« Les jeux sont faits désormais, il ne tient quà nous de défendre nos vies
»
« Quelle peste que nous ayons accepté daider la Karavan dans cette mission ! Je vous lavais dit mon Capitaine que cet Artefact ne nous attirerait que des problèmes ! »
« Encore une parole de ce ton et je te fais couper la langue ! Va plutôt préparer tes armes ! »
« Bien Capitaine
»
Ils avaient fait quelques reconnaissances, pour voir où se placer dans un but de défense. Le combat serait long, bien plus long que les autres fois. Les homins regardaient leur Capitaine soucieux, presque lassé de ces guerres incessantes, mais inévitables.
« Pensez vous que lon doive faire quérir aide chez nos alliés Capitane ? »
« Inutile, je doute que quiconque échappe à cet essaim
amis ou ennemis, tous devront prendre attention ces prochains jours. »
« Pens
pensez vous que cela ait un rapport avec les expéditions dans le Nexus ? Les hommes parlent mon Capitaine, les Kitins abattus hier étaient de même type. Ils craignent que nous nayons provoqué une nouvelle catastrophe
»
« Ne parlez de cela avec eux, bien que ce soit probable. Ordonnez aux homins de se reposer, quils passent une bonne nuit, ils le méritent
dautres arriveront demain pour les premières constructions, quils attendent mes ordres. »
« Bien mon Capitaine, ce sera fait. »
« Et reposez vous vous aussi. »
« Mon C
»
« Cest un Ordre. »
« Bien mon Capitaine. Puis je cependant vous poser une question ? »
« Faites
»
« Vous semblez tourmenté
soucieux, et je doute que ce soient ces Kitins, est ce vers lui que vos pensées se tournent ? »
Un sourire se dessinait sur les lèvres dAthanio. Posant un regard Paternel sur Milvia, il acquiesça.
« Son retour devra être retardé
allez vous reposer désormais. »
La nuit fut calme, les homins, fatigués de leur longue marche, trouvèrent un repos bien heureux. Seul leur Capitaine veilla, à la lueur dune bougie, appelant maints messagers pour préparer le lendemain.
Encore une fois, une fois de trop pour certains peut-être. La menace dun essaim se dessine un peu partout, les cauchemars des plus anciens devenant plus fréquents
un souvenir peut-être, mais un avenir aussi. Les armes sont une nouvelle fois à porter, que nul ne recule, car il en va de la vie de chacun.
Courage Homins, pour un lendemain heureux.
Troubles...
Moderator: Chroniques d'Atys
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Première journée au village, rapport de Kamyl.
Mon Commandant,
Voici que la journée prend fin, avec une bonne humeur dans le campement. Nous craignions une attaque en règle, mais la journée fut calme, simplement quelques éclaireurs.
Les artisans continuent de travailler avec nos forces, permettant ainsi que nous soyons préparés lorsque lessaim arrivera. Il est à noter que déjà quelques ufs ont été pondus sur place, quelques Kitins apparaissant ainsi à limproviste, sortant du sable.
Gramald craignait que nous nayons le temps de réunir les forces nécessaires, mais nos frères de malheur ont répondu présents, aussi nai-je point de grandes craintes à ce sujet. Mon doute est celui de laccalmie les soldats sy habituent, ils festoient et se fatiguent. Je sais de par nos éclaireurs que nous avons encore quelques jours devant nous avant que le combat se montre violent, mais cette habitude les perdra, ils seront surpris, puis tués.
Votre ordre est de ne pas déplacer nos corps, qui se trouvent sur dautres fronts, mais mon désir est den faire venir quelques combattants délite ne pouvant être de trop pour forcer chacun à la rigueur du désert.
Je vous salue bien bas, avec tout le respect que je vous dois.
Kamyl.
Voici que la journée prend fin, avec une bonne humeur dans le campement. Nous craignions une attaque en règle, mais la journée fut calme, simplement quelques éclaireurs.
Les artisans continuent de travailler avec nos forces, permettant ainsi que nous soyons préparés lorsque lessaim arrivera. Il est à noter que déjà quelques ufs ont été pondus sur place, quelques Kitins apparaissant ainsi à limproviste, sortant du sable.
Gramald craignait que nous nayons le temps de réunir les forces nécessaires, mais nos frères de malheur ont répondu présents, aussi nai-je point de grandes craintes à ce sujet. Mon doute est celui de laccalmie les soldats sy habituent, ils festoient et se fatiguent. Je sais de par nos éclaireurs que nous avons encore quelques jours devant nous avant que le combat se montre violent, mais cette habitude les perdra, ils seront surpris, puis tués.
Votre ordre est de ne pas déplacer nos corps, qui se trouvent sur dautres fronts, mais mon désir est den faire venir quelques combattants délite ne pouvant être de trop pour forcer chacun à la rigueur du désert.
Je vous salue bien bas, avec tout le respect que je vous dois.
Kamyl.
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Discussion volée...
« Nos éclaireurs indiquent que les Kitins approchent Monsieur, doit on faire quelque chose ? »
« Quelque chose ? Bien sûr que vous devez faire quelque chose ! Appelez Clanse et quil aille faire rempart avec ses mercenaires ! Et trouvez moi tout Homin qui tienne debout, quil participe à leffort de guerre ! »
« Cest que le chemin est difficile, rares sont ceux qui sy rendent, un de nos camps est tombé dans la nuit »
« Comment ça ? Raaah ! Encore à cause de ce Go il leur laisse trop de liberté ! Les nôtres partent ailleurs, ils préfèrent gambader ou se baigner, maudits soient ils ! Ne me regardez pas comme ça, et ne me faites pas dire ce que je nai pas dit, ou votre tête se séparera de vos épaules vous, je vous préviens ! Trouvez des volontaires, quils aillent porter secours à nos gardes »
« Bien Monsieur »
Les voix provenaient dun des bâtiments de Fairhaven, audible pour toute personne sapprochant un peu. Le Tryker qui parlait semblait réellement énervé, les jours passés montraient que peu sinquiétaient pour lessaim qui approchait peu répondaient à lappel des défenseurs.
« Me voici »
« Ah ! Clanse ! Comment cela se passe-t-il alors ? »
« De nombreux gardes sont morts quelle bêtise denvoyer des incapables me direz vous aussi. »
« Oui, bon, enfin passons sur ça je veux dire les Kitins, vont ils continuer leur progression ? »
« Assurément, je ne suis expert en la matière, mais je ne vois pas pour quelle raison ils se stopperaient. »
« Et combien de temps avons-nous ? »
« Mes hommes indiquent un groupe assez important qui se serait détaché, il devrait toucher nos lignes dès ce soir. »
« Ce soir ? Mais cest impossible ! Nous ne serons jamais prêts à temps ! »
« En effet. »
« Raah ! Quittez donc cet air froid avec moi je vous prie ! Faites sonnez les alarmes, je ne sais pas moi ! »
« Ce sera fait, mais »
« Mais ? »
« Cest inutile. »
« Comment ça ? Expliquez vous à la fin ! »
« Le gros de lessaim se rassemble, de nombreux ufs sont pondus, et des larves déjà sortent de terre nous en avons brûlé, mais cela ne suffira pas. »
« Vous voulez dire »
« que vingt Homins ne suffiront pas, aussi valeureux soient ils. Nous tiendront cet assaut, et peut-être un autre ensuite, mais lorsque le Kypurek sera là, nous ne tiendront pas. »
« Kypurek ? »
« Oui, lun de ceux qui était dans le Nexus voilà ce qui est de jouer avec eux. »
« Oui, oui, bon enfin cette bataille nous lavons gagnée au moins ! »
« Mais ça nétait pas la guerre. »
Clanse était froid, comme sil se moquait de devoir mourir face aux Kitins. En sortant de lappartement, il accrochait quelques affiches dans la ville de Fairhaven.
Avis à tout Homin désireux de vivre, les jours prochains seront sans doute des plus difficiles, aussi chacun est il appelé à laide de son peuple. Que chaque artisan apporte le fruit de son travail aux camps bâtis. Que chaque combattant se repose en vue dun long combat
Un premier conflit se fera connaître ce soir, et si nous réussissons à arracher la victoire ça ne sera que pour souffrir dun combat plus rude encore. Prenez les armes Homins, et vivez ou bien perdez la vie en silence.
« Quelque chose ? Bien sûr que vous devez faire quelque chose ! Appelez Clanse et quil aille faire rempart avec ses mercenaires ! Et trouvez moi tout Homin qui tienne debout, quil participe à leffort de guerre ! »
« Cest que le chemin est difficile, rares sont ceux qui sy rendent, un de nos camps est tombé dans la nuit »
« Comment ça ? Raaah ! Encore à cause de ce Go il leur laisse trop de liberté ! Les nôtres partent ailleurs, ils préfèrent gambader ou se baigner, maudits soient ils ! Ne me regardez pas comme ça, et ne me faites pas dire ce que je nai pas dit, ou votre tête se séparera de vos épaules vous, je vous préviens ! Trouvez des volontaires, quils aillent porter secours à nos gardes »
« Bien Monsieur »
Les voix provenaient dun des bâtiments de Fairhaven, audible pour toute personne sapprochant un peu. Le Tryker qui parlait semblait réellement énervé, les jours passés montraient que peu sinquiétaient pour lessaim qui approchait peu répondaient à lappel des défenseurs.
« Me voici »
« Ah ! Clanse ! Comment cela se passe-t-il alors ? »
« De nombreux gardes sont morts quelle bêtise denvoyer des incapables me direz vous aussi. »
« Oui, bon, enfin passons sur ça je veux dire les Kitins, vont ils continuer leur progression ? »
« Assurément, je ne suis expert en la matière, mais je ne vois pas pour quelle raison ils se stopperaient. »
« Et combien de temps avons-nous ? »
« Mes hommes indiquent un groupe assez important qui se serait détaché, il devrait toucher nos lignes dès ce soir. »
« Ce soir ? Mais cest impossible ! Nous ne serons jamais prêts à temps ! »
« En effet. »
« Raah ! Quittez donc cet air froid avec moi je vous prie ! Faites sonnez les alarmes, je ne sais pas moi ! »
« Ce sera fait, mais »
« Mais ? »
« Cest inutile. »
« Comment ça ? Expliquez vous à la fin ! »
« Le gros de lessaim se rassemble, de nombreux ufs sont pondus, et des larves déjà sortent de terre nous en avons brûlé, mais cela ne suffira pas. »
« Vous voulez dire »
« que vingt Homins ne suffiront pas, aussi valeureux soient ils. Nous tiendront cet assaut, et peut-être un autre ensuite, mais lorsque le Kypurek sera là, nous ne tiendront pas. »
« Kypurek ? »
« Oui, lun de ceux qui était dans le Nexus voilà ce qui est de jouer avec eux. »
« Oui, oui, bon enfin cette bataille nous lavons gagnée au moins ! »
« Mais ça nétait pas la guerre. »
Clanse était froid, comme sil se moquait de devoir mourir face aux Kitins. En sortant de lappartement, il accrochait quelques affiches dans la ville de Fairhaven.
Avis à tout Homin désireux de vivre, les jours prochains seront sans doute des plus difficiles, aussi chacun est il appelé à laide de son peuple. Que chaque artisan apporte le fruit de son travail aux camps bâtis. Que chaque combattant se repose en vue dun long combat
Un premier conflit se fera connaître ce soir, et si nous réussissons à arracher la victoire ça ne sera que pour souffrir dun combat plus rude encore. Prenez les armes Homins, et vivez ou bien perdez la vie en silence.
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Amitié d'un Zorai à un Fyros, lettre à Almhar Callas.
Cher Ami,
Je vous écris cette missive pour prendre quelques nouvelles des villes du désert, où le soleil est rude en cette période, mais aussi et surtout pour vous remercier de lhospitalité que nous avons pu, mes amis et moi-même, y trouver.
Jai eu vent de quelques problèmes ces derniers jours de par chez vous, qui auraient été vaillamment repoussées par vos forces ; de bonnes nouvelles en soi, si jamais les larmes ne viennent sy mêler. Ici bien que le soleil brille les choses sont différentes, peu des nôtres courent au danger, chose agréable. Cependant, notre ami Fen, que vous avez rencontré récemment sous le sobriquet Supplice va bien mal. Ses douleurs le reprennent, et grande est sa fatigue, si bien que je ne sois sûr de pouvoir le soigner cette fois-ci. Enfin mon désir nest nullement de vous ennuyer avec ces quelques soucis, venons en au sujet de ma missive.
Mon désir était de vous rendre hospitalité, en vous invitant en ma demeure. Aussi humble soit elle, jespère que vous y trouverez le repos, loin du désert de sciure. Nous pourrions, je ne le cache pas, reprendre nos discussions non terminées, voir en quoi le sens dAmitié peut être apprécié, et goûter ensemble aux charmes dAtys.
Japprécierai grandement, et mes amis avec moi, avoir cet honneur de vous recevoir, lorsque votre temps le permettra, ainsi quaux vôtres qui nous ont réservé un si bon accueil.
En lattente de votre réponse, je vous offre ma sincère amitié. A bientôt je pense,
Xianomling.
Je vous écris cette missive pour prendre quelques nouvelles des villes du désert, où le soleil est rude en cette période, mais aussi et surtout pour vous remercier de lhospitalité que nous avons pu, mes amis et moi-même, y trouver.
Jai eu vent de quelques problèmes ces derniers jours de par chez vous, qui auraient été vaillamment repoussées par vos forces ; de bonnes nouvelles en soi, si jamais les larmes ne viennent sy mêler. Ici bien que le soleil brille les choses sont différentes, peu des nôtres courent au danger, chose agréable. Cependant, notre ami Fen, que vous avez rencontré récemment sous le sobriquet Supplice va bien mal. Ses douleurs le reprennent, et grande est sa fatigue, si bien que je ne sois sûr de pouvoir le soigner cette fois-ci. Enfin mon désir nest nullement de vous ennuyer avec ces quelques soucis, venons en au sujet de ma missive.
Mon désir était de vous rendre hospitalité, en vous invitant en ma demeure. Aussi humble soit elle, jespère que vous y trouverez le repos, loin du désert de sciure. Nous pourrions, je ne le cache pas, reprendre nos discussions non terminées, voir en quoi le sens dAmitié peut être apprécié, et goûter ensemble aux charmes dAtys.
Japprécierai grandement, et mes amis avec moi, avoir cet honneur de vous recevoir, lorsque votre temps le permettra, ainsi quaux vôtres qui nous ont réservé un si bon accueil.
En lattente de votre réponse, je vous offre ma sincère amitié. A bientôt je pense,
Xianomling.
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Liberté.
Ce sont détranges couleurs qui se lèvent au nord, de celles qui donnent aux gens lenvie de sourire et de vivre. La nuit fut douce, une légère brise apportant lécume des vagues, cette odeur parfois agréable, parfois rejetée. Nul bruit ne trouble la morte vie des lieux alentours, simplement ce rêve qui détruit ce qui fut construit.
Je me suis longuement demandé quel en était le but, qui de nous avait cet intérêt de combattre. Pourquoi ce choix, pourquoi ne pas fuir, pour vivre en paix ? Puis mes songes revinrent avec cette voix réconfortante de mon enfance où ma mère nous contait les beautés dautrefois. Ces terres sont les nôtres, ces pierres, ces rayons de soleil, ces fleurs fanées, ces choses qui nous entourent et nous rappellent qui nous sommes.
Ici rien nest différent, le ciel se mêle aux lacs et aux montagnes, les fleurs tombent puis renaissent, la nature joue de ses atouts pour vous briser ensuite rien de plus quailleurs, rien quon ne retrouverait si lon partait, si ce nest le souvenir.
Nous sommes ici à fuir un passé qui nous rattrape, pour construire un avenir qui ne nous verra pas. Nous sommes ici à créer ces rêves que nous faisions étant enfant, essayant de fuir le présent. Quelques larmes pour les plus courageux, le silence demeurant aux autres, mains crispées sur des gardes dépées. Fuir ? Jamais, car ce sont nos souvenirs qui ici sont foulés.
Trop de jours à compter, trop de jours à espérer, mais rien ne changera plus désormais. Un avenir ? Pour nos enfants seulement, mais cela cest à nous de le construire. Ce qui était un malheur mais restait exceptionnel voici un an se dessine aujourdhui comme étant notre commun à tous, faits de combats ou de tristesse. Alors que nous reste-t-il, à nous simples Homins ?
Je commence simplement à comprendre le cadeau qui mest fait, à moi qui mourrait en cette journée. Mes mains se réchauffent au rêve du foyer, leau tiède humant un parfum de bonheur. Peu mimporte le passé, peu mimporte lavenir, ces choses là sont révolues, car cest du présent que tout dépend ; tant dannées à chercher pour comprendre que nous y sommes arrivés, à reconstruire une vie.
Les dernières heures arrivent, et commenceront en cette matinée. Lorsque haut sera le soleil viendront ceux désignés comme notre fléau, et nous combattrons, jusquau dernier, mais nous vaincrons. Peu mimportent mes couleurs, peu mimporte mon nom, il ny a quune chose désormais, Liberté.
Je me suis longuement demandé quel en était le but, qui de nous avait cet intérêt de combattre. Pourquoi ce choix, pourquoi ne pas fuir, pour vivre en paix ? Puis mes songes revinrent avec cette voix réconfortante de mon enfance où ma mère nous contait les beautés dautrefois. Ces terres sont les nôtres, ces pierres, ces rayons de soleil, ces fleurs fanées, ces choses qui nous entourent et nous rappellent qui nous sommes.
Ici rien nest différent, le ciel se mêle aux lacs et aux montagnes, les fleurs tombent puis renaissent, la nature joue de ses atouts pour vous briser ensuite rien de plus quailleurs, rien quon ne retrouverait si lon partait, si ce nest le souvenir.
Nous sommes ici à fuir un passé qui nous rattrape, pour construire un avenir qui ne nous verra pas. Nous sommes ici à créer ces rêves que nous faisions étant enfant, essayant de fuir le présent. Quelques larmes pour les plus courageux, le silence demeurant aux autres, mains crispées sur des gardes dépées. Fuir ? Jamais, car ce sont nos souvenirs qui ici sont foulés.
Trop de jours à compter, trop de jours à espérer, mais rien ne changera plus désormais. Un avenir ? Pour nos enfants seulement, mais cela cest à nous de le construire. Ce qui était un malheur mais restait exceptionnel voici un an se dessine aujourdhui comme étant notre commun à tous, faits de combats ou de tristesse. Alors que nous reste-t-il, à nous simples Homins ?
Je commence simplement à comprendre le cadeau qui mest fait, à moi qui mourrait en cette journée. Mes mains se réchauffent au rêve du foyer, leau tiède humant un parfum de bonheur. Peu mimporte le passé, peu mimporte lavenir, ces choses là sont révolues, car cest du présent que tout dépend ; tant dannées à chercher pour comprendre que nous y sommes arrivés, à reconstruire une vie.
Les dernières heures arrivent, et commenceront en cette matinée. Lorsque haut sera le soleil viendront ceux désignés comme notre fléau, et nous combattrons, jusquau dernier, mais nous vaincrons. Peu mimportent mes couleurs, peu mimporte mon nom, il ny a quune chose désormais, Liberté.
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Re: Troubles...
« Capitaine ! Mon Capitaine ! »
« Oui Lieutenant ? »
« LEssaim est là ! Les Kitins ont pour la plupart abandonné le Nexus et les Primes Racines pour déborder sur la vie de nos terres ! »
« Et leur Reine ? A-t-elle été aperçue ? »
« Point encore mon Capitaine, mais nos éclaireurs sont dans lincapacité de rester plus en avant pour en avoir la certitude »
« Bien, ordonnez leur de revenir, que leur vie ne soit sacrifiée pour rien, elle ne sera pas là ce soir de toute façon. »
« Vous en êtes sûr mon Capitaine ? »
« Ceci est leur vague principale, cest certain, mais elle précède toujours le dominant. Laissez lui un peu de temps, dici demain il fera son apparition. »
« Et pour les défenses mon Capitaine ? »
« Que tout Homin apte à tenir debout et ayant la force de serrer une arme en ses mains se tienne prêt au combat, faites que les blessés restent à larrière, mais prêts à se défendre tout de même, et que les Gardes meurent fièrement sil le faut ! »
« Bien, ce sera fait. »
« Au plus vite. Et faites dire à chacun que ce sera en deux fois très probablement la première sera longue, puis viendront quelques heures de silence. Lorsque enfin il se montrera, ce sera à nous de prendre lavantage en fendant leur vague sur nos boucliers. Allez ! »
« Pour le Roi ! »
« Pour le Roi »
Le ton prenait vite dans la ville, chacun sortant précipitamment de son repos souvent trop mérité. Les plaisirs de la veille se transformaient en sombres visages, les mains crispées.
Au loin sentendait déjà les clameurs de ceux prêts à combattre, soffrant mutuellement ce courage nécessaire à la mort. Lances en mains, droites devant eux, ils étaient prêts.
Cruelle destiné que celle des Homins, que celui du passé qui se fait présent. Seulement, quils soient Matis ou Fyros, Zorais ou Trykers, il leur restait cette chance que neurent forcément leurs aïeuls : lEspoir.
Le combat venait, le dernier combat une ligne droite, et le sort sera jeté.
« Oui Lieutenant ? »
« LEssaim est là ! Les Kitins ont pour la plupart abandonné le Nexus et les Primes Racines pour déborder sur la vie de nos terres ! »
« Et leur Reine ? A-t-elle été aperçue ? »
« Point encore mon Capitaine, mais nos éclaireurs sont dans lincapacité de rester plus en avant pour en avoir la certitude »
« Bien, ordonnez leur de revenir, que leur vie ne soit sacrifiée pour rien, elle ne sera pas là ce soir de toute façon. »
« Vous en êtes sûr mon Capitaine ? »
« Ceci est leur vague principale, cest certain, mais elle précède toujours le dominant. Laissez lui un peu de temps, dici demain il fera son apparition. »
« Et pour les défenses mon Capitaine ? »
« Que tout Homin apte à tenir debout et ayant la force de serrer une arme en ses mains se tienne prêt au combat, faites que les blessés restent à larrière, mais prêts à se défendre tout de même, et que les Gardes meurent fièrement sil le faut ! »
« Bien, ce sera fait. »
« Au plus vite. Et faites dire à chacun que ce sera en deux fois très probablement la première sera longue, puis viendront quelques heures de silence. Lorsque enfin il se montrera, ce sera à nous de prendre lavantage en fendant leur vague sur nos boucliers. Allez ! »
« Pour le Roi ! »
« Pour le Roi »
Le ton prenait vite dans la ville, chacun sortant précipitamment de son repos souvent trop mérité. Les plaisirs de la veille se transformaient en sombres visages, les mains crispées.
Au loin sentendait déjà les clameurs de ceux prêts à combattre, soffrant mutuellement ce courage nécessaire à la mort. Lances en mains, droites devant eux, ils étaient prêts.
Cruelle destiné que celle des Homins, que celui du passé qui se fait présent. Seulement, quils soient Matis ou Fyros, Zorais ou Trykers, il leur restait cette chance que neurent forcément leurs aïeuls : lEspoir.
Le combat venait, le dernier combat une ligne droite, et le sort sera jeté.
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Re: Troubles...
Cest comme un bourdonnement qui vous prend, une sensation de frisson accrue par les pleurs de cette Homine au loin. Des insectes, rien de plus que des insectes diraient certains, sauf que ceux-ci dépassent parfois les plus grands de nos bâtiments
La nuit sest montrée calme, le temps quils se regroupent. Leurs défaites dhier ne changeront rien à leur colère, si jamais ils savent ce quil en est. Sont ils intelligents ? Savent ils seulement ce quils sont vraiment ? Notre fléau, notre désespoir.
Courrez Homins, fuyez ! Ou bien levez vous ensemble, et combattez ! Permettez à nos troupes de combattre en étant fiers ! Portez leur vos dernières confections, car linstant est le dernier peut-être. Le Dominant est là, il arrive, ses troupes avec lui. Trouvez le nid qui se déplace, trouvez le lieu où ils pondent, et détruisez les ! Usez du feu sil en faut, mais détruisez les nayez pas un instant dhésitation, car sinon cest vous quils dévoreront !
Allez y Homins ! Lheure est la votre ! Dénichez les, détruisez les ! Leurs vagues arrivent, successives, pour vous submerger ! Pensez à vos alliés, protégez les ! Faites tombez les vôtres puis sans vous reposer courrez aux autres ! Le fléau est là, le nôtre.
Brisez ce bourdonnement, rendez à Atys le chant des oiseaux et lécume des vagues brisez leurs rangs, trouver le dominant, et coups après coups, même si ceux à coté de vous tombent, hurlez votre rage ! Lheure du dernier combat nest pas encore venue, ce nest pas ici que nous nous arrêterons ! Vivez, brisez les !
Vivez Homins ! Vivez ! Pour votre Liberté, et pour Atys !
La nuit sest montrée calme, le temps quils se regroupent. Leurs défaites dhier ne changeront rien à leur colère, si jamais ils savent ce quil en est. Sont ils intelligents ? Savent ils seulement ce quils sont vraiment ? Notre fléau, notre désespoir.
Courrez Homins, fuyez ! Ou bien levez vous ensemble, et combattez ! Permettez à nos troupes de combattre en étant fiers ! Portez leur vos dernières confections, car linstant est le dernier peut-être. Le Dominant est là, il arrive, ses troupes avec lui. Trouvez le nid qui se déplace, trouvez le lieu où ils pondent, et détruisez les ! Usez du feu sil en faut, mais détruisez les nayez pas un instant dhésitation, car sinon cest vous quils dévoreront !
Allez y Homins ! Lheure est la votre ! Dénichez les, détruisez les ! Leurs vagues arrivent, successives, pour vous submerger ! Pensez à vos alliés, protégez les ! Faites tombez les vôtres puis sans vous reposer courrez aux autres ! Le fléau est là, le nôtre.
Brisez ce bourdonnement, rendez à Atys le chant des oiseaux et lécume des vagues brisez leurs rangs, trouver le dominant, et coups après coups, même si ceux à coté de vous tombent, hurlez votre rage ! Lheure du dernier combat nest pas encore venue, ce nest pas ici que nous nous arrêterons ! Vivez, brisez les !
Vivez Homins ! Vivez ! Pour votre Liberté, et pour Atys !