Extrait du journal de Matsu Tsuko

[tsuko]

Extrait du journal de Matsu Tsuko

Les temps sont durs pour l’ancienne homine que je suis, l’écorce ne m’a jamais parue aussi vide. De nombreux amis sont disparus récemment, emportés par de fulgurantes maladies, partis en voyage ou autre. Comme ce n’est pas facile de voir disparaître un à un ces vieille connaissance de la première heure. Je me retrouve donc seule au bar, à boire, recassant mes vieille histoire tel la grand-mère que je suis devenue.

Combien de temps vais-je persisté comme cela, pas bien longtemps je le crains. Je passe mes journées au comptoir un verre à la main, à dire « adieu mon ami, on se reverra un jour qui sais ! ». Mes nuits à vagabonder sur les chemins que je parcourais étant jeune, me remémorant les temps passés où je gambadais encore toute heureuse une pique à la main.

C’est ainsi, comme dirait ce brave Lames, nous sommes vieux Matsu, laissons la place aux jeunes fraîchement arrivés des îles, il est temps de nous reposer ma grosse. Il faut que je l’accepte en effet, le temps des anciens semble révolu, le temps des changements comme le dit la légende, pour moi c’est plus que jamais le cas.

Comme je suis triste de devoir quitter ces terres et pourtant il le faut. Je suis lasse certes de voir Atys changer ainsi, mais également malade, je le sais maintenant. Mes recherches en terre zorai ont été vaines. Ce mal qui me ronge devient insupportable, j’ai de plus en plus de peine à le cacher. Certaine lumière le savent maintenant, ayant vu mon visage. Je crois même ne pas être la seule dans ce cas là. La goo aura t elle raison de moi ? Non je tiendrais bon, jusqu’à mon dernier souffle, quitte à mettre fin à mes jours moi-même.

Matsu Tsuko
Piquier maître à la retraite

[lamenoir]

Ma vielle Matsu, c'est une bien triste nouvelle que voila. Avec qui je vais dueller maintenant que toi tu parts. Toi qui était une des rares personnes à avoir réussi à me battre fréquement en duel.

Avec ton départ, c'est une des légendes d'Atys qui part, la première retraitée en combat. Je me souvient encore de ces nombreux Grand Kinchers qui sont morts sous nos coups.

J'espere pouvoir prendre un dernier verre avec toi, avant que tu ne partes.
A bientôt ma vielle amie/ennemie.