troupeau, Auriae ayant trouvé une technique imparable pour que les bêtes reste sur place, et ne partent plus gambadées sur le terrain de chasse des carnassiers
« Mais Msieur Xiang, sans pattes elles senfuies plus leur bêtes . »
« Lhonneur et la bravoure ça se mange pas, le Kitin si. »
Citation dAuriae Vent de nuit
« Auriae du matin chagrin de kitin »
Citation de Lyandre
« Le meilleur dans le Kitin cest les pinces »
Citation dAuriae Vent de nuit
« Le Kitin cest bon avec de la sauce Mayo »
Citation du capitaine Mallowen, déesse dAuriae et de Myu
« Se faire prendre comme les surs barbares dans un poulailler »
Proverbe Silan
« GROOOAAAAARRRRR !!!! »
Citation dUrghoth daprès ces Filles cachées Auriae et Myu Vent de nuit.
« Ohhhh quelles sont mimi ces petites Trykers, vous avez faim ?»
Dernière parole dun bandit anonyme retrouvé la tête écrasée, dépecé et partiellement dévoré
« Les bandits cest comme les fleurs faut attendre que ça pousse quand yen a plus. »
Citation de Myu Vent de nuit
« Splurrtcchh »
Citation de la masse dAuriae Vent de nuit
« Les tata.. Les tata Les Tarées !!!! »
Dernières paroles dun voleurs de Bodoc anonyme retrouvé partiellement dévoré Par un Bodoc.
« Et alors vous serez maudits et vous subirez le courroux de Jena comme Silan lorsquelle envoya les deux plaies sur cette île ! »
Citation dun prêtre de Jena
Depuis nombres dannée aucun cri si terrible navait du être entendu sur lîle de Silan, enfin pas au sens terrifiant de la chose mais plutôt du son. Mêlant dans une cacophonie outrageante pour toute espèces intelligentes et même celles pas vraiment intelligentes aiguë, grave et postillons, le cri fût rapidement de toutes les conversations car il nétait pas, et ce malheureusement, unique mais dirons nous multiple et souvent retentissait a des heures indues. Suite aux diverses plaintes, les Rangers furent rapidement sur le pied de guerre a chercher quelle bête rendue malade par la Goo pouvait bien pousser ce râle agonisant. Ce fut Yanldre une jeune recrue qui repéra la dite bête en train de beugler sur un pauvre Yubo terrorisé, une masse dune taille conséquente dans les mains
« Auriae !! Mais vous êtes vivante ?!! »
La jeune apprentie barbare se retourna, laissant le pauvre yubo finir de faire sous lui et fit face au Ranger, jetant sa masse sur lépaule
« Ben oui pourquoi ? »
« Mais ça fait des lunes a présent que vous avez disparue !!! On vous croyais morte . »
Haussant les épaules la Trykette entreprit de reprendre ces cris vociférant sur le pauvre Yubo acculé.
« Auriae !! il faut que vous signaliez que vous étés bien vivante . On vous a enterrée.. »
Auriae le regarda dun air suspicieux.
« Jsuis pas enterrée, je suis en train de crier sur un Yubo. »
« Euh oui Mais faut que vous ailliez voir Xiang il a prit un sale coup après votre disparition »
Délaissant a nouveau le yubo elle observa le Ranger.
« Ah ? Qui cest qui la tapé ? »
Le Ranger lobserva lil rond mais néanmoins fixé sur limposante massue couverte de pique, il ne put sempêcher de penser que cette Tryker avait une imagination débordante en matière de choses piquantes.
« Euh.. oui mais non.. Enfin pas comme ça, au moral je voulais dire »
Auriae fini par sintéresser au Ranger, alors que senfuyait le Yubo tremblant, emportant avec lui une piètre opinion des Trykers qui acculaient les pauvres Yubo esseulés dans des coin sombres pour leur hurler dessus. Elle commença a sobserver machinalement
« Cest ou le moral ? »
Le Ranger malgré les racontars quil avaient entendu sur les deux surs fut quand même un peut sidéré par une telle Inculture. Pourtant il némit aucunes de ces pensée lil toujours fixé sur la masse quagitait la Tryker dun air impassible
« Hum.. Cest dans la tête, disons quil est malheureux parce quil vous croit morte »
« Ah ? Mais jsuis pas morte, donc il a pas a être malheureux »
Visiblement la Tryker semblait avoir élucidé le problème a son niveau, et décida de retourner a ces préoccupations, mais le Ranger fier et hardi la stoppa.
« Suivez moi au camp on doit aller le voir, il ne me croira pas tant quil ne vous aura pas vue. »
Auriae le regarda dun air ennuyé
« Nan, là cest pas possible jsuis occupée, je dois mentraîner a devenir une barbare sinon mon père voudra pas être mon père et ma sur elle sera triste pasquon aura pas de vraie famille et on deviendra jamais des Urghoth »
Auriae contempla le Ranger dont la mâchoire inférieure samusait a folâtrer dans les hautes herbes, et se désintéressa rapidement de lui, visiblement écurée par la vue de la glotte de lhomin. Elle entreprit de chercher une nouvelle bestiole a qui faire peur. Le ranger sur ces talons tentait vainement de lui expliquer limportance de la chose quand elle jeta son dévolu sur un rendor. Lanimal écouta distraitement son cri avant de se remettre a brouter paisiblement, insensible a la cacophonie dont laffublait la petite barbare
Piteuse celle ci lui écrasa le crâne et se retourna vers le Ranger
« Ca marche pas sur les Rendors . »
Elle sapprêtait a réétirer laction sur un Bodoc solitaire quand le Ranger essoufflé la rattrapa
« Par Jena cessez de hurler comme ça !! Cest complètement débile !»
attrapant le ranger par le revers de la veste elle se hissa sur la pointe des pieds et colla sa tête contre son menton
« Eyh !! Tu mdit pas ce que je dois pas faire toi ! Et puis Jena elle est nulle alors tu ttais sinon je te cri dssus ! »
Se dégageant brusquement il mit un peut de distance entre lui et lénervée
« Eyh ! oh ! Je suis un ranger ! Alors vous devez mécouter Quest ce que vous faites là ? Non Attendez lâchez cette masse Bon restons calme on peut en discuter calmement Co.. Comme des gens civilisés »
Auriae la masse dans la main observait dun air mauvais le ranger
« GGRRRRROAAAAARRRRR !!!!! »
« Ben cest malin ça ! »
Auriae fit une petite mine
« Mais cest pas vrai ! Je te lavais dit, on fait quapprendre a comment qucest les barbares ! Alors si tu cris trop ben comme tu sais pas encore être une vraie barbare forcément ta voix elle part se reposer pffff »
Un gargouillis répondit a Myu
« Je veux pas le savoir ! Namého ! Et pis quelle idée ta prise de faire peur au Ranger ?!! Tcrois que lui courir après avec une masse en lui hurlant dssus ça va faire plaisir a pa et a la Capitaine !!? Zavaient bien dit dpas faire de mal aux homins ! Ah.. Ben tient voilà Xiang, on va se faire passer un savon »
Myu décida de laisser sa sur résoudre ces problèmes et senfuit alors que le colosse approchait.
Arrivé près de larbre Xiang chercha autour de lui ou pouvait bien se cacher les deux pestes, cest vrai quil était soulagé de les savoir en vie, mais quun de ces hommes rentre après sêtre vidé la vessie dessus, que les éleveurs de Yubo viennent se plaindre comme quoi leur bêtes restaient prostrées dans une totale surdité, quon retrouve des Rendor aplatit, des budoc apoplexiques dont le lait avait tourné . Là il nétait pas vraiment content.
« AURIAE !!!! Sort de ta cachette ! On doit parler ! »
La Trykette perchée sur son arbre, se recroquevilla dans lombre, a la base un Xiang cétait balaise, mais un Xiang énervé ça faisait quand même un peut peur.
« Auriae Vent de nuit !! Sort de ta cachette ou je te déclare hors la loi ! »
Avec une certaine appréhension, elle sauta au bas de son arbre et atterrit derrière le colosse, elle essaya de lui présenter un bonjour, mais son extinction de voix ne lui rendit pas la vie facile
« Auriae ! Te voilà enfin. On a a parler tous les deux»
Lintonation de la voix du colosse lui sembla bien plus impressionnante que ces cris de guerres tous réunis
Elle opina de la tête et montra sa gorge en essayant de parler, le colosse lobserva et commença a comprendre avant déclater de rire
« Ainsi Jena ta punie pour ton acte idiot eh eh eh »
Il se ressaisit et sa voix autoritaire reprit le dessus
« Néanmoins ça nexcuse en rien ces actes. Je ne veux pas savoir quelle idée saugrenue ta encore poussée a faire ce genre de choses complètement stupides, mais je tinterdit de camp tant que tu auras pas présenté dexcuse a Yanldre ! Clair ?!! Et je veux que tu te proposes auprès des fermiers dont tu as terrorisé les bêtes ! Tu leurs gardera leurs troupeaux pour remboursement. »
Sur ce il abandonna une Auriae qui se demandait quand même comment faire pour présenter des excuses sans voix. »
« Msieur Lyandre, je te demande pardon pour lautre jour »
Lhomin drapé dans les reste de sa dignité la toisa de haut
« Jaccepte vos excuses Dame Auriae. Mais sachez que ma fierté est blessée, déchirée par vos cris et votre méchanceté. »
Auriae regarda le Ranger mélodramatiquement posée devant elle, dune manière confuse mais pleine de bonne volonté elle se décida
« Si vous voulez je peux vous la recoudre Je suis pas très bonne en couture mais pour me faire pardonner je veux bien. »
Lhomin la regarda abasourdit
« Mais.. Mais »
Sautillant sur place la Trykette, heureuse de rendre service souriait.
« Ne vous inquiétez pas après on ira a la chasse daccord ?!! »
Le Ranger se ressaisit, et opina de la tête, visiblement elle était plus que limité mais navait pas mauvais fond.
Aussi quelques jours plus tard il se présenta au campement des deux Trykettes, mais visiblement seule Auriae était là, il en avait parlé a son chef qui lui avait dit de quand même se méfier juste au cas ou, leur technique de chasse étant assez rudimentaire.
« Bonjour Msieur Lyandre, tu vas bien ? Désolée ma sur est pas rentrée, alors on ira faire la chasse tous les deux. Tu as amener ta fierté pour que je te la recouse ? »
Le Ranger garda un sourire de circonstance
« Euh.. Non cest pas très utile pour ce quon va faire. Alors que voulez vous chasser aujourdhui Dame Auriae ? »
« Le splurtccchh. »
Lhomin la regarda sans comprendre
« Le quoi ? »
La tryker sourit largement et lui tendit une pomme
« Le Kitin, mais moi jappel ça le Splurrtchhh pasque quand je les cognes avec ma masse cest lbruit que ça fait . »
Le ranger sétouffa et recracha le morceau de pomme
« Hein ?! Le kitin ? Mais cest dangereux!!
Le sourire sélargit plein de dent
« Oui mais cest bon ! »
Il lança un regard horrifié a Auriae
« Mais.. Vous Vous.. Le Vous manger du Kitin ?!!! »
Auriae cessa de sourire surprise
« Ben oui cest bon le kitin. Taimes pas ? »
Abattu le ranger complètement perdu dans un début dhystérie répondit dune voix lasse et atone
« Ben cest que jen ai jamais mangé Ni même vu Il ny en a pas dailleurs ici»
Auriae finissait de lacer son plastron
« Si si »
Sursautant le ranger devint fébrile
« Mais.. Mais il faut en parler a Xiang !! Envoyer des guerriers !! Enrayer la menace !!»
il commençait a partir quand Auriae le rattrapa
« Nan, après yen aura plus et on pourra plus samuser avec Myu. »
Le Ranger sidéré marqua un temps darrêt mais Auriae poursuivit
« Et pis tu le diras toi même, Xiang sera très content de toi Msieur »
Il fixa son regard sur elle et redressa la tête
« Et ainsi mon honneur sera lavé Oui vous avez raison. »
« Tu reste là msieur, et quand je te dit, tu cris bien fort et surtout tu ne bouges pas »
Lhomin couché sur le sol comprenait pas tout
« Euh Pourquoi ? »
Auriae séloigna un peut plus loin sans répondre et attendit en silence, un Kitin pointa le bout de son nez et commença a renifler lodeur de lhomin sans réussir a le trouver couché dans le trou ou il était
Auriae fit signe au Ranger qui se mit a bêler de peur plus qua hurler attirant le Kitin sur lui dans un concert de crissements, de sifflements et de rugissements, le ranger terrifié oublia les recommandations de la Tryker et se leva pour fuir, il ne fut sauf que grâce a lintervention dAuriae qui se jeta sur lui le plaquant au sol alors quun énorme tronc couvert de pointe de bois et attaché a chaque extrémités chutait comme une massue de larbre sur lequel il était suspendu, un sifflement suivit dun choc sourd et dun râle dagonie ponctua leffet du piège, Auriae se dirigea rapidement vers le Kitin agonisant afin de lempêcher davertir dautres congénères et dun Splurtchh sonore confirma le pourquoi de son surnom pour les Kitins .
Sanglotant et tremblant, le pantalon mouillé, le Ranger se mit a hurler
« Je le savais !! Cétait pour me ridiculiser !!! Xiang mavait avertit !! Vous êtes folles toutes les deux ! Et dangereuses en plus !! Et vous appelez ça une chasse ? Cest du suicide !»
Auriae le regarda sans comprendre
« Ben non, tas pas écouté cque jai dit, jai dit crie et ne bouge surtout pas. »
Le Ranger trembla dune fureur a peine contenue
« Mais vous naviez pas dit que je serais lappât !! Et vous mavez pas parlé du tronc !! »
Auriae le regarda
« Ben oui, mais chaque fois cest pareil, quand on dit aux gens de venir chasser les kitins avec nous et quon explique comment on fait y veulent pas vnir, là cest différent. Tes venu, tu as attiré le Kitin et tu las tué. »
Le Ranger le regarda sans comprendre
« Comment ça tué ? »
Auriae lui sourit
« Ben oui, en criant tu las attiré et le piège la écrabouillé »
Le Ranger lobserva un peut honteux
« Oui mais tu mas sauvé la vie en me sautant dessus Et puis tu las achevé »
« Ben oui msieur mais tu connaissait pas le truc, alors cest comme si javais rien fait, en plus tas pas de masse pour faire Splurtcchh »
Baissant les yeux sur son pantalon humide en rougissant, il murmura
« On peut garder ça entre nous ? »
Auriae opina et entreprit de découper le Kitin
« Dites Dame Auriae ? Je peux garder la tête ? En souvenir »
« Daccord Msieur Mais jlai un peut abîmée, je te la met de coté, tu veux un morceau de pince pour ce soir ? »
Le Ranger eu une moue de dégoût
« Euh Non ça ira. Je pourrais revenir avec vous de temps en temps ? Je veux juste les têtes »
Auriae lui sourit
« Daccord »
Il laida a porter les morceaux
« Dites Dame Auriae ? Ca vous dérange si on dit rien a Xiang a propos des Kitins ? »
« Daccord. »
Lyandre revint souvent au camp des deux surs, il partit souvent en chasse et devint un de leur proche ami, a coté de ça au camp son nom fut associé a celui de chasseur de Kitins, au vu des nombreuses têtes qui ornait les abords de sa hutte. Il se maria avec une riche héritière et eu beaucoup denfants avant de finir par obtenir la place de conseillé en raison de ces nombreux exploits pour la communauté, quand au fermiers Ben les fermiers eurent rapidement gain de cause pour que la plaie ne garde plus leur troupeau, Auriae ayant trouvé une technique imparable pour que les bêtes reste sur place, et ne partent plus gambadées sur le terrain de chasse des carnassiers
« Mais Msieur Xiang, sans pattes elles senfuies plus leur bêtes . »
« Lhonneur et la bravoure ça se mange pas, le Kitin si. »
Citation dAuriae Vent de nuit
« Auriae du matin chagrin de kitin »
Citation de Lyandre
« Le meilleur dans le Kitin cest les pinces »
Citation dAuriae Vent de nuit
« Le Kitin cest bon avec de la sauce Mayo »
Citation du capitaine Mallowen, déesse dAuriae et de Myu
« Se faire prendre comme les surs barbares dans un poulailler »
Proverbe Silan
« GROOOAAAAARRRRR !!!! »
Citation dUrghoth daprès ces Filles cachées Auriae et Myu Vent de nuit.
« Ohhhh quelles sont mimi ces petites Trykers, vous avez faim ?»
Dernière parole dun bandit anonyme retrouvé la tête écrasée, dépecé et partiellement dévoré
« Les bandits cest comme les fleurs faut attendre que ça pousse quand yen a plus. »
Citation de Myu Vent de nuit
« Splurrtcchh »
Citation de la masse dAuriae Vent de nuit
« Les tata.. Les tata Les Tarées !!!! »
Dernières paroles dun voleurs de Bodoc anonyme retrouvé partiellement dévoré Par un Bodoc.
« Et alors vous serez maudits et vous subirez le courroux de Jena comme Silan lorsquelle envoya les deux plaies sur cette île ! »
Citation dun prêtre de Jena
Re: Une petite barbare
Bégayante, Auriae récitait ces lettres, les unes après les autres,
« A.. Beu Ceu Deu . Euuu.. Feuuu »
Le Yubo curieux sapprocha delle et la renifla
« Mais !!! Dégage déjeuné ! Je révise mes lettres !!! »
Dune pichenette elle léloigna et reprit ces sons
Manliar lancien regardait le ciel, lisant lavenir en son sein, il ne comprenait pas la signification quil lui donnait..
« Alors le fléau viendra des ailes du vent, apportant joie et désespoir dans sa simplicité dénuée de méchanceté, car il lui apprendra a ces dépends des secrets arcanique que le fléau ne doit pas savoir »
Le Zorai répéta une fois de plus la phrase en cherchant le sens caché de la chose
..
« Aaaa Beuu Ceuuu Deeee . Eeeee Feee »
Auriae baissa les yeux sur le Yubo récalcitrant
« Je vais te bouffer toi !!! »
Elle tendit un index menaçant sur le petit animal
« س »
le vieux Zorai, voleur, bandit, brigand et on en passera, prit sa potée sur le feu, consciencieux par les années de pratique des arcanes il versa a gestes lents le liquide et les viandes épicées fumants dans son écuelle, lorsque soudain il sentit lénergie vibrer autour de lui, force si profonde, terrifiante et animale quil en resta bouche bée, depuis des temps immémoriaux il navait connu ce genre de manifestation .
..
Auriae regarda son index avec étonnement, puis elle pris le morceau le plus proche delle. Saisissant le nerf encore accroché a lil elle se rendit compte que ce dernier était bleu
« Et ben . Les yubos on les yeux bleu »
Elle nen revenait pas que son index soit capable dun tel prodige, les restes du Yubo éparpillés sur elle lahurissait, un mot inventé et un geste plus tard, le téméraire se retrouvait a gambader dans le paradis des Yubos ayant rendu lâme non sans se dire quil était rudement dangereux de sintéresser au Tryker
.
Le Zorai sortit dehors, il observa et se rendit compte quune Tryker semblait étonné devant les restes épars dun malheureux Yubo la couvrant.
« Est ce toi fille du vent qui a fait ça ?!! »
Auriae se retourna vers le sage
« Fais quoi msieur ? Je fais juste mes lettres !! Et pis jai un peut griller Ca »
Elle tendit les restes qui se résumait à un il de Yubo
« Par Jena !! La grâce ta touché ! Tu es unique ! »
Auriae regarda le vieux Zorai dun il suspicieux
« Eyh !! Cest mon dîner ! Tu touches pas ou jappel mon père ! »
Le Zorai tendit des mains apaisantes
« Tu es la félicité, lenfant de la sagesse, en toi bouillonne une force puissante ! »
Auriae saisit sa masse dun air grincheux
« Eyh !! Tu me traites pas de félicité vieux croulant jsuis une barbare moi ! »
Le Zorai se calma devant la masse au multiples piquants
« Mon enfant ! Ta puissance est au delà de toute barbarie ! Tu es une élue, maniant la »
Auriae linvectiva de plus belle
« Jmanie la masse dans ta tronche ! Jsuis une Urghoth et si tu me traite encore de fécilté je ldit a mon père et il va te barbariser la tête vieux chnok ! »
Le vieux Zorai interloqué observa la jeune Trykette*
« A ouai Quand même Hum Cest sur la grâce à pas du te toucher de partout »
Auriae le regarda dun air dégoûté
« Tes un vieux sale !! Je veux pas connaître Grâce ! Elle me touchera pas ! Namého ! »
Se saisissant larrête du nez entre lindex et le pouce le vieux Zorai réfléchit a la manière la plus simple dexposer la chose à la Jeune Tryker certes assez limitée mais au talent si inné.
« Euuuh.. Non cest pas trop ça. La grâce cest la capacité a être au dessus de certaines choses et matières, être la plus puissante, une Nobel en un mot. »
Auriae le regarda dun air intrigué
« Cest qui Nobel ? »
Le vieux Zorai soupira, ça nallait pas être simple
.
« Non non et non !! Ont dit מנסס pas מןנ »
Auriae soupira en observant le Yubo jaune qui gambadais sur ces nouvelles pattes daraignée et réessaya visant un arbre, le tronc explosa en une volé déchardes
« Parfait !!! »
Auriae soupira encore
« Quoi quy a til ? »
Visiblement boudeuse la jeune Tryker donna un coup de pied dans une pierre
« Je mennuie ici Cest nul la magie, en plus moi je suis une Urghoth pas une mageniecenne ! Jpréfère masser les bestioles »
« Magicienne. Et on dit.. hum Massacrer pas masser »
Comme a son habitude le vieux Zorai la reprenait dans les mots compliqués et ceux quelle inventait
« Men fout je vais me promener ! Jai faim»
Sans lui laisser le temps de répondre elle fila la masse a la main. Saventurant près du campement elle croisa deux enfant de sa taille qui riait en la regardant, dun regard énervé elle agita sa masse et il sabritèrent derrière le muret de la ferme parentale
« Men fout bande de mange caca ! Zêtes pas des barbares ! »
Riant les enfants se moquèrent de plus belle
« La va nue pieds elle est moche !! Et elle sait pas parler ! La va nue pieds elle est moche »
Furieuse Auriae chercha un moyen de les atteindre afin de les faire taire Définitivement. Devant ces vaines tentatives et assurés de leur sécurité les enfants hurlèrent dautres moqueries
« שגה »
Le mot de pouvoir de la jeune Tryker fut suivit dun grondement et plus rien. Légèrement apeurés les enfants lobservèrent avant de se rassénérer et de repartir dans leurs Quolibets en voyant Auriae fixer son doigt dun air troublé.
« Marche pas »
Haussant les épaules elle fit demi tour
.
« Hans ?! tas entendu la nouvelle ? Les deux mioches de Woina et Echwel sont mort dans lécroulement de leur ferme. »
Hans observa le jeune homme lui faisant face
« Impossible ! Cte maison était une uvre dmatis ! Une tempête nlaurait pas faite bougée »
Se grattant la tête le jeune homme lobserva
« Ben pour sur . Mais on avait jamais vu ça. Vrai dvrai que les poutres étaient toutes pourries comme si deux siècles les avaient rongées ! La porte a claquée et tout leur a dégringolé dssus»
Hans fit le signe de la corne avec ces doigts et la plaça sur son cur
« Cest cte sauvage ! Jte dis bien vrai, elle a crevé tous les bestiaux du coin avec sa soi disant magie On dit par les prés quun vieux fou de bandit lui enseignerait les scret dsorcier pour la lâcher sur le village »
Le jeune homme cracha au sol
« Qu elle aille pourrir cte saloperie. »
« מנץש »
Le Gingo se rétracta sur lui alors que lacide commençait a le ronger, une odeur de pourriture fit place nette et la charogne sécroula sur elle même dans toute sa puanteur
« Cest bien Auriae, tu apprends vite. »
Auriae leva la tête vers son mentor
« Oui mais ça résout pas mon problème »
Le Zorai lobserva
« Je sais que les barbares nont pas de mages Connais tu les shamans ? »
La jeune Tryker le regarda dun air étonné
« Nan, mais jaime bien le mot ! Je peux en devenir une ?»
Devant le regard pétillant de malice de la jeune sauvageonne le vieux mage sourit
« Rien ne ten empêche, mage, shamans, devin ne sont que des mots pour désigner ce que nous sommes »
Auriae réfléchit
« Donc je suis une barbare shaman fille de Fyros ? »
Eclatant de rire le vieux Zorai lui posa une main sur lépaule
« Oui jeune fille. »
Auriae avait progressé a grand pas, au grand damne des paysans alentours dont les élevage de Yubo avait chuté de manière vertigineuse en raison du massacre quelle perpétrait contre ces petites créatures, néanmoins le mage bandit insistait, lui apprenant écriture, lecture et chants rituels. La lourde armure de la Tryker avait cédé la place a des tenues légère, parfois de trop mais le Zorai tenait le choc, bracelets et bagues encensait le charme animal de la jeune homine, tintant a chaque pas ou esquisse de danse, ponctuant ces incantations au langage étrange avant de libérer une magie destructrice ou salvatrice sur ces cibles. Pourtant un matin le vieux Zorai commença a tousser, la maladie commença a le prendre de plus en plus et il la convoqua un beau matin dhiver
« Auriae.. Il est temps de finir ton entraînement et moi ma vie. »
La jeune barbare le regarda
« Tu va crever comme les yubos ? »
Le vieux mage grimaça, autant parfois les mots de la petite sauvageonne prêtaient a sourire, autant des fois il manquaient de délicatesse
« On peut dire ça comme ça Ecoute et exécute ce que je vais te demander, tout dabord, rassemble du bois en haut de la colline près de lancienne salle du trône, puis trouve moi des morceau de chaque éléments »
Le jour déclina lorsquelle revint le chercher, il laccompagna près du brasier quelle avait allumé et observa la terre, leau, et une cage a grillage, ouverte, et sourit
« Tu as dans ton innocence bien plus de jugeote que certains. Jai connu des jeunes novices pour qui capturer lair a prit deux ans »
Le rituel commença, et auriae sendormie au bout de trois heures de chansonnettes, le mage léveilla dun coup de pieds léger et lui fit signe
« Auriae répond a mes questions, désires tu devenir une Shaman ? »
Auriae opina
« Protegeras tu Atys a tout prix ? »
Auriae opina
« Auriae vent de nuit je te nomme ainsi devant les anciens, leve toi et accepte ton nom dinitiée . Dwahel vent de nuit je te nomme devant les anciens ! »
Auriae eu une moue
« Euh.. Non mais moi cest Auriae, tu perds la boule ou quoi ? »
Le Zorai sétouffa
« Auriae ! Voyons cest un rite sacré ! »
Auriae le regarda dun air agacé
« Mon nom a moi cest Auriae, alors tu mappels comme ça ou je te casse tout ton rite et ta tronche aussi vieux croulant ! »
Le Zorai se contint
« Non.. Non je voulais dire que ton nouveau nom sera Dwahel. »
Auriae le regarda
« Mais le mien il est pas vieux, je peux le garder encore un peut »
Se saisissant larrête du nez entre deux doigts le mage soupira
« Pour devenir Shaman il te faut un nouveau nom et ne jamais dire ton ancien . Cest vital. Cest pour cela que je dois périr a la fin de ta formation, de façon a ce que personne ne sache qui tu es vraiment. »
Auriae le regarda étonnée, et ce dernier lui sourit, bien que nayant aucune intention de mourir mais plutôt de se servir delle grâce au savoir du véritable nom de la jeune Tryker
« Ah ? Alors je jette mon vieux nom et jen prend un nouveau ? Et je devrais prendre un nouveau maitre pour remplacer le vieux ? »
Le zorai soupira
« Oui en quelque sorte »
Auriae lobserva attentivement
« A daccord, mais je fais quoi des trucs vieux ? »
Le Zorai réfléchit
« Tu les détruits, tu les oublies et nen parle a personne »
Ce furent ces derniers paroles, mais Auriae suivit scrupuleusement ces dernières volontés Personne ne réentendit parler du vieux bandit.
(certains m'ont laissé des messages quand au coté sympas de mes textes, je me suis dit pourquoi ne pas en faire profiter tout le monde )
« A.. Beu Ceu Deu . Euuu.. Feuuu »
Le Yubo curieux sapprocha delle et la renifla
« Mais !!! Dégage déjeuné ! Je révise mes lettres !!! »
Dune pichenette elle léloigna et reprit ces sons
Manliar lancien regardait le ciel, lisant lavenir en son sein, il ne comprenait pas la signification quil lui donnait..
« Alors le fléau viendra des ailes du vent, apportant joie et désespoir dans sa simplicité dénuée de méchanceté, car il lui apprendra a ces dépends des secrets arcanique que le fléau ne doit pas savoir »
Le Zorai répéta une fois de plus la phrase en cherchant le sens caché de la chose
..
« Aaaa Beuu Ceuuu Deeee . Eeeee Feee »
Auriae baissa les yeux sur le Yubo récalcitrant
« Je vais te bouffer toi !!! »
Elle tendit un index menaçant sur le petit animal
« س »
le vieux Zorai, voleur, bandit, brigand et on en passera, prit sa potée sur le feu, consciencieux par les années de pratique des arcanes il versa a gestes lents le liquide et les viandes épicées fumants dans son écuelle, lorsque soudain il sentit lénergie vibrer autour de lui, force si profonde, terrifiante et animale quil en resta bouche bée, depuis des temps immémoriaux il navait connu ce genre de manifestation .
..
Auriae regarda son index avec étonnement, puis elle pris le morceau le plus proche delle. Saisissant le nerf encore accroché a lil elle se rendit compte que ce dernier était bleu
« Et ben . Les yubos on les yeux bleu »
Elle nen revenait pas que son index soit capable dun tel prodige, les restes du Yubo éparpillés sur elle lahurissait, un mot inventé et un geste plus tard, le téméraire se retrouvait a gambader dans le paradis des Yubos ayant rendu lâme non sans se dire quil était rudement dangereux de sintéresser au Tryker
.
Le Zorai sortit dehors, il observa et se rendit compte quune Tryker semblait étonné devant les restes épars dun malheureux Yubo la couvrant.
« Est ce toi fille du vent qui a fait ça ?!! »
Auriae se retourna vers le sage
« Fais quoi msieur ? Je fais juste mes lettres !! Et pis jai un peut griller Ca »
Elle tendit les restes qui se résumait à un il de Yubo
« Par Jena !! La grâce ta touché ! Tu es unique ! »
Auriae regarda le vieux Zorai dun il suspicieux
« Eyh !! Cest mon dîner ! Tu touches pas ou jappel mon père ! »
Le Zorai tendit des mains apaisantes
« Tu es la félicité, lenfant de la sagesse, en toi bouillonne une force puissante ! »
Auriae saisit sa masse dun air grincheux
« Eyh !! Tu me traites pas de félicité vieux croulant jsuis une barbare moi ! »
Le Zorai se calma devant la masse au multiples piquants
« Mon enfant ! Ta puissance est au delà de toute barbarie ! Tu es une élue, maniant la »
Auriae linvectiva de plus belle
« Jmanie la masse dans ta tronche ! Jsuis une Urghoth et si tu me traite encore de fécilté je ldit a mon père et il va te barbariser la tête vieux chnok ! »
Le vieux Zorai interloqué observa la jeune Trykette*
« A ouai Quand même Hum Cest sur la grâce à pas du te toucher de partout »
Auriae le regarda dun air dégoûté
« Tes un vieux sale !! Je veux pas connaître Grâce ! Elle me touchera pas ! Namého ! »
Se saisissant larrête du nez entre lindex et le pouce le vieux Zorai réfléchit a la manière la plus simple dexposer la chose à la Jeune Tryker certes assez limitée mais au talent si inné.
« Euuuh.. Non cest pas trop ça. La grâce cest la capacité a être au dessus de certaines choses et matières, être la plus puissante, une Nobel en un mot. »
Auriae le regarda dun air intrigué
« Cest qui Nobel ? »
Le vieux Zorai soupira, ça nallait pas être simple
.
« Non non et non !! Ont dit מנסס pas מןנ »
Auriae soupira en observant le Yubo jaune qui gambadais sur ces nouvelles pattes daraignée et réessaya visant un arbre, le tronc explosa en une volé déchardes
« Parfait !!! »
Auriae soupira encore
« Quoi quy a til ? »
Visiblement boudeuse la jeune Tryker donna un coup de pied dans une pierre
« Je mennuie ici Cest nul la magie, en plus moi je suis une Urghoth pas une mageniecenne ! Jpréfère masser les bestioles »
« Magicienne. Et on dit.. hum Massacrer pas masser »
Comme a son habitude le vieux Zorai la reprenait dans les mots compliqués et ceux quelle inventait
« Men fout je vais me promener ! Jai faim»
Sans lui laisser le temps de répondre elle fila la masse a la main. Saventurant près du campement elle croisa deux enfant de sa taille qui riait en la regardant, dun regard énervé elle agita sa masse et il sabritèrent derrière le muret de la ferme parentale
« Men fout bande de mange caca ! Zêtes pas des barbares ! »
Riant les enfants se moquèrent de plus belle
« La va nue pieds elle est moche !! Et elle sait pas parler ! La va nue pieds elle est moche »
Furieuse Auriae chercha un moyen de les atteindre afin de les faire taire Définitivement. Devant ces vaines tentatives et assurés de leur sécurité les enfants hurlèrent dautres moqueries
« שגה »
Le mot de pouvoir de la jeune Tryker fut suivit dun grondement et plus rien. Légèrement apeurés les enfants lobservèrent avant de se rassénérer et de repartir dans leurs Quolibets en voyant Auriae fixer son doigt dun air troublé.
« Marche pas »
Haussant les épaules elle fit demi tour
.
« Hans ?! tas entendu la nouvelle ? Les deux mioches de Woina et Echwel sont mort dans lécroulement de leur ferme. »
Hans observa le jeune homme lui faisant face
« Impossible ! Cte maison était une uvre dmatis ! Une tempête nlaurait pas faite bougée »
Se grattant la tête le jeune homme lobserva
« Ben pour sur . Mais on avait jamais vu ça. Vrai dvrai que les poutres étaient toutes pourries comme si deux siècles les avaient rongées ! La porte a claquée et tout leur a dégringolé dssus»
Hans fit le signe de la corne avec ces doigts et la plaça sur son cur
« Cest cte sauvage ! Jte dis bien vrai, elle a crevé tous les bestiaux du coin avec sa soi disant magie On dit par les prés quun vieux fou de bandit lui enseignerait les scret dsorcier pour la lâcher sur le village »
Le jeune homme cracha au sol
« Qu elle aille pourrir cte saloperie. »
« מנץש »
Le Gingo se rétracta sur lui alors que lacide commençait a le ronger, une odeur de pourriture fit place nette et la charogne sécroula sur elle même dans toute sa puanteur
« Cest bien Auriae, tu apprends vite. »
Auriae leva la tête vers son mentor
« Oui mais ça résout pas mon problème »
Le Zorai lobserva
« Je sais que les barbares nont pas de mages Connais tu les shamans ? »
La jeune Tryker le regarda dun air étonné
« Nan, mais jaime bien le mot ! Je peux en devenir une ?»
Devant le regard pétillant de malice de la jeune sauvageonne le vieux mage sourit
« Rien ne ten empêche, mage, shamans, devin ne sont que des mots pour désigner ce que nous sommes »
Auriae réfléchit
« Donc je suis une barbare shaman fille de Fyros ? »
Eclatant de rire le vieux Zorai lui posa une main sur lépaule
« Oui jeune fille. »
Auriae avait progressé a grand pas, au grand damne des paysans alentours dont les élevage de Yubo avait chuté de manière vertigineuse en raison du massacre quelle perpétrait contre ces petites créatures, néanmoins le mage bandit insistait, lui apprenant écriture, lecture et chants rituels. La lourde armure de la Tryker avait cédé la place a des tenues légère, parfois de trop mais le Zorai tenait le choc, bracelets et bagues encensait le charme animal de la jeune homine, tintant a chaque pas ou esquisse de danse, ponctuant ces incantations au langage étrange avant de libérer une magie destructrice ou salvatrice sur ces cibles. Pourtant un matin le vieux Zorai commença a tousser, la maladie commença a le prendre de plus en plus et il la convoqua un beau matin dhiver
« Auriae.. Il est temps de finir ton entraînement et moi ma vie. »
La jeune barbare le regarda
« Tu va crever comme les yubos ? »
Le vieux mage grimaça, autant parfois les mots de la petite sauvageonne prêtaient a sourire, autant des fois il manquaient de délicatesse
« On peut dire ça comme ça Ecoute et exécute ce que je vais te demander, tout dabord, rassemble du bois en haut de la colline près de lancienne salle du trône, puis trouve moi des morceau de chaque éléments »
Le jour déclina lorsquelle revint le chercher, il laccompagna près du brasier quelle avait allumé et observa la terre, leau, et une cage a grillage, ouverte, et sourit
« Tu as dans ton innocence bien plus de jugeote que certains. Jai connu des jeunes novices pour qui capturer lair a prit deux ans »
Le rituel commença, et auriae sendormie au bout de trois heures de chansonnettes, le mage léveilla dun coup de pieds léger et lui fit signe
« Auriae répond a mes questions, désires tu devenir une Shaman ? »
Auriae opina
« Protegeras tu Atys a tout prix ? »
Auriae opina
« Auriae vent de nuit je te nomme ainsi devant les anciens, leve toi et accepte ton nom dinitiée . Dwahel vent de nuit je te nomme devant les anciens ! »
Auriae eu une moue
« Euh.. Non mais moi cest Auriae, tu perds la boule ou quoi ? »
Le Zorai sétouffa
« Auriae ! Voyons cest un rite sacré ! »
Auriae le regarda dun air agacé
« Mon nom a moi cest Auriae, alors tu mappels comme ça ou je te casse tout ton rite et ta tronche aussi vieux croulant ! »
Le Zorai se contint
« Non.. Non je voulais dire que ton nouveau nom sera Dwahel. »
Auriae le regarda
« Mais le mien il est pas vieux, je peux le garder encore un peut »
Se saisissant larrête du nez entre deux doigts le mage soupira
« Pour devenir Shaman il te faut un nouveau nom et ne jamais dire ton ancien . Cest vital. Cest pour cela que je dois périr a la fin de ta formation, de façon a ce que personne ne sache qui tu es vraiment. »
Auriae le regarda étonnée, et ce dernier lui sourit, bien que nayant aucune intention de mourir mais plutôt de se servir delle grâce au savoir du véritable nom de la jeune Tryker
« Ah ? Alors je jette mon vieux nom et jen prend un nouveau ? Et je devrais prendre un nouveau maitre pour remplacer le vieux ? »
Le zorai soupira
« Oui en quelque sorte »
Auriae lobserva attentivement
« A daccord, mais je fais quoi des trucs vieux ? »
Le Zorai réfléchit
« Tu les détruits, tu les oublies et nen parle a personne »
Ce furent ces derniers paroles, mais Auriae suivit scrupuleusement ces dernières volontés Personne ne réentendit parler du vieux bandit.
(certains m'ont laissé des messages quand au coté sympas de mes textes, je me suis dit pourquoi ne pas en faire profiter tout le monde )