[Matis] Bannissement...

[psychee]

*elle posa la lettre, au milieu des milles documents des places publiques et de l'Agora d'Yrkanis. La plupart des gens, désormais, ne la reconnaissaient pas, et ce nétait pas plus mal.
Elle prenait soin de ne jamais toucher ou frôler personne, et c'est accompagnée de son valet qu'elle retourna chez elle.
Ses Maîtres porteraient ce qui était arrivé devant les autorité, et l'Etoile en ferait sans doutes aussi cas que Liandra elle-même. Mais personne ne pourrait jamais comprendre qu'elle avait vu sa dernière chance mourir, il y avait une journée.
La page blanche resterait vierge... Ele ne pourrait plus jamais retourner voir cette étrange ville, et ces étranges géants bleus, qui l'avaient acceuilli avec tellement d'amour. Elle aurait peu-être pu, si elle avait pu rester un peu, se souvenir. Mais désormais, Zora, et le Pays Malade, lui seraient interdits.*

"Hier, l'un des sages, des plus vénérés Zoraï du Pays Malade, a fait expluser manu-militari tout les Matis de Zora.
Liandra et moi y étions venues en paix. Je voulais revoir les Gardiens, et retrouver la famille que j'y ai eu, et surtout mon passé, mes souvenir.
Dire que nous avons été bien accueillis serait mentir, car Liandra et les Gardiens ont un gros contentieux dont je suis responsable, même si je ne l'ai jamais voulu. Mais c'est elle qui a pris la responsabilité de me mener là, et m'emmener à Zora, dans le seul but de m'aider à retrouver la mémoire.
Les choses auraient pu bien se passer. Liandra arrivait à s'entendre, malgrés leurs conflits, avec les maitres de la Maison des Gardiens, et moi, je me retrouvais face à ces gens parlant de moi comme leur soeur, et me racontant les plus beaux souvenirs qu'ils avaient de moi.
J'aurai peut-être pu me souvenir.
Mais le sage Supplice est soudain apparu. Il a ordonné que les "ennemis Matis" soient reconduits à la frontière immédiatement. Eblahom, l'un des maitre de la Maison des Gardiens, a du, forçé par son allégeance à son peuple et ses dirigeants, venir nous chercher lui-même, et nous pousser à partir séance tenante, au milieu de la colère et de la révolte des zoraïs qui nous avaient accueillis.
Désormais, je ne sais ce que fera ce sage. Tout les Matis auront droit àce même traitement?... Plus aucun d'eux ne pourra poser en pied en Pays Malade?
Quand à moi, je suis désormais bannie de ce pays que j'essayais de retrouver.
Ce sage a effacé le dernier choix qui pouvait me rester, et si j'avais encore hésité, c'est de toute façon contre cette folie auquelle j'ai assisté que je défendrais mon peuple.
C'est la dernière chose qui me reste...

Psychée"

[noxone]

Ce que tu dis mon amie est grâve.
Les anciennes querelles se réveillent sur Atys...
Le traité de paix de Fairheaven est régulièrement usurpé et violé...

Nous devons réagir, Matis, Trykers, Fyros, Zorais que vous soyez Pro-Kamis ou Pro-karavan ou aucun des deux... Ne laissez pas la haine envahir vos coeurs et détruire ce que nos ainés on bâti...

Il ne faut plus vivre dans le passé, unis nous seront plus forts

[Rumeurs d'Atys...]

Zhao accompagnait sont Mecktoub à l’étable lorsque Fuang le rejoint essoufflé.
« Tu connais la nouvelle ? Les sages ont interdit l’accès du Pays Malades aux Matis !
Cela va être de nouveau la guerre… »
Zhao penche la tête interloquée tout en donnant les rênes du Mektoub à Din le Mektoubrier.
« Din prend soin de lui, et regarde sa patte arrière, il me semble qu’il boite un peu ».

Il se retourne et s’approche de Fuang.
« Que me racontes-tu là ? »
« C’est comme je te le dis, tout le monde en parle à Zora, les Matis sont interdit de séjour sur ordre de Supplice. »
Zhao hoche la tête de gauche à droite et fixe étrangement Fuang.
« Supplice ? Je ne crois pas, il n’aurait jamais pris une telle décision seul. »
« Et pourtant, reprit Fuang, deux Matis ont été bannis il y a peu, j’ais vu l’escorte moi-même. »
« Deux dis-tu ? Certainement pas … »
« Mais … »
« Ecoutes, comme tu le sais je travaille à l’Ambassade, et j’étais dans un bureau lorsque Supplice a donné l’ordre de reconduire à la frontière UNE matis.
Il faut dire que je le comprends, sans se cacher ils étaient plusieurs à parler d’assassiner quelqu’un, et ce au sein même de l’ambassade.
Je dis plusieurs car je n’étais pas dans la pièce, mais au son de la voix je suis certain qu’il n’y avait qu’une seule matis présente qui parlait avec au moins deux zoraïs.
Et puis cette matis ne faisait pas partie d’une délégation officielle, elle n’avait rien à faire à l’ambassade.»
« Tu es sur ? »
« Oui certain, même, il n’a jamais été dit que tous les matis étaient bannis du pays malade.
Je peux te dire qu’étant à l’ambassade j’en aurais été informé. »
Fuang semblait déçu que ce ne soit finalement qu’une simple rumeur, et s’en alla en baissant la tête.

[Rumeurs d'Atys...]

Lettre d'un Zorai à un autre.

Haut Prêtre Xianomling,

Je vous écrits pour vous signaler une situation bien étrange entrevue hier au sein de l’ambassade de Zora.
Alors que je consultais l’intendant pour m’informer des ressources disponibles dans la cité, j’ais surpris une intrigante conversation.
Deux frères qui conspiraient ouvertement avec une Matis.
Cette dernière n’était pas un plénipotentiaire officiel et sa venue n’avait pas été annoncée au sein de l’ambassade.
Et le trio parlait à voix haute d’assassiner un ressortissant Zoraï, plus précisément Leto le Zoraï qui a été banni du Pays Malade.
Il est déjà intolérable qu’une Matis puisse circuler librement au sein de la cité, mais si en plus c’est pour ourdir un assassinat avec des frère cela devient inacceptable.
En la circonstance il m’était impossible de ne pas réagir.
J’ais sommé le petit groupe d’aller fomenter leur détestable plan en dehors d’un lieu associé à la paix et à l’entente des peuples.
Et j’ais demandé a Eblahom, un des frère comploteur, de raccompagner dans l’instant cette Matis à la frontière.
Ce dernier m’a expliqué que le dit Leto était un traître envers les Zoraïs, et qu’il était devenu un danger pour notre peuple.
Traite, nous le savions tous, quand à être un danger pour un peuple entier cela me semble disproportionné.
J’ais tout de même demandé à Eblahom de me fournir des preuves de ses allégations, si tant est qu’elles soient vrais.

Comme vous devez la savoir maintenant, la rumeur publique en ses temps troublés est source d’exagérations de toute sortes.
Suite à cette affaire, il se dit dans la rue que tous les Matis avaient été bannis du Pays Malade.
L’affaire prêterait à sourire si les choses n’étaient pas aussi graves.
La rumeur est devenue une vérité, et je crains qu’il ne faille employer des trésors de diplomatie afin de résoudre ce problème auprès des autorités Matis.
Autorités qui, sans nul doute, profiteront bien de l’occasion pour asseoir leur arrogante suprématie.

Vous me voyez confus d’être à l’origine, bien malgré moi, de cet incident.
Je suis, comme toujours, à votre entière disposition afin que cette affaire ce règle au mieux dans l’intérêt de tous les peuples.

Fen Han-Go

[silvius9]

(post déplacé)

[kervala]

Kervala, le père de Xiombarg, a eu vent de ces nouvelles et pense que sa fille pourrait être intéressée par celles-ci, une fois qu'elle sera rétablie, si toutefois elle l'est un jour.

[psychee]

[HRP] Heureuse de savoir que visiblement, ce ne sont que deux matis, voir une seule, pour des raisons que je comprend, qui furent virés, et pas une décision pour tout un peuple. La petite Psychée va écouter ses ainés et ne rien dire, sauf cette petite lettre, après cela: [/HRP]

Au peuple Matis, à ses voisins, et aux curieux qui ont lu les nouvelles des Agoras.
De ce que j'ai pu apprendre, et de ce que l'ont dit mes ainés et mes Maitres, les sages Zoraï n'ont prris la décision d'expluser les Matis présent à Zora que dans le cas d'une Matis... Liandra, ma désormais mère adoptive, et considérée comme ennemie du peuple Zoraï.
Je ne puis juger de ce que Liandra a pu faire pour être ainsi cataloguée, mais je sais aussi qu'elle a assez d'histoire et de soucis avec les Zoraï pour que leur réaction soit logique.
Supplice est sans doutes bel et bien un sage, et il doit l'être pour être autant aimé de son peuple. Sa décision fut normale, même si j'en suis révoltée, et elle ne doit pas être prise comme une agression pour le peuple Matis.
Si un zoraï que nous pensons dangereux venait à discuter avec des proches à Yrkanis, nos plus grands dirigeants eussent fait de même.
Ma précedente lettre était alarmiste, j'étais révoltée. Je n'aurais jamais du la laisser à l'Agora, et j'en suis génée, et peu fière. Que ces mots puissent faire comprendre que nous devons rester en paix avec eux, même si nous ne pouvons voir en les zoraï que des adversaires ou des ennemis...