Il était tard lorsque Korimh rentra dans ses appartements, à la suite dune longue journée de travail. Le ville dYrkanis, plongée dans le calme de la nuit était déserte. Une multitude de petits insectes samusaient autour des lumières éclairant les rues de la majestueuse cité forestière, et semblaient être la seule vie encore présente.
Mais ce soir était particulier. Un sentiment nouveau en lui prenait racine. Un sentiment qui lui rappelait étrangement son arrivée de lîle des réfugié dans la capitale de son peuple. Un sentiment de découverte qui amplifie ses émotions, et qui fait que la lumière, les couleurs, les sons dans lesquels il évolue paraissent irréels, intemporels mais tellement palpables.
Malgré la fatigue, il ressentait à nouveau cela. Il faisait partie de cette forêt, et il aimait son chant mystérieux, lointain et proche à la fois. Et ceci lapaisait, lui faisait momentanément oublier les soucis de son peuple, les intrigues dont Alkiane et ses alliés faisaient lobjet de la part de leurs adversaires. Et cela lui faisait du bien.
Il se souvint du moment merveilleux quil avait passé, la veille au soir, avec lattendrissante Naraku, jolie perle des lacs. Un moment inoubliable, où du haut de la falaise, au milieu de limmensité du lac il lui déclara lamour quil ressentait pour elle. Et limage de la petite trykette, délivrant un flot de larmes, larmes de joie, larmes de bonheur et surtout larmes damour. Le murmure des flots, appelant la nuit étoilée, enveloppa les corps enlacés des deux homins. Un moment de plénitude absolue où leurs rêves se mélangèrent pour ne faire quun. Rêves dun avenir de paix, rêve aussi despaces lointains dont aspirent beaucoup de servants de la Karavan, le jour où eux aussi ils pourront cueillir la multitude détoiles qui enveloppent chaque nuit la si vivante et si troublante Atys.
Perdu dans ses songes Korimh ne trouvait pas le sommeil, et ce malgré le silence réconfortant de larbre immeuble. Son esprit cherchait celui de sa bien-aimée, tant lattente des retrouvailles était douloureuse. Sasseyant devant la table il commença à coucher son écriture :
A suivre
Crépuscule de la solitude et ouverture du cur
Moderator: Chroniques d'Atys
Re: Crépuscule de la solitude et ouverture du cur
Un ciel chargé de lumière
Apporta mes prières
Comme dans une complainte
Dont la vie na pas de fin.
Cette jolie fleur des sables,
Sans le savoir capta mon âme,
Et sans peine mon cur chavira.
Loin derrière moi les funestes visions de chaos,
Comme ces champs de roses noires
Piétinées par des hordes dinsectes de mort,
Où des rivières de sang pleuraient la vie perdue.
Dans les yeux de Naraku,
Un océan de compassion sagitait,
Et dans lequel les germes de la pureté grandissaient,
Pour que ma vie de mortel ait un sens.
Porté pas des élans de tendresse,
Mes mains caressaient ses beaux cheveux soyeux,
Et dans les yeux de Naraku fondait un voeu pieux.
Le souvenir des traînés de magma sanguinolent semblait se fondre dans une vision changeante et trouble, comme si la vie est la mort nétaient quun éternel recommencement, évolution et mutation de souhaits, de désirs, despoirs, que seul le créateur des rouages de lunivers savait si bien maîtriser.
Et dans mon être transformé, lalchimie du cur semblait grandire au-delà de la peine du monde, comme un feu invincible sortant des fournaises dun amour ultime, au delà du temps, au delà de lespace, mais qui pouvais tenir dans la chaleur du creux de mes mains.
Mais le tumulte des sentiments nest pas chose toujours aisée.
Et si ma bien aimée pleure notre séparation si souvent,
Je sais bien que dans une seule de ces gouttes scintillantes brûle un amour universel
Fuhen koi
HRP/je dédie ce texte à la personne qui fait vivre avec tant d'émotion la petite Naraku, avec un charme sans nul autre pareil.../HRP
Apporta mes prières
Comme dans une complainte
Dont la vie na pas de fin.
Cette jolie fleur des sables,
Sans le savoir capta mon âme,
Et sans peine mon cur chavira.
Loin derrière moi les funestes visions de chaos,
Comme ces champs de roses noires
Piétinées par des hordes dinsectes de mort,
Où des rivières de sang pleuraient la vie perdue.
Dans les yeux de Naraku,
Un océan de compassion sagitait,
Et dans lequel les germes de la pureté grandissaient,
Pour que ma vie de mortel ait un sens.
Porté pas des élans de tendresse,
Mes mains caressaient ses beaux cheveux soyeux,
Et dans les yeux de Naraku fondait un voeu pieux.
Le souvenir des traînés de magma sanguinolent semblait se fondre dans une vision changeante et trouble, comme si la vie est la mort nétaient quun éternel recommencement, évolution et mutation de souhaits, de désirs, despoirs, que seul le créateur des rouages de lunivers savait si bien maîtriser.
Et dans mon être transformé, lalchimie du cur semblait grandire au-delà de la peine du monde, comme un feu invincible sortant des fournaises dun amour ultime, au delà du temps, au delà de lespace, mais qui pouvais tenir dans la chaleur du creux de mes mains.
Mais le tumulte des sentiments nest pas chose toujours aisée.
Et si ma bien aimée pleure notre séparation si souvent,
Je sais bien que dans une seule de ces gouttes scintillantes brûle un amour universel
Fuhen koi
HRP/je dédie ce texte à la personne qui fait vivre avec tant d'émotion la petite Naraku, avec un charme sans nul autre pareil.../HRP