/hrp Je transforme ce post pour y publier les différents fragments de mon histoire, je les rajouterais au fur et à mesure de mes humeurs et de leur écriture hrp/
Il y a des jours comme cela où rien ne va. Je métais disputée avec mon père adoptif, ma meilleure amie me faisait la tête pour rien, et mon maitre qui menseignait lart du combat mavait dit que décidément je nétais pas bonne à grand chose...
Javais dépassé ma quinzième cerne et je boudais sur la plage dAvendale. Je métais mise à lécart, lavenir me paraissait sombre, je me sentais seule, javais envie de disparaître.
Javais entendu parler des Landes Obscures, région inhospitaliere où il ny avait nulle présence homine ou animale. Là bas je serais tranquille.
Je ne savais pas bien où cétait, juste que cela se situait à louest des Chutes de la Rosée. Je rentrais dans leau et décidais de partir. Les pensées négatives tournaient dans ma tête, javais une boule au fond de la gorge, mais les larmes narrivaient pas à sortir. Je nageais longtemps avant de darriver en haut de la presquîle des Chutes. Jétais déjà venue dans les Chutes avec un groupe de chasseurs, jen connaissais les dangers, mais je savais aussi quen étant prudente, il était possible de passer à lendroit où la presquîle était la moins large. Japercevais le rivage. Quelques gros cloppers au nord qui ne représentaient pas vraiment de danger si on restait à distance. Les ragus étaient plus dangereux. Je restais prudemment dans leau attendant quun couple de ragus séloigne vers le sud, puis je traversais sans soucis.
A partir de là cétait linconnu pour moi. A cet endroit du lac, les îles forment une sorte de dédale, elles ont des formes étranges, presque cylindriques et sélèvent haut dans le ciel. Fascinée, je nageais entre ces îles si bien que sans repères je finis par me perdre. Bonne nageuse et endurante, je nen étais pas moins quune jeune homine. Au bord dune île je vis une petite plage et je décidais daller me reposer. En approchant je vis que cette plage nétais pas déserte. Une étrange créature sy tenait. Je prenais pieds sur la plage et mapprochais. Plus petite que moi, la créature semblait recouverte dune fourrure très fine, une tête étrange couronnée de quatre excroissances, mais surtout des yeux grands et allongées, sans iris, ni pupille où le paysage alentour se reflétait comme dans de petits miroirs. Je compris que jétais face avec un Kami, je nen avais jamais vu, les anciens men avaient parlé et javais vu quelques gravures de mauvaise qualité.
Ne sachant trop quoi faire, je minclinais vers lui et tentait un timide : "kikoo ". Le Kami emit une sorte de gazouillement ressemblant à un rire, il me regarda de ses yeux reflétant le bleu du ciel et fit « kikoo » à son tour. « Je mappelle Melowen » dis je mettant la main sur ma poitrine. Le Kami mit sa petite main sur sa poitrine également et émis un bruit étrange comme le souffle du vent faisant vibrer les arbres. Je me tus et restais immobile. Jétais intimidée et perplexe, il émanait de la créature malgré son aspect banal et enfantin une grande force. Je ne savais quelle contenance adopter. Je ramassais des petits cailloux sur la plage et me mis à faire des ricochets. Le Kami sapprocha de moi, me regarda avec attention, puis pris un caillou et le lança. Le caillou rebondit si loin que cest à peine si je le vis senfoncer dans leau. Le Kami parut très satisfait de lui et émit de nouveau un gazouillement.
Tout à coup, la peine et le découragement me submergèrent de nouveau, je massis au bord de leau, les vagues venant lécher mes pieds et me mis à pleurer. Dabord des larmes qui coulèrent sans discontinuer et puis des gros sanglots. Je me sentais si seule et comme toujours dans ces circonstances je pensais à mes parents que je navais pas connus
Le Kami était resté debout auprès de moi, je sentais sa présence silencieuse. Puis il sassit à côté de moi et me prit la main. Je sentis comme une chaleur et mes sanglots diminuèrent dintensité. Puis une étrange sensation menvahit, mon corps me semblait de plus en plus léger, le bruit du vent et des vagues diminuait dintensité, jentendais comme un bruit sourd, le bruit de mon propre cur ? Jeus bientôt la sensation de voler, je vis la plage séloigner, et je me vis assise sur la plage auprès du Kami. Mon âme quittait mon corps, mais nul sentiment de peur, juste un immense apaisement. Je flottais déjà haut dans le ciel, jétais plus haut que les plus haute s falaises, déjà je nétais plus quun point sur la plage. Javais quitté mon corps et pourtant je sentais le vent qui me portait, je survolais bientôt Avendale, puis le vent me porta au-dessus de la Loria. Puis dun coup, comme tirée par un fil invisible je regagnais mon corps. Ma vision avait du durer assez longtemps car les Lacs étaient maintenant plongés dans lobscurité, le Kami me tenait toujours la main. De léger mon corps commença à peser, comme sil était attiré ou englué dans la matrice dAtys. Le noir total se fit. Le silence
Puis dans le silence comme un bruissement allant croissant . Le bruissement devenant des milliers de voix, mais des voix ne parlant pas la langue des homins. Jeus alors limpression de ne faire quune avec Atys, je sentais les réseaux de sève qui parcourait notre planète nourricière et comme happée par un tunnel, je parcourais ces réseaux à une vitesse vertigineuse. Au bout du tunnel , une lumière allant grandissant et au bout de ce tunnel un paysage inconnu, un désert rude et âpre, puis le tunnel de nouveau et comme dans un vertige des visions de nouveaux paysages, une jungle profonde et humide, une forêt majestueuse, une sombre caverne où luisaient des plantes étranges
Dans ma tête une voix se détachant de mes propres pensées énonçant des phrases indistinctes et dans le brouhaha « Tous ne sont quun » « Les chemins sont multiples, mais le but est unique » et dautres dont je narrive à me souvenir mais qui parfois me reviennent en rêve. Puis de nouveau le pays des Lacs baignant dans la douce lumière de la nuit. Le bruit des vagues, le vent sifflant doucement dans la falaise. Le Kami avait laché ma main, il se tenait de nouveau debout, la fatigue menvahit mais mon âme était totalement apaisée.
Je me levais et allait me blottir contre la falaise et je mendormis aussitôt dun sommeil sans rêve.
Lorsque je méveillais, la rosée avait mouillé mes vêtements. Laube rosissait à peine et le Kami était debout à me regarder. Je massis, le Kami mis un doigt devant sa bouche. Voulait il que je me taise à ce moment, que je ne dise rien de ce que javais vécu, ou quil ny avait pas besoin de parole entre nous
Puis il me tourna le dos regardant la mer.
La lumière se levait doucement sur la beauté de nos Lacs, il était temps que je rentre à Avendale
Je ne dis mot à personne de cette expérience, dailleurs quaurais je pu vraiment en dire ? Encore même aujourdhui que deux cernes se sont écoulées, je ne parvient quimparfaitement à mettre des mots sur ce qui mest arrivé. Dailleurs est ce vraiment arrivé et nest ce pas tout simplement quun rêve induit par la fatigue ? Je suis retournée voir le Kami des Lacs, jamais cela ne sest reproduit. Par contre lorsque je suis dans la peine et la douleur, sa simple présence me rassure et mapaise à la fois. Quelques fois aussi, par delà les murmures de leau des lacs et le souffle du vent des îles, il me semble entendre la voix du Kami
[bg Melowen]Le Kami des Lacs
Moderator: Chroniques d'Atys
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Last edited by snark on Mon Dec 06, 2004 5:15 pm, edited 1 time in total.
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
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Re: [bg Melowen]Le Kami des Lacs
Ceci est le début de mon histoire...
Découverte dans la Loria
Le vieil homin avançait dun pas sur et rapide contrastant avec son allure chétive et son age. Il cheminait dans les étangs de la Loria, les sens en éveil pour éviter une rencontre fâcheuse avec des prédateurs. Soudain il sarrêta. Porté par le vent, il entendit comme un léger gazouillement. Il ferma les yeux pour mieux se concentrer sur la direction du son, puis sans hésitation il se dirigea vers un point précis. En se rapprochant, il reconnut le cri dun très jeune homin, il ne pouvait le voir car il était caché par une dune. Encore quelques pas, il atteignit le sommet de la dune et en contrebas sous un arbre ce qui lui parut une toute petite hominette jouait avec des brins dherbe. A ses côtés rien dautre quun petit sac à dos. Pas un homin, pas une trace. Cétait un miracle quelle soit encore vivante avec les Torbaks qui infestaient ce coin perdu de la Loria. Il sagenouilla auprès delle, l'hominette gazouilla de plus belle et lui tendit les bras. Le vieil homin grommela : « quest-ce que je vais faire de toi ? ».
Sortant une grande écharpe de son sac, il prit l'hominette dans ses bras, noua lécharpe autour de lui pour que lenfant repose sur son ventre. Il mit le petit sac dans le sien et fit demi-tour. Bercée par le pas de lhomin, l'hominette sendormit rapidement. Après une marche sans encombre, ils arrivèrent à la porte menant aux environs du village dAvendale.
Arrivé à Avendale, le vieil homme se dirigea vers une habitation. Il appela, « Holà vieil ami ». Un homin entre deux âges sortit et sinclina respectueusement.
-« Cest toujours un honneur de te voir Thub Pa, que me vaux ta visite ? »
-« Brewen regarde ce que jai trouvé dans les étangs de la Loria, elle était abandonnée. Cest un grand mystère et aussi une grande chance que je soit passé par là »
-« Grâce en soit rendue à Jena. Cest une hominette ?»
-« Oui et je te la confie. Melonez et toi navez jamais eu denfant et je sais que dans votre cur cela a toujours été une blessure»
-« A partir de ce jour, Thub Pa, elle sera notre propre fille »
-« Jai à faire maintenant et ne peux mattarder. Il est possible que tu ne me revois pas avant longtemps, mais je reviendrais pour prendre de ses nouvelles ».
Une orpheline
Jeus une enfance différente de celle des autres enfants. Mes parents nhabitaient pas ensembles, même si leur amour était profond, ils avaient décidé de vivre chacun de leur côté. Ils avaient peur de gâcher leur relation par la routine dun couple, ils étaient aussi de caractères très différents et très soucieux de leur liberté. Aussi depuis ma naissance, jallais tantôt chez lun, tantôt chez lautre, au gré de leurs occupations et de mes caprices
Jétais heureuse ainsi et je grandissais sans souci malgré les dangers environnants. Les Trykers sont ainsi, insouciants du lendemain, profitant de linstant présent, toujours prêts à se divertir
Jétais turbulente, curieuse de tout et très indépendante. Mon caractère affirmé, faisait de moi un leader naturel, javais ma bande et cétait moi qui commandait, sans partage
Ce nest quà 8 ans que je compris que Brewen et Melonez nétaient pas mes vrais parents. Un jour que je jouais avec des enfants du village et que comme à mon habitude, jentendais diriger la partie, un des enfants me dit :
« Melowen tu veux toujours commander alors que tu nes même pas dici »
« Que veux-tu dire ? Mes parents sont à Avendale depuis aussi longtemps que les tiens »
« Tes parents, quels parents ? » dit-il en riant. Je lui sautais dessus et le renversais. Il continua :« Demande leur sils sont vraiment tes parents » Il riait toujours. Je me relevais, et méprisante lui tournait le dos « Peuh, tu racontes nimporte quoi »
Mais le soir venu les paroles du garçon me poursuivirent. Cest vrai que mes parents étaient plutôt plus âgés que ceux des autres enfants, et si jy réfléchissais bien je ne leur ressemblais pas vraiment. Toute la nuit, je retournais cela dans ma tête. Le lendemain matin, je pris mon courage à deux mains « Paddy, dis-moi la vérité, un garçon ma dit hier que vous nétiez pas mes parents ». Mon père ouvrit la bouche pour répondre, puis se ravisa. La mine grave, il me dit de masseoir et alla chercher ma mère. Mon cur battait à tout rompre. Quant il revint avec elle, il lui dit : « Melonez, il est temps de lui dire la vérité » Et sadressant à moi, il continua :
« Il est difficile après toutes ces années de te le dire, mais nous ne sommes pas tes vrais parents. Un jour Thub Pa, un tryker errant est venu frapper à ma porte. Il tavait trouvé dans les étendues désertiques de la Loria. Nulle trace de tes parents, nul moyen de tidentifier. Comme il savait que notre désir le plus cher était davoir un enfant, il est venu te confier à nous. Pour nous ton origine ne change rien, tu es notre fille et nous taimons comme telle. Voilà toute la vérité »
Sous le coup de cette révélation je ne trouvais rien à dire. Jallais me blottir dans les bras de ma mère pour y pleurer silencieusement.
Découverte dans la Loria
Le vieil homin avançait dun pas sur et rapide contrastant avec son allure chétive et son age. Il cheminait dans les étangs de la Loria, les sens en éveil pour éviter une rencontre fâcheuse avec des prédateurs. Soudain il sarrêta. Porté par le vent, il entendit comme un léger gazouillement. Il ferma les yeux pour mieux se concentrer sur la direction du son, puis sans hésitation il se dirigea vers un point précis. En se rapprochant, il reconnut le cri dun très jeune homin, il ne pouvait le voir car il était caché par une dune. Encore quelques pas, il atteignit le sommet de la dune et en contrebas sous un arbre ce qui lui parut une toute petite hominette jouait avec des brins dherbe. A ses côtés rien dautre quun petit sac à dos. Pas un homin, pas une trace. Cétait un miracle quelle soit encore vivante avec les Torbaks qui infestaient ce coin perdu de la Loria. Il sagenouilla auprès delle, l'hominette gazouilla de plus belle et lui tendit les bras. Le vieil homin grommela : « quest-ce que je vais faire de toi ? ».
Sortant une grande écharpe de son sac, il prit l'hominette dans ses bras, noua lécharpe autour de lui pour que lenfant repose sur son ventre. Il mit le petit sac dans le sien et fit demi-tour. Bercée par le pas de lhomin, l'hominette sendormit rapidement. Après une marche sans encombre, ils arrivèrent à la porte menant aux environs du village dAvendale.
Arrivé à Avendale, le vieil homme se dirigea vers une habitation. Il appela, « Holà vieil ami ». Un homin entre deux âges sortit et sinclina respectueusement.
-« Cest toujours un honneur de te voir Thub Pa, que me vaux ta visite ? »
-« Brewen regarde ce que jai trouvé dans les étangs de la Loria, elle était abandonnée. Cest un grand mystère et aussi une grande chance que je soit passé par là »
-« Grâce en soit rendue à Jena. Cest une hominette ?»
-« Oui et je te la confie. Melonez et toi navez jamais eu denfant et je sais que dans votre cur cela a toujours été une blessure»
-« A partir de ce jour, Thub Pa, elle sera notre propre fille »
-« Jai à faire maintenant et ne peux mattarder. Il est possible que tu ne me revois pas avant longtemps, mais je reviendrais pour prendre de ses nouvelles ».
Une orpheline
Jeus une enfance différente de celle des autres enfants. Mes parents nhabitaient pas ensembles, même si leur amour était profond, ils avaient décidé de vivre chacun de leur côté. Ils avaient peur de gâcher leur relation par la routine dun couple, ils étaient aussi de caractères très différents et très soucieux de leur liberté. Aussi depuis ma naissance, jallais tantôt chez lun, tantôt chez lautre, au gré de leurs occupations et de mes caprices
Jétais heureuse ainsi et je grandissais sans souci malgré les dangers environnants. Les Trykers sont ainsi, insouciants du lendemain, profitant de linstant présent, toujours prêts à se divertir
Jétais turbulente, curieuse de tout et très indépendante. Mon caractère affirmé, faisait de moi un leader naturel, javais ma bande et cétait moi qui commandait, sans partage
Ce nest quà 8 ans que je compris que Brewen et Melonez nétaient pas mes vrais parents. Un jour que je jouais avec des enfants du village et que comme à mon habitude, jentendais diriger la partie, un des enfants me dit :
« Melowen tu veux toujours commander alors que tu nes même pas dici »
« Que veux-tu dire ? Mes parents sont à Avendale depuis aussi longtemps que les tiens »
« Tes parents, quels parents ? » dit-il en riant. Je lui sautais dessus et le renversais. Il continua :« Demande leur sils sont vraiment tes parents » Il riait toujours. Je me relevais, et méprisante lui tournait le dos « Peuh, tu racontes nimporte quoi »
Mais le soir venu les paroles du garçon me poursuivirent. Cest vrai que mes parents étaient plutôt plus âgés que ceux des autres enfants, et si jy réfléchissais bien je ne leur ressemblais pas vraiment. Toute la nuit, je retournais cela dans ma tête. Le lendemain matin, je pris mon courage à deux mains « Paddy, dis-moi la vérité, un garçon ma dit hier que vous nétiez pas mes parents ». Mon père ouvrit la bouche pour répondre, puis se ravisa. La mine grave, il me dit de masseoir et alla chercher ma mère. Mon cur battait à tout rompre. Quant il revint avec elle, il lui dit : « Melonez, il est temps de lui dire la vérité » Et sadressant à moi, il continua :
« Il est difficile après toutes ces années de te le dire, mais nous ne sommes pas tes vrais parents. Un jour Thub Pa, un tryker errant est venu frapper à ma porte. Il tavait trouvé dans les étendues désertiques de la Loria. Nulle trace de tes parents, nul moyen de tidentifier. Comme il savait que notre désir le plus cher était davoir un enfant, il est venu te confier à nous. Pour nous ton origine ne change rien, tu es notre fille et nous taimons comme telle. Voilà toute la vérité »
Sous le coup de cette révélation je ne trouvais rien à dire. Jallais me blottir dans les bras de ma mère pour y pleurer silencieusement.
Last edited by snark on Fri Dec 31, 2004 5:25 pm, edited 1 time in total.
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
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Re: [bg Melowen]Le Kami des Lacs
Salutations, Melowen au Coeur Tendre,
Je me suis permis de reprendre vos récits pour les publier prochainement au journal. N'oubliez pas, vous y êtes toujours la bienvenue et, en tant que rédactrice, vous pouvez nous proposer la suite de vos aventures directement.
Voici la section où seront publiés vos textes dans les jours qui viennent : Biographies Tryker
A bientôt.
Je me suis permis de reprendre vos récits pour les publier prochainement au journal. N'oubliez pas, vous y êtes toujours la bienvenue et, en tant que rédactrice, vous pouvez nous proposer la suite de vos aventures directement.
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EX- Maître Mogwaï,
EX- Fondateur des Seigneurs de l'Ecorce
EX- Haut Conseiller Principal du Conseil des Maisons Matis
EX- Directeur et Rédacteur en Chef de la Nouvelle Feuille d'Atys (annoncez vos évents dans l'agenda !)
EX- Partenaire de l'Encyclopatys
Atys restera à jamais dans mon coeur.
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Re: [bg Melowen]Le Kami des Lacs
Merci Maitre Mogwai, je dois dire qu'en ce moment, mon existence est devenue un tourbillon et je n'ai pas eu (je le regrette) le temps de passer à la rédaction de la Nouvelle Feuillezemogwai wrote:Salutations, Melowen au Coeur Tendre,
Je me suis permis de reprendre vos récits pour les publier prochainement au journal. N'oubliez pas, vous y êtes toujours la bienvenue et, en tant que rédactrice, vous pouvez nous proposer la suite de vos aventures directement.
Voici la section où seront publiés vos textes dans les jours qui viennent : Biographies Tryker
A bientôt.
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L'appel de la Goo
*Le pays Matis quelque part dans le Jardin Fugace*
La veille javais aidé mes amis Talodi à guider des Matis vers le Pays des Lacs. La tentative sétait soldée par un échec. Arrivés à la Ferme de la Folie, des fous malgré nos avertissements avaient défié les kittins. Nous nous étions fait massacrer jusquau dernier. Javais alors décidé de retrouver le chemin qui tout à fait à lest permet déviter la Ferme de la Folie. Je métais enfoncée seule dans la direction de lEst. Rapidement je navais plus croisé dhomin, juste une Matis, étonnée de trouver une Tryker isolée, puis ensuite personne. La faune devenait plus dangereuse et je devais redoubler dattention. Jallais atteindre lextrême Est et il me faudrait alors descendre au Sud.
Cest alors que je sentis sa présence, il y avait un kami dans les parages, jen étais sure. Je me rapprochais dun endroit étrange, des rochers couverts de mousse, formaient une architecture fantastique, creusée de grottes. Il se mit à pleuvoir et je me mit à labri. Lendroit métait étrangement familier, comme si jy étais déjà venue. Jentendais les gémissements des gingos et le sinistre battement dailes des javing. Je me recroquevillais, espérant rester la plus discrète possible. Laverse se calma. Evitant soigneusement de me faire repérer, je me dirigeais vers le sud, je le vis tout de suite. Un kami était effectivement là. Je masseyais à ses pieds.
Jétais contente dêtre arrivée ici sans encombre. Décidément je faisais des progrès et depuis quelque temps, javais parfois la sensation de sentir les animaux avant de réellement les voir. Deux javing menaçants se rapprochèrent, je ne bougeais pas, certaine de la protection du kami. Les deux javing maperçurent, ils se dirigèrent vers moi, sapprochèrent à me toucher, je sentais le souffle de leurs ailes et leur odeur fétide. Je dois lavouer, je nétais pas rassurée, mais, sous la protection du kami, il ne se passait rien. Jarrivais malgré leur présence à me détendre et peu à peu jarrivais presque à les oublier.
Mon esprit se mit flotter librement.
La Goo. La Goo je ne pouvais prononcer ce mot sans frémir de peur et de dégoût désormais. Pour la tryker que je suis la Goo était jusque-là quelque chose dabstrait. Parfois il arrivait quun foreur en découvre quelques scories, ou que des chasseurs abattent une bête contaminée, mais ceci restait fort rare et le Pays des Lacs paraissait indemne. Mais survint la première invasion qui nous confronta à des cutes contaminés, devenus dune agressivité totalement incontrôlable. Jétais alors partie dans le Pays Malade et javais pu constater son effet terrifiant sur les gibbai. Javais lutté aux côtés dautres homins et nous avions réussi à repousser une première fois lassaut.
Dabstraction, la Goo devenait maintenant terriblement concrète et lengagement dans ma Guilde ne men paraissait que plus nécessaire.
Puis je vécu cette expérience avec Psychee. Durant une longue nuit, je partageais au plus profond de moi la lente agonie dun être contaminé par la Goo. Expérience terrifiante, car la Goo aspire la sève peu à peu, inexorablement et le pire cest que lâme se retrouve sans résistance, allant même jusquà souhaiter sa disparition. Je ne dus mon salut quà lintervention des amis de Psychee qui après avoir extirpé de son corps la substance malfaisante nous ramenèrent avec amour des frontières où se dissolvent les êtres.
Quelques jours plus tard, alors que je chassais avec des Gardiens de la Sève et Psychee imparfaitement remise, je pus contempler pour la première fois les ravages de la Goo sur Atys. Je vis les étendues rosâtres, où flottait un brouillard empoisonné. A un moment où nous nous étions arrêtés, une saute de vent porta vers nous les effluves maléfiques, un léger picotement, une sensation âcre dans la bouche, puis les poumons qui brûlent. Nous nous mîmes à tousser et une espèce de langueur nous prit. Le danger nous entourait, nous pénétrait et nous étions là à ne rien faire, il fallut toute lénergie dEblahom et des autres Zorai pour nous forcer à nous éloigner. Nous retournâmes à lair pur et pourtant en moi il y avait lenvie de faire demi-tour, de retourner me plonger dans les vapeurs nauséabondes. Je venais de connaître pour la deuxième fois lappel de la Goo. Malgré cet avertissement, nous restions à vue des terres corrompues, j'étais horrifée et fascinée à la fois. Sans nous en apercevoir nous narrivions pas à nous éloigner et sans cesse nos pas nous ramenaient à la sinistre contrée. Ce que je pris ensuite pour de la fatigue nétait que laffaiblissement produit par la proximité de la Goo. Javais été rendue plus fragile sans doute que les autres par mon exposition prolongée lors de la terrible nuit, les Zorai étant naturellement mieux protégés. Psychee elle aussi était au bord de la défaillance
Lappel de la Goo a cela de terrible quil est pernicieux, sans en avoir conscience la Goo sinsinue dans notre esprit, dans notre corps, elle nous envahit jusquà ce que lon souhaite dissoudre notre sève en elle. Les Kamis avaient bien raison de vouloir la détruire à tout prix et même si je voulais penser que la Karavan ne désirait sen emparer que pour létudier et trouver la meilleure parade, cette solution me paraissait infiniment dangereuse. La Goo nétait pas quelque chose avec lequel on pouvait pactiser
Je suis assise près de ce Kami éloigné de tout, la nuit est tombée, les javing errent autour de moi comme de sinistres fantômes. Mon esprit parcourt le lien qui me relie à Psychee. Lorsque je suis près des Kamis, je le sens très nettement, le lien tissé avec elle est alors comme vivifié.
Avec terreur ce que je ne veux envisager mapparaît clairement, je vois en Psychee la lente contamination de la Goo. La substance introduite dans son corps a dû être enlevée trop tardivement ou imparfaitement. Une autre présence lui permet encore de lutter et de ne pas sabandonner à la Goo. Je contemple impuissante le lent envahissement de son corps. Les Gardiens les plus sages parlent de Maitres Zorai, qui vivant dans les profondeurs de la jungle connaîtraient encore les secrets permettant de purifier un être contaminé par la Goo. Mais moi que puis-je faire pour protéger celle que je considère maintenant comme ma sur ? Il ne me reste plus quà prier auprès des Kamis pour que les Gardiens trouvent un Maître Zorai avant quil ne soit trop tard
La veille javais aidé mes amis Talodi à guider des Matis vers le Pays des Lacs. La tentative sétait soldée par un échec. Arrivés à la Ferme de la Folie, des fous malgré nos avertissements avaient défié les kittins. Nous nous étions fait massacrer jusquau dernier. Javais alors décidé de retrouver le chemin qui tout à fait à lest permet déviter la Ferme de la Folie. Je métais enfoncée seule dans la direction de lEst. Rapidement je navais plus croisé dhomin, juste une Matis, étonnée de trouver une Tryker isolée, puis ensuite personne. La faune devenait plus dangereuse et je devais redoubler dattention. Jallais atteindre lextrême Est et il me faudrait alors descendre au Sud.
Cest alors que je sentis sa présence, il y avait un kami dans les parages, jen étais sure. Je me rapprochais dun endroit étrange, des rochers couverts de mousse, formaient une architecture fantastique, creusée de grottes. Il se mit à pleuvoir et je me mit à labri. Lendroit métait étrangement familier, comme si jy étais déjà venue. Jentendais les gémissements des gingos et le sinistre battement dailes des javing. Je me recroquevillais, espérant rester la plus discrète possible. Laverse se calma. Evitant soigneusement de me faire repérer, je me dirigeais vers le sud, je le vis tout de suite. Un kami était effectivement là. Je masseyais à ses pieds.
Jétais contente dêtre arrivée ici sans encombre. Décidément je faisais des progrès et depuis quelque temps, javais parfois la sensation de sentir les animaux avant de réellement les voir. Deux javing menaçants se rapprochèrent, je ne bougeais pas, certaine de la protection du kami. Les deux javing maperçurent, ils se dirigèrent vers moi, sapprochèrent à me toucher, je sentais le souffle de leurs ailes et leur odeur fétide. Je dois lavouer, je nétais pas rassurée, mais, sous la protection du kami, il ne se passait rien. Jarrivais malgré leur présence à me détendre et peu à peu jarrivais presque à les oublier.
Mon esprit se mit flotter librement.
La Goo. La Goo je ne pouvais prononcer ce mot sans frémir de peur et de dégoût désormais. Pour la tryker que je suis la Goo était jusque-là quelque chose dabstrait. Parfois il arrivait quun foreur en découvre quelques scories, ou que des chasseurs abattent une bête contaminée, mais ceci restait fort rare et le Pays des Lacs paraissait indemne. Mais survint la première invasion qui nous confronta à des cutes contaminés, devenus dune agressivité totalement incontrôlable. Jétais alors partie dans le Pays Malade et javais pu constater son effet terrifiant sur les gibbai. Javais lutté aux côtés dautres homins et nous avions réussi à repousser une première fois lassaut.
Dabstraction, la Goo devenait maintenant terriblement concrète et lengagement dans ma Guilde ne men paraissait que plus nécessaire.
Puis je vécu cette expérience avec Psychee. Durant une longue nuit, je partageais au plus profond de moi la lente agonie dun être contaminé par la Goo. Expérience terrifiante, car la Goo aspire la sève peu à peu, inexorablement et le pire cest que lâme se retrouve sans résistance, allant même jusquà souhaiter sa disparition. Je ne dus mon salut quà lintervention des amis de Psychee qui après avoir extirpé de son corps la substance malfaisante nous ramenèrent avec amour des frontières où se dissolvent les êtres.
Quelques jours plus tard, alors que je chassais avec des Gardiens de la Sève et Psychee imparfaitement remise, je pus contempler pour la première fois les ravages de la Goo sur Atys. Je vis les étendues rosâtres, où flottait un brouillard empoisonné. A un moment où nous nous étions arrêtés, une saute de vent porta vers nous les effluves maléfiques, un léger picotement, une sensation âcre dans la bouche, puis les poumons qui brûlent. Nous nous mîmes à tousser et une espèce de langueur nous prit. Le danger nous entourait, nous pénétrait et nous étions là à ne rien faire, il fallut toute lénergie dEblahom et des autres Zorai pour nous forcer à nous éloigner. Nous retournâmes à lair pur et pourtant en moi il y avait lenvie de faire demi-tour, de retourner me plonger dans les vapeurs nauséabondes. Je venais de connaître pour la deuxième fois lappel de la Goo. Malgré cet avertissement, nous restions à vue des terres corrompues, j'étais horrifée et fascinée à la fois. Sans nous en apercevoir nous narrivions pas à nous éloigner et sans cesse nos pas nous ramenaient à la sinistre contrée. Ce que je pris ensuite pour de la fatigue nétait que laffaiblissement produit par la proximité de la Goo. Javais été rendue plus fragile sans doute que les autres par mon exposition prolongée lors de la terrible nuit, les Zorai étant naturellement mieux protégés. Psychee elle aussi était au bord de la défaillance
Lappel de la Goo a cela de terrible quil est pernicieux, sans en avoir conscience la Goo sinsinue dans notre esprit, dans notre corps, elle nous envahit jusquà ce que lon souhaite dissoudre notre sève en elle. Les Kamis avaient bien raison de vouloir la détruire à tout prix et même si je voulais penser que la Karavan ne désirait sen emparer que pour létudier et trouver la meilleure parade, cette solution me paraissait infiniment dangereuse. La Goo nétait pas quelque chose avec lequel on pouvait pactiser
Je suis assise près de ce Kami éloigné de tout, la nuit est tombée, les javing errent autour de moi comme de sinistres fantômes. Mon esprit parcourt le lien qui me relie à Psychee. Lorsque je suis près des Kamis, je le sens très nettement, le lien tissé avec elle est alors comme vivifié.
Avec terreur ce que je ne veux envisager mapparaît clairement, je vois en Psychee la lente contamination de la Goo. La substance introduite dans son corps a dû être enlevée trop tardivement ou imparfaitement. Une autre présence lui permet encore de lutter et de ne pas sabandonner à la Goo. Je contemple impuissante le lent envahissement de son corps. Les Gardiens les plus sages parlent de Maitres Zorai, qui vivant dans les profondeurs de la jungle connaîtraient encore les secrets permettant de purifier un être contaminé par la Goo. Mais moi que puis-je faire pour protéger celle que je considère maintenant comme ma sur ? Il ne me reste plus quà prier auprès des Kamis pour que les Gardiens trouvent un Maître Zorai avant quil ne soit trop tard
Melowen , Capitaine de la Garde Noire
Guilde Roleplay et Multiraciale Les Libres Frontaliers
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"Je vais où mon coeur me porte"
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Re: [bg Melowen]Le Kami des Lacs
/HRP Je continue à publier les souvenirs d'enfance de Melowen HRP/
Thub Pa
Quelque temps passa. Cette révélation navait rien changé dans lattitude de mes parents, et même si je me demandais bien qui étaient mes vrais parents, cela nétait somme toute quune préoccupation secondaire. Un jour jinterrogeais mon père: « Qui est ce Thub Pa dont vous ne mavez jamais parlé. ?» « Certains disent que cest un grand sage, dautres un grand combattant, dautres quil entretient des relations secrètes avec la Karavan ou avec les Kamis, mais en vérité personne ne le connaît vraiment. Nous ne lavons pas revu depuis longtemps, Thub Pa est aussi imprévisible que le vent du désert. On ne peut le revoir pendant des années et soudain il revient comme si de rien nétait. »
Et une fin daprès-midi alors que je jouais avec dautres enfants, japerçus un vieux Tryker qui ne payait vraiment pas de mine et qui nous observait. Après un moment il sapprocha de nous et madressa la parole : « Bonjour Melowen, tu ne te souviens pas de moi, je pense » Il marqua une pause « Je suis Thub Pa Viens tu as sûrement des questions à me poser ».
Je le suivis, il sassit sous un arbre et minvita à en faire autant. « Maintenant que tu connais la vérité, je vais te raconter dans quelles circonstances je tai trouvé ». Une fois son récit terminé, je mécriais : « Mais Thub Pa ny avait t il rien avec moi qui pourrait me permettre de découvrir mes origines ? »
« Jy viens petite fille, tes parents adoptifs ne sont pas au courant ». Il fouilla dans sa besace et en sortit un petit sac. « A côté de toi il y avait ceci , cela te revient de droit ». Je fouillai le sac, jy trouvai des habits de bébé, dune étoffe banale et sans aucun signe distinctif. Puis je sortis un étui qui contenait une dague. Elle était curieusement ouvragée et je nen avais jamais vu de pareille. La poignée était gravée de branches entrelacées et sur la lame, comme une signature, on pouvait voir une conque stylisée. Tout au fond du sac, je trouvai un pendentif, suspendu à une lanière de cuir. Le pendentif composait un symbole étrange : un cercle entouré de 6 triangles. Il était entièrement fait de morceaux dambre sertis dans des os finement découpés. Sur le morceau dambre sphérique était gravé un signe mystérieux.
« Garde les précieusement, quand le temps sera venu, ils pourront taider à découvrir tes origines. Mais en attendant il te faut grandir »
Après cette première rencontre, Thub Pa était revenu plusieurs fois, il mavait observé parfois, mais navait jamais parlé de nouveau avec moi. Je lavais vu plusieurs fois discuter avec mon père, et je ne sais pourquoi, je me doutais que cétait de moi quils parlaient
Thub Pa
Quelque temps passa. Cette révélation navait rien changé dans lattitude de mes parents, et même si je me demandais bien qui étaient mes vrais parents, cela nétait somme toute quune préoccupation secondaire. Un jour jinterrogeais mon père: « Qui est ce Thub Pa dont vous ne mavez jamais parlé. ?» « Certains disent que cest un grand sage, dautres un grand combattant, dautres quil entretient des relations secrètes avec la Karavan ou avec les Kamis, mais en vérité personne ne le connaît vraiment. Nous ne lavons pas revu depuis longtemps, Thub Pa est aussi imprévisible que le vent du désert. On ne peut le revoir pendant des années et soudain il revient comme si de rien nétait. »
Et une fin daprès-midi alors que je jouais avec dautres enfants, japerçus un vieux Tryker qui ne payait vraiment pas de mine et qui nous observait. Après un moment il sapprocha de nous et madressa la parole : « Bonjour Melowen, tu ne te souviens pas de moi, je pense » Il marqua une pause « Je suis Thub Pa Viens tu as sûrement des questions à me poser ».
Je le suivis, il sassit sous un arbre et minvita à en faire autant. « Maintenant que tu connais la vérité, je vais te raconter dans quelles circonstances je tai trouvé ». Une fois son récit terminé, je mécriais : « Mais Thub Pa ny avait t il rien avec moi qui pourrait me permettre de découvrir mes origines ? »
« Jy viens petite fille, tes parents adoptifs ne sont pas au courant ». Il fouilla dans sa besace et en sortit un petit sac. « A côté de toi il y avait ceci , cela te revient de droit ». Je fouillai le sac, jy trouvai des habits de bébé, dune étoffe banale et sans aucun signe distinctif. Puis je sortis un étui qui contenait une dague. Elle était curieusement ouvragée et je nen avais jamais vu de pareille. La poignée était gravée de branches entrelacées et sur la lame, comme une signature, on pouvait voir une conque stylisée. Tout au fond du sac, je trouvai un pendentif, suspendu à une lanière de cuir. Le pendentif composait un symbole étrange : un cercle entouré de 6 triangles. Il était entièrement fait de morceaux dambre sertis dans des os finement découpés. Sur le morceau dambre sphérique était gravé un signe mystérieux.
« Garde les précieusement, quand le temps sera venu, ils pourront taider à découvrir tes origines. Mais en attendant il te faut grandir »
Après cette première rencontre, Thub Pa était revenu plusieurs fois, il mavait observé parfois, mais navait jamais parlé de nouveau avec moi. Je lavais vu plusieurs fois discuter avec mon père, et je ne sais pourquoi, je me doutais que cétait de moi quils parlaient
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