Le retour de la Garde Drakarys à Yrkanis...
Posted: Sat Nov 20, 2004 2:17 pm
Malgré le bazar qui souvrait désormais au-delà de la porte dYrkanis, une foule détrangés, de créatures, de troupeaux, malgré cela, des matis vivaient comme si de rien nétait à lombre des murs de la ville, et dautres vendaient leurs marchandises.
Saga sentait leurs regards le suivre, surtout les gardes de la cité, des regards pesants, glacés, coléreux et hostiles. Personne nosa néanmoins lapostropher ni tenter de lui barrer la route ; pour la bonne et simple raison que sa Garde Drakarys marchait à ses côtés, rutilante de plastron de Kitin pourpre huilé. De plus le roi en personne avait accordé à Saganaël après deux années dexil, le droit de revenir dans la cité démeraude, du fait de sa bonne volonté « apparente » et de son travail pour un conseil des guildes. Ce roi était bien crédule, mais quimportait, pour être au cur du royaume et des intrigues, il fallait être à Yrkanis.
- « Si jétais seul, ils marracheraient le cur. »
Les trois collines surplombaient toujours la place du marché, vertes et immaculées de toute construction. Des enfants Fyros, juchés tels des Gibais sur les arbres, accoutrés de bure, se hélaient de lune à lautre. Saga ne pu retenir une grimace en voyant une tente bariolée jurait avec les couleurs vertes et brunes de la ville. Un émissaire Tryker
La rue principale grouillait de monde, mais soldatesque comme populace sécartèrent sans rechigner pour laisser passer la garde Drakarys. Jamais il navait vu marché si bondés ; les prix demeuraient scandaleusement élevés. Six dappers pour un melon, neuf pour un boisseau de grain, cent cinquante pour une moitié de bodoc ou six yubos squelettiques.
Saga fit faire halte à la garde une fois arrivée en face du palais royal. Les gardiens sagitèrent un moment, trop de souvenirs affluaient pour certains, larbre calciné se tenait face au palais du roi, tel un avertissement à lencontre de tout rebelle ou opposant à la domination de ce roi pleutre. Quelle ironie du sort, si près du palais et si loin pourtant
La reconstruction coûterait les yeux de la tête, mais nécessité faisait loi. Yrkanis était la ville principale du royaume et sans autre rival sérieux sur lécorce. Saga sapprocha des restes de ce qui fut la maison de Sokkarie et avec un sourire des plus malsain se retourna pour embrasser sa garde du regard.
- « Nous voila arrivé Gardiens, jai racheté les ruines du cercle de Sokkarie ! »
La lueur de stupéfaction qui passa dans tous les regards fit glousser de contentement le seigneur noir Drakarys
***
Il dormait. Séveilla soudain.
Bras léger sur le sien, seins frôlant son dos, nichait contre lui la Matis. A peine en percevait-il le souffle, doux et régulier. Ils sétaient entortillés dans le drap. Le plus noir de la nuit la chambre nétait que ténèbres et silence.
« Quy a-t-il ? Aurais-je entendu quelque chose ? Quelquun ? »
Le vent soupirait imperceptiblement aux volets. Quelque part au loin, hurla un gingo.
« Dors Saga, sintima-t-il lordre. Larbre repose, et tes gardes sont à leur poste. Devant ton seuil, aux portes »
Fallait-il mettre son émoi sur le compte dun mauvais rêve ? Il ne se souvenait pas avoir seulement rêvé. La matis mystérieuse lavait éreinté. Pour linstant personne ne devait savoir, elle lavait rejoint que plus ardemment. Et cavait indéniablement épicé les choses que de se retrouver dans la propre chambre de Sokkar
Elle émit un vague marmonnement lorsquil se détacha delle pour se lever. Quelques braises rougeoyaient encore dans la cheminée. Saga gagna la fenêtre et louvrit. Sous les doigts glacés de la nuit, la chair de poule courue sa peau nue. Il parcourut du regard le sombre des arbres ; les rues désertes, le ciel noir et cette multitude dastres que nul homin ne pourrait compter. Lastre mort qui flottait au dessus du palais mirait son reflet sur la toiture des jardins.
« Tout va bien Kormalys . Entends tu ce calme ? Tu devrais être ivre de joie. Tu tes emparé de la demeure du cercle, tu es de retour à Yrkanis, ta garde se renforce chaque jour. Un geste digne des chansons. »
Saga retourna se coucher près de son invitée, beaucoup de travail lattendait encore.
Saga sentait leurs regards le suivre, surtout les gardes de la cité, des regards pesants, glacés, coléreux et hostiles. Personne nosa néanmoins lapostropher ni tenter de lui barrer la route ; pour la bonne et simple raison que sa Garde Drakarys marchait à ses côtés, rutilante de plastron de Kitin pourpre huilé. De plus le roi en personne avait accordé à Saganaël après deux années dexil, le droit de revenir dans la cité démeraude, du fait de sa bonne volonté « apparente » et de son travail pour un conseil des guildes. Ce roi était bien crédule, mais quimportait, pour être au cur du royaume et des intrigues, il fallait être à Yrkanis.
- « Si jétais seul, ils marracheraient le cur. »
Les trois collines surplombaient toujours la place du marché, vertes et immaculées de toute construction. Des enfants Fyros, juchés tels des Gibais sur les arbres, accoutrés de bure, se hélaient de lune à lautre. Saga ne pu retenir une grimace en voyant une tente bariolée jurait avec les couleurs vertes et brunes de la ville. Un émissaire Tryker
La rue principale grouillait de monde, mais soldatesque comme populace sécartèrent sans rechigner pour laisser passer la garde Drakarys. Jamais il navait vu marché si bondés ; les prix demeuraient scandaleusement élevés. Six dappers pour un melon, neuf pour un boisseau de grain, cent cinquante pour une moitié de bodoc ou six yubos squelettiques.
Saga fit faire halte à la garde une fois arrivée en face du palais royal. Les gardiens sagitèrent un moment, trop de souvenirs affluaient pour certains, larbre calciné se tenait face au palais du roi, tel un avertissement à lencontre de tout rebelle ou opposant à la domination de ce roi pleutre. Quelle ironie du sort, si près du palais et si loin pourtant
La reconstruction coûterait les yeux de la tête, mais nécessité faisait loi. Yrkanis était la ville principale du royaume et sans autre rival sérieux sur lécorce. Saga sapprocha des restes de ce qui fut la maison de Sokkarie et avec un sourire des plus malsain se retourna pour embrasser sa garde du regard.
- « Nous voila arrivé Gardiens, jai racheté les ruines du cercle de Sokkarie ! »
La lueur de stupéfaction qui passa dans tous les regards fit glousser de contentement le seigneur noir Drakarys
***
Il dormait. Séveilla soudain.
Bras léger sur le sien, seins frôlant son dos, nichait contre lui la Matis. A peine en percevait-il le souffle, doux et régulier. Ils sétaient entortillés dans le drap. Le plus noir de la nuit la chambre nétait que ténèbres et silence.
« Quy a-t-il ? Aurais-je entendu quelque chose ? Quelquun ? »
Le vent soupirait imperceptiblement aux volets. Quelque part au loin, hurla un gingo.
« Dors Saga, sintima-t-il lordre. Larbre repose, et tes gardes sont à leur poste. Devant ton seuil, aux portes »
Fallait-il mettre son émoi sur le compte dun mauvais rêve ? Il ne se souvenait pas avoir seulement rêvé. La matis mystérieuse lavait éreinté. Pour linstant personne ne devait savoir, elle lavait rejoint que plus ardemment. Et cavait indéniablement épicé les choses que de se retrouver dans la propre chambre de Sokkar
Elle émit un vague marmonnement lorsquil se détacha delle pour se lever. Quelques braises rougeoyaient encore dans la cheminée. Saga gagna la fenêtre et louvrit. Sous les doigts glacés de la nuit, la chair de poule courue sa peau nue. Il parcourut du regard le sombre des arbres ; les rues désertes, le ciel noir et cette multitude dastres que nul homin ne pourrait compter. Lastre mort qui flottait au dessus du palais mirait son reflet sur la toiture des jardins.
« Tout va bien Kormalys . Entends tu ce calme ? Tu devrais être ivre de joie. Tu tes emparé de la demeure du cercle, tu es de retour à Yrkanis, ta garde se renforce chaque jour. Un geste digne des chansons. »
Saga retourna se coucher près de son invitée, beaucoup de travail lattendait encore.