Resistance.

[fraudex]

Encore une fois Aby avait été attaquée en arrivant à la Fosse aux Epreuves.
Quand elle avait vu l'ennemie abattre une zoraï qui tenait une pioche à la main, elle s'était figée de terreur et avait demandé avec l'espoire d'avoir une réponse négative.

- Tu es une méchante toi ?

L'autre avait répondu gentiment.

- Je suis une méchante.

Aby était restée tétatisée, mais avait tenté de poursuivre son dialogue.

- Alors tu vas me tuer ?

L'ennemie avait répondu doucement.

- Je pense que oui.

Puis elle avait rajouté d'un air triste.

- Mais ça ne va pas faire mal...

Aby n'avait pas pu s'empêcher de pousser un cri après le premier coup, mais elle était restée fièrement debout regardant l'ennemie droit dans les yeux. Elle avait vu le regard triste et l'hésitation du bras avant de frapper. Avant de s'effondrer, elle avait encore pensé.

"Peut-être que c'est une ennemie, mais elle au moins doit savoir pourquoi elle fait ça..."

[ernestho]

Shanda avait entandu parler du meutre d' Aby.
Heureusement que sa graine de vie était restée intacte elle avait pu être rammenée a la vie par les kami.
Qui avait osé s'attaquer a une si jeune homine?
Il faut que les Karavaniers soient tombés bien bas pour s'attaquer a des jeunes Homines sortant a peine de l'enfance.

[edjen]

Les temps étaient sombres, la guerre n'avait plus atteint telle intensité depuis que les puissances avaient fait appel aux Homins afin d'ériger leurs gigantesques et prétentieuses demeures.

Le passé n'avait pas servi de leçon, et l'endoctrinement ou l 'appât du gain manoeuvrait les comportements homins, affaiblissant jour aprés jour les peuples d'Atys. Jusqu'au jour où ils reviendraient, grouillant par milliers, se déversant des grandes Racines pour répandre la mort à la surface de l'Ecorce.


Défendre et promouvoir la Paix, quelle utopie. Comment pouvait-il faire, quel pouvoir aurait-il possédé pour cela. Les mots n'arrêteraient plus personne à présent. La violence engendre la violence, la haine appelle la haine. Nulle autre devise pour ceux qui suivaient aveuglément les Factions. Le point de non retour semblait presque atteint, le conflit n'était pas encore généralisé à toutes les Terres d'Atys, mais pour combien de temps encore. Les chefs des nations Homines, quant à eux, continuaient la vie comme si de rien n'était, sans aucun discours, sans aucun acte pour stopper cela. Qu'il était loin le discours pacifique des Lagons de La Loria, le jour maudit où Wyler avait été assassiné !

Les Libres et lui même continueraient, quoi qu'il advienne. Que pouvaient il faire d'autre, ils avaient prononcé le serment d'Hominité et ils s'y tiendraient. Leur honneur était leur force, ils veilleraient quoi qu'il arrive sur le peuple du Désert, sur les femmes, les enfants, lorsque les kitins reviendraient.


Défendre le Désert, cela faisait partie du serment également...

Mais comment y parvenir, lorsque les invasions des suivants de la karavan n'étaient elles mêmes que des réponses aux actes des kamistes en Terre étrangére. La violence engendre la violence, la haine appelle la haine, chaque agression était la réponse à la précédente, nul ne se souvenait qui avait provoqué le premier, et, au final, cela n'avait plus d'importance pour eux. Nul ne pouvait arrêter le désastre.

Tenir le serment, ils s'y étaient toujours engagés. Venir en aide à ceux du Désert qui avaient fait voeu de tolérance envers les autres races, les autres religions, les différences. Qu'ils soient neutres, kamistes, ou fervents de Jena. Et ignorer les autres, ne pas soutenir cette monstruosité.

Mais qui restait sensé aujourd'hui, qui acceptait encore la différence. La haine était plus que jamais présente dans tous les coeurs. A qui La Garde Noire pouvait elle encore aujourd'hui prêter son soutien. Bien trop peu étaient restés sages.

La guerre s'étendait jour aprés jour, et elle souriait pour l'heure aux suivants de Ma-Duk. Ainsi le peuple Fyros, qu'il avait longtemps cru plus sage que les arrogants matis, avait finalement autant soif de conquête que sa propre race. Y avoir fait choix de vie, tel un symbole de fraternité, et assister à présent à cela le laissait, lui et les Libres, dans la tristesse la plus totale.

L'Espoir, celui en lequel ils avaient placé leur confiance, semblait bien loin en ce jour.

[bratakk]

De l'entrée du goulet de la Passe de Ginti, il regardait les troupes homines fidèles de la Karavan, fêter leur victoire. Ils venaient de terrasser les derniers defenseurs de l'avant poste, et à moins d'uns sursaut des ennemis, celui ci serait libéré sous peu.

Il retourna vers sa cachette, non loin de la. Ses hôtes le saluèrent sans lui poser de questions, les pots de vin qu'il versait régulièrement au chef du camp lui permettait de rester discret.

Il s'assit dans une tente et regarda la carte... La manoeuvre avait fonctionné. Les avant postes avaient été repris les uns après les autres, entourant le plus symbolique, le plus proche de la capitale...

Ainsi, bientot, il serait la cible utlime. Et le pays des forêts serait alors libéré de l'envahisseur.

Au loin les clameurs de victoire le firent frémir. Des noms étaient scandés, ceux des chefs de guerre, victorieux les derniers jours... Il sourit en pensant aux efforts qu'il avait fallut déployer pour en arriver la... Mais ce n'était pas lui, ni ses compagnons, ni les cehfs de guerre qui avaient rendu cela possible... C'était tout ces anonymes que l'histoire de retiendraient pas, et qui s'étaient unis, malgré leurs dissensions, pour bouter l'envahisseur hors des jardins...

Mais au dehors le ciel s'obscurcissait déjà. L'hiver viendrait bientot et l'automne était tombé. Le mouvement de rébellion entamé allait surement perdurer... en autre chose qu'il n'avait jamais souhaité, et l'homin, bien que conscient de cela, ne pouvait s'empecher de ne pas blamer ses frères. Les pays Fyros et Zorai avaient été attaqués... Et il craignait que ce ne soit que le commencement.

Comme souvent, l'envahit allait devenir l'envahisseur, l'occupé allait devenir occupant... Il avait toujours lutté pour ne plus céder a ces passions... Mais le combat semblait perdu...

Une lueur violette parcourut son regard... Il sortit des cartes du desert et de la jungle... et commenca a les etudier.