Moi Amano

Moderator: Chroniques d'Atys

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diumm
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Moi Amano

Post by diumm »

La petite histoire de ma vie avant d'arriver à Yrkanis
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Je me nomme Amano. Je suis une jeune Matis grande et élancée. Aux dires et regard des miens je suis plutôt bien de ma personne. Ce qui me vaut l'attentions de nombres homins.

Je vis le jour dans la cité de Borealis sur l'ile Matis. Aprés le long voyage de l'exode que tous les homins, quelques soient leurs races ou croyances, firent. Mes parents et grands parents en furent. C'est là que mon père rencontra ma mère, fille d'une humble servante d'un chevalier Matis. Tandis que lui était fils d'un artisant armurier, sans grand renom mais fort capable.

Leur union fut consacrée peu de temps aprés leur arrivée dans le havre qu'est l'ile. Je naquis quelques temps aprés leur mariage. Aux dires de mes parents j'étais le plus beau des bébés. Mais tout les parents disent cela. Car ils sont aveugles des réalitées et envoutés par la magie de la naissance de leurs enfants.

Ma prime enfance fut celle d'une enfant Matis de condition modeste. J'étais choyée et gaté. Ils voyaient avec moi l'espoirt du renouveau et la fin des soucis liées aux Kittins. Mon père suivit les trace du sien. Ma mère quand à elle se consacra à la tenue de notre foyer et à mon education dans le respect de Jena et ses enseignements. Nous partagions notre modeste demeure avec ma grand mère maternelle. Car elle avait quité son service auprés du chevalier quelques années aprés notre arrivé dans l'ile, suite au décé de son maris. Qui était un des hommes d'arme du chevalier. Je me souviens parfaitement de cette période chaleureuse. Ou la vie était belle et insouciante. Il faisait bon vivre. Notre foyer était remplis par l'amour que l'on me prodigait. Lors des veillées ma grand mère me racontait les histoires des temps anciens. En insistant plus précisément sur l'exode et la valeur de ceux qui firent le sacrifice suprème pour que les leurs et des inconnus puissent rejoindre les iles. Je pense qu'elle embellissait un peu ses récits. Surtout quand elle parlait de grand père. Elle gardait religieusement de lui qu'un seul Objet, son épée, dont d'un de ses frères d'arme. Elle voulait la donner à mon futur frère lors qu'il arriverait à l'age d'homin.

Puis vint l'adolescence, de jour en jour je vis les changements s'opperer en moi. Et je réalisait que Jena avait été bonne avec moi. Car elle m'avait accordé gâce et beauté. Cette nouvelle période fut pleine de découvertes nouvelles. Et féconde en amitiés de tout genres. J'étais comme tout adolécent toujours de ci de là avec les autres. Nous courrions, jouions pleins d'insouciance et de vie. Malgré les avertissements des gardes au sujet des prédateurs et des Kittins. Mais cela faisait longtemps que les prédateurs évitaient soigneusement les abords de notre village. Tandis que les Kittins étaient pour nous qu'un mot que l'on emplois pour faire peur aux enfants. Grandissant et m'épanouissant comme une fleur. Je me rappelle encore de ces journée ou nous jouions à la chasse aux kittins et à cache Kamis. Ha cette période était pleine d'insouciance. Ce fut le bel été précédent un hiver particulièrement rude. Entis était son nom. Je ne fis que peu de cas de lui au début. Ce n'étais que l'un de bombreux Homins de notre classe. Et comme toutes les Homines nous étions, moi et mes amies, le sujet des attentions des Homins. Nous nous jouions d'eux et avec eux. Peu à peu nous nous sentions devenir femmes. Je me rend compte maintenant combiens nous étions sottes. Mais malgré tout avec le temps sa présence devint pour moi un réconfort et un bien être. Nous étions toujours ensemble dés que cela était possible. Lors des sorties pour apprendre le forage. En classe lorsque nous étudions les rudiments de l'artisanat. Le matin quand nous partions vers la classe. Et c'était toujours un moment désagréable quand il me quitait le soir. Je découvrais l'amour jours aprés jours. Je passais tout mes moments libres avec lui, négligant quelque peu mes parents. Mais ceux ci s'amusaient de mes réponses évasives. Et devaient être heureux pour moi. Car je venait de me trouver un compagnons. Ma grand mère m'abreuvais de conseils lorsque nous étions seulles ensembles. Mais comme tout adolescents je ne l'écoutais pas, sure de mon savoir. Sotte que j'étais.

Puis vint un temps ou nos jeux se firent de plus en plus sensuels.

Je venais d'avoir 17 ans. Cela faisait déjà plusieurs années qu'Entis et moi nous étions complices. Et que notre entourage voyait en nous un futur couple. J'étais jeune et belle, mes formes généreuses et mes grands yeux pleins de délicatesses me faisait désirer de nombres jeunes Homins. Mais j'avais jetté mon dévolu sur Entis. Il était beau et fort, bien fait de sa personne. Avec une longue chevelure noir de geais. Il arborait déjà ses tatouages Matis rituel, deux grandes stries rouges de chaque coté du visage. Souvents je passais de longues soirées blotis dans ses bras. Nous restions là admirant le ciel étoilé d'Atys parlant de l'avenir. Nous échangeant des sermants de fidélité et d'amour. Passant des heures de félicté joignant nos lévres. Nous embrassant pendants de longues minutes. Je sentais sa chaleur et adorait son odeur. Ses caresses et marques d'attentions comblait la jeune Homine que j'étais. A cette période j'était sur que rien ne changerais. Et que tout continurait ainsi. Je me rappelle de ce dernier printemps. Surtout de cette soirées particulière ou j'avais rejoint Entis. Evitant les gardes car je ne voulais pas être remarqué. Nous nous retrouvames à la lisière du village. Puis main dans la main nous nous enfonçames dans les bois vers notre lieu favoris.

Là les yeux dans le yeux nous nous dévisageames. Puis langoureusement nous nous embrassames sous le ciel étoilé et la forêt tranquile. Nos corps se raprochèrent et roulères dans l'herbe printanière. Nous nous enlaçames amoureusement. Et firent jouer sensuellement nos corps. Il commença le premiers à me dévétir. Je ne fis riens. Car depuis longtemps j'avais décidé que ce serait lui. Puis sa main caressa avec sensualité ma poitrine. Pour decendre vers le creux de mes anches. Lentement et sensuellement nous nous retrouvames dans le plus simple des appareils. Et nous nous fimes dont mutuellement de notre jeunesse, passant dans l'age adulte. Je n'ai pas la notion du temps pendant lequel nous nous aimames. Mais il me paru éternel. Et à la fin nous restames là dans l'herbe, serrés l'un contre l'autre. Ma tête sur sa poitrine écoutant son coeur battre lentement et régulièrement, la forêt était silencieuse et calme. J'étais heureuse et amoureuse. Je me sentais enfin femme. J'étais sure de moi et de mon avenir avec Entis. Je me voyais déjà comblée, entourée de nombreux enfants et d'un maris aimant. J'étais sur que nos familles allaient accepter notre unions avec joie. Je me relevais sur mes genoux l'embrassait tendrement. Et le regardais dans les yeux avec tout l'armour dont une femme est capable.

«*Amano veut tu devenir ma femme*»
«*Oui*» Dis je sans hésitation le visage emplis de joie.

Il sourit, m'embrassa et son visage s'illumina.

«*Aaaaaaaaaaaaaah*» Criais je, me rejettant en arrière.

Devant mes yeux dans la pénombre venait de surgir une ombre monstrueuse d'un insectoïde gigantesque. Le premier de tous les Kittins que je voyais. Entis se relevat prestement. Prenant ce qu'il trouva dans les mains. Faisant face au monstre Kittin courageusement, me protegeant. Et me dit.

«*Vas au village chercher les garde. Je te protége*»

Là dessu le Kittin chargea férocement. Je fuis à travers les fourets à m'en arracher les poumons, la peur au ventre. Je sentais la végétation me lacérant la peau et la morsure du sol. Comme si les Kamis par l'entremise d'Atys se vengeaient de nous et de l'impudence de notre acte. Je les maudits et implorais Jena de m'ouvrir la voie jusqu'au salut. J'arrivais enfin à la lisière du village, baignant de sueur et de sang. Déjà des gardes s'étaient rapprochés de la lisière de celui-ci. Ayant entendu sans doute les rugissements du kittins qui provenait des profondeurs des bois. Surpris et decontenancé par mon apparition soudaine, ils réagirent promptement et virent vers moi rappidement. Je tombais au sol à leurs pieds en pleurant d'effroi. Un des gardes me recouvris de sa cape.

«*Dans les bois, Entis, un Kittins vite je vous supplie*» Dis je en les regardant les yeux emplis de larmes et de terreur.

Sans perdre de temps ils foncèrent à la suite de leur capitaine vers ces bois de malleur qui semblaient se rire de moi. Tous sauf deux d'entre eux qui m'escortèrent vers le village en tentant de me réconforter. Je n'entendais aucune de leurs paroles. Mon esprit et mon coeur étaient tournés vers la noirceur de ces lieux qui m'avaient rejeté. Et qui gardaient prisonnier celui qui comptait plus que ma vie. Je pus voir peu de temps aprés des éffusions de magie mélées aux détonations d'armes et cris de rage des soldats. Je refusait de regagner le village voulant attendre Entis et le voir. Cette attente fut longue pourtant seulement quelques minutent séparérent leur retour de leur départ. Dans ce groupe qui revenait prudement des bois. Je cherchais anxieusement celui à qui j'avais tout donné.
Je remarquais plusieurs gardes portant un travois avec un Homin. Je courru et découvrir toute l'horreur. Là gisant se trouvait Entis sans vie. Le torse transpercé en plusieurs endroits par les armes du Kittin qui lui avait injecté son poisont violant. Je défaillis et m'évanouis.

Je me réveillais en sursaut. La première chose que je vis fut ma grand-mère. Qui me prit dans ses bras réconfortants. Le jour filtrait au travers de la lucarne de ma chambre. Ce geste me reconforta. Mais malgré tout, la peur de ce qui c'était passé. Etait toujours présente en moi. Et je pleurais à chaudes larmes.

«*Calme mon enfant, c'est fini, la calme toi*»
«*Entis*»
«*Mianys elle est réveilée*»

Ma mére mon pére entrèrent suivit d'un garde, un de ceux qui me sauvèrent la nuit précedente. Mes parents eurent des gestes de reconfort et me comblérent d'attentions. Le garde resta en retrais.

«*Entis, ou est Entis vas t'il bien*» Dis je la voix emplis de crainte, refusant les images que ma mémoire faisait resurgir petit à petit.
«*Il est mort mon enfant et dans sa grâce Jena nous à permis de te sauver du Kincher» Dis le garde d'une voix monocorde.

Je me jettais dans les bras de ma grand-mère pleurant toutes les larmes de mon corp.

Quelques jours aprés fut célébré la cérémonie funébre à la mémoire d'Entis. Nombres de gardes virent lui rendre Honneur. Pour l'esprit de sacrifice, dont il avait fait preuve afin que je vive. Ce fut le première fois que je revis ses parents, une des dernières aussi. Car leur vue me brisa. Je le revoyais à leurs cotés me souriant plein de vie. Je me remémorait ses paroles, le son du battement de son coeur dans sa poitrine. Et tout ce que nous avions partagé. Pendant la cérémonie je maudissait intérieurement les Kamis et Atys. Je me jurais bien fort. Que je ferait payer à la nature le tribu qu'elle avait exigé de moi. Le lendemain je me fis teindre les cheveux en noir pour ne jamais l'oublier. Chaques jours depuis, je le vois souriant à mes cotés. Dans tous les reflets que je croise. Et je me rendis à l'école le sur lendemain. Quelque chose en moi était brisé à jamais. A peine fus je de retour. Que mes camarades virent plein de compassion vers moi. Je les accueillais avec dédain mais reconnaissante de leur mansuétude. A partir de ce jour je parlais et agissais avec une farouche et nouvelle passion. De ce que dois être un Matis. Je ne regardais plus les Homins de la même façon. Je parlais de Jena et de ses préceptes avec passion. Disant à quel point les Kamis sont perfides. Et que Atys n'est là que pour nous servir jusqu'à la libération que nous à promis Jena la seule Déesse réelle. Que tout les autres ne sont que traites et conspirateurs. Je vis le regard de mes camarades se poser sur moi intérogateur. Et à ceux des Homins qui tentaient de m'approcher pour me charmer. Je retorquais avec fierté et arrogance. Que je serait à l'Homin capable d'un acte au moin aussi grand que celui que fit Entis et pas moin. A partir de cette periode j'arborais avec fierté tout ce qui me permetais de montrer ma foi en Jena. J'étais de toutes les fêtes religieuses en son honneur. J'etais de toutes les manifestations pour le renouveau du fier empire Matis. Le seul qui avait le droit de régner sur Atys. J'etais sur de notre puissance et notre force. Les autres races n'existaient que pour nous servir ou périr. Je me lançais, avec une foi inébrenlable en Jena, dans mes études. Je serais une prétresse de la Déesse. Et je forgerais les armes du renouveau Matis sur Atys. J'aiderais nos fréres à ré instaurer notre puissance. Je pris la tête des mes camarades préchant avec conviction lors de nos exeditions de forage ou de chasse pour fournir nos forges et ateliers. Nous ravagions Atys sans aucuns regréts des implications sur la flore ou la faune chassant, creusant, deboisant essorant Atys de ses ressources. Je ne manquais jamais une opportunité de faire une offrande aux représantants de la Karavane. Je passais mes soirées à apprendre avec ferveur les préches de la Déesse et écouter ceux de ses prétres.

Aprés quelques mois je sentis un nouveau changement en moi. J'étais enceinte d'Entis. Ce fut pour moi un moment de joie et de fierté. Je remerciais Jéna pour avoir récompensé ma dévotion avec ce don. Cela renforça ma foi en la Déesse. Mes parents en furent enchantés par la nouvelle. Et firent prévenir les parents d'Entis de ma grossesse. Mais aprés une brève discution avec mon père, je lui dis avec fermeté. Que le souvenir du corp d'Entis mutilé par le Kittin était encore trop présent en moi pour revoir ses parents. Mais que mon enfant ne serait pas séparé de sa famille. Et que les parents d'Entis aurait la joie de voir leur petit enfant, mais pas avant le jour de sa naissance. Et qu'il s'appelerais Tylini en l'honneur de celui qui délivra Karavia des barbares Fyros si c'était un garçon. Ou Jena en l'honneur de la Déesse si c'était une fille. Et qu'il serait élévé dans la ferveur de Jena et le renouveau de l'empire Matis. Je vis que ces paroles meutrissaient ma grand-mère. Mais je lui dis hautainement qu'elle vivait dans le mirage machiavélique d'une trahison perpétré par les Kamis et de leurs esclaves Kittins. Et qu'ils ne sont là que pour se jouer des Matis. Les seuls parmis les Homins qui ont le droit d'exister sur Atys. En attendant le jour de la rédemption pour être admis dans le sein des seins aux cotés de Jena et profiter enfin du paradis. Paradis que seul les purs auront le droit de voir. Les mois qui suivirent furent sentimentalement froid avec ma grand-mére.

Vint finalement le jour tant attendu. Je m'étais préparé avec ferveur à cet événement unique. Entis n'était plus. Les mois précédent mon accouchement malgré mon état. Je n'avais point faibli dans mes convictions pour la Déesse. Et je dois dire même que j'avais intensifié ma dévotion en elle, redoublant de ferveur dans mes actes. Tout en faisant attention à celui que je portais pour le plus grand nom de Jena. Dans les derniers jours de ma grossesse, malgré mon, état j'étais présente. J'encourageais encore mes camarades par mes préches et sur le sens de leur dévotion en Jena. Je dois dire qu'à l'époque j'étais la fierté des prétres de Jena et apprécié des Karavans de notre village. Ces honneurs à ce moment m'emplissait de fierté. Vint enfin le moment que je désirait tant. Je sentais enfin mon enfant désirant connaître Atys et voir le jardin que Jena avait créer pour permettre aux Matis de s'élever en vue de la rejoindre. J'étais heureuse de donner la vie et reconnaissante à Jena de m'avoir soutenu pendant tout ce temps. Lors de ces derniers jours malgré la distance affective qui s'était creusé avec ma grand-mère. Celle ci voulu absolument être avec moi pour les derniers instand et voir mon enfant. Un suprème honneur vint récompenser ma foi, une des prétresses du temple vint à notre demeure pour m'aider à mettre mon enfant au jour. L'acouchement fut une douleur aussi grande que la perte d'Entis. Quand je le vis etendus sur le travois. Mais ma volonté depuis avait grandie. Et avec la dignité propre au peuple élu par Jena je mis au jour mon enfant sans aucun cris, fière comme une Matis. L'accouchement se passa bien. J'étais exténuée mais heureuse de l'acte. Dans les yeux de ma grand mère je vis la joie et les larmes du bonneur. Tandis que dans le reflet de ses larmes de joie, je me vis fière et hautaine Matis, servante dévouvée de Jena.

«*Pourquoi ne pleure t'il pas !*» Dis ma mère.
«*Quoi ?*» Fis je inquiéte.
«*Calme toi, calme chut*» Fis ma grand-mère.
«*Mais non, que se passe t'il ?*»

Je vis à ce moment là la pretresse qui regardait ma mére le visage plein de tristesse. Et ma mére se tourna les yeux empourprés de larmes vers moi. Puis elle accouru pour me prendre dans ses bras.

«*Amano soit courageuse ma fille*»
«*Que se passe t'il ? Montrez moi mon enfant*» Dis je Hystérique.

Ma grand mére alla voir la prétresse qui tenait dans ses bras mon enfant. Je revois encore cette scéne comme si c'était maintenant. Et chaque fois mon coeur se brise un peu plus. Elle se pencha sur le petit corp innerte et eut un petit mouvement de retrais en se cachant le visage avec ses mains. Puis se retourna vers moi en pleurant.

«*Il est mort né mon enfant, Jena l'accueille en son paradis*» Dis la prétresse.

Je restais sans voie et me laissais tomber dans mon lit. Ma mère et ma grand mére virent à coté de moi pour me réconforter. A ce moment là mon pére suivit de celui d'Entis et de sa femme pénétrérent dans la chambre. La mére d'Entis s'effondra en larme pendant que son mari la réconfortait. Mon pére pris mon enfant des bras de la prétresse pour l'envelopper d'un lange. Il allait sortir pour l'emporter.

«*Pére montrez le moi, je désire le voir. Je suis sa mère. Et même si ses rires ne me réconforteront jamais je désire graver son visage dans ma mémoire.*»

Il me le montra. Je le pris un instant dans mes bras pleurant sur le destin qui s'acharnait sur moi. Puis ma mére me le repris pour le confier à mon pére.

«*Laissez nous je vais rester un peu avec elle*» Dis ma grand mére.

Je restais cloitré dans ma chambre pendant deux jours. Avant que mon pére ne vienne me dire que l'on ne pouvait remetre à plus tard les funérailles de mon enfant.

«*Est es ce un fils ou une fille*» Demandais je.
«*Un fils*»
«*MaBreKa est son nom pére*»

Ma grand-mére me regarda à ce moment et pleura en me serrant.

«*Bien, je m'occupe du necessaire, la cérémonie aurra lieux demain dans la matinée*»
«*J'y serais père. Laissez moi. J'ai besoin de solitude jusqu'à demain*»


Tard dans la nuit je me levais. Et je me rendis chez le tatoueur tribal, celui qui avait fait ceux d'Entis. Et me fis recouvrir le visage de deux ailes papillons rouge sang. Pour ne jamais oublier les deux seuls amours de ma vie. Et me rappeler que nous sommes éphémères. Avec la mort de mon enfant je perdis bien plus Entis. Et ma foi s'évanouissait en même temps que sur mon visage se dessinaient les trais de mon tatouage. Une nouvelle résolution vis le jour pendant cette longue nuit hivernale.

Le lendemain il me semblait qu'Atys pleurait la perte de mon fils. La cérémonie eut lieu pendant une forte chute de neige. For peu de gens se déplacèrent, ma famille, les parents d'Entis, quelques amis, le capitaine des gardes qui me sauvèrent et la pretresse qui mis mon enfant au jour mort né. Aprés la cérémonie sans plus de formalité tous regagnèrent leurs occupations.

Je restait cloitré le reste de la journée dans ma chambre ne voulant parler à personne. Je me forcais à aller manger un peu avec ma famille le soir. Le repas fut silencieux et morose. Aprés je regagnais ma chambre. Ma grand-mère vint me souhaiter une bonne nuit et me dit quelques paroles réconfortantes. Je la regardais et lui demandais pardons pour tous ces mois. Ou je m'étais montré arrogante et prétentieuse. Elle me sourit et simplement me donna sa petite bourse. Qu'elle portait toujours sur elle.

«*Tiens ceci est une chose précieuse. Il fut fait par ton grand-père. Il raconte l'exode et l'histoire de MaBreKa Cheng-Ho ne le perd pas et ne te perd pas. La jeunesse est faite de decouvertes. Et la vie de joies et de peines. Tu es encore jeune Amano. Il te reste bien du temps. Mais quand ce temps cera arrivé à son terme. Il faudra affronter l'épreuve sans remors ni craintes*»

Je la remerciais en l'embrassant de toutes mes forces. Et pleurais de tout mon corps

«*Pardons grand-mère*»

Cette nuit là je ne dormis pas je regardais la neige tomber. Et quand je fus sur que toute la maison dormait je pris mon sac et le remplis. Je me vetis chaudement. J'avais décidé de partir de l'ile ou rien ne me retenait plus. Et ou trop de choses me faisaient souffrir. Je voulais aller à la rencontre de mes fréres Homins quelque soient leurs origines. Pour les aider dans le malleur et appaiser leurs souffrances suite aux injustices qu'ils subissaient. Au moment ou j'allais sortir discrètement de la maison une voie se fit entendre dans la pénombre prés de la cheminée.

«*Tu as oublié quelque chose, Amano ma fille*»

Je me retounais surprise. Et je vis grand-mère assise prés du feu. Elle se leva en prennant ce qui reposait contre le fauteuil.

«*Tiens elle appartenait à ton grand-pére, faisant bon usage. Je ne pense pas que ta mére ait un autre enfant aprés tout ce qu'elle vient de subir, ma chère enfant. Faisant bon usage car même si la guerre n'est pas ta voie. Les routes qui parcourent Atys la verte sont dangereuses. Et cela pourra t'être utile.*»

Elle me tendis l'épée de mon grand père.

«*Maintenant vas, je dois me reposer*»

Je la pris. Puis sans me retourner je sortis de cette demeure qui fut symbole de tant de joies et de peines. Pour ne plus jamais y revenir, avant d'avoir trouvé et accomplis ma destinnée.

La nuit était froide et neigeuse. Je marchais rapidement vers le campement Karavane. Car je savait que je pouvais y trouver un moyen pour me rendre en d'autres contrées. Ou mes fréres homins résidaient. En passant dans les ruelles, je remarquais sous un hangar un Homin qui s'entrainait au maniment de l'épée et de la dague sur un manequin.

«*Salut*»

Je continuais sans répondre

«*Je te connais ! Que fais tu ?*»
«*Je pars*»
«*Ou ?*»
«*Ailleur*»
«*Je viens avec toi*»

Je continuais à avancer d'un pas décidé vers le campement Karavane. Et me présentais à l'officier de garde qui me demenda ce que nous voullions. Je lui fis savoir que je désirais rejoindre d'autre terres pour aider mes freres Homins.

«*Et lui ?*»
«*Moi je vais avec elle !*»
«*Suivez moi*»

Il nous conduisit à un étrange appareil Karavan

«*Entrez, que Jena vous bénisse*»
«*Elle l'a déjà fait ce matin*» Répondis je séchement

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J'espère que cela vous as plu. Et que vous voudrez bien excuser mon Orthographe :/

Et j'espère pouvoir vous faire aprtager la suite sous peu, Hihi L'episode deux d'une saga. Mais pas les feux de l'amour arf arf.

A plus IG et merci de votre lecture sachez que toutes vos remarques seront accueillis avec joie. Car elle me permettrons de me corriger et de progresser.

Amano
Artisane Foreuse Matis
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catalpa
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Joined: Thu Aug 18, 2005 8:09 pm

Re: Moi Amano

Post by catalpa »

Chapeau pour ton introduction et bienvenue dans la saga Amano !

Dommage cependant que tu sois née du coté des méchants karavan :D
Jiibe, Zorai solitaire mais solidaire...
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grouicco
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Joined: Wed Dec 01, 2004 11:35 pm

Re: Moi Amano

Post by grouicco »

Belle intro felicitation :)
Moonblades
Animi Limina
monwalker
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Joined: Tue Sep 21, 2004 2:26 am

Re: Moi Amano

Post by monwalker »

Pffiou ! Voilà un bien beau récit !
On y sent bien la naissance des différents sentiments... L'évolution rapide de la petite Amano enfant à la femme matis, fière, déterminée. Les détails de la vie quotidienne y sont bien rendus, on comprend l'usage des tatouages rituels, la relation entre l'expérience personnelle et la dévotion au culte de Jena... Un texte très vivant, riche, émouvant... Un très beau texte.

Félicitations et... à bientôt de lire la suite ! :)
Oscar de l'Ormeray
* L'Art et la matière *
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tagdus
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Joined: Tue Sep 21, 2004 2:26 am

Re: Moi Amano

Post by tagdus »

très beau texte,GG
"Mais pourquoi est t-il si méchant ?"

Lao-Shan Lung.
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