La nuit était omniprésente, noire, opaque, effrayante, pourtant au fond de moi, je me sentais bien. Lapparence de cette nuit me faisait du bien, une douce sensation de chaleur, de gaieté.
Je marchais, depuis combien de temps je ne peux le dire, javançais dans le noir. Puis un bruit sur la gauche, sans doute un animal voulant se cacher. Je mapproche de plus près et du bout de ma lance, je tâtonnais en direction du bruit. Ce dernier se fit plus intense, plus sourd tel un vrombissement.
Javais mis mes mains sur les oreilles pour atténuer le son, la douleur mavait projeté au sol. Puis une lumière aveuglante salluma devant moi, et une autre et encore. La nuit devint le jour. Jétais assis dans la mousse, au milieu de ma tendre jungle.
Devant moi, un vaisseau Karavan flottait à environ 15m du sol. Des lumières dénergies sortaient du vaisseau et frappaient une armée dHomins non loin. Japerçu dans cette armée des amis, des Homins ayant choisit les Kamis comme protecteurs. Du vaisseau, une porte souvrit, des habitants Matis et Tryker sortirent et allèrent attaquer à pied. Dautres Homins amis faisaient partie de ce raid.
Jétais en pleine bataille et ne savais pas quel camp choisir. Mes amis sentretuaient pour sauver leur faction et jétais là à les regarder faire. Pourquoi ? Que devais-je faire ?
Trop de questions et pas assez de réponses, je criais, me débattais pour empêcher cela mais rien ne se passait, le combat faisait rage et mes amis tombaient un à un. Je tombais à genou, las, au bord des larmes, lorsque jentendis cette voix douce et puissante. Elle me tint ces paroles :
« Contemple Atys, cette planète issue dune petite graine fragile, qui au fil des ans a su gagner la bataille de la vie. Cette planète, TA planète est menacée.
Voici ce qui arrivera si personne ne se dresse contre les fléaux qui menacent ta planète.
Vois comme les Homins, tes amis, profitent de leurs croyances pour sentretuer.
Ils voient tous en leur voisin un ennemi à abattre, mais ne savent regarder en eux-mêmes et percevoir quils ont tous la même origine et sont donc frères de sang. »
« Comment empêcher cela ? Je ne peux me résoudre à choisir un camp, mes amis comptent bien plus que ces factions. » La peur et la tristesse faisait trembler ma voix. « Je ne veux pas que cela arr.
»
Je marrêtais net. La vision qui soffrait à moi était insoutenable. Mes amis continuaient à sentretuer, les vaisseaux Karavan affluaient, les Kamis ordonnaient à leurs molosses dattaquer,
Et là, derrière, tel une vague énorme et noire, un flot de bêtes immondes se groupa autour du champ de bataille. Un étau mortel qui se referma en quelques secondes sur les Homins continuant à sentretuer pour leur foi. Un piège, une ruse, voilà pourquoi les Kitins étaient réservés et nattaquaient plus les villes.
« Lavenir des Homins est en danger, relève-toi. » La voix, cette fois plus grave, continua son discours. « Ceci est votre futur si vous ne faites rien. Il est encore temps mon jeune ami, je tai contacté en cette nuit, ainsi que dautre que jai choisit, afin de vous avertir. »
Une silhouette, puis deux, trois, puis une multitude, toutes de forme Homin, apparurent autour de moi.
« Ce sont tous des Sages comme toi. Ils sont Homins avant tout et viennent des quatre coins dAtys. Trouve-les et vous saurez quoi faire. »
Les silhouettes disparurent, le champ de bataille aussi, la voix se tu, la nuit remplaça à nouveau le jour,
jétais seul
« Allez debout lvieux croûton ! On va taper dans le Vide ! »
Je reconnu la voix de Drather, jouvrit un il, puis lautre. Un rêve ?? Tout ceci nétait quun rêve
Non pas un rêve, un message. Je me levais dun bond, je pris ma lance et sortais à lair libre. Voyant mes amis regroupés et mattendant, jesquissais un sourire de joie.
« Allez cest parti mes amis ! »
Sur le chemin vers le Vide, je ne pus mempêcher de repenser à ce message. Jirais parcourir Atys dès demain, je dois trouver les autres
Un rêve... des sages...
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Un rêve... des sages...
et tu trouveras surement des homins parmi ceux qui se battent et s'entretuent pour fraterniser et faire face a un plus grand péril encore...je serai parmi ceux là