[Lacs]Message du Secrétaire de l'Assemblée des Lacs

[montoo]

Une affiche comme les autres ... Et pourtant ...

Habitants des Lacs, Trykers et autres,

C'est le Secrétaire de l'Assemblée des Lacs qui écrit ce message. Message de réconciliation et de pardon. Je m'explique :

La neutralité que je cultive et préserve depuis ma venue comme réfugié des Lacs m'a autant ouvert le coeur que fermé les yeux. Nous sommes un peuple fier, mais trop fier de nous. Nous sommes un peuple libre, mais trop libre dans nos pensées. Nous sommes ouvert entre nous, mais nous nous renfermons sur nous même.

Aujourd'hui, notre gouverneur respecté nous convie à s'asseoir à la même table que nos voisins Matis. C'est son souhait ? Non, c'est notre devoir. Et j'ai failli au mien. La précipitation dans l'organisation de la dernière session de l'Assemblée des Lacs a fermé la porte à la venue du Conseil des Maison Matis. Du coup j'ai créé, alimenté, amplifié les méfiances et rejets qu'a une partie de la population. J'aurais voulu que ces Matis ne viennent pas parmi nous, que je ne m'y serais pas pris autrement.

Certes non, le CMM ne représente pas les autorités Matis. Ce ne sont que des réfugiés, tout comme nous. Ils ont leur passé, nous avons le notre. Ils ont leur caractère, nous avons le nôtre. Mais notre avenir est commun. Et je participe, par ma maladresse, au cahot qui se prépare. Les représentants du CMM venaient en amis, pour nous apporter apaisement contre nos idées les plus folles d'un possible retour à des temps lointains, qui nous collent à la peau. Salis, nos aïeux l'ont été. Et ce n'est que par notre propre volonté que nous continuons à porter cette crasse aujourd'hui. Esclaves ils ont été, libre de ce fardeau nous devons être. Ils l'ont porté pour nous assez longtemps comme ça. Débarrassons-nous de ce poids ! Nos livres seront là pour nous rappeler ce passé, inutile que nous le gardions sur nos épaules.

Demain, l'Assemblée de l'Union Karavanière ... Nous nous devons d'y être. Vous vous devez d'y participer.

Et notre frère Kamiste alors ? Notre voisin, notre compagnon de route, notre confident ?

C'est notre choix, à nous tous, de vouloir que notre peuple soit uni, dans toute sa complexité, sa mixité, sa religiosité éparse. Ce n'est pas une Assemblée qui nous ferra changer, qu'elle soit des Lacs, Karavanière, Kamiste ou politique. Alors que ce choix soit connu ! Apportons cette parole d'ouverture chez nos voisins. Qu'ils sachent tous que les Trykers sont unis, et qu'il en sera toujours ainsi !

Le temps est restreint. Nous n'en avons pas assez pour organiser une session extraordinaire pour en discuter, pour entendre la parole de nos voisin. Mais je vous demande de faire comme si elle avait eu lieu. De faire comme si il y eu début de réconciliation unilatérale. Pour le bien de notre futur.

Le Secrétaire Ba'Monn Toodrny, sorti de sa réserve pour que nous commencions à regarder vers l'avenir ...

[zemogwai]

Maître Mogwaï prit l'affiche posée sur son bureau. En la lisant son émotion se fit visible. Puis il se dit : "Ce Brave Montoo, il est vraiement trop modeste. Quel dévouement pour le bien-être de son peuple ! Puisse au moins la postérité le lui reconnaitre. De grands mouvements s'annoncent, il est temps maintenant de tout faire pour nous renforcer mutuellement..."

[perefid]

Taona, revant des primes racines où il avait eu l'occasion de regler quelques differents avec certain Kamiste, vu l'affiche. Il y reconnu l'ecriture de ce cher Monntoo et decida de la lire avec attention


Au bout de quelque minutes de lecture..

- "Ayé, c'est enfin l'heure d'effacer nos differents avec nos anciens enemis Matis.
Meme ce bon vieux Monntoo l'as compris.

Nous devons suivre la volonté de notre gouverneur et ainsi lutter contre l'influence Kami."

Taona parti ranger ces quelques matières forées dans son apprtement.. Sur le chemin une question lui trottée ds la tete : "Devait il traiter tous les tryker kamis avec le meme egard ?? .. Surement pas, certain meritais d'etre tué a vue alors que d'autre, il ne pourrait point lever une arme dessus .. "

[bobocop]

L'affiche était sur le point de s'envoler quand Dorbringer la saisit, plus par reflexe machinal que dans l'intention de la lire...

Ce fût un heureux hasard puisque son contenu s'avéra trés interessant.
Elle esquissa un sourire.
Cette nouvelle était réjouissante, et les mots écris par un sage, un sage qui souhaitait voir vivre les homins au-de-là de toutes les méprises du passé.

Nous avons tous nos démons, Trykers avides de libertés, Matis attachés au pouvoir, mais ce ne doit pas être une malédiction. Nous pouvons lutter ensemble et garder les yeux ouverts. L'assemblée Karavanière sera l'occasion pour nous tous de manifester l'envie de marcher ensemble, de lutter ensemble et surtout de se soutenir.

[beket]

Doward regardait l'affiche d'un air dubitatif...

Certes il etait d'accord avec Monntoo mais vouloir afficher une union de facade alors que dans les fait elle n'existait pas...il ne fallait pas se voiler la face.

Les choses se precipitaient et les trykers n'etait pas prets voila la verité se disait il.

Avant de faire alliance avec les matis et d'ecoute les beaux discours de la karavan nous devrions peut être commencer par nous assurer qu'un bain de sang n'allez pas ensanglanter les lacs...

Les belles paroles ne suffisait pas il était bien placés pour le savoir. Il savait aussi que certains affutaient deja leur épees...pour chasser leur fréres...

Plongés dans ces pensées il s'eloigna en se disant qu'il allait falloir agir et réagir pour le bien de la féderation.

Mais pour commencer il faudrait voir ce qui ressortirais de l'assemblée karavaniére.

[luinil]

Luinil lut l'affiche apposée sur un mur de Fairhaven.

Il reconnu la le style et l'humilité du secrétaire de l'assemblée. Un grand homme.

Il le rejoignait dans ses propos tout en se disant que le peuple tryker était loin d'etre aussi uni qu'il le laissait paraitre dans sont texte.

Bien entendu Luinil se battrait jusqu'au bout pour préerver le semblant d'unité qu'il nous restes. Mais une voix au fond de lui lui rappellait ce que tout le monde savait, ce dont tout le monde avait peur : Quoi qu'on fasse, lorsque la guerre arrivera dans les plaines d'Atys, le peuple tryker finira par se déchirer et le sang souilera nos lacs crystalins.

Luinil poursuivit son chemain et ses efforts qu'il savait vains.