Tryker liberée !

[mekhano]

Ce soir a la tombée de la nuit des representants de toutes races se sont rassemblé au porte d'yrkanis pour aider a la liberation d'une tryker nommée terave, la fuite a faillis ne pas reussir a cause de l'embuscade tendue par l'etoile obsidienne qui ne voulais pas qu'elle sois liberée.
apres une lute acharnée le groupe (reunissant une quarantaine de homins de toute race sauf de fyros) on repris leur routes et en bravant tous les danger que represente la loria en plein hivers, sont enfin parvenu a rejoindre les lacs.

les chaines qui entravaient les mouvements de Terave ont été brisé devant les portes de fairheaven qui a enfin pu rejoindre sa famille dans la douce ville de fairheaven ou une nouvelle vie commence enfin pour elle.

esperons qu'un evenement comme celui la ne sera pas a se reproduire. et que la liberté des trykers ne soit plus à prouver !

[jmanu]

De retour à Yrkanis après s'être retirée pendant quelques temps, Yelina se rendit au bar pour prendre des nouvelles.

Les rumeurs fusaient comme à leur habitude et plus d'une porta un sourire à ses lèvres. Mais quand elle eu vent de l'histoire d'une esclave Tryker qui aurait été libérée de l'Etoile d'Obsidienne par de grands et nobles homins, son sourire se changea en rictus. La mine sombre, elle quitta le bar.

"Les chaines qui entravaient ses mouvements... Terave était mieux traitée que nombre de réfugiés et ils osent dire qu'ils l'ont libérée."

Qui donc allait bien pouvoir l'accompagner pour forer désormais...

[HRP]
Quelle déception de n'avoir pu participer à cette embuscade...
[/HRP]

[balzamon]

Absent pendant le semblant de libération de la tryker obsidienne, Elesias soupirait... il s'entretenait avec Feyy des évènements. La conversation tournait autour des propos suivants...

On se permettait de parler de chaînes, d'esclavage, quelle impudance ! Sûrement le moyen, pour certains, de se faire héros de la liberté, et ainsi s'assurer incidieusement l'appui des trykers.

Ils l'avaient bien traitée... si la jeune tryker voulait à tout prix rejoindre ses parents, le pacte qu'elle avait accepté envers l'Etoile l'en empêchait, et les Obsidiens lui rendaient bien les services fournis à la guilde. Non, il n'y avait réellement pas lieu de se plaindre, la vie à Yrkanis étant bien plus sécurisée que dans les Lacs.
Avait donc t elle déjà oublié comment ils lui avaient fait découvrir les collines verdoyantes et les paysages sylvestres qui ornaient le paysage quotidien des matis ? Avait elle oublié l'uniforme noir, la nourriture et les dappers qu'on lui avait donnée ?

Décidément, elle était bien ingrate... puisse t elle trouver la mort dans les bras de ses parents, elle comprendrait combien elle aurait dû apprécier l'aide des Obsidiens.

[hrp] désolé également si quelqu'un avait des logs ^^ [/hrp]

[gaara1]

Feyy était dans la salle d'entraînement de l'Etoile, il passait sa colère sur un énorme tronc d'arbre qui lui servait de cible pour y abattre sa hache.
Poussant un énorme cri, il jeta sa hache de toute ses forces vers le mur opposé.

-"Nous traiter d'esclavagiste!!! Apres tout ce que j'ai fait pour elle, elle nous abandonne lâchement, sans aucune reconnaissance! Je l'ai traité du mieux que possible lui accordant parfois du repos alors que tous les autres obsidiens s'attelait au travail!"

Feyy faisait les 100 pas dans la salle, tous ses muscles étaient tendus, il était rare de le voir dans cet état.

-"Et ces soit disant matis qui s'oppose à nous et croient pouvoir nous dicter notre ligne de conduite. Pffffff, ils ne connaissent rien de Terave ni de sa place au sein de l'Etoile mais pour ce faire bien voir raconte n'importe quoi!
Il y avait meme un sale peau bleu qui croyait pouvoir m'adresser la parole.
Ils étaient tous mort de peur OUI!!!!!!!!!!!!!!!

Feyy repensait au gros bodoc nommé Tagghli

-"Et lui fort en parole mais brandissant son épée avec la main tremblante!
A croire que les seuls courageux étaient les trykers venu en masse. Des matis préférant croire la parole de trykers que celle des leurs on aura tout vu!"

Un messager entra dans la pièce.

-"Excusez moi ser...."

-"Laisse moi !!!! Où je te tue!!"

Ni une ni deux le messager pris ses jambes à son coup.

-"Terave tu as cru qu'un pacte avec les obsidiens, un pacte avec moi qui commençait à t'apprécier se brisait si facilement. Tu va te rendre compte bien vite de ton erreur, tu aurais du te renseigner plus sur moi et se dont je suis capable......"

Le regard de Feyy ressemblait à celui d'un fou et un rire sadique se répandait en écho dans le manoir Obsidiens.

[dolgan92]

À la fin de la traversée de la Loria devant le vortex d'Avendale, Talooss prit enfin le temps de mémoriser les visages de ses compagnons de route, il y vit des regards plein de fierté.

Une vilaine plaie et une armure brisée au niveau de la hanche témoignaient d’un coup de hache magistral reçu pendant l’expédition.
Kurutani vit Talooss se recroqueviller dans un spasme de douleur et s’allonger sur le sable.

- « Tal ? tu tiens le coup ? » dit elle, inquiète.

Talooss roula la tête et regarda le visage rayonnant de bonheur de Terave.

- « Si tel est le prix de la Liberté de chaque Tryker, je m’y plie de bonne grâce. Ca va aller, je doit juste me reposer quelque jours. »

[vulcaino]

Lex voyant soudainement s'écrouler Talooss, le ratrappa avant qu'il ne touche le sol.

Resté à l'arrière garde pour protéger la fuite de Terave vers les lacs, Talooss avait fait le sacrifice de sa personne pour que l'expédition soit un succès.

Un attroupement s'était réuni autour du héros blessé.

Soudain les rangs s'ouvrèrent laissant le passage au chef de la Garde des Dragons Noirs.
Celui ci s'approcha de Talooss qui à sa vue voulut se relever malgrè la douleur qui élançait son corps.

Aidé de ses amis, il parvint à se mettre debout et s'inclina devant Baal.

Ce dernier posa fraternellement sa main sur son épaule.

"Ce n'est pas à toi aujourd'hui de t'incliner devant moi..."

Baal s'inclina alors devant Talooss.

Les autres dragons Noirs contemplaient stupéfaits la scène.

"Tu as aujourd'hui prouvé encore une fois ta grande valeur et ton courage.
Depuis le jour où nous t'avons acceuilli dans la Garde respectant les dernières volonté de feu, mon ami Dolgan, tu as été de tous nos combats.
Tu y as versé beaucoup de sève sans jamais te plaindre.
Donnes moi ta main..."

Baal de son épée entailla légèrement la main de Talooss, quelques gouttes de sève s'échappèrent tachant le plat de l'épée.

"Que cette journée reste pour longtemps dans les mémoires de cette assemblée car elle aura vu récompenser Talooss pour les services rendues à la Garde et Aeden Aqueus."

Baal posa ensuite le plat de la lame tout d'abord sur l'épaule droite une fois, sur la gauche et une dernière fois sur l'épaule droite afin de marquer la grande valeur qu'était celle du courage pour les combats à venir.

"Dragon Talooss, vous êtes à partir de cette instant un officier parmis la Garde des Dragons Noirs !"

La surprise de cette nomination fit place à une vive clameur dans les rangs des Dragons et des Trykers présents.
Tous applaudirent chaleureusement à cette nouvelles et portèrent Talooss en triomphe par delà les pontons de Fairhaeven.

Talooss ne pensait plus alors à ses blessures. Porté par la foule bruyante, il contemplait le ciel étoilé, pensant à Dolgan son regreté protecteur.
Il espérait que des cieux, son Maitre était fier aujourd'hui de son apprenti...

[monwalker]

Bien entendu, plus les rumeurs sont folles, plus elles sont laides, plus elles sont fausses, et plus vite on les colporte comme de précieuses vérités. Bien entendu, nul n'est épargné par le messianisme actif des colporteurs de telles vérités, et Oscar fut presque aussitôt informé de la "libération de l'esclave Tryker d'Obsidienne". L'esclave...

Bien entendu, il fit les grimaces qu'on attendait de lui, haussa les sourcils, fit la moue... Comme on s'étonnait qu'il ne s'indigne pas assez, Oscar ne manqua pas d'émettre les doutes qui permettaient aux colporteurs de faire étalage des preuves accablantes, pour mieux le convaincre. Finalement Oscar convint de tout et professa avec ses nouveaux amis quelques sentences bien senties contre les méchants. On promit de tout faire pour dénoncer les coupables. Tout le monde fut content de cette sainte colère, on se quitta amis, et Oscar put rentrer chez lui.

Une fois seul, Oscar songeat à ses amis Elésias, Fey, Yelina... Ces fiers Obsidiens, encore fidèles aux traditions et aux valeurs matis, et que la nouvelle vague hoministe n'avaient pas encore corrompus. De fiers Matis ? De nobles gens ? En d'autres temps, oui, certainement. Mais à présent ? Que pesaient ces anciennes valeurs - la fidélité, l'obéissance, la dévotion... - dans un monde où les sentiments faisaient l'opinion ? Un monde où, en guise de comportement exemplaire, des dirigeants de Maisons matis prônaient ouvertement le "libre arbitre", "l'indépendance d'idée" ou la "liberté de penser" ?

Assûrément, les Trykers rafollaient de leurs peurs. Esclavagisme ! Fourberie ! Méfiance ! C'étaient là les démons qu'ils se plaisaient à agitter devant l'image idéale du seul véritable dieu à qui ils vouaient un culte : la Liberté ! De tels enfantillages prêtaient à sourire et ne méritaient pas qu'on s'y attardât longtemps, mais la nouvelle politique d'Yrkanis ne désignait-elle pas le peuple des Lacs comme un allié ? La Karavan ne devait-elle pas pouvoir compter sur la cohésion harmonieuse de tous ses fidèles, des deux côtés de la frontière, dans la guerre qui, probablement, l'opposerait aux Kamis ? Aussi n'avait-on pas le choix : il fallait écouter les Trykers, leur témoigner du respect, tâcher de les comprendre, faire cas de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs, de leurs griefs et de leurs attentes. Mais à chaque fois, ça recommençait : Esclavagisme ! Fourberie ! Méfiance ! A la moindre petite difficulté survenue dans une discussion avec des Matis, combien Oscar avait-il vu de Trykers brandir soudain les sempiternels bâtons d'une vieille lutte, encore tout hérissés des pointes d'une antique haine, héritée d'anciens cauchemars ? Anciens... Oui, mais toujours entretenus, comme des braises sur lesquels les vents des Lacs ne se lassaient jamais de souffler pour raviver les flames de la haine ; des cauchemars toujours contés, le soir, aux enfants trykers... Et à chaque petite difficulté rencontrée entre Tryker et un Matis, tout espoir de voir ces deux peuples se rapprocher se brisait sur ce mur : Escalvagisme ! Fourberie ! Méfiance !

Quelle sottise ! Cinquante jour, en tout et pour tout dans l'histoire des Trykers, voilà tout ce que ce peuple avait enduré des Matis en termes d'esclavage et de massacres. Cinquante jours. Un épisode malheureux, certes... Mais comment ne pas voir qu'il ne fut qu'un instant dans une histoire millénaire ? Il fut terrible, Affreux... Mais comment oublier le contexte ? Il fut un épisode très bref dans le cours d'une guerre totale que se livrainet les peuples des Anciennes Terres. Certes, il ne faut jamais oublier, toujours se souvenir. Mais pourquoi ? Quel sens en politique à le souvenir ? Celui d'allimenter la haine ? Nourrir la méfiance ? Compromettre à jamais la paix possible entre Matis et Trykers ? C'était ridicule d'en revenir toujours aux mêmes obstacles, à la même impuissance face aux bons sentiments, fauteurs de troubles et réservoirs de haine.

Oscar songeait qu'il aurait dû, cette fois encore, tenter d'initier un vrai débat. Pas pour le simple plaisir de parler, de discourir, ou pour la beauté de pensées philosophiques au clair de lune... Mais parce qu'il était convaincu que le rapprochement des peuples Matis et Tryker était une nécessité impérieuse de notre temps, qui passerait par des prises de conscience profondes, bien au-delà des vulgaires sentiments, du ressenti individuel, de l'émotivité collective, et même d'un juste ressentiment historique. Il aurait dû dire à ces Matis qui chassaient des démons imaginaires que la crainte de parraître un monstre insensible est ridicule, si on devient l'esclave de ses sentiments; Que c'est là le vrai esclavage, celui qui nous rend stupide, sourd et aveugle. Il aurait dû dire que, si pénible que fut pour les Trykers l'épisode des Cinquantes Jours, le désastre du Feu de Coriolis fut bien pire, plus criminel, plus tragiques en conséquences désastreuses et en massacres. Que la guerre qui s'ensuivit fut abominable pour tous les peuples d'Atys, et qu'aucun d'eux ne fut ni innocent, ni épargné. Enfin, il aurait dû dire que c'est faire insulte à l'intelligence, et même aux sentiments d'hominité, de compromettre aujourd'hui, à cause d'une histoire vieille de près de 500 ans, les chances d'alliance entre deux peuples qui partagent la même foi ; dire que c'est stupide et criminel, à cause d'une vieille rancune héritée d'un épisode qui dura cinquante jours dans les Terres Anciennes, de compromettre jusqu'aux chance de survie des karavaniers en cas d'attaque massive des kamistes, au moment où le déclenchement d'une guerre religieuse n'est plus une simple hypothèse de salon, mais une quasi certitude politique.

Cependant, Oscar n'avait rien dit et il était à présent seul chez lui; loin des tribunes, loin de l'agitation des rues. On avait libéré une esclave Tryker des geôles d'Obsidienne ? Il y avait des Matis qui s'étaient prêté à cette mascarade ? On fêtait les héros de cet exploit ? Hé bien, pour cette fois... Qu'ils s'amusent sans lui, et grand bien leur fasse !

[kenzilla]

Quand Tagghli rentra de la Loria, de bien sombres idées envahirent son esprit. Une fois de plus, les "bons" matis allaient crier au loup sans savoir de quoi il retourne. Une fois de plus, le rumeur allait précéder et écraser la vérité, et nul ne saurait exactement de quoi il retourne.

Il repensa à sa première rencontre avec Terave. Il discutait tranquillement avec ses amis non loin des étables d'Yrkanis, quand une trykette pouilleuse fit exploser une source pratiquement entre ses pieds. Surpris, Tagghli eu un mouvement de recul, et manqua de lui marcher dessus. Il s'excusa aussitôt, mais n'obtint en guise de réponse qu'un hochement de tête, une mine déconfie, et un torrent de larmes. Il se demanda qui pouvait bien etre cette jeune trykette forant les quelques ambres affleurant à la surface de l'Ecorce en pleine ville et lui demanda son nom. Toujours aucune réponse.

Il haussa un peu le ton, et réalisa aussitot que la trykette se crispait au premier éclat de voix, mais semblait réagir.
Elle lui donna son nom, osant à peine lever les yeux sur lui, se frottant les bras couverts de boue. Tagghli fût interloqué par tant de déférence, et remarqua le sceau de l'Etoile d'Obsidienne sur le Tartand de la trykette.
Il la questionna simplement, sans manières, de façon directe et neutre, et obtint quelques réponses qui le choquèrent. La trykette lui raconta avoir été achetée à ses parents alors qu'elle était à peine en âge de comprendre les ordres qu'on lui donnait. Elle subissait manifestement des brimades depuis son arrivée dans les Sommets Verdoyants, elle se disait battue, prisonnière de ses maîtres, d'ailleurs, elle appelait tout le monde maître, du garçon d'écurie au chef des gardes. Elle était terrorisée à l'idée de désobéir, redoutant un châtiment sans nul doute violent, redoutait de quitter la ville sans autoristation et chaperon Obsidien, et laissa entendre à Tagghli que certains Obsidiens se livraient sur elle à des actes ... barbares ...

Excédé à ces mots, Tagghli se senti bouillir intérieurement. Ces Obsidiens qui se posaient en chantres de la Foi se permettaient aujourd'hui de passer outre les lois royales, et de prendre à leur service des esclaves ?

Si une chose nuit au peuple Matis, c'est bien ce type de comportement. Traiter une enfant de Jena comme un animal, l'acheter comme du vulgaire bétail, voilà qui était indigne d'un matis. Comment pouvait on tolérer ce genre de choses dans un ordre connu pour sa piété soi disant sans faille ? L'asservissement ne faisait pas partie des enseignements de Jena, et n'était qu'un travers de la société matis, un relent d'une époque révolue. On avait trop souvent accusé les matis d'etre esclavagistes en dépit du bon sens, que pour donner une occasion supplémentaire à leur nombreux détracteurs, y compris dans leurs propres rangs !
...

Depuis son retour de la Loria, depuis qu'il savait Terave en liberté, il avait entendu des rumeurs sur son compte. Habitués aux ragots, les matis n'allaient pas tarder à voir en lui un hoministe, voir même un hérétique. Quelle importance ? Tagghli, lui, savait où était la vérité. Il espérait que ses amis, ses vrais amis, allaient avoir la politesse de venir lui parler avant de supputer à son sujet. C'était à peu près tout ce qui comptait pour lui. Il savait avoir agit pour le bien de son peuple, dans l'esprit de la loi, et dans la foi de Jena. Il savait qu'il ne s'était pas trompé, qu'il avait fait le bon choix.
Il ne s'était pas amusé en libérant la trykette, conscient que ses actes pouvaient avoir de lourdes conséquences. Il ne leva d'ailleurs son épée contre les Obsidiens à aucun moment, sachant trop bien où le mènerait ces actes. Ce n'était manifestement pas ces sentiments qui étouffaient Feyy, qui avait prit un malin plaisir à entailler plusieurs Trykers, et même à blesser gravement Terave lors de son évasion.

Certains voyaient en cette libération une mascarade ? Et bien lui, il pensait n'avoir agit que pour le bien de Jena, du peuple Matis et pour le Roi lui même. Il outrepassa les insultes qu'il avait entendues à son encontre, préférant se concentrer sur son devoir et la défense de l'honneur de son peuple. Trop de matis aujourd'hui ne défendaient plus que leur petit pouvoir personnel, leur petite gloriole au dessus de la tête, fier de ce qu'ils sont sans mérite.

Aucun regret. Tagghli s'assoupi lentement dans son hamac tendu entre deux arbres. Il s'emmitouffla dans sa couvertue en grognant. La nuit allait être fraîche ...

[athina]

De passage au marché de Natae, Athina prêtait une oreille discrette au rumeurs qui circulaient de ci de là.

l'histoire de cette esclave tryker ne manquat pas de la faire sourire.

Bien très bien pensa t'elle, plus le temps passe, plus les choses changent et plus elles restent les même. Et l'alliance tant voulue par le Roi Matis et la fédération Tryker de s'éloigner de plus belles.

Une bonne chose murmura t'elle pour elle même en brisans un pacte, une très bonne chose...

[jmanu]

Yelina était résolue à ne pas prêter d'importance aux rumeurs qui avaient rapidement enflé au sujet de la "libération" de Terave. Mais le regard que portaient certains homins sur son passage lui faisait serrer les dents de rage contenue.

Les derniers echos qui lui parvinrent eurent raison de son calme apparant. Alors qu'elle pénétrait dans ses appartements, elle laissa éclater sa haine.

"Ainsi, ces gentils homins ont libéré une jeune Trykette maltraitée, enchainée, battue et subissant des actes d'une barbarie inconnue de Sirgio lui-même !!"

Lançant sa Krop de toutes ses forces, elle empala le mannequin d'entrainement qui se trouvait face à elle.

"Autant que je m'en souvienne, elle a été aussi bien traitée que n'importe quel élève de notre Académie, qu'il soit Tryker ou même Matis."

***

Accoudée à sa fenêtre, Yelina regardait les passants d'Yrkanis.

"Parlez... Parlez donc de choses que vous ne connaissez pas nobles homins. Mais qu'un seul d'entre vous me tombe sous la main et je lui expliquerai mon point de vue... à ma manière."

Puis son esprit revint sur sa dernière rencontre avec Terave. La Trykette forait tant bien que mal ses sources et elle en épuisait une sur deux.

"J'ai bien essayé de lui expliquer comment prendre soin de sa récolte, mais elle était bien trop empressée. *soupir* Ça ferait bien rire ces ignobles Kamis tiens ! Une Matis expliquant à une Trykette qu'il faut prendre soin de l'écorce... Mais je me rappelle bien qu'elle était en très bonne condition physique. Elle revenait même du désert Matis. Quelle idée de s'aventurer seule dans cette région ! Et après ils parlent de chapotage excessif..."

Dégoutée par tant de préjugés, Yelina se détourna de la fenêtre et des ombres qui grandissaient sur la capitale des Sommets Verdoyants.