[BG de Creenshaw : 1ère Partie]L'exode...

[snark]

Melowen était face au guerrier Fyros. Ils étaient assis non loin du kami de Dyron au bord de l’eau. La nuit était douce, il venait de s’interrompre dans le récit de son existence.

La jeune tryker l’avait rencontré quelques jours auparavant à Yrkanis. Leur conversation avait été brève mais cette rencontre avec Creenshaw l’avait marquée. Ils s’étaient reparlés peu de temps après. Là encore le temps leur avait fait défaut, Creenshaw s’était montré charmant et attentionné, si bien que Melowen s’était senti obligée de lui dire qu’elle avait un compagnon. Elle ne voulait pas lui mentir, mais maintenant elle se demanda si elle ne regrettait pas cet aveu. Elle qui plaisantait souvent les Fyros n’était pas restée insensible à ce guerrier. Elle avait envie de le connaître mieux, même si elle ne pouvait lui offrir que de l’amitié. C’est ainsi qu’ils s’étaient donnés rendez-vous à Dyron.

Ils avaient partagé un repas et Melowen lui avait demandé de lui raconter son histoire. Maintenant la nuit était tombée depuis longtemps et Creenshaw n’en avait pas finit…
« Tu dois avoir soif, tiens ce n’est que de l’eau mais si tu le souhaites j’ai quelque chose de plus fort »
Elle sourit et lui tendit une gourde.
« Restaures toi et continues, j’ai hâte de connaître la suite »

[barnavon]

Creeshaw, ton bg est d'enfer!!!


une journée pr le lire jusq'au bout (a jouer a ryzom en mm temp c pas facile et jsuis morte plusieurs fois tellement la lecture était passionnante lol) (2 pc en réseaux ça aide mais pas facile de suivre une chasse qd mm )

donc tt ça pr dire: vas y envoie la suite je veu savoir ce kise passe après

/HRP/ ça a du te prendre un bon moment pr écrire tt ça chapeau bas lol /HRP/

Angia, officier supérieur de L'Alliance

[psychee]

Psychée veillait sur Melowen. Loin du manoir de l'Etoile, dans la villa privée de sa mère. La petite tryker était allité et avait déliré toute la nuit. Déesse seule savait ce qu'avait pu faire la violence de l'acte terrible de sa mère pour faire partager à Melowen une étincelle de son passé.
C'était comme ouvrir dans une âme pure une porte sur toutes les peurs du monde...

Elle songea à celui qui, solitaire, était si proche dans les légendes qu'on disait de luio de sa si terrible mère. Le Fyros à la hâche, le marcheur solitaire, le vengeur, le tueur de traîtres. Personne qui vécut sur l'ecorce et qui ai fréquenté les tavernes et les places de marché n'ignorait son nom et sa quête solitaire.
C'etait, disait-on, un monstre, assoiffé de sang et de vengeance, sans manières, sans pitié, sans âme.
Les mêmes mots atroces que ceux qui tombaient sur la coupe de Liandra d'Alanaowë, la dernière Sokkarienne, Maitresse des Lames de l'Etoile d'Obsidienne... et un homme qu'elle avait rencontré.

Rien qu'un homme, en quelques mots, un feu d'hominité derrière un bouclier de fureur. Il avait eu un regard tendre, un regard curieux, des sourires, une voix homine et douce, et si sa colère se voyait dans un corps et une armures sculptées à l'aune de la guerre et de la violence, il avait été, ce soir là, simplement un homme qui désirait juste dire: "j'ai été blessée, la plaie ne peut pas guérir et je saignerai toujours". Il n'a pas demandé d'aide, ni de pitié, il a juste voulu le dire.
Deux légendes se sont regardées un moment, en réalisant qu'elles n'étaient pas ces légendes, ce ne sont que des mots et des contes. Il n'y avait eu que deux homins, ce soir là.

Melowen disait qu'il était son ami. Psychée souria. On ne pouvait rêver plus forte et fidèle amitié sur ce monde fou...

[HRP] Voilà, mon ami, c'est mon hommage à notre coutre rencontre, et aussi pour te remercier de cette histoire, qui est splendide, et qui m'a ravie. Continue à nous parler des secrets de l'une des légendes d'Atys, car elle vit sous nos yeux, et rien ne sera jamais pareil après ça... ce sera mieux! [/HRP]