Liandra rentrait en sa demeure, après une longue journée a effectuer ses tâches quotidiennes. Elle avait à nouveau porté son masque, avec lassitude, avec la crainte de lenlever, la peur quil ne se fissure trop au mauvais moment, comme lors de ce massacre
Peu importait la raison, ou lattaquant. Cétait un massacre de plus dans sa vie, une vie qui en comptait trop.
Mais cette fois son enfant avait été présente. Elle lavait vue manier lépée, déchirer les chairs, enlever des vies. Lhorreur de la chose lavait traumatisée, et elle-même se demandait si elle pourrait encore accepter quelle la voie en train de tuer, encore et encore. Elle se voulait mère, mais montrait un visage de monstre. Tout çà au nom dune idéologie en laquelle elle ne croyait plus. Tout çà au nom de la karavan Combien de temps encore pourrait elle faire semblant de continuer dagir en leur nom, de continuer à porter le masque de la fierté en se posant comme leur dévote et fidèle alliée alors quelle les haïssait tant.
Poussant la porte de cette maisonnette un peu à lécart du tumulte de la capitale elle pénétrât dans la douce chaleur de la pièce principale.
Psychee peignait, au milieu de la pièce, ayant envahie lendroit de son chevalet, feuilles, pots et pinceaux. Celle-ci tournât la tête à son entrée, et lui sourit. Une expression franche, sincère, pleine damour, et pourtant elle sentit sa tristesse, sa douleur pour ce quelle avait vécu la veille. Elle lui rendit son sourire, quelle espérait rassurant et encourageant, sans savoir si çà tenait vraiment.
Elle sapprochait de sa fille pour lenlacée quand soudain un sentiment de malaise la prît, une sensation de danger immédiat. En même temps quelle se jetait sur Psychee pour la plaquée au sol, des détonations se firent entendre, et les fenêtres du salon volèrent en éclat sous un tir nourri, véritable feu de barrage qui mettait en pièce le mobilier et les murs.
La guerrière fit ramper lenfant vers la pièce de repos, ouvrant la porte dun coup de pied tandis quautour delles volaient balles et éclats de bois.
La petite matis se réfugiât sous le lit en se bouchant les oreilles, lair totalement terrifiée et désorientée, tandis quelle-même empoignait sa morikov et le sac de chargeurs. A ce moment là, la porte dentrée volât en éclat, sans doute sous leffet un sort, et un homin masqué bondit à lintérieur, maka dans une main et klyde dans lautre.
« Mort à lhérétique !! »
Elle appuyât sur la gâchette en même que lassaillant poussait son cri. A si courte distance les projectiles déchiquetèrent lhomin, le faisant chuter au sol sans lespoir de se relever. Le feu nourrit prit soudainement fin, un calme illusoire laissant place au vacarme. Elle en profitât pour ramper jusquà son épée, puis décapuchonnât le cadavre. Un matis
Elle était en train de regagner la chambre quand un second homin bondît dans lentrée, tirant au pistolet tout en chargeant pour lui asséner un coup de lame. La morikov crachât à nouveau la mort, tandis quun projectile latteignît à lépaule, provoquant immédiatement une vive douleur. Elle se forçât à lutter contre lengourdissement qui menaçait de prendre son bras, et se mit à faire feu en continue transformant lassaillant en tas de viande sanguinolente puis balayant lentrée et les murs concomitants dans lespoir de repousser dautres agresseurs qui se seraient avancés discrètement.
Ce nest que lorsque le sifflement strident de son arme fut remplacé par des cliquetis indiquant la fin de cartouches quelle lâchât la lourde mitrailleuse et se réfugiât dans la chambre, épée à la main.
Il y eut à nouveau un moment de silence, uniquement meublé par les sanglots étouffés de sa fille. Elle la regardât un moment, tâchant de la réconfortée par un sourire qui se voulait confiant, quand elle entendit des bruits de fioles se brisant dans la pièce saccagée. Jetant un rapide coup dil, elle pût constaté quon balançait des bouteilles dhuiles en nombre depuis lextérieur. Lodeur douceâtre du liquide lui arrivât rapidement aux narines et elle comprit assez vite quelle était le but de lopération.
Comme en réponse à ce quelle venait de penser, on lançât un sort de feu depuis lextérieur. Le missile magique fit sembraser immédiatement lhuile, et un incendie ronflant se propageât à une vitesse empêchant toute tentative de fuite Se précipitant sous le lit, elle prit une Psychee terrorisée dans ses bras et craquât le premier ticket quelle trouvât dans sa sacoche, tandis que le ronflement des flammes montait en puissance.
Le feu commençait à dévorer le chambranle de la porte lorsque elles sévanouirent toute deux dans une lumière bleutée
Le caquetage incessant des créatures qui hantent les nuits de la jungle les accueillit.
Ouvrant les yeux, Liandra et Psychee se rendirent compte quelles avaient atterri en pleine jungle zoraï
La guerrière regardât un moment le kami prêt duquel elles étaient allongées
« Si tu crois que je vais te remercier, la peluche, tu peux courir »
La créature ne dit ni ne fit rien, se contentant de fixer la jungle de ses yeux sans âme.
Elle se relevât, puis tendit la main à sa petite matis pour laider à se lever à son tour.
« Bien, quittons vite cet endroit. »
Ce faisant, elle portât la main à sa sacoche, se préparant à rechercher un ticket pour se rendre de labsence même du conteneur en question
Elle jurât un moment entre ses dents, puis tirât son enfant encore un peu hébétée par la main, léloignant du kami. Tirant un foulard aux armes de lEtoile dune poche elle le compressât sur larmure pour empêcher le sang de trop couler de son épaule ce nétait pas le moment dattirer un prédateur de la nuit.
Elles parcoururent une bonne distance avant darriver à un point deau, où Liandra décidât de sarrêter. Psychee avait reprit tous ses esprits depuis un moment mais de disait rien. De toute façon les paroles étaient inutiles à ce moment, elles se contentèrent de sasseoir sur les pierres au bord de leau, profitant du spectacle simple mais si beau des étoiles se mouvant dans les reflets de leau claire.
Liandra défit lentement lépaulette endommagée, et laissât à sa fille le soin de soccuper de la blessure. Psychee retirât le projectile fiché dans la chair puis fit appel à la puissance céleste ; la plaie se refermât peu à peu, tandis que des mains de son enfant coulait une douce chaleur qui réparait les tissus et faisait refluer la douleur.
Elles restèrent encore un petit moment lune contre lautre, sans un mot.
Liandra tâchait danalyser la situation. Elle naugurait rien de bon, et avait plus de questions que de réponses. Elle avait une bonne idée des commanditaires de la chose, mais sans pouvoir en être totalement sûre. Mais une chose était certaine, la race des attaquants lui disait que les jardins étaient désormais un endroit dangereux pour elles deux. Sa mascarade ne suffisait plus à les protéger. Il leur faudrait fuir, et tâcher de trouver un refuge.
Rester ici était trop risquer, aussi bien pour elle-même que pour Psychee, qui verrait sûrement son fragile équilibre remit en question par la présence constante de ces démons velus
Restaient les lacs où le désert Ceux qui leur en voulaient étaient très présents dans les premiers, et dans le second elle avait plus dennemis quelle ne pouvait les compter
Décidant quelle aviserait plus tard, elle se remit debout, et parlât doucement.
« Allons, il nous faut rejoindre une ville, guide moi, tu connais bien ces terres. »
Psychee se levât, lui prit la main avec un sourire et commençât de la guider à travers la jungle.
Au bout de quelques heures de marche elles arrivèrent à une ville, Hoi-Cho si ses souvenirs étaient bons. Là elle avisât un colporteur auquel elle revendit ses bijoux pour un prix somme toute assez dérisoire matis en terre zoraï, il ne fallait pas sattendre à ce quil lui fasse un cadeau.
Après quelques achats de provisions pour une longue route, elle se rendît à un messager.
Elle retirât son sceau des Lames, glissât dans lanneau le foulard tâché de son sang, et mit le tout dans un colis en destination de la maison des Obsidiens.
Ils comprendront
Puis elle rejoint sa fille à la sortie de la ville et se mirent en route, pleines despoirs et de craintes devant le chemin sur lequel elles engageaient leur pas.
[Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Moderator: Chroniques d'Atys
[Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Liandra d'Alanowë
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
Membre des Libres Frontaliers
Sites persos:
www.psychee.org
Artbook Psychee
Artbook Ryzom comic project
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
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Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Psychée peignait.
Un moment magique, comme à chaque fois quelle pouvait sinstaller dans leur maison, prendre tout lespace du salon, déballer toiles et couleurs, et rêver, loin des soldats, loin des gardes, loin des serviteurs. Loin de lEtoile.
Elle posa la tablette de bois où elle étalait les couleurs, et observa le rouge Et frémit.
Un instant, les zoraïs décimés par les lames des Obsidiens revinrent la hanter Le bruit des os, leurs hurlements, lodeur amer du sang et des entrailles. Des larmes vinrent, et elle détourna les yeux. Elle avait déjà vu des champs de bataille, elle avait déjà vu des gens sentre-massacrer, elle avait déjà vu le sang, et la terreur. Mais hier, elle avait fait partie de ceux qui avaient été voir les Sèves Sacrées pour ça.
Tous les autres prétextes sonnaient faux. Les Obsidiens voulait, dès le départ, les massacrer.
Et ils avaient massacré tout les adultes, tout les zoraïs qui avaient eu le malheur de sarmer.
Et elle y avait assisté, impuissante, soignant ceux de sa Maison blessés, alors queux-mêmes laissaient agoniser leurs ennemis.
Elle ne pourrait pas supporter ça pas une fois de plus.
Liandra, qui avait découpé et éventré plus quà son tour devant ces ennemis une bataille de plus pour elle, rien dautre- avait tout vu et ressenti de lhorreur quavait vécu sa fille.
Psychée cessa dy penser, pour se concentrer sur le tableau. Il était presque fini, il lui avait demandé du temps Et ce quelle peignait faisait naître un sourire, tandis quelle retouchait une ombre à la brosse.
Liandra rentra. Un pas lourd, et autoritaire. Mais dès quelle entra dans le salon, dès que sa fille se tourna vers elle pour lui sourire, la Maîtresse des Lames se dissipa, pour ne laisser quune mère heureuse, et fatiguée. Le masque tomba en une seconde, et soudain on eu crut que larmure de la guerrière semblait trop lourde pour elle. Psychée essaye de ne pas laisser paraître les larmes qui avaient voulus couler, la tristesse, lamertume. Juste le sourire dont sa mère avait besoin.
Elle le lui rendit doucement, incertaine, à cet instant plus fragile quelle le serait jamais.
Liandra sapprocha pour serrer sa fille contre elle quand son visage reprit son masque de prédateur. En une seconde, elle précipita Psychée à terre, renversant les couleurs et le chevalet dans leurs chutes. Les vitres volèrent en éclat, tandis que de lextérieur on crachait sur le salon un mur de balles, ramenant les lieux agréablement décorés à un champ de ruines et déclats, les balles perçant les murs de part en part.
La couvrant de son corps, Liandra fit ramper sa fille jusque à la chambre la plus proche, défonçant la porte dun coup de pied, tandis que derrière elle le salon se désintégrait. La jeune Matis se glissa sous le lit, les mais sur les oreilles, tandis que lair semplissait du hurlement des armes à feu. Elle paniquait complètement, incapable de comprendre la situation. Au dessus delle, sa mère redevenait un varynx mortel, saisissant à son chevet sa Morikov et le sac de munitions.
Une explosion, un éclat de sève, et la porte vola en éclat, tandis quun homine masqué, maka dans une main, klyde dans lautre, se précipitait en hurlant.
« Mort à lhérétique ! »
Liandra pressa la détente. A moins dun mètre, le corps de lhomin devint charpie sous les balles de la mitrailleuse, son buste finit en un bouillon de sang et il seffondra dans lentrebâillement.
Le silence se fit. Total.
Psychée pleurait, terrorisée. Liandra attendait quils arrivent. Elle sécarta du lit pour atteindre le harnais de son épée, et regarda le visage du mort.
Un Matis.
Lhomme qui en hurlant à son tour dans la pièce reçut la même chose que son collègue. La Mitrailleuse lui ôta la vie dans la seconde, mais il eut le temps de tirer, et la balle perfora lépaule de la Maîtresse des Lames. Serrant les dents, elle refusa à son bras le droit de sengourdir, et commença à balayer depuis lentrée de la chambre tout le salon de son énorme Morikov, dans un crachas de flamme. Peut-être quainsi elle arriverait à les arrêter, et gagner du temps.
Les murs volèrent en éclats, des poutres cédèrent, les fenêtres furent transformées en charpie, et elle ne lâcha la détente que quand larme némit plus que le cliquetis dun chargeur épuisé.
Elle recula, épée en main, et se réfugia dans la chambre.
Psychée pleurait toujours. Elle essaya de sourire, mais son enfant ne voyait rien, les yeux fermés, en proie à la terreur. Elle allait approcher sa main pour la réconforter quand elle entendit des bruits déclats de verre, venant du salon.
Dun regard elle vit que les assaillants jetaient des quantités de fioles dans la maison depuis les fenêtres ravagées. Lodeur était typique. De lalcool la suite était logique.
Un hurlement, lair déchiré par une rage de sève, et un sortilège de feu vient sabattre dans le salon, en une explosion rougeoyante. Les flammes dévoraient déjà tout le séjour, et lincendie se répandait si vite que la fuite serait impossible.
Liandra se précipita sous le lit, et saisit sa fille. Elle attrapa le premier ticket quelle pu saisir dans sa sacoche. Quimporte la destination. Les flammes, suivant les éclaboussures dalcool dévoraient déjà la chambre.
Quelques secondes dattente, Liandra serra un peu plus fort sa fille.
Un flash bleu
Les échos et les appels incessants de la jungle les accueillirent.
Le ticket les avait amené en Pays Malade. Liandra avait donc cassé un pacte. Se redressant, elle vit le kami aux pieds desquelles elle était allongée, qui sifflait et chantait, la regardant étrangement, comme à la fois curieux, et complètement indifférent à tout ce quelle pouvait être.
« Si tu crois que je vais te remercier, la peluche, tu peux courir ».
Le Kami ne répondit pas, mais se contenta de la fixer, puis de passer à autre chose, regardant la Jungle de ses yeux stellaires.
Psychée avait reconnu de suite les échos de la jungle de son pays. Difficile pour elle de ne pas le penser, sans doutes même impossible. Elle su quelles était devant un Kami avant même de le voir. Il chantait déjà en elle. La terreur seffilochait, elle ouvrit les yeux. Il la regardait, puis passa à autre chose. Elle en avait peur, mais se sentait terriblement attirée.
Et Liandra le sentit instantanément.
La guerrière tendit la main pour aider sa fille à se relever. Une seule idée, partir dici. Elle porta la main à sa sacoche pour trouver un autre ticket.
Sa main rencontra le vide.
Elle se mit à jurer. Jena a parfois un sens peu commun du destin et de la farce. Elle était blessée, le sang coulait de sa manche, elle avait perdu tickets et dappers, sa fille était sous le choc, et elle se retrouvait en plein pays ennemi devant un Kami.
Mais il fallait quelle sen sorte. Pour elle.
Elle tira Psychée encore hébétée par la main, léloignant de ce démon. Tirant de son armure un foulard aux armes de lEtoile, elle se mit en devoir tout en marchant dessuyer le sang qui gouttait et de faire une compresse. Ce nétait pas le moment, en pleine nuit, dattirer un prédateur.
Psychée suivit docilement sa mère, à moitié sonnée, essayant de se détacher de lécho qui murmurait à son esprit. La voix des Kamis ne cessait de chanter, difficile, très difficile de ne pas les écouter. Liandra lentraîna au loin Plus elles séloignaient, plus le chant mourrait. La jeune matis en fut soulagée, mais ne put sempêcher de repenser à Leto. Tout ce quil avait amené à penser se produire arrivait, inexorablement. Elle avait entendu « hérétique ». Ce nétait pas adressé à sa mère, mais à elle. Feyy lavait soustraite à la Karavan, sans savoir pourquoi cette jeune fille était en danger entre les mains des êtres auquel il croyait avec tant de respect. Et sa mère avait inventé une histoire. Après tout, que lon demande à la Karavan de soigner celle qui fut la Zoraï Blanche suffisait à justifier quelle avait pu être en danger entre leurs mains.
Mais ils avaient envoyé des gens pour la tuer. Elle suivait sa mère, qui courrait dans la Jungle droit devant elle.
Cela pouvait difficilement être la Karavan. Ils auraient eu simplement à la faire arrêter. Pas envoyer des tueurs. Alors qui ?
Les mêmes que ceux qui voulurent la tuer, des années avant, et lempoisonnèrent ? Ya-t-il dautres personnes à savoir qui elle est réellement ? Quoi quil en soit, désormais, elle mettait en danger sa mère, voir pire, risquait de lui faire perdre tout ses droits de Matis.
Elle serra les dents, amère. Parfois, elle aurait préféré ne pas vivre, pour éviter tout cela Les mots de Leto résonnèrent : « tu existe pour souffrir, pour poursuivre un but auquel tu ne peux pas échapper ».
Oui et ce faisant, elle semait la souffrance autour delle.
Liandra sarrêta à un point deau. Elle retira son épaulière, et Psychée réalisa la blessure de sa mère. Elle ne dit rien. Un simple regard entre elles deux avait suffit. Liandra lui tendit les quelques instruments de chirurgie quelle avait, et sa fille retira, avec autant de douceur quelle pouvait, la balle de la blessure. Puis elle ferma les yeux, et posa sa main contre la plaie, laissant la magie céleste guérir le corps de sa mère. Liandra ferma les yeux tandis que la douleur faisait place à une douce chaleur, dautant plus douce quelle venait du chant de lâme de sa fille. Elle essaya de déguster un instant de paix, se perdant dans le reflet des étoiles hivernales sur le miroir du petit étang.
Psychée fit un bandage de fortune, et sinstalla près de sa mère, posant sa tête contre son épaule. Sa mère se perdait dans ses pensées, et la jeune matis essayait de se calmer. Sa mère devait essayer de chercher comment sen sortir. Pas de tickets, pas de dappers, et un lieu désormais hostile.
La jeune matis évita de penser à ce qui était arrivé à leur maison. LEtoile verrait vite ce qui sétait passé, sauf que
Sauf que les assaillants pouvait être de la Karavan, ou en savoir assez sur elle pour dire à lEtoile qui elle était réellement. Et lEtoile se lancerait à sa poursuite pour la tuer. Dune manière ou dune autre, toutes deux ne pouvaient plus rentrer. Mais où iraient-elle, alors que sa mère sétait fait des ennemis partout ?
Liandra se leva.
« Allons, il nous faut rejoindre une ville, guide moi, tu connais bien ces terres. »
Psychée lui prit la main, en souriant, et commença à la guider. Un regard aux étoiles, humer un peu le parfum des feuilles, et elle su où aller.
Oui, elle connaissait ces terres. Cétait chez elle, plus que partout ailleurs, là où, pieds nues, elle avait couru des saisons entières dans la nature, pour le plaisir, libre.
Trois heures plus tard, elles étaient à Hoï-Cho. Sa mère revendit ses bijoux. Psychée lui proposa de revendre les siens aussi, mais Liandra refusa, bien entendu. Elle pouvait tout sacrifier sans hésiter, mais pas retirer quoi que ce soit à sa fille. Le marchand paya une somme dérisoire Mais déjà quil accepte dacheter quelque chose à des Matis était un miracle.
Psychée suivit sa mère, et laida à acheter de quoi prévoir un long voyage de marche, y compris quelques vêtements. Puis Liandra alla au courrier, et glissa dans un colis son anneau de Maîtresse des Lames, et le foulard taché de sang. Psychée ne dit rien le geste signifiait ce quelle craignait. Lévidence.
Liandra, entre lEtoile et sa fille, avait choisi.
Un moment magique, comme à chaque fois quelle pouvait sinstaller dans leur maison, prendre tout lespace du salon, déballer toiles et couleurs, et rêver, loin des soldats, loin des gardes, loin des serviteurs. Loin de lEtoile.
Elle posa la tablette de bois où elle étalait les couleurs, et observa le rouge Et frémit.
Un instant, les zoraïs décimés par les lames des Obsidiens revinrent la hanter Le bruit des os, leurs hurlements, lodeur amer du sang et des entrailles. Des larmes vinrent, et elle détourna les yeux. Elle avait déjà vu des champs de bataille, elle avait déjà vu des gens sentre-massacrer, elle avait déjà vu le sang, et la terreur. Mais hier, elle avait fait partie de ceux qui avaient été voir les Sèves Sacrées pour ça.
Tous les autres prétextes sonnaient faux. Les Obsidiens voulait, dès le départ, les massacrer.
Et ils avaient massacré tout les adultes, tout les zoraïs qui avaient eu le malheur de sarmer.
Et elle y avait assisté, impuissante, soignant ceux de sa Maison blessés, alors queux-mêmes laissaient agoniser leurs ennemis.
Elle ne pourrait pas supporter ça pas une fois de plus.
Liandra, qui avait découpé et éventré plus quà son tour devant ces ennemis une bataille de plus pour elle, rien dautre- avait tout vu et ressenti de lhorreur quavait vécu sa fille.
Psychée cessa dy penser, pour se concentrer sur le tableau. Il était presque fini, il lui avait demandé du temps Et ce quelle peignait faisait naître un sourire, tandis quelle retouchait une ombre à la brosse.
Liandra rentra. Un pas lourd, et autoritaire. Mais dès quelle entra dans le salon, dès que sa fille se tourna vers elle pour lui sourire, la Maîtresse des Lames se dissipa, pour ne laisser quune mère heureuse, et fatiguée. Le masque tomba en une seconde, et soudain on eu crut que larmure de la guerrière semblait trop lourde pour elle. Psychée essaye de ne pas laisser paraître les larmes qui avaient voulus couler, la tristesse, lamertume. Juste le sourire dont sa mère avait besoin.
Elle le lui rendit doucement, incertaine, à cet instant plus fragile quelle le serait jamais.
Liandra sapprocha pour serrer sa fille contre elle quand son visage reprit son masque de prédateur. En une seconde, elle précipita Psychée à terre, renversant les couleurs et le chevalet dans leurs chutes. Les vitres volèrent en éclat, tandis que de lextérieur on crachait sur le salon un mur de balles, ramenant les lieux agréablement décorés à un champ de ruines et déclats, les balles perçant les murs de part en part.
La couvrant de son corps, Liandra fit ramper sa fille jusque à la chambre la plus proche, défonçant la porte dun coup de pied, tandis que derrière elle le salon se désintégrait. La jeune Matis se glissa sous le lit, les mais sur les oreilles, tandis que lair semplissait du hurlement des armes à feu. Elle paniquait complètement, incapable de comprendre la situation. Au dessus delle, sa mère redevenait un varynx mortel, saisissant à son chevet sa Morikov et le sac de munitions.
Une explosion, un éclat de sève, et la porte vola en éclat, tandis quun homine masqué, maka dans une main, klyde dans lautre, se précipitait en hurlant.
« Mort à lhérétique ! »
Liandra pressa la détente. A moins dun mètre, le corps de lhomin devint charpie sous les balles de la mitrailleuse, son buste finit en un bouillon de sang et il seffondra dans lentrebâillement.
Le silence se fit. Total.
Psychée pleurait, terrorisée. Liandra attendait quils arrivent. Elle sécarta du lit pour atteindre le harnais de son épée, et regarda le visage du mort.
Un Matis.
Lhomme qui en hurlant à son tour dans la pièce reçut la même chose que son collègue. La Mitrailleuse lui ôta la vie dans la seconde, mais il eut le temps de tirer, et la balle perfora lépaule de la Maîtresse des Lames. Serrant les dents, elle refusa à son bras le droit de sengourdir, et commença à balayer depuis lentrée de la chambre tout le salon de son énorme Morikov, dans un crachas de flamme. Peut-être quainsi elle arriverait à les arrêter, et gagner du temps.
Les murs volèrent en éclats, des poutres cédèrent, les fenêtres furent transformées en charpie, et elle ne lâcha la détente que quand larme némit plus que le cliquetis dun chargeur épuisé.
Elle recula, épée en main, et se réfugia dans la chambre.
Psychée pleurait toujours. Elle essaya de sourire, mais son enfant ne voyait rien, les yeux fermés, en proie à la terreur. Elle allait approcher sa main pour la réconforter quand elle entendit des bruits déclats de verre, venant du salon.
Dun regard elle vit que les assaillants jetaient des quantités de fioles dans la maison depuis les fenêtres ravagées. Lodeur était typique. De lalcool la suite était logique.
Un hurlement, lair déchiré par une rage de sève, et un sortilège de feu vient sabattre dans le salon, en une explosion rougeoyante. Les flammes dévoraient déjà tout le séjour, et lincendie se répandait si vite que la fuite serait impossible.
Liandra se précipita sous le lit, et saisit sa fille. Elle attrapa le premier ticket quelle pu saisir dans sa sacoche. Quimporte la destination. Les flammes, suivant les éclaboussures dalcool dévoraient déjà la chambre.
Quelques secondes dattente, Liandra serra un peu plus fort sa fille.
Un flash bleu
Les échos et les appels incessants de la jungle les accueillirent.
Le ticket les avait amené en Pays Malade. Liandra avait donc cassé un pacte. Se redressant, elle vit le kami aux pieds desquelles elle était allongée, qui sifflait et chantait, la regardant étrangement, comme à la fois curieux, et complètement indifférent à tout ce quelle pouvait être.
« Si tu crois que je vais te remercier, la peluche, tu peux courir ».
Le Kami ne répondit pas, mais se contenta de la fixer, puis de passer à autre chose, regardant la Jungle de ses yeux stellaires.
Psychée avait reconnu de suite les échos de la jungle de son pays. Difficile pour elle de ne pas le penser, sans doutes même impossible. Elle su quelles était devant un Kami avant même de le voir. Il chantait déjà en elle. La terreur seffilochait, elle ouvrit les yeux. Il la regardait, puis passa à autre chose. Elle en avait peur, mais se sentait terriblement attirée.
Et Liandra le sentit instantanément.
La guerrière tendit la main pour aider sa fille à se relever. Une seule idée, partir dici. Elle porta la main à sa sacoche pour trouver un autre ticket.
Sa main rencontra le vide.
Elle se mit à jurer. Jena a parfois un sens peu commun du destin et de la farce. Elle était blessée, le sang coulait de sa manche, elle avait perdu tickets et dappers, sa fille était sous le choc, et elle se retrouvait en plein pays ennemi devant un Kami.
Mais il fallait quelle sen sorte. Pour elle.
Elle tira Psychée encore hébétée par la main, léloignant de ce démon. Tirant de son armure un foulard aux armes de lEtoile, elle se mit en devoir tout en marchant dessuyer le sang qui gouttait et de faire une compresse. Ce nétait pas le moment, en pleine nuit, dattirer un prédateur.
Psychée suivit docilement sa mère, à moitié sonnée, essayant de se détacher de lécho qui murmurait à son esprit. La voix des Kamis ne cessait de chanter, difficile, très difficile de ne pas les écouter. Liandra lentraîna au loin Plus elles séloignaient, plus le chant mourrait. La jeune matis en fut soulagée, mais ne put sempêcher de repenser à Leto. Tout ce quil avait amené à penser se produire arrivait, inexorablement. Elle avait entendu « hérétique ». Ce nétait pas adressé à sa mère, mais à elle. Feyy lavait soustraite à la Karavan, sans savoir pourquoi cette jeune fille était en danger entre les mains des êtres auquel il croyait avec tant de respect. Et sa mère avait inventé une histoire. Après tout, que lon demande à la Karavan de soigner celle qui fut la Zoraï Blanche suffisait à justifier quelle avait pu être en danger entre leurs mains.
Mais ils avaient envoyé des gens pour la tuer. Elle suivait sa mère, qui courrait dans la Jungle droit devant elle.
Cela pouvait difficilement être la Karavan. Ils auraient eu simplement à la faire arrêter. Pas envoyer des tueurs. Alors qui ?
Les mêmes que ceux qui voulurent la tuer, des années avant, et lempoisonnèrent ? Ya-t-il dautres personnes à savoir qui elle est réellement ? Quoi quil en soit, désormais, elle mettait en danger sa mère, voir pire, risquait de lui faire perdre tout ses droits de Matis.
Elle serra les dents, amère. Parfois, elle aurait préféré ne pas vivre, pour éviter tout cela Les mots de Leto résonnèrent : « tu existe pour souffrir, pour poursuivre un but auquel tu ne peux pas échapper ».
Oui et ce faisant, elle semait la souffrance autour delle.
Liandra sarrêta à un point deau. Elle retira son épaulière, et Psychée réalisa la blessure de sa mère. Elle ne dit rien. Un simple regard entre elles deux avait suffit. Liandra lui tendit les quelques instruments de chirurgie quelle avait, et sa fille retira, avec autant de douceur quelle pouvait, la balle de la blessure. Puis elle ferma les yeux, et posa sa main contre la plaie, laissant la magie céleste guérir le corps de sa mère. Liandra ferma les yeux tandis que la douleur faisait place à une douce chaleur, dautant plus douce quelle venait du chant de lâme de sa fille. Elle essaya de déguster un instant de paix, se perdant dans le reflet des étoiles hivernales sur le miroir du petit étang.
Psychée fit un bandage de fortune, et sinstalla près de sa mère, posant sa tête contre son épaule. Sa mère se perdait dans ses pensées, et la jeune matis essayait de se calmer. Sa mère devait essayer de chercher comment sen sortir. Pas de tickets, pas de dappers, et un lieu désormais hostile.
La jeune matis évita de penser à ce qui était arrivé à leur maison. LEtoile verrait vite ce qui sétait passé, sauf que
Sauf que les assaillants pouvait être de la Karavan, ou en savoir assez sur elle pour dire à lEtoile qui elle était réellement. Et lEtoile se lancerait à sa poursuite pour la tuer. Dune manière ou dune autre, toutes deux ne pouvaient plus rentrer. Mais où iraient-elle, alors que sa mère sétait fait des ennemis partout ?
Liandra se leva.
« Allons, il nous faut rejoindre une ville, guide moi, tu connais bien ces terres. »
Psychée lui prit la main, en souriant, et commença à la guider. Un regard aux étoiles, humer un peu le parfum des feuilles, et elle su où aller.
Oui, elle connaissait ces terres. Cétait chez elle, plus que partout ailleurs, là où, pieds nues, elle avait couru des saisons entières dans la nature, pour le plaisir, libre.
Trois heures plus tard, elles étaient à Hoï-Cho. Sa mère revendit ses bijoux. Psychée lui proposa de revendre les siens aussi, mais Liandra refusa, bien entendu. Elle pouvait tout sacrifier sans hésiter, mais pas retirer quoi que ce soit à sa fille. Le marchand paya une somme dérisoire Mais déjà quil accepte dacheter quelque chose à des Matis était un miracle.
Psychée suivit sa mère, et laida à acheter de quoi prévoir un long voyage de marche, y compris quelques vêtements. Puis Liandra alla au courrier, et glissa dans un colis son anneau de Maîtresse des Lames, et le foulard taché de sang. Psychée ne dit rien le geste signifiait ce quelle craignait. Lévidence.
Liandra, entre lEtoile et sa fille, avait choisi.
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Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
*a la suite d'une sortie de forage peu concluante, Imaggia avait décidé de rester non loin de son lieux de prospection pour y retourner prospecter le lendemain et enfin trouver les riches matières que la jungle lui prodigue habituellement... ne trouvant pas le sommeil, loin de Dalyko, qu'elle aurait du rejoindre le soir même à la guilde elle descendit de son hamac pour prendre l'air de la jungle et se rendre à l'hote Kami du bosquet vierge pour se réconforter à son coté.
C'est alors qu'elle s'approchait de l'hote Kami du Bosquet qu'elle vit comme une apparition deux homines... juste à temps pour ne pas se faire repèrer, elle grimpat sur le tronc d'un Enola tout près, tout d'abord elle ne sut pas mais elle compris vite qu'ils s'agissait de matis... intriguée, elle observa la scène du haut de la branche sur laquelle elle s'était installée...
Le kami semblait plus radieux que jamais... il tapait si fort dans ses petites pattes que le son arrivait jusqu'à ses oreilles... elle se dit les voyant s'éloigner...*
"il est bien rare qu'un Kami accueille aussi chaleureusement des matis..."
*elle restat longtemps pensive sur sa branche à se remémorer la scène à étrange à laquelle elle venait d'assister*
Imaggia, prètresse marrieuse zorai, graine de Kami.
C'est alors qu'elle s'approchait de l'hote Kami du Bosquet qu'elle vit comme une apparition deux homines... juste à temps pour ne pas se faire repèrer, elle grimpat sur le tronc d'un Enola tout près, tout d'abord elle ne sut pas mais elle compris vite qu'ils s'agissait de matis... intriguée, elle observa la scène du haut de la branche sur laquelle elle s'était installée...
Le kami semblait plus radieux que jamais... il tapait si fort dans ses petites pattes que le son arrivait jusqu'à ses oreilles... elle se dit les voyant s'éloigner...*
"il est bien rare qu'un Kami accueille aussi chaleureusement des matis..."
*elle restat longtemps pensive sur sa branche à se remémorer la scène à étrange à laquelle elle venait d'assister*
Imaggia, prètresse marrieuse zorai, graine de Kami.
Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Feyy était là dans le bureau dElesias les yeux à moitié vide, il venait d'apprendre la nouvelle. Un grand silence régnait dans la pièce pourtant il sen dégageait une tension énorme. Puis feyy réagit dun coup.
-« Mon ami Elesias excusez moi je .. jai besoin de me retrouver seul je . Je .. »
-« Faites donc, mais ne vous éloignez pas trop, nous aurons bientôt à faire. »
Elesias avait senti que Feyy était gravement troublé jamais il navait vu le jeune matis ainsi, si il avait besoin de se ressourcer quil le fasse tant quil en était temps.
Une heure plus tard Feyy se retrouvait seul dans un lieu bien isolé ..les chutes de Virginia. Que faisait il ici il ne savait pas, son corps lavait tout simplement guidé là son esprit lui était ailleurs. Ce lieu était devenu spécial pour lui cest là que ..elle il lavait vu en ce lieu, il .il ..
La nouvelle concernant Liandra et Psychée lavait gravement affecté. Personne naurait du pouvoir sans prendre à elles ..oui personne, il aurait du être là. Au lieu de ça il était parti récupérer des forces après sa grave blessure et en même temps essayer de comprendre ce quil se passait en lui depuis quelques temps.
-« Que suis-je devenu ? Pourquoi, comment ? Je suis devenu bien faible ! Faible au point de ne pas avoir put les protéger la protéger .Ai je encore ma place sur Atys, dois je continuer à vivre ?
Il navait jamais ressenti un tel mal être, dailleurs il navait jamais rien ressentie jusquà ces derniers jours. Il avait maintes fois tué, torturé, massacré sans jamais rien ressentir. Alors pourquoi ? Pourquoi aujourdhui ressentait il un tel mal être.
Feyy commençait en faites à goûter aux divers sentiments que peut éprouver un homin, de plus son apprentissage en matière de sentiments commençait par le plus cruel dentre tous. Mais ça il ne sen rendait pas compte, Feyy ne connaissait rien à tous ces sentiments, ils lui avaient été interdit des son plus jeune age, il était tel une coquille vide ..
-« Pourquoi suis-je autant affecté par les derniers événements, que se passe t il en moi ? »
Feyy était perdu, il ne se reconnaissait plus, et ne savait pas ou il allait.
-« Que dois je faire ?........Jena .. »
Toutes ses pensées était dirigées vers Elle .Il se souvenait de son regard envoûtant ..
-« Pourquoi hante elle mes pensées, quest ce que cela signifie ? »
Quelques secondes passèrent avant que feyy ne se lève dun seul coup.
-« Les retrouver !! Je me dois de les retrouver !! »
Pourquoi tenait il tant à les retrouver ..à la retrouver Il narrivait pas à le savoir, il ne se comprenait plus lui-même mais il avait fait un choix.
Il se dit quil avait bien fallu un nombre important pour obliger Liandra à fuir et que lun des agresseurs avait bien du en réchapper. Il commencerait par là, la cible était déterminé rien ne pourrait plus larrêter. Mais avant de se mettre en chasse il devait retrouver ses forces dantan, redevenir celui quil était, celui que son père avait fabriqué afin de ne plus échouer. Il devait supprimer tout ce qui lavait rendu faible.
« Jamais ! Jamais vous nauriez du faire cela, la mort sera bien peu de choses par rapport à ce quils vous attend ! »
Puis il déchira un ticket et disparu dans une lumière intense.
-« Mon ami Elesias excusez moi je .. jai besoin de me retrouver seul je . Je .. »
-« Faites donc, mais ne vous éloignez pas trop, nous aurons bientôt à faire. »
Elesias avait senti que Feyy était gravement troublé jamais il navait vu le jeune matis ainsi, si il avait besoin de se ressourcer quil le fasse tant quil en était temps.
Une heure plus tard Feyy se retrouvait seul dans un lieu bien isolé ..les chutes de Virginia. Que faisait il ici il ne savait pas, son corps lavait tout simplement guidé là son esprit lui était ailleurs. Ce lieu était devenu spécial pour lui cest là que ..elle il lavait vu en ce lieu, il .il ..
La nouvelle concernant Liandra et Psychée lavait gravement affecté. Personne naurait du pouvoir sans prendre à elles ..oui personne, il aurait du être là. Au lieu de ça il était parti récupérer des forces après sa grave blessure et en même temps essayer de comprendre ce quil se passait en lui depuis quelques temps.
-« Que suis-je devenu ? Pourquoi, comment ? Je suis devenu bien faible ! Faible au point de ne pas avoir put les protéger la protéger .Ai je encore ma place sur Atys, dois je continuer à vivre ?
Il navait jamais ressenti un tel mal être, dailleurs il navait jamais rien ressentie jusquà ces derniers jours. Il avait maintes fois tué, torturé, massacré sans jamais rien ressentir. Alors pourquoi ? Pourquoi aujourdhui ressentait il un tel mal être.
Feyy commençait en faites à goûter aux divers sentiments que peut éprouver un homin, de plus son apprentissage en matière de sentiments commençait par le plus cruel dentre tous. Mais ça il ne sen rendait pas compte, Feyy ne connaissait rien à tous ces sentiments, ils lui avaient été interdit des son plus jeune age, il était tel une coquille vide ..
-« Pourquoi suis-je autant affecté par les derniers événements, que se passe t il en moi ? »
Feyy était perdu, il ne se reconnaissait plus, et ne savait pas ou il allait.
-« Que dois je faire ?........Jena .. »
Toutes ses pensées était dirigées vers Elle .Il se souvenait de son regard envoûtant ..
-« Pourquoi hante elle mes pensées, quest ce que cela signifie ? »
Quelques secondes passèrent avant que feyy ne se lève dun seul coup.
-« Les retrouver !! Je me dois de les retrouver !! »
Pourquoi tenait il tant à les retrouver ..à la retrouver Il narrivait pas à le savoir, il ne se comprenait plus lui-même mais il avait fait un choix.
Il se dit quil avait bien fallu un nombre important pour obliger Liandra à fuir et que lun des agresseurs avait bien du en réchapper. Il commencerait par là, la cible était déterminé rien ne pourrait plus larrêter. Mais avant de se mettre en chasse il devait retrouver ses forces dantan, redevenir celui quil était, celui que son père avait fabriqué afin de ne plus échouer. Il devait supprimer tout ce qui lavait rendu faible.
« Jamais ! Jamais vous nauriez du faire cela, la mort sera bien peu de choses par rapport à ce quils vous attend ! »
Puis il déchira un ticket et disparu dans une lumière intense.
Feyy, Lame de L'Etoile d'Obsidienne.
Lors d'une soirée éphémère, Je raconte une histoire à mon amie.
Reflété derrière ses paupières fermées, Se trouve un agréable chant.
Courageusement, je t'embrasse affectueusement.
Je suis ainsi avec toi, Hors de l'amour. Je forge un pacte avec toi.
Comme un souffle, le vent t'enveloppera.
Toi et moi, seront ensemble où que nous allions.
Le coeur rouge entre dans le vent et forge le contrat.
Lors d'une soirée éphémère, Je raconte une histoire à mon amie.
Reflété derrière ses paupières fermées, Se trouve un agréable chant.
Courageusement, je t'embrasse affectueusement.
Je suis ainsi avec toi, Hors de l'amour. Je forge un pacte avec toi.
Comme un souffle, le vent t'enveloppera.
Toi et moi, seront ensemble où que nous allions.
Le coeur rouge entre dans le vent et forge le contrat.
Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Quelque part sur Atys
Je méveille dans la chambre dune modeste auberge, Psychée dort encore et sans faire de bruit pour ne pas la réveiller je me glisse hors de la chambre. Je vais dans la salle commune, il est tôt et il ny a encore personne en dehors dun garçon de salle endormi. Je commande un bol de lait et je repense à la soirée dhier. Je sors une feuille de papier de mon sac et me mets à écrire une lettre à Creenshaw :
Je méveille dans la chambre dune modeste auberge, Psychée dort encore et sans faire de bruit pour ne pas la réveiller je me glisse hors de la chambre. Je vais dans la salle commune, il est tôt et il ny a encore personne en dehors dun garçon de salle endormi. Je commande un bol de lait et je repense à la soirée dhier. Je sors une feuille de papier de mon sac et me mets à écrire une lettre à Creenshaw :
Je cachette la lettre, mais au moment de la fermer, je prends ma dague et me coupe une mèche de cheveux que je glisse dedans. Il ne me reste plus quà la faire parvenir à lambassade Fyros dYrkanis.Mon très cher Fyros
Tu as du tinquiéter en voyant le manoir détruit, mais je nétais pas dedans. Jai eu très peur moi aussi, mais je nai cru que quelques minutes à la mort de Psychée et Liandra. Je me suis aussitôt lancée à leur recherche. Comme me la dit Liandra hier soir : je suis une bonne pisteuse et têtue avec cela Jai tout de même eu du mal à les retrouver. Je ne métais pas trompée en allant dans la jungle, là finalement la piste était facile, de nombreux homins les avaient aperçus et je suis remontée rapidement jusquà Hoi Cho, ensuite ce fut un peu plus difficile mais mon instinct ne ma pas fait défaut. Elles sont bien vivantes, même si Liandra a été blessée.
Cela ma fait drôle quand jai remarqué quelles ne portaient plus lemblème de l Etoile sur leurs habits, puis je men suis réjouis. Vraiment je naime pas ces fanatiques, mais il faut dire quils me le rendent bien
Je ne peux te dire où nous nous trouvons, non pas que je nai pas confiance, mais jai juré le secret à Liandra et je nai quune parole. Ce nest pas la peine de chercher doù je poste cette lettre, elle ne sera évidemment pas postée de lendroit où je técris.
De toute façon, moi je sais où te trouver, et un pacte est très vite brisé.
Que va-t-il se passer ensuite, je nen sais rien encore
Tes baisers me manquent déjà, je ne pense pas que je resterais longtemps sans te voir mais sans doute il faudra que je sois discrète.
Et sois sur que je resterais prudente.
Je taime
Ta Melowen
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
Les Libres sur ryzom.fr
"Je vais où mon coeur me porte"
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Luth macFay revenait des Kitiniers, il devait avertir son peuple d'un danger. Il rentra dans son appartement pour se reposer un petit peu avant l'Assemblée des Lacs.
Sur le pallier de son appartement, il trouvé une lettre scellée... Intrigué, Luth la lut et son visage devint crayeux...
Il contacta son amie Athina pour discuter de ce que révélait la lettre...
Ils tombèrent d'accord, le danger devait être prouvé, évalué et éliminé le cas échéant... En outre, si la lettre disait vrai, ils auraient accès à un Kami fragile et parfait pour certaines expériences...
Sur le pallier de son appartement, il trouvé une lettre scellée... Intrigué, Luth la lut et son visage devint crayeux...
Il contacta son amie Athina pour discuter de ce que révélait la lettre...
Ils tombèrent d'accord, le danger devait être prouvé, évalué et éliminé le cas échéant... En outre, si la lettre disait vrai, ils auraient accès à un Kami fragile et parfait pour certaines expériences...
Luth macFay,
Chef du Clan macFay,
Marshall des Rangers Trykers,
Explorateur fou à la recherche de l'Oiseau-Lumière !
Chef du Clan macFay,
Marshall des Rangers Trykers,
Explorateur fou à la recherche de l'Oiseau-Lumière !
Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
La nuit avait été dure à la fois par le froid ambiant mais aussi à cause d'une nuit d'acharnement à chercher le moindre indice sur l'endroit d'où pouvait se trouver dame Liandra, Psychee et sa tendre Melowen.
La nuit dernière, il avait tenté de récupérer quelques informations auprès de Thanys, un des maitres obsidiens. L'entretien fut stérile.
Les premières lueurs du soleil faisait leur apparition sur la ville forestière que Creenshaw fut réveillé en sursaut par le son du loquet contre la porte de l'ambassade. Embrumé, le fyros alla ouvrir la porte et découvrit son coursier habituel, Chilio. Ce dernier visiblement pressé, lui tendit son courrier et partit.
Qui pouvait lui envoyer une lettre? Aucun signe de sa provenace dessus...
L'homin s'assit alors en décachetant l'enveloppe.
L'écriture, il la connaissait... Melowen...
Cette courte lettre rassura le fyros, son ange n'était visiblement pas en danger et elle avait retrouvé sa soeur. Le fyros déposa un baiser sur le papier espérant qu'elle en sentirait la douceur où qu'elle fut.
Voulant remettre le papier dans l'enveloppe, Creenshaw remarqua une mèche de cheveux. Il en huma l'odeur. Il défit alors son collier et ouvrit le médaillon. A l'intérieur se trouvait une photo de ses deux enfants et y glissa la mèche.
Il regarda les premières lueurs du soleil et tendit sa main vers la lumière comme si Melowen en était à l'autre bout. Creenshaw souriait...
Ainsi son ange était en terre Zorai mais des affaires le retenait toujours dans la ville forestière...
La nuit dernière, il avait tenté de récupérer quelques informations auprès de Thanys, un des maitres obsidiens. L'entretien fut stérile.
Les premières lueurs du soleil faisait leur apparition sur la ville forestière que Creenshaw fut réveillé en sursaut par le son du loquet contre la porte de l'ambassade. Embrumé, le fyros alla ouvrir la porte et découvrit son coursier habituel, Chilio. Ce dernier visiblement pressé, lui tendit son courrier et partit.
Qui pouvait lui envoyer une lettre? Aucun signe de sa provenace dessus...
L'homin s'assit alors en décachetant l'enveloppe.
L'écriture, il la connaissait... Melowen...
Cette courte lettre rassura le fyros, son ange n'était visiblement pas en danger et elle avait retrouvé sa soeur. Le fyros déposa un baiser sur le papier espérant qu'elle en sentirait la douceur où qu'elle fut.
Voulant remettre le papier dans l'enveloppe, Creenshaw remarqua une mèche de cheveux. Il en huma l'odeur. Il défit alors son collier et ouvrit le médaillon. A l'intérieur se trouvait une photo de ses deux enfants et y glissa la mèche.
Il regarda les premières lueurs du soleil et tendit sa main vers la lumière comme si Melowen en était à l'autre bout. Creenshaw souriait...
Ainsi son ange était en terre Zorai mais des affaires le retenait toujours dans la ville forestière...
Amatsu O'Nehly, Vieux tryker borgne des Lacs
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Père de nombreux enfants
"Tirer un trait sur son passé, c'est d'abord accepter que l'on ait fait des erreurs..."
Creenshaw, Solitaire fyros mort pour l'empire.
"La mort est à la fois plus grande qu'une montagne et plus petite qu'un cheveu."
Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Feyy avait choisi le chemin à suivre, mais il devait avant tout récupérer ce qui faisait ça force, il devait redevenir celui quil avait été.
Il se trouvait dans ses appartements personnels, poussant différents meubles il accéda à une trappe bien dissimulée dans le plancher. Elle donnait accès à une minuscule pièce secrète ou se trouvait entres autres différentes armes. Ce qui lintéressait se situait dans une petite boite dorée quil pris soin douvrir laissant apparaître une dague. Cette dague était bien différente de celles que lon pouvait trouver sur le marché. Elle était dune finesse incroyable, si fine quune personne non avisée aurait pensé quelle se briserait au premier coup. Et pourtant feyy ne savait que trop bien quelle était capable dinfliger de terribles blessures, sa finesse lui conférait une force de pénétration incroyable et permettait une précision extrême. Cette dague appartenait à son père jadis, cétait avec celle-ci que son père avait fait de feyy une machine.
« 34 fois . »
Cétait le nombre de fois que son père cétait servi de cette dague sur feyy. Quelques centimètres sous la clavicule gauche cest la que sabattirent les 34 coups .. 34 coups disséminés entre son 8eme et son 16eme anniversaire. Son père avait peaufiné la maîtrise de cette arme, tous les coups avaient été infligé au même endroit à plus ou moins un centimètres. La précision était surréaliste, évitant toujours veines et artères, ne touchant aucun organe et frôlant de près les nerfs afin dassurer une douleur abominable mais ne laissant pas de séquelles. Cette blessure était démoniaque mais non létale si soigné à temps, elle dévoilait toute la cruauté de cet homme qui se disait son père.
« Par cette dague tout a commencé, par cette dague jétais devenu une arme nabandonnant jamais, une arme bien plus puissante que ce que je suis aujourdhui. Je .. Il me faut redevenir ce que jétais »
Les pensées de Feyy se tournaient toujours vers elle. Elle hantait encore et encore son esprit.
« Une fois redevenu arme je te retrouverais je dois comprendre ce quil marrive.. »
Empoignant des deux mains la dague, Feyy se porta le 35eme coups ..
Il se trouvait dans ses appartements personnels, poussant différents meubles il accéda à une trappe bien dissimulée dans le plancher. Elle donnait accès à une minuscule pièce secrète ou se trouvait entres autres différentes armes. Ce qui lintéressait se situait dans une petite boite dorée quil pris soin douvrir laissant apparaître une dague. Cette dague était bien différente de celles que lon pouvait trouver sur le marché. Elle était dune finesse incroyable, si fine quune personne non avisée aurait pensé quelle se briserait au premier coup. Et pourtant feyy ne savait que trop bien quelle était capable dinfliger de terribles blessures, sa finesse lui conférait une force de pénétration incroyable et permettait une précision extrême. Cette dague appartenait à son père jadis, cétait avec celle-ci que son père avait fait de feyy une machine.
« 34 fois . »
Cétait le nombre de fois que son père cétait servi de cette dague sur feyy. Quelques centimètres sous la clavicule gauche cest la que sabattirent les 34 coups .. 34 coups disséminés entre son 8eme et son 16eme anniversaire. Son père avait peaufiné la maîtrise de cette arme, tous les coups avaient été infligé au même endroit à plus ou moins un centimètres. La précision était surréaliste, évitant toujours veines et artères, ne touchant aucun organe et frôlant de près les nerfs afin dassurer une douleur abominable mais ne laissant pas de séquelles. Cette blessure était démoniaque mais non létale si soigné à temps, elle dévoilait toute la cruauté de cet homme qui se disait son père.
« Par cette dague tout a commencé, par cette dague jétais devenu une arme nabandonnant jamais, une arme bien plus puissante que ce que je suis aujourdhui. Je .. Il me faut redevenir ce que jétais »
Les pensées de Feyy se tournaient toujours vers elle. Elle hantait encore et encore son esprit.
« Une fois redevenu arme je te retrouverais je dois comprendre ce quil marrive.. »
Empoignant des deux mains la dague, Feyy se porta le 35eme coups ..
Feyy, Lame de L'Etoile d'Obsidienne.
Lors d'une soirée éphémère, Je raconte une histoire à mon amie.
Reflété derrière ses paupières fermées, Se trouve un agréable chant.
Courageusement, je t'embrasse affectueusement.
Je suis ainsi avec toi, Hors de l'amour. Je forge un pacte avec toi.
Comme un souffle, le vent t'enveloppera.
Toi et moi, seront ensemble où que nous allions.
Le coeur rouge entre dans le vent et forge le contrat.
Lors d'une soirée éphémère, Je raconte une histoire à mon amie.
Reflété derrière ses paupières fermées, Se trouve un agréable chant.
Courageusement, je t'embrasse affectueusement.
Je suis ainsi avec toi, Hors de l'amour. Je forge un pacte avec toi.
Comme un souffle, le vent t'enveloppera.
Toi et moi, seront ensemble où que nous allions.
Le coeur rouge entre dans le vent et forge le contrat.
Re: [Nemesis] La fin de la Maîtresse des Lames
Les rumeurs allaient bon train, l'aubergiste de Dyron s'en donnait à coeur joie depuis trois jours.
Les deux matis étaient arrivées fatiguées, un voyage en plein désert, il se demandait encore comme elles avait pu réussir ça, mais il entendit de loin le nom de la matis, et comprit. Il avait loué sa chambre à cette guerrière qui avait été surnommé un temps, la Tueuse de Fyros.
Il avait laissé faire malgré tout. Ce n'est aps la première fois que son établissement sert de refuge à des parias et des fugitifs. Elle payait tout, et payait bien, et vu qui elle tait, et sa situation, elle n'allait aps réclamer aux quelques allonges qu'il avait exigé pour son silence.
Tout bénéfices, en fait.
Mais il avait de quoi raconter. Le vieux zoraï, il l'avait reconnu de suite, le traître Leto était passé, suivi d'un Obsidien en armure, ils avaient parlés, très longtemps, devant sa porte, dans l'oasis, et il y avait une trykette avec eux. Et bien, vous ne croirez pas, mais elle s'est doné la mort devant eux!! Si si!! Et ce Leto a pris l'homine, je crois bien qu'il les maudissait, et la june matis albinos pleurait. Il s'est enfui alors...
... Et le soir même, j'ai vu carrément arriver l'un des Maitre de leur guilde de sadiques dégénérés.
Il a aprlé longtemps, j'ai fini par entendre des cris, la plus jeune matis les accusait d'être des monstres, des meutriers, elle disait que leur cause était un prétexte.
Le Maitre est reparti, faché, et triste, je crois, avec l'un de ses hommes.
Depuis qu'elles sont là, mon auberge ressemble à une coure de théatre, je me demande tout le temps ce qui va arriver encore...
Les deux matis étaient arrivées fatiguées, un voyage en plein désert, il se demandait encore comme elles avait pu réussir ça, mais il entendit de loin le nom de la matis, et comprit. Il avait loué sa chambre à cette guerrière qui avait été surnommé un temps, la Tueuse de Fyros.
Il avait laissé faire malgré tout. Ce n'est aps la première fois que son établissement sert de refuge à des parias et des fugitifs. Elle payait tout, et payait bien, et vu qui elle tait, et sa situation, elle n'allait aps réclamer aux quelques allonges qu'il avait exigé pour son silence.
Tout bénéfices, en fait.
Mais il avait de quoi raconter. Le vieux zoraï, il l'avait reconnu de suite, le traître Leto était passé, suivi d'un Obsidien en armure, ils avaient parlés, très longtemps, devant sa porte, dans l'oasis, et il y avait une trykette avec eux. Et bien, vous ne croirez pas, mais elle s'est doné la mort devant eux!! Si si!! Et ce Leto a pris l'homine, je crois bien qu'il les maudissait, et la june matis albinos pleurait. Il s'est enfui alors...
... Et le soir même, j'ai vu carrément arriver l'un des Maitre de leur guilde de sadiques dégénérés.
Il a aprlé longtemps, j'ai fini par entendre des cris, la plus jeune matis les accusait d'être des monstres, des meutriers, elle disait que leur cause était un prétexte.
Le Maitre est reparti, faché, et triste, je crois, avec l'un de ses hommes.
Depuis qu'elles sont là, mon auberge ressemble à une coure de théatre, je me demande tout le temps ce qui va arriver encore...
"La Vie est un cadeau"
Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
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www.psychee.org
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Psychée Aquilon Alanowë, la Zoraï Blanche, Fille de Liandra d'Alanowë
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