Doutes et reflexions de la Libre Frontalière Psychée d'Alanowë

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psychee
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Doutes et reflexions de la Libre Frontalière Psychée d'Alanowë

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Psychée acheva le dernier Atas.
Six heures d’entraînement chaque matin, puis de la mise en pratique en chasse, avec les meilleurs des Libres. Un épuisement constant, qui la faisait souvent s’effondrer au soir, sans pouvoir participer aux veillées, et aux repas agrémentés de sourires et de fête de cette libre compagnie qui mordait la vie en riant.

Même à l’heure de la guerre, ils rêvaient et parlaient encore de paix, eux venus de tout les bords dans le but de sauver les homins des kittins, de la Goo, de toutes les folies qui menacent la vie des générations futurs. Et maintenant, d’une guerre sainte que nul ne sait comment arrêter.

Elle toucha distraitement la fleur de Jena qui pendait à son cou. Plus que le symbole de la déesse, c’était le symbole de la vie de sa mère encore présente en elle. Mais comment, après ce qu’elle avait entendu, après les mots prononcés à Yrkanis et Fairheaven par l’envoyée de Jena, devant la Karavan, croire en cette déesse dont elle portait l’emblème au cou.

Elle n’avait jamais, de toute sa vie, fait que prier une déesse de paix. Celle qui, avant que les visions d’Hoï-Cho du grand Ma-Duk, était appelée le kami suprême, la créatrice de la vie sur Atys, et pour Psychée, la force, la vie, qu’elle avait ressentie dans ses visions extatiques, quand elle était si proche des Kamis qu’elle avait partagé une seconde la vie de toute les êtres de l’écorce.

Mais voilà que les servant officiels de Jena annonçaient l’arrivée de la Déesse, venant, vengeresse, abattre ceux qu’elle avait elle-même crée, et ce Ma-Duk auquel Psychée ne pouvait croire, mais surtout réduire à l’esclavage leurs servants.

Pourquoi personne ne pouvait croire en sa Foi sans soulever la haine de l’autre ?

Désormais, elle doutait. Même les Trytoniens se soulevaient contre sa Jena qu’elle avait toujours cru déesse de paix. Elle avait toujours pensé qu’aussi bien la Karavan que les Kamis se trompaient.
Etait-ce encore vrai ?

Impossible de savoir, mais, le dernier souhait de sa mère, le dernier souhait de la terrible Maitresse des Lames, était de trouver la paix, et de se battre pour elle.
Psychée ne ferait pas autrement. Et s’il fallait se lever contre la Karavan, et contre les Kami, contre leurs serviteurs à tous, elle le ferait.

Le choix des Libres était la paix. Elle avait dit au commandant qu’elle le suivrait partout, tant qu’il suivrait ce choix, même sur le champ de bataille.

Elle caressa encore la fleur…

« Jena, fasse que ce qui a été dit de toi soit faux… Sinon, ma déesse, je ne pourrai plus croire en toi, car je crois en ta Paix. Pas en la guerre que la Karavan veut mener en ton nom.
Je t’en prie, vient dire que tu ne veux pas de cette guerre… ou vient me dire que je me suis trompée. Je servirai la paix. Seulement la paix. A jamais… »


Peut-être qu’il restait une chance que cette prière n’ai pas été dite en vain. Peut-être aussi que les Kamis ne suivraient pas Ma-Duk, et ne voudraient pas non plus de cette guerre. Mais combien de temps pourrait-elle encore se donner le droit de douter, et d’être aveugle ?....

Il ne restait que le temps que la guerre commence. Et tout serait dit.

Il était temps de rejoindre Edge. Il lui resterait les Libres, et le combat pour essayer de faire gagner la paix devant les fous qui veulent la guerre au nom de leurs dieux. Et Edge la guiderait à ce combat là.
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
Membre des Libres Frontaliers

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