[Carnet 1] Naissance d'une vengeance
Cher journal,
Je suis Shatawak, un jeune tryker qui a décidé de coucher quelques lignes sur son histoire d'avant mon départ pour la région des lacs. Nouveau lieu d'habitation du peuple Tryker. Mon peuple
En effet, je pars pour trouver un remède afin de guérir le vieux Yn'Sha'Lim. Un vieil ermite, vivant dans la région des lacs et logeant dans une hutte à l'écart de toute civilisation, atteint d'un mal étrange le conduisant lentement à la folie. Il passe le plus clair son temps à parcourir l'écorce pour en découvrir toutes les merveilles, mais un jours, sa curiosité le conduisit au contact du mal étrange nommée la Goo
C'est ce jour qu'il contracta son étrange folie.
C'est grâce à cet être hors du commun qui me trouva inconscient aux pieds d'une falaise des îles trykers près de Waverton lors de l'une de ses promenades quotidiennes que je peux aujourd'hui vous conter qui je fus
*Shatawak, pris d'une vive émotion, casse sa plume de Yber sur la feuille de son carnet. Il ouvre le petit plumier posé devant lui sur le pupitre. Son regard tombe alors sur un pendentif en forme de nautile au fond de la boite. Une puissante vague d'émotion lui parcourt le corps. D'une main tremblante, il le saisit et l'ouvre. Son regard se voile alors, son visage se durcit à la vue de la petite gravure du portrait de sa jeune sur. Sous ce joli visage évoquant la beauté du lac où la lumière du jour se reflétait comme dans un prisme aux mille couleurs, était inscrit en fines lettres le nom de Prysma. Shatawak referma délicatement le bijou et le passe autour de son cou pour le placer sur sa poitrine. Il pris la plume et commence ses écrits
*
*** Le village
Mes parents faisaient parti d'un groupe de Trykers fuyant la menace Kitins et se déplaçant pour éviter ce fléau.
Constitué d'une vingtaine de personnes, ce petit groupe survivait en usant de solidarité et d'entraide pour chasser les Ybers et les Yubos. Protéger de quelques combattants, il réussissait à survivre aux monstres les plus féroces qu'il rencontrait.
Par chance et grâce aux vents un jour, le groupe trouva un lac isolé derrière une montagne sans trace du passage des Kitins. Ce magnifique lac était parcouru par des reflets dorés et argentés. Ils décidèrent de s'y installer et d'y construire leurs maisons. Une période de quelques années de calme s'ensuivit. Aucun autre Tryker ne rejoignit la petite tribu. C'est à croire que le lac était particulièrement à l'écart.
C'est dans ce cadre merveilleux que mon père et ma mère eurent leur premier enfant, moi Shatawak, "Cri des vents". Est qu'ils me nommèrent ainsi en référence au bruit des vents qui survolait le lac ce jour là ou à cause de ma première colère.
*Shatawak esquisse un sourire sombre nostalgique*
Je grandis dans une petite hutte sur le lac construite par mon père. Il m'apprenait l'art de la chasse sous la forme de jeu et le soir avant de m'endormir, ma mère me chanta de nombreux les contes et les légendes de mon peuple.
Mais un soir alors que j'étais âgé de 4 cycles, ma mère assise près du feu me dit de la rejoindre. Elle me fit poser la main sur son ventre et me dit que bientôt sortirait un frère ou une sur. Je ne compris pas tout de suite ce que cela voulais dire. Mais j'étais content de savoir que j'aurais un compagnon pour jouer. Ma mère rayonnait de bonheur, et mon père devenait de plus en plus drôle avec ses maladresses dès que ma mère se déplaçait ou voulais s'occuper de ses activités quotidiennes. Il cherchait à être partout à la fois !!! C'est durant cette période où l'on attendait ce mystérieux frère ou sur que j'ai rencontré un artisan protecteur O'Baklan qui me fit découvrir la joie de la fabrication des épées.
Cette quiétude fut brisée, le jour où un Tryker du nom de Ba'Katon arriva au village. Il était épuisé et blessé. Il nous raconta qu'il progressait dans la montagne avec deux de ses amis quand ils furent surpris par un groupe de trois Kitins. Ses deux amis, dit-il, avaient été tués de manière horrible. Il racontait que les hurlements poussés par ses amis l'obligea à s'enfuir, désespéré et impuissant face à une telle menace. J'étais fasciné et terrifié par son récit. Mais au fond de moi, je savais qu'un jour j'affronterais de telles créatures
Il continua et expliqua qu'il échappa aux trois kitins qui le poursuivaient, en traversant un tunnel dans la montagne. Le passage était trop étroit pour permettre à ces créatures gigantesques de continuer leur chasse. Mais c'est à l'autre extrémité du tunnel que le plus horrible des spectacles s'offert à lui. Du lieu où il était, il bénéficiait d'une vue plongeante sur une vallée au cur de la montagne. Et là, il vit des dizaines, plutôt des centaines de kitins !!! Je serrais le bras puissant de mon père qui m'offrir sa protection de son sourire rassurant.
C'est après plusieurs jours de cache-cache avec les différentes créatures qu'il parvint à s'échapper discrètement de la montagne et finit par découvrir notre lac et notre village qui se trouvait en fait qu'à quelques kilomètres de la vallée aux Kitins. Mes parents et le reste de notre petite communauté apprirent ainsi qu'un grand danger menaçait le village. Ne sachant ou aller, ils décidèrent de rester en priant pour que les kitins ne découvrent pas le village. Ils se mirent à renforcer les défenses en construisant rapidement des palissades tout autour. Par jeu et parce que je voulais savoir à quoi ressemblais ces créatures je suivais mon père dans tous ses déplacements et ce malgré les mises en garde de ma mère.
***L'attaque
Trois jours plus tard, à l'aube, le veilleur de nuit arriva en courant au centre du village, disant avoir aperçu plusieurs kitins à quelques centaines de mètres du village. Effectivement, les troupes kitins étaient en train d'organiser leurs positions pour prendre d'assaut le village. L'agitation était à son comble. En hâte, le conseil du village se réunit et décida de protéger les jeunes enfants en les emmenant à l'abri et que tous les autres devraient se battre en profitant de l'avantage que nous procurait les palissades.
Maman qui était enceinte, fut autorisée à accompagner les enfants vers la fosse, à cinq cent mètres au sud du village, direction où les kitins n'étaient pas présents. Elle y resta cachée avec trois autres jeunes enfants pendant plusieurs heures alors que je voulais suivre père pour l'aider. Maman me dit alors qu'elle comptait sur moi pour la protéger ainsi que Rheena et Shaliss, deux filles qui pleuraient et Thénis mon copain terrorisé. Tout fier, je les regardais confiant, je pris la lourde épée que maman avait emportée. Chancelant sous le poids de la fabuleuse arme, je me postai au bord de la fosse, mais assez loin pour être vu et ne pas voir. Mes mains tremblaient de peur et d'excitation, j'allais enfin pouvoir voir ces créatures qui terrifiaient tout le monde. Mais je restai là pour garder la fosse et aussi parce que je me sentais un peu ridicule avec cette arme fascinante que je pouvais à peine porter.
Des cris déchirants portés les vents accompagnés de plaintes de mortelle, me cloua sur place jusqu'à la nuit tombée.
Maman sortit de la fosse pour risquer une observation en direction du village. N'oubliant pas mon devoir de la protéger, je la suivis et je ne vis que ruine et désolation. Pas une trace de kitin. Elle alla chercher les autres enfants pour les mener au village. Mon regard ne voyait que des maisons réduites à de petits tas de bois dont certain morceau flottait sur les eaux du lacs. Nous trouvâmes également le corps des villageois, morts transpercés et déchiquetés. Une rage sans nom s'ancra en moi. Cette vision me hante encore aujourd'hui.
*Shatawak contrôle alors sa main pour ne pas casser une deuxième plume, il jette un regard noir sur la patte de Kitin qui était accrochée au mur de la hutte du vieil ermite et se remit à écrire, les yeux injectés d'une haine profonde*
Deux membres de notre tribu avaient survécu, et parmi eux, mon père. Il avait été enseveli dans l'effondrement de l'une des habitations et était sérieusement blessé, mais il avait pu ainsi passer inaperçu de l'attaque des kitins. L'autre villageois, O'Baklan !!! s'était battu contre un kitin et gisait gravement blessé sur le sol. Il succomba à ses blessures durant la nuit. Il usa de ses dernières forces pour me donner ses outils de forgeron d'armes. Mon père, lui, guérit après une longue convalescence. Trois autres villageois manquaient. Peut-être s'étaient-ils enfuis... Face à la force morale de ma mère devant toute cette horreur, je ne pus résister de tomber en pleurs dans ses bras. Elle me consola ainsi que les deux fillettes et Thénis et nous dit que les vents avaient tourné, que bientôt nous aurions un nouvel ami pour jouer et qu'il fallait lui trouver un endroit pour l'accueillir parmi nous. Ce fut pour moi un vrai soulagement et quand elle nous donna pour mission d'aller aménager la fosse. Je me suis levé alors et je partis réunir tout ce qui pouvait nous permettre de construire un abri robuste pour y accueillir mon frère ou ma sur ainsi que mon père. Pendant ce temps, Maman lui donna les premiers soins.
***Une vie à l'écart
Les quelques mois qui suivirent, Maman, moi et les trois autres enfants veillèrent sur Papa qui se remettait de ses blessures. Notre petite fosse devenait de jour en jour plus accueillante.
Le ventre de ma mère était de plus en plus gros et elle éprouvait de grandes difficultés à s'occuper de nous.
J'en profitais pour aller jouer avec les trois autres enfants à la chasse avec des épées en bois que nous avait taillé mon père. Je compris très vite alors que c'était l'arme que je préfèrerait par-dessus tout et que je deviendrais un puissant combattant.
Un matin, un cri de ma mère venant de la fosse retentit, mon père sorti en trombe et nous dit d'aller chercher de l'eau au lac et vite. Effrayé et alerté, je courus aussi vite que mes jambes de 4 cycles me permettaient d'aller. Je plongea un récipient et faisant attention de ne rien renverser revint dans la cabane. Mon père me le prit des mains et se précipita auprès de ma mère dans l'autre pièce en me fermant la porte au nez.
Déçu, je sortis sur le perron et alla barboter dans l'eau. C'est par ce jour ensoleillé que naquit ma sur Prysma.
Mes parents avaient choisit ce nom pour évoquer la beauté du lac sous les reflets de la lumière du jour comme dans un prisme projetant milles couleurs. Quand mon regard croisa les yeux cristallins de ma sur, mon cur se noua et elle me fit un large sourire. Elle paraissait si fragile et ses doux cheveux naissant avaient la même couleur que les miens. J'étais fier car je suis devenu grand frère et en mon for intérieur, je m'autoproclamais Shatawak, Grand Protecteur de Prysma !!! Je cria son nom alors aux vents et plongea dans l'eau du lacs.
Mais Papa était toujours trop faible, c'est pourquoi moi, l'aîné des enfants, je dut apprendre très tôt les techniques de survie. Avec les conseils de Papa, je capturais plusieurs Yubos à lait pour nous permettre de tenir. Nous vivions tous les jours avec la crainte du retour des kitins.
Quand mon père alla mieux, nous décidâmes d'aller nous trouver un endroit plus sûr dans les montagnes. Aidé par Thénis, nous trouvâmes une grotte derrière une cascade. Pour mon père et ma mère qui se remettait doucement de la naissance de ma petite sur, c'était un lieu idéal pour nous protéger des kitins et aussi des autres monstres qui pouvaient errer dans la région.
C'est là que je grandis avec ma sur et mes trois amis. Progressivement, nous commencions à oublier le danger. Je faisais toutes les nuits ce rêve, où j'étais en train de combattre de nombreux kitins avec un groupe de homins de tout peuple. Mais chaque fois, je me réveille en sursaut lorsque que j'arrive proche du nid kitins et que je me jette en avant l'épée au clair sur une reine Kitin.
C'est après plusieurs cycles à mon père fus rétabli, et c'est alors qu'il me dit que c'était pour moi le jour de le suivre. Il me donna la fabuleuse épée que j'avais dans la fosse. Cette fois je pouvais la portée.
"Tu es en age de partir chasser, mon fils !!!" Me dit-il.
Ces paroles résonnèrent en moi comme une douce musique. Une joie immense me parcourut le corps. J'allais pouvoir enfin mourir toute la famille formée de nous sept et chasser de plus gros animaux. La vie se poursuivit ainsi, dans notre grotte familiale, pendant de nombreuses années. Prysma grandissait et devenait de plus en plus belle. Mais alors que pour la chasse et la fabrication d'arme me fascinait, ma sur, elle préférait rester à l'abri. Elle aidait les autres filles à la récolte des fruits, du miel, et d'autres substances comestibles qu'on pouvait trouver sans prendre trop de risques. Elle montrait un vrai talent pour trouver les meilleurs endroits de cueillette et un discernement inné dans le choix des meilleurs fruits. Même pour récolté le miel, elle arrivait à déjouer la vigilance des insectes sans même de faire piquer. J'éprouvais une très grande fierté à avoir une sur telle que Prysma. Pendant ce temps, pas un jour passa sans que je m'entraîne pour la chasse et la fabrication d'épées et ainsi qu'aider Papa à protéger ma famille.
Chaque soir, Papa nous enseignait l'amour de la nature et des kamis. Il nous racontait qu'étant jeune, il avait rencontré un kami et s'était senti en confiance avec lui. Il expliquait à quel point les kamis aiment le monde d'Atys dans lequel nous vivons et cherchent à le respecter et à le faire respecter avant tout. Atys est une planète végétale, source de vie, que nous devons préserver.
Durant l'une de nos veillées comme à mon habitude je rêvassais, une idée germa subitement dans ma tête pour ne plus me quitter. Je rêvais de grandes chasses, entouré de Trykers avec lesquels je combattais les Kitins dans la joie et la bonne humeur.
Je le dis à mon père qui me dit que c'était des sottises et qu'on ne pouvait pas vaincre les Kitins. Mais plus le temps avançait plus mes rêves étaient vivaces. J'en dit rien à personne mais je savais q'un jour, j'emmènerais tout le monde vers d'autres lieux où vivait notre peuple.
***Un nouveau départ...
Un jour d'hiver où il faisait particulièrement froid, Papa, moi et Thénis partîmes à la chasse. Nous fûmes surpris par un énorme monstre qui nous attaqua sans crier gare. C'était une de kipee plus résistant et agressif que les autres. Le combat s'engagea inévitablement. Nous trois nous jetions dans la bataille avec force, moi armé de mon épée. Le kipee dérouté par nos assauts venant de trois côtés en même temps est alors devenue fous de rage. Il poussa un cri perçant et il se tourna vers mon père avec la rapidité du vent violent. D'un coup d'une puissance inouï, il le transperça de l'une de ses pattes acérées et le jeta. Mon père fut projeté telle une poupée de chiffon contre une racine de l'écorce sous mes yeux.
Une rage, contenue depuis tant d'années, me submergea et me fit combattre le kitin comme jamais. Je me fendit de toutes mes forces en direction de sa poitrine et le tua net de mon épée dont la garde cassa sous la violence du choc. Je repris mes esprits épuisés pour constater que mon ami Thénis était mort brisé en deux. Et mon père mourrant m'appela de ces dernières forces pour me dire de veiller sur la famille et mourut. Son esprits partit dans un souffle poussé par le vent. Je créais de douleur et de colère. Les larmes au joues, je rentrais à la maison avec le corps de mes deux compagnons de chasse sur les épaules.
*Shatawak s'essuie les yeux et reprends le regard dur son récit*
Nous organisons alors les funérailles du jeune Thénis et de mon père. Nous les avons étendus sur une couche faite de chanvre et nous y mîmes le feu. Maman poussa avec mon aide l'embarcation funèbre et elle fit chantions le départ sur le chemin des eaux protectrice du lacs. Mais les jours suivant, ma pauvre Maman tomba fiévreuse, d'une étrange maladie. On aurait pu croire que la maladie était due à son chagrin. Mais Rheena et Shaliss, les deux autres jeunes filles qui avaient grandi avec nous et que je considérais comme mes petites surs, attrapèrent elles aussi la maladie.
Prysma et moi fîmes tout notre possible pour les soigner, mais Rheena mourut en peu de temps, prise dans des crises de convulsions. Maman la rejoignit peu de temps après malgré nos soins et quand Shaliss mourut à son tour, notre moral était au plus bas. Nous n'étions plus que deux, ma sur et moi, désormais. Devant les fumées volantes aux vents de leurs esprits, je fis le serments aux vents que je protègerais ma sur, Prysma Douce Ambre des Lacs, au péril de ma vie et de l'emmener loin de ce lieu maudit.
C'est décidé à ne plus vivre dans ce trou perdu et convaincu que mes rêves nous mèneraient vers une vie meilleure auprès d'autres trykers, que je dis à Prysma qu'on partait à la rencontre de notre peuple. Et que si nous restions là, nous finirions par connaître la même fin que le reste de la famille.
Au début, Prysma étais contre l'idée de partir à tout jamais d'ici. Elle me disait qu'elle était peu dégourdie et qu'elle ne connaissait que la montagne où l'on avait grandi. Alors décidé à la convaincre et lui faire prendre confiance en elle, je lui appris la chasse, comme Papa l'avait fait avec moi en jouant. De jours en jours, ses progrès devinrent manifeste. Et elle par admettre qu'elle était prête à me suivre. Nous préparâmes nos affaires de chasse et des vivres pour plusieurs jours.
Mon cur se réjouissait car nous allions enfin pouvoir partir à la recherche d'autres survivants de notre peuple. J'était heureux et fier d'elle.
***La fin d'un rêve
Nous avons parcouru des kilomètres dans la région des lacs, en faisant des détours compliqués pour éviter tout danger. Un jour, nous franchissions une montagne pour éviter de passer dans une vallée où se trouvait un groupe de cloppers, ces affreuses bestioles jaunes à pinces. Mais sur un plateau, nous fûmes surpris par une créature volante de très grande taille et qui fonçait sur nous l'air menaçant. Je ne sus que plus tard que c'était une espèce de kitin nommé Kipesta. Nous courûmes à perdre haleine lorsque une violente douleur me parcourus la jambe. Je perdis l'équilibre et tomba de la falaise que nous longions. Mon corps me lançait de toute part à chaque choc avec l'écorce escarpée. Je fus arrête brusquement et le choc me fit perdre connaissance. La douce froideur de la Mort enveloppa mon corps et m'emporta dans un profond coma
***Un réveil douloureux
Prysma!!! criais-je. Non ma sur!!! Je me suis réveillé en sursaut avec le goût de la sève dans la bouche. Je me trouvais dans une hutte délabrée, habitée par un vieil homin à la peau bleue et aux traits étranges. Il est très grand et se nomme Yn'Sha'lim. Mais combien de temps suis-je resté dans le coma? Où est Prysma, ma sur? J'essaya de me lever mais je m'effondrais au sol paralysé par une violente douleur à l'épaule. Mes forces, mes capacités de combattant et de forgerons m'ont abandonnées! L'homin me remis sur la couche et me fit signe de plus bouger. Il me donna alors à manger une bouillit infect d'un mélange à base de sève et de plantes curatives. Voyant la moue que je fis, il rit de bon cur mais insista pour que je la mange.
Après plusieurs alors que j'eus à peine récupéré quelques forces, je demanda à Yn'Sha'lim de me conduire à la falaise où il m'avait trouvé. Je lui dis que je voulais retrouver ma sur coûte que coûte. Même si pour l'ermite qui était tombé mystérieusement malade, il n'y avait peu d'espoir que je la retrouve après tout ce temps passé dans le coma. J'insistais, le regard noir de colère, il céda et nous partîmes. Arrivée sur les lieux et après de longues heures de recherches infructueuses, un éclat attira mon regard. Je me précipita pour voir ce que cela pouvait être. Mes yeux tombèrent sur un morceau de la tunique que portait Prysma, tâchée de sang séché sous lequel se dépassait le médaillon brillant en forme de nautile contenant la gravure de ma sur ainsi que son nom. Non pas çà, mon cur se brisa comme une branche sous l'effet d'un puissant vent, mes jambes se dérobèrent sous moi et je tomba à genoux en criant le nom de ma sur
*Shatawak arrête son récit submergé par le chagrin et les mains tremblantes. Une rage terrible montait en lui et une envie de tout détruire le prit. Lorsqu'une quinte de toux provenant de la paillasse de Yn'Sha'lim, le sortit de sa torpeur. Shatawak se leva en regardant le vieux Zoraï endormi, pris sa dague et son baluchon et parti dans la direction du village Trykers le plus proche. Yn'Sha'Lim le lui avait indiqué pendant l'un de ses moments de lucidité. Il lui avait conté aussi qu'il existait une plante aux pouvoirs si puissant qu'ils pouvaient guérir tous les maux de l'écorce.
Depuis ce jour, Shatawak, le cur brisé et la rage au ventre, était bien décidé à trouver cette plante et à venger la mort de toute sa famille en éliminant de la surface de l'écorce toute race de Kitins. Son ruisseau ne demandait qu'à grandir sous la poussée des vents.*
[Bg- Shatawak O'Fyler] Les Carnets de Cri du vent
Moderator: Chroniques d'Atys
[Bg- Shatawak O'Fyler] Les Carnets de Cri du vent
Shatawak O'Fyler alias "Cri des vents"
Frère de Prysma O'Fyler
Frère de Prysma O'Fyler
Re: [Bg- Shatawak O'Fyler] Les Carnets de Cri du vent
[Carnet 2] Tatouage de la vengeance
*Shatawak, suite à un combat acharné contre un Kipee de l'espèce des Kitins, s'assoit près du lac près de Waverton et ouvre le deuxième carnet de l'histoire de "Cri des vents". Il sort son plumier et un flacon. Et entame son récit. A quelques pas de la derrière une montagne se trouve un engin volant appartement aux disciples de Jena, la Karavan contrôlant et protégeant cette partie des lacs.*
Cher Journal
J'ai choisit ce moment pour noter quelques mots sur les derniers événements que j'ai vécu à la suite de mon départ de la hutte du vieil Yn'Sha'Lim. Depuis ce jours, j'ai pu trouver le village et poursuivre mon entraînement enfin de retrouver mes forces et mes talents perdus suite à mon coma. Je sais que mon ruisseau est long et qu'il lui faudra grandir pour que je puisse accomplir les buts que je me suis fixer. Les vents seront là pour m'aider et m'entraîner dans les contrée lointaines de l'écorce. Rien ne pourra m'arrêter, je le dois ma défunte sur et au vieil Homin malade qui n'a pas hésité à me sauver.
***L'écorce de mes débuts
C'est suite à un parcours tortueux le long du ruisseau, je dus ma faufiler entre les racines qui se resserraient de plus en plus. Cette hutte est vraiment bien loin de toute vie et situé dans une contré bien mystérieuse me disais-je.
Mais grâce à ma dague et de longues heures que je pus faire une percée dans une racines pour arriver sur une branche que je suivie.
Emerveillé par le spectacle qui s'offrait à mes yeux, je longea la branche jusqu'à sur extrémité. Devant moi s'étendait une plage de sable fin et baignée par un soleil avec des plantes de toutes sortes. Une pensée me reviens, j'aurais tant aimer que Prysma ma sur soit avec moi car elle aurait été si émue qu'elle aurait pas pu s'empêcher de descendre pour aller fouiner partout.
*Shatawak arrête en instant son récit pour se reprendre puis esquisse un sourire malsain aux matières premières emballées qu'il a récupérée sur la carcasse du kipee fraîchement tué. Il sert un instant le médaillon de sa sur pendu autour de son cou et reprends ses écrits.*
Rassuré et content, je vis le ruisseau continué sous la branche où je me trouvais. J'étais toujours sur la bonne route. Un vent puissant secoua alors la branche avec force. Je perdis l'équilibre et tomba sur une plante qui amortie ma chute et je roula au sol. Je me lève et poursuit mon chemin.
Après plusieurs jours de marche, j'arrive alors en vue d'un village avec des gardes à son entrée. Questionnant les villageois, j'appris que j'étais dans la région des Lacs, refuge de tous les trykers arrivant de l'exode. Je trouverais de quoi m'entraîner au maniement de l'épée et à l'artisanat des forges d'armes. J'étais ravie car je venais de donner réalité à mon rêve de trouver des survivants de notre peuple. J'appris à me fabriquer une épée. Armé de ma réalisation et de ma dague, je pris les missions sur les kitins afin de protéger le village de Waverton. Mes capacités n'étaient pas encore assez développées , j'essuyais alors une cuisante défaite face à ce monstre vert. Je dû alors me rabattre sur des proies plus faible afin de pouvoir manger et prendre suffisamment de forces et revenir me venger de ce kitins.
*** Analyse et étude de mon ennemis
Après avoir parcourue les différents villages de cette zone des lacs protégée des grandes menaces Kitins, mise à part les Cloppers et les Gaoris qui vous attaquent à vue. Les autres espèce animales semblent peu agressives sauf si on les provoque ou attaque. Lors de mes chasses pour la plupart en solitaire, j'appris à dépecer les créatures peuplant cette partie de l'écorce. Ainsi à la nuit tombée, je pouvais à l'aide des les matières premières récupérées fabriquer des épées. En guettant et observant le plages, je sélectionnais mes proies avec le plaisir de savoir qu'elles feront avancer mon artisanat et me permettraient de manger. A l'aide de ma participation à des groupes que je conduisais et qui se formaient l'espace d'une chasse, je pus développer des stratégies de combat envers les différents monstres que l'on croisait et ainsi on augmentait nos capacités de manière plus rapide. En esquivant les créatures, j'eus des attaques d'ouverture qui me permirent d'économiser mes forces. Je pus alors chasser seul presque toutes les créatures qui peuplaient mise à part les kipees. Et alors que je fabriquais mes épées, j'observais à distance les Kitins et les groupes de jeunes arrivants réfugiés combattre. Ainsi je pouvais apprendre et leur venir au secours quand ils se trouvaient en difficultés. Durant les cycles s'écoulèrent ensuite, j'appris les bases de la magie de guérisons en puisant dans la sève que mon corps ou dans mon sang, je perfectionna mes techniques de chasse et améliora la fabrication des épées.
Mais je pouvais pas en rester là, car avant de partir pour la capitale Fairhaven, j'avais une tâche à accomplir. Affronter en duo le Kipee qui m'avait défait en combat à mon arrivée sur cette zone d'accueil des réfugiés trykers. Une sève en colère coulait et mon sang bouillait de plus en plus chaque jours qui me rapprochait de ce combat en moi.
*** Combat et rage
A la veille du premier jours du printemps, j'affûtais mon épée et ma dague. Je vérifiais et graissait les lanières de l'armure achetée aux marchands avec les quelques dappers que j'ai pu gagner suite aux différentes missions que je réalisais pour les villages. Sur le feu grillaient les tranches de viandes Cloppers, je pensais à chacun de mes combats, repassant toutes mes techniques en revues. Enfin après tout ce temps, je me sentais que j'étais prêt et que au lever du soleil que je scellerais mon destin: De tueur de Kitin !!!
Le soleil se levant, le ciel se colora petit à petit d'un voile de feu et se dessinait face à moi, la silhouette du Kipee, ma proie. N'ayant pas dormis de la nuit, je passais mon armure et sortis mon épée de son fourreau pour une dernière fois en observer le fils. D'un regard dans les alentours, je m'assurais que j'étais bien seul et que personne ne pourrait venir à mon secours. D'un pas décidé et mesuré, je parcourus les quelques mètres qui me séparaient du monstre vert. Il redressa la tête, sentant sans doute sa fin. Il semblait ne pas reconnaître le Homin qui l'approchait dans les rayons du soleil. Il étendit son cou et hurla face au soleil naissant. Mais ayant dormit de nombreuses nuits aux côtés de ces créatures, je m'y étais habitué.
Arrivée à distance de combat, dos au soleil, je pointa le Kipee de la pointe de mon épée. Je connaissais mon avantage tactique et je profitais des premiers rayons pour défier en duel la créature et nous chargions l'un cers l'autre en poussant nos cri de guerre respectifs.
S'engagea un long combat durant lequel je dus faire preuve de finesse et mettre en uvre toutes mes capacités de combattant nouvellement retrouvées. Au bout de longue heures, mes forces commencèrent à s'amenuiser au file du temps et de l'utilisation de mes techniques. Les blessures que je reçus m'affaiblissais mais je ne pouvais pas perdre. En sueur et meurtris, alors que je fis une tentative de feinte, je fus projeté au sol par un violent coup. Le kitin venais d'enfoncer profondément l'une de ces pattes acérées telle une pique dans mon épaule malade. Sonné et désarmé, je sentie alors ma rage qui remonta à la surface, mes yeux s'enflammèrent. Le kipee indifférent à mon changement interne, s'apprêtait à me donner le coup de grâce. Il leva sa deuxième pattes et l'abaissa avec violence, c'est avec cette énergie soudaine que j'esquivais son attaque mortelle qui me permit de trouver une ouverture. Le kitin était alors surpris restant quelques instants dubitatif, ce fus les quelques centièmes de secondes que j'attendais pour me glissais sous son ventre à l'endroit ou sa cuirasse est la plus tendre. Et utilisant mes dernières forces, j'enfonçais mon épée le plus profondément possible. L'instant se figea, la sève chaude du kipee me coula le long de mon bras enfoncer dans le corps de la créature. Coincé, je devais me dégager rapidement pour ne pas risquer d'être écrasé sous le poids. Frémissant et semblant, le kitin s'avança chancelant, je sortis la dague logée dans l'étuis de ma botte et l'acheva en lui plantant dans la tête.
Ma rage pris alors le dessus et je me mis à l'hurler aux vents. Puis vidé de toute forces je m'effondrais sur la carcasse du monstre.
Durant ce moment d'inconscience, je fis une étrange rêve. Celui d'une jeune enfant tryker au couettes vertes qui se présenta devant moi avec un large sourire. Elle se réfugia dans mes bras soudainement effrayée. Un Immense Kitin de mesurant plus de 10 fois ma taille fonça sur nous. Je le reconnu c'était celui qui détruisit mon village. Il se jeta sur nous alors pour protéger cette fragile enfant sortie de nul part, je me tourna et présenta mon dos à la créatures. J'attendis la mort venir quand une froide douleur me parcourue. Sursautant et en sueur, je me réveilla sur la carcasse encore chaude du kipee. Qu'est ce que ce rêve? Cette jeune enfant qui ne ressemble pas aux jeunes trykettes défuntes, Shaliss et Rheena. Est ce que la forme que prends Jena pour communiquer.
*** Le tatouage de Vengeance
J'avais été inconscient qu'une poignée de minutes, et pourtant je crus vivre un cauchemar mortel. Mon regard se posa sur la pointe de mon épée qui ressortait du corps de la créature. Le goût du sang dans la bouche, je le dépeça et bus de sa sève. Mon épée s'était cassée sous le poids du monstre et mon armure était totalement détruite .
Prélevant le liquide visqueux verdâtre dans une coque de chitine du Kipee, je pris l'une des pattes acérées que je trempais dans le mélange. Ainsi outiller, je m'en servis pour d'un geste lent et mesuré me tracer sur les arcades d'une profonde entaille. Ma vue se brouilla instantanément , aveuglé par mon sang et la sève du Kitin à cause du sang mélangé à la sève. Une brûlure intense se déclara et me fis tituber jusqu'à lac ou je plongea pour calmer la douleur. La douleur calmée je pus voir dans le reflet de l'eau le résultat. Mon visage était marqué pour toujours de ma haine pour les kitins par d'un tatouage de Vengeance. Et je fis le serment sur les eaux et les vents que je ferais tout mon possible pour anéantir cette engeance de la mort. Les KITINS
Le mélange d'une joie sanguinaire et d'un désir meurtrier me submergea. Ma rage refis surface et parcouru tout mes membres, je devais continuer ma chasse aux Kitins et aller les dénicher dans leur nids comme ils l'ont fait pour détruire ma tribu. J'était décidé de rejoindre la capitale Fairhaven que je savais s'aurait le départ pour moi d'une longue quête. Je m'en réjouis
*Shatawak ferma son carnet satisfait. Il regarde une dernière fois son visage marqué du "Tatouage de la Vengeance", le regard si sombre que la couleur de ses yeux semble avoir disparus. Il se redresse et respire profondément la brise qui lui caresse le visage. Plus déterminer que jamais, il vendit le reste de ses affaires. Il enfuit dans l'eau du lac, son armure et l'épée ainsi que les restes du Kipee. Habillé seulement de ses premiers habits, et muni de sa dague, il récupéra ses affaires d'écriture et glissa son deuxième carnet à côté du premier. Avec les quelques dappers résultant de ses ventes et chasse, il se dirigea vers l'engin volant entouré des gardes de la Karavan. Il savait qu'il allais au devant de son destin protégé par les eaux du ruisseau et poussé par l'énergie des vents parcourant l'écorce. Sans un regard en arrière, il s'adressa alors à l'officier et demanda à être téléporté vers les lacs Liberté d'Aeden Aqueous, la régions des Lacs. Son corps se dématérialisa et disparut dans un jeu de lumières étincelantes et tourbillonnantes. Arrivée à destination, son épaule malade le cloua au sol. Péniblement, il arriva à se rendre près des sages de Fairhaven, la capitale tryker. Les soigneurs lui donnent des calmants qui le plongea dans un profonds sommeil qui dura plusieurs jours.*
*Shatawak, suite à un combat acharné contre un Kipee de l'espèce des Kitins, s'assoit près du lac près de Waverton et ouvre le deuxième carnet de l'histoire de "Cri des vents". Il sort son plumier et un flacon. Et entame son récit. A quelques pas de la derrière une montagne se trouve un engin volant appartement aux disciples de Jena, la Karavan contrôlant et protégeant cette partie des lacs.*
Cher Journal
J'ai choisit ce moment pour noter quelques mots sur les derniers événements que j'ai vécu à la suite de mon départ de la hutte du vieil Yn'Sha'Lim. Depuis ce jours, j'ai pu trouver le village et poursuivre mon entraînement enfin de retrouver mes forces et mes talents perdus suite à mon coma. Je sais que mon ruisseau est long et qu'il lui faudra grandir pour que je puisse accomplir les buts que je me suis fixer. Les vents seront là pour m'aider et m'entraîner dans les contrée lointaines de l'écorce. Rien ne pourra m'arrêter, je le dois ma défunte sur et au vieil Homin malade qui n'a pas hésité à me sauver.
***L'écorce de mes débuts
C'est suite à un parcours tortueux le long du ruisseau, je dus ma faufiler entre les racines qui se resserraient de plus en plus. Cette hutte est vraiment bien loin de toute vie et situé dans une contré bien mystérieuse me disais-je.
Mais grâce à ma dague et de longues heures que je pus faire une percée dans une racines pour arriver sur une branche que je suivie.
Emerveillé par le spectacle qui s'offrait à mes yeux, je longea la branche jusqu'à sur extrémité. Devant moi s'étendait une plage de sable fin et baignée par un soleil avec des plantes de toutes sortes. Une pensée me reviens, j'aurais tant aimer que Prysma ma sur soit avec moi car elle aurait été si émue qu'elle aurait pas pu s'empêcher de descendre pour aller fouiner partout.
*Shatawak arrête en instant son récit pour se reprendre puis esquisse un sourire malsain aux matières premières emballées qu'il a récupérée sur la carcasse du kipee fraîchement tué. Il sert un instant le médaillon de sa sur pendu autour de son cou et reprends ses écrits.*
Rassuré et content, je vis le ruisseau continué sous la branche où je me trouvais. J'étais toujours sur la bonne route. Un vent puissant secoua alors la branche avec force. Je perdis l'équilibre et tomba sur une plante qui amortie ma chute et je roula au sol. Je me lève et poursuit mon chemin.
Après plusieurs jours de marche, j'arrive alors en vue d'un village avec des gardes à son entrée. Questionnant les villageois, j'appris que j'étais dans la région des Lacs, refuge de tous les trykers arrivant de l'exode. Je trouverais de quoi m'entraîner au maniement de l'épée et à l'artisanat des forges d'armes. J'étais ravie car je venais de donner réalité à mon rêve de trouver des survivants de notre peuple. J'appris à me fabriquer une épée. Armé de ma réalisation et de ma dague, je pris les missions sur les kitins afin de protéger le village de Waverton. Mes capacités n'étaient pas encore assez développées , j'essuyais alors une cuisante défaite face à ce monstre vert. Je dû alors me rabattre sur des proies plus faible afin de pouvoir manger et prendre suffisamment de forces et revenir me venger de ce kitins.
*** Analyse et étude de mon ennemis
Après avoir parcourue les différents villages de cette zone des lacs protégée des grandes menaces Kitins, mise à part les Cloppers et les Gaoris qui vous attaquent à vue. Les autres espèce animales semblent peu agressives sauf si on les provoque ou attaque. Lors de mes chasses pour la plupart en solitaire, j'appris à dépecer les créatures peuplant cette partie de l'écorce. Ainsi à la nuit tombée, je pouvais à l'aide des les matières premières récupérées fabriquer des épées. En guettant et observant le plages, je sélectionnais mes proies avec le plaisir de savoir qu'elles feront avancer mon artisanat et me permettraient de manger. A l'aide de ma participation à des groupes que je conduisais et qui se formaient l'espace d'une chasse, je pus développer des stratégies de combat envers les différents monstres que l'on croisait et ainsi on augmentait nos capacités de manière plus rapide. En esquivant les créatures, j'eus des attaques d'ouverture qui me permirent d'économiser mes forces. Je pus alors chasser seul presque toutes les créatures qui peuplaient mise à part les kipees. Et alors que je fabriquais mes épées, j'observais à distance les Kitins et les groupes de jeunes arrivants réfugiés combattre. Ainsi je pouvais apprendre et leur venir au secours quand ils se trouvaient en difficultés. Durant les cycles s'écoulèrent ensuite, j'appris les bases de la magie de guérisons en puisant dans la sève que mon corps ou dans mon sang, je perfectionna mes techniques de chasse et améliora la fabrication des épées.
Mais je pouvais pas en rester là, car avant de partir pour la capitale Fairhaven, j'avais une tâche à accomplir. Affronter en duo le Kipee qui m'avait défait en combat à mon arrivée sur cette zone d'accueil des réfugiés trykers. Une sève en colère coulait et mon sang bouillait de plus en plus chaque jours qui me rapprochait de ce combat en moi.
*** Combat et rage
A la veille du premier jours du printemps, j'affûtais mon épée et ma dague. Je vérifiais et graissait les lanières de l'armure achetée aux marchands avec les quelques dappers que j'ai pu gagner suite aux différentes missions que je réalisais pour les villages. Sur le feu grillaient les tranches de viandes Cloppers, je pensais à chacun de mes combats, repassant toutes mes techniques en revues. Enfin après tout ce temps, je me sentais que j'étais prêt et que au lever du soleil que je scellerais mon destin: De tueur de Kitin !!!
Le soleil se levant, le ciel se colora petit à petit d'un voile de feu et se dessinait face à moi, la silhouette du Kipee, ma proie. N'ayant pas dormis de la nuit, je passais mon armure et sortis mon épée de son fourreau pour une dernière fois en observer le fils. D'un regard dans les alentours, je m'assurais que j'étais bien seul et que personne ne pourrait venir à mon secours. D'un pas décidé et mesuré, je parcourus les quelques mètres qui me séparaient du monstre vert. Il redressa la tête, sentant sans doute sa fin. Il semblait ne pas reconnaître le Homin qui l'approchait dans les rayons du soleil. Il étendit son cou et hurla face au soleil naissant. Mais ayant dormit de nombreuses nuits aux côtés de ces créatures, je m'y étais habitué.
Arrivée à distance de combat, dos au soleil, je pointa le Kipee de la pointe de mon épée. Je connaissais mon avantage tactique et je profitais des premiers rayons pour défier en duel la créature et nous chargions l'un cers l'autre en poussant nos cri de guerre respectifs.
S'engagea un long combat durant lequel je dus faire preuve de finesse et mettre en uvre toutes mes capacités de combattant nouvellement retrouvées. Au bout de longue heures, mes forces commencèrent à s'amenuiser au file du temps et de l'utilisation de mes techniques. Les blessures que je reçus m'affaiblissais mais je ne pouvais pas perdre. En sueur et meurtris, alors que je fis une tentative de feinte, je fus projeté au sol par un violent coup. Le kitin venais d'enfoncer profondément l'une de ces pattes acérées telle une pique dans mon épaule malade. Sonné et désarmé, je sentie alors ma rage qui remonta à la surface, mes yeux s'enflammèrent. Le kipee indifférent à mon changement interne, s'apprêtait à me donner le coup de grâce. Il leva sa deuxième pattes et l'abaissa avec violence, c'est avec cette énergie soudaine que j'esquivais son attaque mortelle qui me permit de trouver une ouverture. Le kitin était alors surpris restant quelques instants dubitatif, ce fus les quelques centièmes de secondes que j'attendais pour me glissais sous son ventre à l'endroit ou sa cuirasse est la plus tendre. Et utilisant mes dernières forces, j'enfonçais mon épée le plus profondément possible. L'instant se figea, la sève chaude du kipee me coula le long de mon bras enfoncer dans le corps de la créature. Coincé, je devais me dégager rapidement pour ne pas risquer d'être écrasé sous le poids. Frémissant et semblant, le kitin s'avança chancelant, je sortis la dague logée dans l'étuis de ma botte et l'acheva en lui plantant dans la tête.
Ma rage pris alors le dessus et je me mis à l'hurler aux vents. Puis vidé de toute forces je m'effondrais sur la carcasse du monstre.
Durant ce moment d'inconscience, je fis une étrange rêve. Celui d'une jeune enfant tryker au couettes vertes qui se présenta devant moi avec un large sourire. Elle se réfugia dans mes bras soudainement effrayée. Un Immense Kitin de mesurant plus de 10 fois ma taille fonça sur nous. Je le reconnu c'était celui qui détruisit mon village. Il se jeta sur nous alors pour protéger cette fragile enfant sortie de nul part, je me tourna et présenta mon dos à la créatures. J'attendis la mort venir quand une froide douleur me parcourue. Sursautant et en sueur, je me réveilla sur la carcasse encore chaude du kipee. Qu'est ce que ce rêve? Cette jeune enfant qui ne ressemble pas aux jeunes trykettes défuntes, Shaliss et Rheena. Est ce que la forme que prends Jena pour communiquer.
*** Le tatouage de Vengeance
J'avais été inconscient qu'une poignée de minutes, et pourtant je crus vivre un cauchemar mortel. Mon regard se posa sur la pointe de mon épée qui ressortait du corps de la créature. Le goût du sang dans la bouche, je le dépeça et bus de sa sève. Mon épée s'était cassée sous le poids du monstre et mon armure était totalement détruite .
Prélevant le liquide visqueux verdâtre dans une coque de chitine du Kipee, je pris l'une des pattes acérées que je trempais dans le mélange. Ainsi outiller, je m'en servis pour d'un geste lent et mesuré me tracer sur les arcades d'une profonde entaille. Ma vue se brouilla instantanément , aveuglé par mon sang et la sève du Kitin à cause du sang mélangé à la sève. Une brûlure intense se déclara et me fis tituber jusqu'à lac ou je plongea pour calmer la douleur. La douleur calmée je pus voir dans le reflet de l'eau le résultat. Mon visage était marqué pour toujours de ma haine pour les kitins par d'un tatouage de Vengeance. Et je fis le serment sur les eaux et les vents que je ferais tout mon possible pour anéantir cette engeance de la mort. Les KITINS
Le mélange d'une joie sanguinaire et d'un désir meurtrier me submergea. Ma rage refis surface et parcouru tout mes membres, je devais continuer ma chasse aux Kitins et aller les dénicher dans leur nids comme ils l'ont fait pour détruire ma tribu. J'était décidé de rejoindre la capitale Fairhaven que je savais s'aurait le départ pour moi d'une longue quête. Je m'en réjouis
*Shatawak ferma son carnet satisfait. Il regarde une dernière fois son visage marqué du "Tatouage de la Vengeance", le regard si sombre que la couleur de ses yeux semble avoir disparus. Il se redresse et respire profondément la brise qui lui caresse le visage. Plus déterminer que jamais, il vendit le reste de ses affaires. Il enfuit dans l'eau du lac, son armure et l'épée ainsi que les restes du Kipee. Habillé seulement de ses premiers habits, et muni de sa dague, il récupéra ses affaires d'écriture et glissa son deuxième carnet à côté du premier. Avec les quelques dappers résultant de ses ventes et chasse, il se dirigea vers l'engin volant entouré des gardes de la Karavan. Il savait qu'il allais au devant de son destin protégé par les eaux du ruisseau et poussé par l'énergie des vents parcourant l'écorce. Sans un regard en arrière, il s'adressa alors à l'officier et demanda à être téléporté vers les lacs Liberté d'Aeden Aqueous, la régions des Lacs. Son corps se dématérialisa et disparut dans un jeu de lumières étincelantes et tourbillonnantes. Arrivée à destination, son épaule malade le cloua au sol. Péniblement, il arriva à se rendre près des sages de Fairhaven, la capitale tryker. Les soigneurs lui donnent des calmants qui le plongea dans un profonds sommeil qui dura plusieurs jours.*
Shatawak O'Fyler alias "Cri des vents"
Frère de Prysma O'Fyler
Frère de Prysma O'Fyler